Lewis Hamilton vise la gloire pour le tout premier Grand Prix d'Arabie saoudite

Le pilote Mercedes Lewis Hamilton célèbre sa première place sur le podium après le Grand Prix de Formule 1 du Qatar sur le circuit international de Losail le 21 novembre 2021. (Photo, AFP)
Le pilote Mercedes Lewis Hamilton célèbre sa première place sur le podium après le Grand Prix de Formule 1 du Qatar sur le circuit international de Losail le 21 novembre 2021. (Photo, AFP)
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Publié le Samedi 04 décembre 2021

Lewis Hamilton vise la gloire pour le tout premier Grand Prix d'Arabie saoudite

Le pilote Mercedes Lewis Hamilton célèbre sa première place sur le podium après le Grand Prix de Formule 1 du Qatar sur le circuit international de Losail le 21 novembre 2021. (Photo, AFP)
  • Le champion en titre attaque la course de F1 avec huit points de retard sur Max Verstappen
  • Il explique à Arab News comment concilier les pressions de la course et ses intérêts en dehors de la piste

DJEDDAH: Le tout premier Grand Prix d'Arabie saoudite est imminent, et le plus grand pilote de Formule 1 de tous les temps ne pourrait pas être plus détendu, compte tenu de l'enjeu. 

Un huitième titre record est de nouveau à portée de main. Et alors que les yeux du monde sont rivés sur le nouveau circuit de la corniche de Djeddah, la F1 n'a jamais été aussi populaire. 

Certains de ses nouveaux fans sont des plus inattendus. «Je pense que cela change la donne», déclare Lewis Hamilton. 

Un grand éloge en effet. Pas pour une nouvelle voiture, ou une innovation technique révolutionnaire. Lewis Hamilton fait référence à l'émission Netflix Formula 1: Drive to Survive et à la façon dont elle a fait découvrir ce sport à un tout nouveau public mondial. 

«Je pense que personne ne savait exactement quel impact cela aurait pour le sport. Je pensais que ce serait certainement positif, mais cela a changé le sport pour de bon, me semble-t-il», ajoute le champion du monde en titre. 

«J’estime que c'est une très bonne chose parce que notre sport est souvent assez difficile à comprendre pour les gens. Si vous allumez votre télévision, vous n'avez aucune idée de ce qui se passe. C’est très complexe, et il y a tellement d’éléments mobiles.» 

Le sport le plus exclusif au monde semble soudainement un peu plus inclusif ces jours-ci. 

Le conducteur Mercedes, de 36 ans, déclare: «La plupart des gens jouent au football à l'école, ils jouent au tennis ou ils essaient d’autres sports. Ils n'ont pas la chance de piloter des voitures, c'est donc formidable que cette émission puisse montrer l’enthousiasme que ce sport suscite et les vraies personnalités qui y adhèrent plutôt que simplement ce que vous voyez à la télévision.» 

«Et désormais, il y a ce tourbillon de nouveaux fans, et oui, le championnat serré le rend encore plus excitant.» 

Non pas que le profil de Hamilton ait besoin d'être rehaussé. 

Lewis Hamilton a participé à la conception de la «Big Pilot’s Watch Perpetual Calendar Edition Lewis Hamilton», d’IWC. (IWC) 
Lewis Hamilton a participé à la conception de la «Big Pilot’s Watch Perpetual Calendar Edition Lewis Hamilton», d’IWC. (IWC) 

Sept fois champion du monde, détenteur du plus grand nombre de pole positions (cent deux) et de victoires en course (cent deux), et désormais en quête d'un huitième titre de champion du monde avec Mercedes, Lewis Hamilton vient de remporter une victoire sensationnelle lors du tout premier Grand Prix du Qatar, ce qui a réduit l'avance de Max Verstappen en tête du classement à huit points. 

«La piste était géniale. Mais quand nous avons commencé à conduire, juste avec la direction du vent et le niveau d'adhérence, la vitesse dans tous les virages était moyenne et élevée, j'étais sûr que la course n'allait pas être extraordinaire là-bas. Mais en réalité, ce ne fut pas le cas.» 

