Conçu au Moyen Orient, Corona Meter devient une reference internationale sur la pandémie

L'un des sites Web les plus populaires pour la surveillance des activités liées au coronavirus SRAS-CoV-2 provient de la région du Moyen-Orient (Photo, AFP).
L'un des sites Web les plus populaires pour la surveillance des activités liées au coronavirus SRAS-CoV-2 provient de la région du Moyen-Orient (Photo, AFP).
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Publié le Samedi 26 septembre 2020

Conçu au Moyen Orient, Corona Meter devient une reference internationale sur la pandémie

  • La « Corona Meter » est une ressource gratuite qui attire chaque jour des dizaines de milliers de visiteurs du monde entier
  • La construction du site Web coronameter.co a pris quelques jours à l’équipe de développeurs

DUBAI: L'un des sites Web les plus populaires pour la surveillance des activités liées au coronavirus SRAS-CoV-2 provient Moyen Orient. Lancée en mars dernier, la coronameter.co est une ressource gratuite qui attire des dizaines de milliers de visiteurs chaque jour, retraçant des fréquentations d'aussi loin que l'Argentine et l'Inde.

En utilisant les données quotidiennes de la célèbre université Johns Hopkins aux États-Unis, le site Web affiche un vaste éventail de statistiques présentées pour une compréhension facile.

Les données incluent le nombre total de cas confirmés, les taux de mortalité et le temps de doublement de l'infection au cours des sept jours précédents, tous repartis par pays. Un graphique en accéléré montre comment la maladie a d'abord frappé la Chine, l'Iran et l'Italie avant que les États-Unis, le Brésil et la Grande-Bretagne ne deviennent les pays les plus touchés.

Il existe également un globe qui permet aux utilisateurs de cliquer sur n'importe quel pays et de voir ses statistiques relatives à la COVID-19.

« Tout a commencé lorsque (l'Organisation mondiale de la santé) a classé le coronavirus comme une pandémie parce qu'à ce moment-là, je savais que ce serait quelque chose pour le long terme. Nous avons eu cette envie de rester au top », a déclaré l'entrepreneur parisien Amr Sobhy. L’homme de 31 ans s'est entretenu avec son ami et co-créateur de Corona Meter, Mohamed Reda Eldehiry et ils ont commencé le projet. La construction du site Web, de la conception au lancement, a pris quelques jours à l'équipe.

« C’est un travail perpétuel en cours », a déclaré Sobhy qui a ajouté : « Nous voulions fournir quelque chose de fiable en arabe. Une fois que nous avons eu suffisamment de données, nous avons voulu les utiliser pour répondre aux questions importantes. Je voulais voir comment la pandémie évoluait au fil du temps afin de comprendre la gravité de la situation. Dès que tout a été mis en place, j'ai commencé à ajouter des visualisations intéressantes ».

Initialement disponible en arabe et en anglais, le site Internet est désormais disponible en russe, hindi, français, italien et espagnol. « Il s'agit d'un flux de données automatisé, même si nous devons continuer à mettre à jour le logiciel, car il y a inévitablement des bogues dus au fait qu'il n'est pas conçu pour fonctionner sur tous les appareils », a clarifié Sobhy.

Comme la demande augmentait, un autre ingénieur, Osama Sayed, a rejoint l'équipe pour aider à gérer le site Web. Ce qui distingue ce produit des autres produits internationaux, c'est qu'il est accessible dans la région. « Une fois que vous avez obtenu les données, l'étape suivante consiste à les utiliser pour donner aux gens quelque chose de significatif », selon Sobhy qui est également le fondateur et PDG de PushBots, et qui a vendu deux produits SaaS (Software-as-a-Service) à une société autrichienne l'année dernière.

«Il existe de nombreuses façons de fabriquer des produits numériques, et nous, de la région MENA, pouvons être compétitifs au niveau mondial », a-t-il déclaré. « Le code est un élément de base pour résoudre les problèmes. Ce n’est vraiment pas une fin mais plutôt un moyen», pense Sobhy pour qui Corona Meter montre que les habitants du Moyen-Orient peuvent créer des produits et des services qui se font entendre à l'échelle mondiale.

« Ce que je pourrais faire davantage dans la région MENA, c'est utiliser les technologies existantes pour répondre à nos propres questions, sinon, nous espérons simplement que quelqu'un d'autre le fera à notre place. Avec la technologie nous aurons l’émancipation que nous n’avons pas à attendre des autres. Nous pouvons le faire nous-mêmes», a-t-il conclu.

