Le Guinness World Records a de grandes attentes pour les titres saoudiens

1.	Le record du plus grand bâtiment miroir - couvert de 9 740 mètres carrés - a été battu par la Commission royale pour AlUla le 26 décembre 2019. C'est presque la taille d'un terrain de football. (Photo fournie)
1. Le record du plus grand bâtiment miroir - couvert de 9 740 mètres carrés - a été battu par la Commission royale pour AlUla le 26 décembre 2019. C'est presque la taille d'un terrain de football. (Photo fournie)
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Publié le Vendredi 25 septembre 2020

Le Guinness World Records a de grandes attentes pour les titres saoudiens

  • Dans la région MENA, le royaume est deuxième derrière les Émirats Arabes Unis pour son volume de record, avec 93 titres du GWR
  • GWR a lancé le concept de records en ligne pour attirer à nouveau les applications.

JEDDAH: La tendance de l'Arabie saoudite à battre les records du monde devrait amener le Royaume franchir la barre des 100 titres dans un avenir très proche, prédisent les responsables.

Le Guinness World Records (GWR), qui répertorie les réalisations humaines incroyables et les amateurs d’extrême, a de grands espoirs pour le pays au cours des prochains mois.

Le Royaume a été classé deuxième derrière les Émirats arabes unis dans la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA) pour ses exploits record, avec 93 titres GWR à son actif.

Le directeur principal du marketing de GWR dans la région MENA, Shaddy Gaad, a déclaré à Arab News: « Nous sommes très impressionnés par le record saoudien et sommes vraiment ravis de voir autant records se produire le jour de la fête nationale. « Au cours des dernières années, durant les Saudi Seasons (festivals d’activités NDLR), nous avons constaté une forte augmentation des records en Arabie saoudite et nous avons hâte de voir cette tendance se poursuivre.

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Le plus grand restaurant de hamburgers : il couvre une superficie de 2860 mètres carrés et le titre a été obtenu par « I'm Hungry » à Djeddah le 12 décembre 2019. (Photo fournie).

« L’Arabie saoudite monte en flèche. Il y a eu beaucoup de records battus vers la fin de l'année dernière. Nous avons eu la saison de Riyad et nous avons eu AlUla. Donc je pense que ce nombre va augmenter très rapidement », a-t-il déclaré.

Gaad a ajouté que jusqu'à présent, il y avait eu une augmentation de 15% du nombre de nouveaux records établis par les pays de la région MENA.

« Cette année, nous avons reçu 750 candidatures de la région MENA, contre 649 au cours des huit premiers mois de 2019. De la part de l'Arabie saoudite, nous avons reçu 79 candidatures et nous prévoyons que ce nombre augmentera à 100 d'ici la fin de l'année », a-t-il déclaré.

L'un des titres les plus notables obtenus par l'Arabie saoudite était pour le plus grand bâtiment miroir, la salle de concert Maraya à AlUla. « Si vous voyez ce bâtiment lui-même, il est absolument magnifique. On dirait que ça sort d'un film », a ajouté Gaad.

Jeddah peut se vanter du plus grand restaurant de hamburgers au monde, avec « I’m Hungry » couvrant 2 860 mètres carrés, soit l'équivalent de 11 courts de tennis selon son équipe de marketing.

La ville portuaire de la mer Rouge possède également le mât de drapeau non soutenu le plus haut du monde, tandis qu'AlUla accueille le plus grand spectacle de montgolfières, et l'influenceur saoudien Hussain Sallam (connu sous le nom de S7S) détient le record du plus grand plat de sayadieh (1334 kilogrammes de plat de poisson assaisonné et de riz).

Le pilote cascadeur Terry Grant a bouclé la plus grande boucle en voiture lors de la saison de Riyad le 25 novembre, alors que le MDL Beast Festival dans la capitale saoudienne le 21 décembre a remporté le titre de la scène la plus élevée.