«Un tour de qualification, un seul tour, c'était déjà incroyable et nous avons eu une bonne préparation», ajoute Lewis Hamilton. 

Après avoir gagné le week-end précédent au Brésil, Lewis Hamilton et Mercedes ont d'abord lutté à Doha. 

«Le vendredi a été une journée difficile pour moi, je n'étais nulle part, j'ai juste étudié dur et j'ai eu la chance, je pense, de renverser la situation et d'avoir un excellent samedi et dimanche.» 

«Je ne savais certainement pas qu'à ce stade, je serais aussi proche de Max Verstappen au classement et que j'aurais ces performances avec la voiture. Je suis très reconnaissant», souligne-t-il. 

La prochaine étape pour ses rivaux est le premier Grand Prix d'Arabie saoudite de ce week-end, et une autre nouvelle piste sur le circuit de la corniche de Djeddah. 

«Je pense que tous les pilotes ont testé le simulateur; c'est incroyablement rapide. Cela rappelle un peu Montréal avec de longues lignes droites, mais il y a de nombreux virages sur cette piste, et il n’existe pas non plus beaucoup de zones de dégagement, donc c'est vraiment un circuit urbain.» 

«Pour être honnête, cela a l'air assez épique, mais nous ne le saurons pas vraiment tant que nous n'aurons pas ressenti les montagnes russes de la véritable force G et de la vitesse, une fois que nous y serons», ajoute le champion. 

Le champion du monde de Formule 1 en titre affirme que ses centres d’intérêt en dehors de la piste l'ont aidé à prendre du recul dans sa carrière de pilote. (IWC) 
Le champion du monde de Formule 1 en titre affirme que ses centres d’intérêt en dehors de la piste l'ont aidé à prendre du recul dans sa carrière de pilote. (IWC) 

Le pilote britannique espère mener le championnat jusqu'à la dernière course à Abu Dhabi, où le circuit de Yas Marina a été reconfiguré pour la première fois depuis son achèvement en 2009. 

Il déclare: «C'est évidemment un circuit incroyable avec toute la construction que cela a supposé, je pense qu'ils ont dépensé plus sur ce circuit que sur n'importe quel autre circuit; ce sera donc un grand spectacle, une belle dernière course de la saison. Mais le tracé a toujours été très difficile à suivre et les dépassements sont assez complexes.» 

«C'est intéressant qu'ils aient fait ces changements et je pense vraiment que ça va libérer le potentiel de ce circuit parce qu'il est si difficile pour nous de nous suivre, quand ils font ce genre de petits changements, il n’est pas toujours aisé de les suivre.» 

«D'après la conduite sur simulateur que j'ai faite, il semble que cela va être très difficile à tenir avec ces changements en permanence. Nous verrons quand nous y serons», ajoute-t-il. 

Sur les sept titres de Lewis Hamilton, six ont été remportés avec Mercedes au cours des sept dernières années; sa domination était telle qu’on aurait souvent dit qu'il se battait contre lui-même et contre l’Histoire. 

La concurrence de cette saison avec Max Verstappen et Red Bull est quelque chose que Lewis Hamilton chérit. 

«J’aime vraiment cela parce que chaque année, vous êtes confronté à des scénarios différents. Je ne dirais pas que cela a été un choix pour moi. Je n'ai jamais eu la tâche facile, dans ma jeunesse, j'ai commencé avec un vieux kart, je devais toujours partir de derrière.» 

«Et particulièrement en karting, les courses sont toujours serrées jusqu'au dernier tour, il fallait être très tactique pour être sûr de gagner. Cela me manque en course, au fur et à mesure que vous avancez, vous avez de moins en moins cet aspect, il s'agit davantage de positionnement et du maintien de cette position.» 

