Omicron: pas de fêtes du Nouvel An à Rio de Janeiro

Des soldats des forces armées brésiliennes désinfectent le balcon autour de la statue du Christ Rédempteur sur la montagne du Corcovado avant l'ouverture de l'attraction touristique le 15 août 2020, à Rio de Janeiro. (Photo, AFP)
Des soldats des forces armées brésiliennes désinfectent le balcon autour de la statue du Christ Rédempteur sur la montagne du Corcovado avant l'ouverture de l'attraction touristique le 15 août 2020, à Rio de Janeiro. (Photo, AFP)
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Publié le Dimanche 05 décembre 2021

Omicron: pas de fêtes du Nouvel An à Rio de Janeiro

  • Une vingtaine d'autres capitales provinciales (sur 27 en tout) ont pris la même décision
  • Cette décision fait craindre une possible annulation du célèbre carnaval, qui devrait se dérouler du 25 février au 1er mars, déjà annulé l'an dernier

RIO DE JANEIRO : La ville de Rio de Janeiro ne célébrera pas le Nouvel An avec les habituelles festivités en raison de l'arrivée au Brésil du nouveau variant Omicron, ont annoncé samedi les autorités municipales.

Cette décision fait craindre une possible annulation du célèbre carnaval, qui devrait se dérouler du 25 février au 1er mars, déjà annulé l'an dernier en raison de l'épidémie de Covid-19.

"Nous allons annuler la célébration officielle du Nouvel An", des festivités qui réunissent habituellement sur la plage de Copacabana, avec musique et feux d'artifice, quelque trois millions de personnes, a déclaré "avec tristesse" le maire de la ville, Eduardo Paes, sur Twitter.

Pour l'instant, le Brésil compte six cas confirmés de personnes contaminées par le variant Omicron, deux à Brasilia, un à Porto Alegre et trois à Sao Paulo, qui a également annulé vendredi ses célébrations de Nouvel An.

Une vingtaine d'autres capitales provinciales (sur 27 en tout) ont pris la même décision.

Ces nouvelles restrictions font peser des doutes sur l'organisation du carnaval au Brésil, notamment sur celui de Rio, l'une des plus grosses fêtes de la planète.

"Nous sommes à trois mois du carnaval (...). Je me fie toujours à la science. Espérons que nous n'aurons pas à également annuler le carnaval", avait commenté Eduardo Paes au cours d'une conférence de presse en fin de semaine.

Cela fait plusieurs semaines que le maire de la ville fait dépendre l'organisation du carnaval de la situation épidémiologique, qui s'est nettement améliorée grâce à la vaccination (63% des 213 millions de Brésiliens sont complètement vaccinés).

"Je pense que c'est bien d'annuler le carnaval, d'annuler les fêtes du Nouvel An, parce qu'une fois que tout ça est fini, il reste la maladie et c'est compliqué pour le Brésil", a réagi Ismael Moreira dos Santos, un vendeur ambulant de 59 ans sur la plage de Copacabana.

En attendant, les écoles de samba de Rio poursuivent les répétitions et la confection de milliers de costumes, masques et chars de carnaval qui n'avaient pas pu sortir l'an dernier à cause de la Covid-19.

Vendredi, le comité scientifique de neuf Etats du nord-est du Brésil a préconisé l'annulation des festivités du carnaval dans cette zone, qui comprend notamment Salvador et Recife.

Depuis lundi, ce pays a fermé ses frontières aériennes avec six pays d'Afrique (Afrique du Sud, Bostwana, Eswatini, Lesotho, Namibie et Zimbabwe), par crainte du variant Omicron.

Le Brésil déplore plus de 615 000 morts liées à la Covid-19 depuis le début de la pandémie, ce qui en fait officiellement le deuxième pays le plus endeuillé du monde derrière les Etats-Unis.


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.