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Le plus grand spectacle lumineux de montgolfières : il se composait de 100 montgolfières et a été réalisé par la Commission royale pour AlUla le 6 janvier 2019. (Photo fournie)

Cependant, comme la plupart des organisations, GWR a dû s'adapter pour mieux gérer les restrictions de sécurité mises en place en raison de la pandémie du coronavirus (COVID-19). « Nous avons déplacé beaucoup de choses en ligne. Nous avons lancé le concept de records en ligne pour attirer à nouveau les applications. Il s'agit d'une division dédiée aux marques et au contenu, son but est d’aider les marques et les entreprises à battre des records en ligne dans le cadre de leurs campagnes de marketing ».

« Ce n’était pas difficile ; la mise à disposition de records et de preuves se fait généralement en ligne. Il fallait simplement habituer les gens à l’idée, et en fin de compte la transition s’est déroulé de manière impeccable », a déclaré Gaad.

La nouvelle division gère des contenus tels que le streaming en direct, les engagements en ligne, les albums, les relais vidéo et les chaînes vidéo.

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Le plus grand ruban humain de sensibilisation : Avec 8264 participantes il a été réalisé par des femmes saoudiennes lors d'un événement organisé par 10KSA à Riyad le 12 décembre 2015. (Photo fournie).

L'un de ces records en ligne s'est produit en Arabie saoudite, avec le plus grand nombre de téléspectateurs pour une diffusion en direct d’un Iftar sur YouTube. 183 544 personnes se sont connectées pour profiter de YouTubers populaires tels que « The Saudi Reporters » et le comédien Omar Hussein.

« Ces influenceurs se sont réunis sur YouTube, en direct, et pendant une heure ils ont partagé leurs histoires sur les traditions du Ramadan et les traditions saoudiennes. Ils ont rompu leur jeûne et partagé ce moment avec leurs fans. Cette vidéo a fini par devenir la plus visionnée au royaume et dans la région.

« Au contraire, cette pandémie nous a appris à nous adapter aux situations. Je pense que les gens sont désormais plus flexibles avec l'idée de battre des records en ligne, autant qu’ils le sont avec les enregistrements hors ligne », a ajouté Gaad.

Il a souligné que le processus de candidature en ligne pour le GWR est simple, et que les titres sont accordés aux records mesurables (le plus long, plus grand, plus lourd, etc.), passibles d’être battus, qui constituent une norme, sont vérifiables, et comprennent une variable.


Soudan: craintes de la poursuite des exactions à El-Facher

Des enfants et des familles déplacés d'El-Fasher dans un camp où ils se sont réfugiés pour échapper aux combats entre les forces gouvernementales et le RSF, à Tawila, dans la région du Darfour. (UNICEF via AP)
Des enfants et des familles déplacés d'El-Fasher dans un camp où ils se sont réfugiés pour échapper aux combats entre les forces gouvernementales et le RSF, à Tawila, dans la région du Darfour. (UNICEF via AP)
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  • Des massacres se poursuivent à El-Facher, dernière grande ville du Darfour tombée aux mains des Forces de soutien rapides (FSR) après 18 mois de siège
  • La situation est décrite comme « apocalyptique » par les diplomaties allemande et britannique, tandis que l’ONU réclame des enquêtes rapides sur les atrocités et que plus de 65 000 civils ont fui la ville, désormais en ruines

Port-Soudan: De nouvelles images satellites et l'ONG Médecins sans frontières (MSF) suggèrent samedi la poursuite des massacres dans la ville soudanaise d'El-Facher, près d'une semaine après sa prise par les paramilitaires.

Alors que les informations sur des violences contre les civils se multiplient, les chefs de la diplomatie allemande et britannique ont alerté sur une situation "absolument apocalyptique" et "véritablement terrifiante" sur le terrain.

Après 18 mois de siège, les Forces de soutien rapides (FSR, paramilitaires) de Mohamed Daglo ont pris dimanche El-Facher, dernière grande ville du Darfour (ouest) qui échappait encore à leur contrôle dans leur guerre contre l'armée du général Abdel Fattah al-Burhane.