Red Bull a certes fait monter les enchères cette saison, mais Lewis Hamilton et Mercedes ont relevé le défi ces dernières semaines; l'écart avec Max Verstappen n'est plus que de huit points au championnat des pilotes, tandis que l'équipe devance désormais Red Bull de cinq points. 

Lewis Hamilton déclare: «Oui, bien sûr, nous avons toutes ces disparités entre les voitures chaque année, une équipe s'en sort bien et l'autre pas. Cela s’est bien passé pendant plusieurs années, c'est incroyable d'avoir à nouveau cette bataille serrée parce que cela me rappelle mes jours de karting en termes de proximité.» 

«Mais cela signifie également que nous devons tous élever et perfectionner encore plus notre art. C'est ça le sport, non? C'est pourquoi c’est très excitant. C’est un défi pour mes ingénieurs, pour les mécaniciens, d’exploiter davantage leur potentiel. C’est une montagne russe d'émotions, mais c’est quelque chose que j’apprécie vraiment.» 

Si Lewis Hamilton remporte le titre à Abu Dhabi, ce sera une victoire très populaire pour les citoyens du pays. Les organisateurs de la course sur le circuit de Yas Marina parlent toujours avec fierté de la façon dont Lewis Hamilton – qui court avec le numéro 44 – a participé aux célébrations de la quarante-quatrième Fête nationale des Émirats arabes unis (EAU) en 2015. 

Après avoir passé une grande partie de sa vie à faire des courses autour du monde, Lewis Hamilton a pu voir de ses propres yeux comment la F1 s'est développée au Moyen-Orient. 

«Chaque fois que nous allons à Bahreïn, la foule semble de plus en plus grande. Abu Dhabi devient de plus en plus important à chaque fois que nous y allons et bien sûr, nous sommes de plus en plus présents désormais, en particulier avec le Qatar et l'Arabie saoudite», ajoute-t-il. 

De plus en plus de jeunes se lancent dans les sports mécaniques dans cette partie du monde, en particulier dans le karting. 

«Je viens de parler à quelqu'un d'Arabie saoudite, je ne connais pas beaucoup de gens en Arabie, mais ils me racontent qu'il y a beaucoup de filles et de garçons, dont le premier choix n'est pas le football, mais la course», précise le champion. 

«C'est une excellente nouvelle de constater qu'il y a une nouvelle génération au Moyen-Orient qui est folle de voitures et qui veut s’engager dans les courses. Alors, qui sait, peut-être qu'à l'avenir, nous aurons un pilote de Formule 1 du Moyen-Orient, je pense que ce serait plutôt cool. Ce serait encore mieux si c'était une femme.» 

Lewis Hamilton est connu pour ses intérêts et soutiens de nombreuses causes, en dehors des courses. 

«Être athlète, être sportif, c’est ce qui vous occupe et pour moi, il était important de trouver d'autres débouchés, d'autres domaines, car si vous vous concentrez sur une seule chose, ça ne mène pas toujours au bonheur.» 

«Vous devez être capable d'explorer votre potentiel, d'autres domaines dans lesquels vous pourriez être bon. C'est toujours formidable de pouvoir détourner son esprit de la course et de se concentrer sur autre chose, qui vous permet d’être créatif», ajoute-t-il. 

Contrairement à la plupart des autres pilotes ou athlètes, Lewis Hamilton s'est lancé dans la musique et la mode. Il a également noué au cours des dernières années des relations étroites avec la manufacture horlogère suisse IWC Schaffhausen – dont il est ambassadeur – en l'aidant à concevoir son propre garde-temps, la «Big Pilot's Watch Perpetual Calendar Edition Lewis Hamilton». 

«J'ai vraiment apprécié l’ensemble du processus, depuis le moment où j'étais assis dans la voiture à Hockenheim avec Christopher (Grainger-Herr, PDG d'IWC Schaffhausen), jusqu’à l'aéroport, où nous avons parlé d'une collaboration potentielle, des subtilités d'une montre, et que j’ai indiqué que je voulais ma propre montre un jour, jusqu’à l’avoir désormais.» 