Ce rapport est publié par Arab News en tant que partenaire du Middle East Exchange, qui a été lancé par les initiatives mondiales de Mohammed bin Rashid Al Maktoum pour refléter la vision du Premier ministre des Émirats arabes unis et souverain de Dubaï afin d'explorer la possibilité de changer le statut de la région arabe.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L'armée israélienne dit avoir «éliminé» un membre du Hezbollah au Liban

Des personnes circulent dans une rue devant des portraits du chef du Hezbollah libanais Hassan Nasrallah et des bâtiments endommagés par les frappes israéliennes lors de la récente guerre. (File/AFP)
Des personnes circulent dans une rue devant des portraits du chef du Hezbollah libanais Hassan Nasrallah et des bâtiments endommagés par les frappes israéliennes lors de la récente guerre. (File/AFP)
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  • L'armée israélienne a annoncé mercredi avoir "éliminé" un membre du mouvement pro-iranien Hezbollah dans le sud du Liban
  • En dépit d'un cessez-le-feu conclu il y a plus de cinq mois après une guerre ouverte entre Israël et le Hezbollah, Israël continue de mener régulièrement des frappes au Liban

Jérusalem, Non défini: L'armée israélienne a annoncé mercredi avoir "éliminé" un membre du mouvement pro-iranien Hezbollah dans le sud du Liban, où les autorités ont fait état d'un mort dans une frappe de drone sur une voiture.

En dépit d'un cessez-le-feu conclu il y a plus de cinq mois après une guerre ouverte entre Israël et le Hezbollah, Israël continue de mener régulièrement des frappes au Liban, surtout dans le sud du pays, frontalier du nord du territoire israélien.

Dans un communiqué, l'armée israélienne dit avoir "mené une frappe dans la région de Qaaqaiyat al-Jisr, dans le sud du Liban, éliminant un commandant" local.

A Beyrouth, le ministère de la Santé a fait état d'un mort dans une frappe de drone israélienne visant une voiture dans ce secteur.

Après le début de la guerre dans la bande de Gaza, le Hezbollah, groupe islamiste armé soutenu par l'Iran, a ouvert un front contre Israël en tirant des roquettes à partir du sud du Liban, affirmant agir en soutien au Hamas, son allié.

Les hostilités ont dégénéré en guerre ouverte, Israël menant entre septembre et novembre 2024 de violents bombardements sur le Liban, principalement contre les bastions du Hezbollah, sorti très affaibli du conflit.

Un cessez-le-feu est entré en vigueur le 27 novembre mais l'armée israélienne continue de bombarder le Liban, disant viser combattants et infrastructures du Hezbollah, et a maintenu des positions dans le sud du territoire libanais.


Faisal ben Farhane: La visite de Trump «reflète la profondeur du partenariat stratégique entre les États-Unis et le Royaume»

Les investissements saoudiens aux États-Unis ont été guidés par le principe de la priorité accordée aux intérêts nationaux du Royaume, a-t-il ajouté. (Photo capture d'écran)
Les investissements saoudiens aux États-Unis ont été guidés par le principe de la priorité accordée aux intérêts nationaux du Royaume, a-t-il ajouté. (Photo capture d'écran)
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  • Les investissements saoudiens aux États-Unis sont guidés par le principe de la priorité accordée aux intérêts nationaux du Royaume
  • "Notre partenariat de défense et de sécurité avec les États-Unis, qui dure depuis des décennies, continuera à se renforcer", a-t-il déclaré.

RIYAD: La visite du président américain Donald Trump en Arabie saoudite a reflété la profondeur du partenariat stratégique entre les États-Unis et le Royaume, a déclaré le ministre des Affaires étrangères Faisal bin Farhan lors d'une conférence de presse à Riyad mercredi.

"Notre partenariat de défense et de sécurité avec les États-Unis, qui dure depuis des décennies, continuera à se renforcer", a-t-il déclaré.

Les investissements saoudiens aux États-Unis sont guidés par le principe de la priorité accordée aux intérêts nationaux du Royaume, a-t-il ajouté.

Le ministre a déclaré que l'Arabie saoudite partageait un partenariat économique solide et stratégique avec les États-Unis et qu'elle visait à accroître les échanges commerciaux entre les deux pays.

M. Bin Farhan a déclaré que le Royaume était d'accord avec les États-Unis sur la nécessité d'arrêter la guerre à Gaza et a salué la décision du président Trump de lever les sanctions contre la Syrie.

"La réunion entre le prince héritier, Trump, Sharaa et Erdoğan a souligné l'importance de soutenir la Syrie", a-t-il ajouté.

"Le Royaume sera un pionnier dans le soutien à l'économie syrienne".