Selon le Laboratoire de recherche humanitaire de l'université de Yale, qui analyse des vidéos et des images satellites, les dernières images datant de vendredi ne "montrent aucun mouvement à grande échelle" à El-Facher, ce qui suggère que la majorité de sa population est "morte, capturée ou cachée".

Le laboratoire a identifié au moins 31 groupes d'objets correspondant à des corps humains entre lundi et vendredi, dans différents quartiers, sur des sites universitaires et des sites militaires. "Les indices montrant que les massacres se poursuivent sont clairement visibles", conclut-il.

- "Tuées, retenues, pourchassées" -

MSF a lui aussi dit craindre samedi qu'un "grand nombre de personnes" y soient toujours "en grave danger de mort" et que les civils soient empêchés par les FSR et leurs alliés "d'atteindre des zones plus sûres" comme Tawila.

Des milliers de personnes ont déjà fui El-Facher pour cette ville située à environ 70 km à l'ouest, et où les équipes de MSF se sont préparées à faire face à un afflux massif de déplacés et de blessés.

Des survivants ont raconté à l'ONG que les personnes ont été séparées selon leur sexe, âge ou identité ethnique présumée, et que beaucoup sont toujours détenues contre rançon. Un survivant a rapporté des "scènes horribles" où des combattants écrasaient des prisonniers avec leurs véhicules.

"Le nombre de personnes arrivées à Tawila est très faible (...) Où sont toutes les personnes manquantes, qui ont déjà survécu à des mois de famine et de violence à El-Facher?" s'interroge Michel-Olivier Lacharité, responsable des opérations d'urgence chez MSF. "D'après ce que nous disent les patients, la réponse la plus probable, bien qu'effrayante, est qu'elles sont tuées, retenues et pourchassées lorsqu'elles tentent de fuir", relate-t-il.

Au total, plus de 65.000 civils ont fui El-Facher, où des dizaines de milliers de personnes sont encore piégées, selon l'ONU. Avant l'assaut final des paramilitaires, la ville comptait environ 260.000 habitants.

- "Apocalyptique" -

Depuis dimanche, plusieurs vidéos sur les réseaux sociaux montrent des hommes en uniforme des FSR procédant à des exécutions sommaires à El-Facher, les paramilitaires affirmant que plusieurs de ces enregistrements ont été "fabriqués" par des sites liés à l'armée.

Les paramilitaires ont affirmé jeudi avoir arrêté plusieurs de leurs combattants soupçonnés d'exactions lors de la prise d'El-Facher, l'ONU réclamant vendredi des enquêtes "rapides et transparentes" après des "témoignages effroyables" d'atrocités dans cette localité.

S'exprimant en marge d'une conférence à Bahreïn, le ministre allemand des Affaires étrangères, Johann Wadephul, a décrit samedi la situation à El-Facher comme "absolument apocalyptique", évoquant comme l'ONU la "pire crise humanitaire du monde". "Les FSR se sont publiquement engagés à protéger les civils et devront rendre compte de leurs actions", a-t-il ajouté.

"Les informations qui nous parviennent du Darfour ces derniers jours sont véritablement terrifiantes", a déclaré son homologue britannique Yvette Cooper, évoquant les "atrocités commises, exécutions de masse, famine et le viol comme arme de guerre".

Le Soudan est déchiré depuis avril 2023 par une guerre opposant l'armée, qui contrôle l'est et le nord du pays, et les FSR, désormais maîtres de l'ensemble du Darfour, une région vaste comme la France métropolitaine.

Les pourparlers en vue d'une trêve, menés depuis plusieurs mois par un groupe réunissant les Etats-Unis, l'Egypte, les Emirats arabes unis et l'Arabie saoudite, sont dans l'impasse, selon un responsable proche des négociations.