«C'était vraiment difficile pour moi d'être assis là à travailler avec eux parce que j'apprécie beaucoup le travail et l'expertise de la marque, mais je voulais aussi ajouter ma propre touche. J'avais des questions telles que: “Que pouvons-nous changer sur le cadran? Le tourbillon, je veux mettre le tourbillon dans une de mes pièces parce que c'est l'un de mes mouvements préférés, si ce n’est mon mouvement préféré”», précise-t-il. 

Ces dernières années, Lewis Hamilton est devenu un véritable activiste en dehors de la F1. Un ardent défenseur de l'égalité sociale, de la diversité dans le sport et de la durabilité environnementale, sa propre équipe X44 participant à la toute première série de rallyes SUV électriques, Extreme E, cette année. 

Le champion souligne qu’il est vital pour lui de travailler avec des personnes qui partagent ses valeurs. 

«Avec mes partenaires d'IWC Schaffhausen j’ai évoqué la diversité. Quelle est la diversité au sein de votre entreprise, quels sont vos objectifs, comment allez-vous être plus inclusif à l'avenir? Et ils sont entièrement d'accord avec ça.» 

«C'est incroyable pour moi de constater que les gens sont conscients de la durabilité, les marques sont conscientes de l'impact que nous avons sur la planète. Je n'aime vraiment m'engager qu'avec des personnes qui partagent les mêmes idées, plutôt que simplement dotés de l'esprit d'entreprise», ajoute-t-il. 

Loin d'être des distractions, ses intérêts en dehors de la course l'ont aidé à garder une perspective presque zen dans sa carrière, comme le prouve sa dextérité continue sur la piste. 

Il déclare: «Diversifier ses intérêts aide à soulager la pression de ce monde fou et intense dans lequel j’évolue. Parce que j'ai deux mille personnes qui travaillent d'arrache-pied, et comptent sur moi pour réussir.» 

«Les partenaires, mes propres attentes peuvent être particulièrement écrasantes; ces autres centres d’intérêt m'aident à diluer cette pression et à alimenter cette énergie avec quelque chose de positif.» 

Pourtant, lorsqu'il atterrira à Djeddah pour le Grand Prix d'Arabie saoudite ce week-end, attendez-vous à ce que Lewis Hamilton n’ait qu’une chose en tête. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Gaza: la Défense civile annonce 20 personnes tuées par des tirs israéliens en allant chercher de l'aide

Une série d'événements meurtriers se sont produits depuis l'ouverture le 27 mai à Gaza de centres d'aide gérés par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), une organisation au financement opaque soutenue par les Etats-Unis et Israël. (AFP)
Une série d'événements meurtriers se sont produits depuis l'ouverture le 27 mai à Gaza de centres d'aide gérés par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), une organisation au financement opaque soutenue par les Etats-Unis et Israël. (AFP)
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  • "Vingt martyrs et plus de 200 blessés du fait de tirs de l'occupation (armée israélienne, NDLR), dont certains dans un état grave, ont été transférés" vers des hôpitaux de la bande de Gaza, a déclaré à l'AFP le porte-parole de la Défense civile
  • Compte tenu des restrictions imposées aux médias dans la bande de Gaza et des difficultés d'accès sur le terrain, l'AFP n'est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les bilans annoncés par la Défense civile

GAZA: La Défense civile de Gaza a indiqué que 20 personnes avaient été tuées lundi par des tirs de l'armée israélienne en allant chercher de l'aide humanitaire dans le territoire palestinien ravagé par les bombardements après plus de vingt mois de guerre.

Contactée par l'AFP, l'armée israélienne a dit qu'elle se renseignait.

"Vingt martyrs et plus de 200 blessés du fait de tirs de l'occupation (armée israélienne, NDLR), dont certains dans un état grave, ont été transférés" vers des hôpitaux de la bande de Gaza, a déclaré à l'AFP le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal, ajoutant que ces personnes étaient rassemblées près d'un site de distribution d'aide.