Les FSR ont reçu armes et drones des Emirats arabes unis, selon des rapports de l'ONU, tandis que l'armée bénéficie de l'appui de l'Egypte, de l'Arabie saoudite, de l'Iran et de la Turquie, selon des observateurs. Tous nient toute implication.


Le président libanais accuse Israël de répondre à son offre de négociations en intensifiant ses attaques

Le président libanais Joseph Aoun a accusé vendredi Israël de répondre à son offre de négociation en intensifiant ses frappes aériennes, dont la dernière a tué un homme à moto dans le sud du Liban. (Reuters/File)
Le président libanais Joseph Aoun a accusé vendredi Israël de répondre à son offre de négociation en intensifiant ses frappes aériennes, dont la dernière a tué un homme à moto dans le sud du Liban. (Reuters/File)
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  • Le président libanais Joseph Aoun accuse Israël d’avoir répondu à son offre de négociations par une intensification des frappes, qui ont tué deux personnes dans le sud du Liban
  • En visite à Beyrouth, le ministre allemand Johann Wadephul appelle à un retrait israélien du sud du Liban et à un désarmement du Hezbollah, condition jugée essentielle pour la reprise du dialogue

BEYROUTH: Le président libanais, Joseph Aoun, a accusé Israël de répondre à l'offre de négociations du Liban par une intensification de ses frappes, les dernières ayant tué vendredi deux hommes dans le sud du pays selon Beyrouth.

"Le Liban est prêt à des négociations pour mettre fin à l'occupation israélienne, mais toute négociation (...) a besoin d'une volonté réciproque, ce qui n'est pas le cas", a affirmé M. Aoun à l'issue d'un entretien avec le ministre allemand des Affaires étrangères, Johann Wadephul.

Le chef de l'Etat s'était déjà prononcé le 13 octobre pour des négociations entre les deux pays voisins, toujours formellement en état de guerre, et qui ont émergé en novembre dernier d'un an de conflit meurtrier entre Israël et le Hezbollah libanais.

Israël "répond à cette option en menant davantage d'attaques contre le Liban (...) et en intensifiant la tension", a déploré M. Aoun

Selon le ministère de la Santé libanais, deux personnes ont été tuées vendredi lors de deux frappes israéliennes dans le sud du pays.

L'Agence nationale d'information libanaise (Ani, officielle) a indiqué qu'un drone avait notamment visé un homme à moto dans le village de Kounine.

L'armée israélienne a affirmé avoir tué un "responsable de la maintenance du Hezbollah", qui oeuvrait selon elle à rétablir des infrastructures du mouvement pro-iranien.

La veille, une unité israélienne s'était introduite dans le village frontalier de Blida, où les soldats ont tué un employé municipal.

M. Aoun a demandé à l'armée de "faire face" à toute nouvelle incursion israélienne en territoire libanais.

- "Condition sine qua non" -

Malgré le cessez-le-feu ayant mis fin en novembre 2024 à la guerre entre le Hezbollah et Israël, ce dernier continue de mener des frappes régulières au Liban disant viser des cibles du mouvement chiite, et a intensifié ses raids ces derniers jours.

L'armée israélienne se maintient aussi dans cinq positions dans le sud du Liban.

Selon un bilan de l'AFP basé sur des données du ministère de la Santé, au moins 25 personnes, dont un Syrien, ont été tuées en octobre.

L'ONU avait indiqué mardi que 111 civils avaient été tués au Liban par les forces israéliennes depuis la fin de la guerre.

Le chef de la diplomatie allemande a apporté son soutien au président libanais, affirmant qu'il exhorterait son homologue israélien, Gideon Saar, à retirer l'armée israélienne du sud du Liban.

"Il doit y avoir un retrait des troupes israéliennes. Je comprends qu'Israël ait besoin de sécurité (...) Mais nous avons maintenant besoin d'un processus de confiance mutuelle. Et je m'engage à ce que les deux parties se parlent", a dit le ministre allemand.

Il a également "encouragé le gouvernement libanais à veiller à ce qu'un processus crédible, compréhensible et rapide de désarmement du Hezbollah soit mis en place", une "tâche colossale" mais, a-t-il estimé, "la condition sine qua non" pour régler les relations avec Israël.

Le Hezbollah est sorti très affaibli du conflit et les Etats-Unis exercent une intense pression sur le gouvernement libanais pour que le mouvement chiite livre ses armes à l'armée nationale, ce qu'il refuse jusqu'à présent.


Israël a rendu à Gaza 30 corps de Palestiniens en échange de deux dépouilles d'otages 

Israël a rendu vendredi à l'hôpital Nasser les corps de 30 Palestiniens en échange de deux dépouilles d'otages israéliens restituées la veille par le mouvement islamiste palestinien Hamas, a indiqué à l'AFP cet établissement du sud de la bande de Gaza. (AFP)
Israël a rendu vendredi à l'hôpital Nasser les corps de 30 Palestiniens en échange de deux dépouilles d'otages israéliens restituées la veille par le mouvement islamiste palestinien Hamas, a indiqué à l'AFP cet établissement du sud de la bande de Gaza. (AFP)
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  • "Les corps de 30 prisonniers palestiniens ont été reçus de la partie israélienne dans le cadre de l'accord d'échange", a précisé l'hôpital, situé à Khan Younès
  • Au total, en échange de 15 dépouilles d'Israéliens, 225 dépouilles de Palestiniens ont été rendues conformément aux termes de l'accord de cessez-le feu en vigueur depuis le 10 octobre

GAZA: Israël a rendu vendredi à l'hôpital Nasser les corps de 30 Palestiniens en échange de deux dépouilles d'otages israéliens restituées la veille par le mouvement islamiste palestinien Hamas, a indiqué à l'AFP cet établissement du sud de la bande de Gaza.

"Les corps de 30 prisonniers palestiniens ont été reçus de la partie israélienne dans le cadre de l'accord d'échange", a précisé l'hôpital, situé à Khan Younès.

Les otages avaient été enlevés lors de l'attaque sans précédent du Hamas en Israël le 7 octobre 2023, qui avait déclenché la guerre dans la bande Gaza.

Au total, en échange de 15 dépouilles d'Israéliens, 225 dépouilles de Palestiniens ont été rendues conformément aux termes de l'accord de cessez-le feu en vigueur depuis le 10 octobre.

Depuis cette date, le Hamas a également rendu deux dépouilles d'otages non-israéliens, un Thaïlandais et un Népalais.

Le mouvement islamiste a jusqu'à présent restitué les restes de 17 des 28 corps qui se trouvaient encore à Gaza et auraient dû être rendus au début de la trêve, assurant que localiser les autres dépouilles est "complexe" dans le territoire dévasté par deux ans de guerre.

Des équipes égyptiennes autorisées à entrer dans le territoire palestinien par Israël participent aux recherches avec des engins de chantiers.

Lundi soir, le Hamas avait rendu à Israël les restes d'un otage, identifié comme étant ceux d'Ofir Tzarfati, dont une partie de la dépouille avait déjà été récupérée en deux fois.

Les retards successifs dans la remise des corps des otages ont provoqué la colère du gouvernement israélien, qui a accusé le Hamas de violer l'accord de trêve. Et les familles des otages ont exigé des mesures plus sévères pour contraindre le groupe palestinien à se conformer à l'accord.

Dix corps d'otages du 7-Octobre seraient encore à Gaza, ainsi que celui d'un soldat mort durant une guerre en 2014. Tous sont israéliens sauf un Tanzanien et un Thaïlandais.

Par ailleurs, à deux reprises depuis le 10 octobre, Israël a mené des bombardements massifs sur Gaza en représailles à des tirs qui ont tué trois de ses soldats. Le 19 octobre, les bombardements israéliens avaient fait au moins 45 morts et mardi 104.

Le Hamas, qui dément avoir tiré sur les soldats israéliens, a accusé Israël de violer le cessez-le-feu.