"Elles attendaient de pouvoir accéder au centre d'aide américain à Rafah pour obtenir de la nourriture, lorsque l'occupation a ouvert le feu sur ces personnes affamées près du rond-point d'al-Alam", dans le sud de la bande de Gaza, a détaillé M. Bassal en indiquant que les tirs avaient eu lieu de 05H00 et 07H30 (02H00 et 04H30 GMT).

Il a ajouté que les victimes avaient été transférées vers des hôpitaux du sud du territoire palestinien, lesquels ne fonctionnent plus que partiellement depuis des jours en raison des combats et des pénuries de fournitures médicales.

Compte tenu des restrictions imposées aux médias dans la bande de Gaza et des difficultés d'accès sur le terrain, l'AFP n'est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les bilans annoncés par la Défense civile.

Une série d'événements meurtriers se sont produits depuis l'ouverture le 27 mai à Gaza de centres d'aide gérés par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), une organisation au financement opaque soutenue par les Etats-Unis et Israël.

L'ONU refuse de travailler avec cette organisation en raison de préoccupations concernant ses procédés et sa neutralité.

Des photographes de l'AFP ont constaté ces derniers jours que des Gazaouis se réunissaient à l'aube près de sites de distribution d'aide, malgré la crainte de tirs lors des rassemblements.

La bande de Gaza est menacée de famine, selon l'ONU.

 


Ehud Barak : seule une guerre totale ou un nouvel accord peut arrêter le programme nucléaire iranien

Israël et l'Iran ont échangé des coups de feu après le déclenchement par Israël d'une campagne de bombardements aériens sans précédent qui, selon l'Iran, a touché ses installations nucléaires, "martyrisé" des hauts gradés et tué des dizaines de civils. (AFP)
Israël et l'Iran ont échangé des coups de feu après le déclenchement par Israël d'une campagne de bombardements aériens sans précédent qui, selon l'Iran, a touché ses installations nucléaires, "martyrisé" des hauts gradés et tué des dizaines de civils. (AFP)
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  • S'adressant à Christiane Amanpour sur CNN, M. Barak a déclaré que la capacité d'Israël à freiner le programme de Téhéran était limitée
  • M. Barak a déclaré que les frappes militaires étaient "problématiques", mais qu'Israël les considérait comme justifiées

LONDRES : L'ancien Premier ministre israélien Ehud Barak a prévenu que l'action militaire d'Israël ne suffirait pas à retarder de manière significative les ambitions nucléaires de l'Iran, décrivant la république islamique comme une "puissance nucléaire de seuil".

S'adressant à Christiane Amanpour sur CNN, M. Barak a déclaré que la capacité d'Israël à freiner le programme de Téhéran était limitée.
"À mon avis, ce n'est pas un secret qu'Israël ne peut à lui seul retarder le programme nucléaire de l'Iran de manière significative. Probablement plusieurs semaines, probablement un mois, mais même les États-Unis ne peuvent pas les retarder de plus de quelques mois", a-t-il déclaré.

"Cela ne signifie pas qu'ils auront immédiatement (une arme nucléaire), ils doivent probablement encore achever certains travaux d'armement, ou probablement créer un dispositif nucléaire rudimentaire pour le faire exploser quelque part dans le désert afin de montrer au monde entier où ils se trouvent.

M. Barak a déclaré que si les frappes militaires étaient "problématiques", Israël les considérait comme justifiées.

"Au lieu de rester les bras croisés, Israël estime qu'il doit faire quelque chose. Probablement qu'avec les Américains, nous pouvons faire plus".

L'ancien premier ministre a déclaré que pour stopper les progrès de l'Iran, il faudrait soit une avancée diplomatique majeure, soit un changement de régime.

"Je pense que l'Iran étant déjà ce que l'on appelle une puissance nucléaire de seuil, le seul moyen de l'en empêcher est soit de lui imposer un nouvel accord convaincant, soit de déclencher une guerre à grande échelle pour renverser le régime", a-t-il déclaré.

"C'est quelque chose que nous pouvons faire avec les États-Unis.

Mais il a ajouté qu'il ne pensait pas que Washington avait l'appétit pour une telle action.

"Je ne crois pas qu'un président américain, ni Trump ni aucun de ses prédécesseurs, aurait décidé de faire cela".

Israël a déclenché des frappes aériennes à travers l'Iran pour la troisième journée dimanche et a menacé de recourir à une force encore plus grande alors que certains missiles iraniens tirés en représailles ont échappé aux défenses aériennes israéliennes pour frapper des bâtiments au cœur du pays.

Les services d'urgence israéliens ont déclaré qu'au moins 10 personnes avaient été tuées dans les attaques iraniennes, tandis que les autorités iraniennes ont déclaré qu'au moins 128 personnes avaient été tuées par les salves israéliennes.


La fondation Morooj présente ses projets au salon néerlandais « GreenTech »

Morooj a mis en avant ses capacités techniques et opérationnelles, ainsi que ses solutions environnementales innovantes basées sur les meilleures pratiques. (SPA)
Morooj a mis en avant ses capacités techniques et opérationnelles, ainsi que ses solutions environnementales innovantes basées sur les meilleures pratiques. (SPA)
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  • Morooj a mis en avant ses capacités techniques et opérationnelles, ainsi que ses solutions environnementales innovantes basées sur les meilleures pratiques et les normes internationales.
  • À terme, Murooj vise à devenir une plateforme interactive pour le transfert et l'application des connaissances, afin d'avoir un impact environnemental et social significatif dans le Royaume.

RIYAD : La Fondation pour le développement de la couverture végétale, connue sous le nom de Morooj, a présenté ses projets phares lors du salon Greentech Amsterdam, un salon international dédié à l'horticulture qui s'est tenu du 10 au 12 juin dans la capitale néerlandaise, dans le cadre de la délégation saoudienne.

Morooj a mis en avant ses capacités techniques et opérationnelles, ainsi que ses solutions environnementales innovantes basées sur les meilleures pratiques et les normes internationales.

La fondation a également présenté des exemples de ses partenariats stratégiques avec divers secteurs publics et privés, ainsi qu'avec des organisations internationales. 

Les projets présentés comprenaient la plantation de millions de mangroves, le verdissement des zones autour des mosquées, la promotion de la participation communautaire aux campagnes d'assainissement environnemental et les efforts de réhabilitation des réserves naturelles dans diverses régions du Royaume, tous relevant de l'Initiative verte saoudienne.

Le PDG de la fondation, Wael Bushah, a déclaré que sa participation à GreenTech démontrait une fois de plus la détermination du Royaume à renforcer son leadership dans le secteur environnemental à l'échelle internationale.

L'exposition est l'un des principaux événements mondiaux consacrés aux innovations environnementales et aux technologies agricoles durables. Elle est également l'occasion de nouer de nouveaux partenariats et d'échanger des connaissances sur les dernières innovations en matière d'agriculture durable, de reboisement et de restauration des écosystèmes. 

À terme, Murooj vise à devenir une plateforme interactive pour le transfert et l'application des connaissances, afin d'avoir un impact environnemental et social significatif dans le Royaume.

Le rôle de la fondation, qui consiste à renforcer sa présence internationale et à échanger des expériences fructueuses avec diverses entités et organisations environnementales mondiales, a été essentiel pour atteindre les objectifs de l'Initiative verte saoudienne, fondée dans le cadre de la Vision 2030 de l'Arabie saoudite.

La SGI, qui a célébré son deuxième anniversaire au début de cette année, a renforcé l'ambition du Royaume de devenir un contributeur clé aux efforts mondiaux de lutte contre le changement climatique et d'amélioration de la durabilité environnementale, notamment en promouvant les énergies renouvelables, en protégeant les zones terrestres et marines, et en atteignant la neutralité carbone au niveau national d'ici 2060, entre autres initiatives. 

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com