Près de 30 morts dans des raids israéliens à Gaza selon les secours

Une femme palestinienne blessée est placée sur un brancard, après que l'hôpital européen ait été partiellement endommagé par des frappes aériennes israéliennes, selon le ministère de la Santé de Gaza, à l'hôpital Nasser de Khan Younis, dans le sud de la bande de Gaza, le 13 mai 2025. (Reuters)
Une femme palestinienne blessée est placée sur un brancard, après que l'hôpital européen ait été partiellement endommagé par des frappes aériennes israéliennes, selon le ministère de la Santé de Gaza, à l'hôpital Nasser de Khan Younis, dans le sud de la bande de Gaza, le 13 mai 2025. (Reuters)
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  • "Au moins 25 morts et des dizaines de blessés" dans des frappes à l'aube dans le camp de Jabalia (nord)", a déclaré à l'AFP le porte-parole de la Défense civile à Gaza
  • Des images de l'AFP à Jabalia montrent des femmes en pleurs se recueillant autour de corps enveloppés dans des linceuls blancs tachés de sang

GAZA: La Défense civile palestinienne a fait état mercredi d'au moins 29 Palestiniens tués dans des frappes dans la bande de Gaza dévastée et assiégée, où Israël a annoncé une intensification de son offensive.

Le gouvernement de Benjamin Netanyahu a envoyé dans le même temps une délégation mardi à Doha pour des négociations sur les otages israéliens retenus par le Hamas à Gaza, au moment où Donald Trump effectue une tournée au Moyen-Orient.

Le Hamas, lui, a appelé le président américain à "poursuivre ses efforts pour mettre fin à la guerre" à Gaza, déclenchée par une attaque sans précédent menée par ce mouvement islamiste palestinien contre Israël le 7 octobre 2023.

"Au moins 25 morts et des dizaines de blessés" dans des frappes à l'aube dans le camp de Jabalia (nord)", a déclaré à l'AFP le porte-parole de la Défense civile à Gaza, Mahmoud Bassal. Quatre Palestiniens ont péri dans une frappe à l'ouest de Khan Younès (sud).

Des images de l'AFP à Jabalia montrent des femmes en pleurs se recueillant autour de corps enveloppés dans des linceuls blancs tachés de sang.

"C'est un bébé de neuf mois. Qu'est-ce qu'il a fait de mal?", hurle l'une d'elles.

"Ceux qui ne meurent pas à cause d'un missile meurent de faim, et ceux qui ne meurent pas de faim meurent du manque de médicaments", se lamente un autre Palestinien, Hassan Moqbel, qui a perdu des proches dans le bombardement.

"Avec toute notre force" 

Après une courte pause lundi pour permettre la libération de l'otage israélo-américain Edan Alexander enlevé pendant l'attaque du 7-Octobre, l'armée israélienne a repris ses bombardements sur le territoire palestinien, frappant notamment deux hôpitaux ou leurs environs à Khan Younès mardi.

Selon l'armée, chacun de ces établissements abritait "un centre de commandement et de contrôle" du Hamas, un mouvement qui a pris le pouvoir à Gaza en 2007 et est considéré comme terroriste par Israël, l'Union européenne et les Etats-Unis.

"Dans les prochains jours, nous entrerons avec toute notre force pour achever l'opération et vaincre le Hamas", a déclaré Benjamin Netanyahu lundi.

Il a ajouté que ses services s'employaient à trouver des pays prêts à accepter des habitants de Gaza, après un plan annoncé par son gouvernement pour la "conquête" du territoire palestinien.

Le 18 mars, après une trêve de deux mois, l'armée israélienne a repris son offensive à Gaza, où elle s'est emparée de vastes régions.

Les forces israéliennes bloquent aussi depuis le 2 mars toute entrée de l'aide humanitaire dans le territoire palestinien, où elles assiège depuis octobre 2023 quelque 2,4 millions d'habitants confrontés à une situation humanitaire catastrophique.

"Risque critique de famine" 

Depuis des semaines, des responsables de l'ONU et d'ONG multiplient les avertissements sur la pénurie de nourriture, de médicaments et de carburant.

"Allez-vous agir, de façon décisive, pour empêcher un génocide" à Gaza?, a lancé mardi le chef des opérations humanitaires de l'ONU, Tom Fletcher, aux membres du Conseil de sécurité.

"Israël impose délibérément et sans la moindre gêne des conditions inhumaines aux civils du territoire palestinien occupé", a-t-il dit.

Le territoire est confronté "à un risque critique de famine", selon le rapport IPC (Cadre Intégré de Classification de la sécurité alimentaire) publié lundi.

L'attaque du 7-Octobre dans le sud d'Israël, limitrophe de la bande de Gaza, a entraîné la mort de 1.218 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles.

Sur les 251 personnes enlevées en Israël ce jour-là, 57 sont désormais encore retenues à Gaza, dont 34 déclarées mortes par l'armée israélienne.

Les représailles israéliennes ont fait au moins 52.928 morts à Gaza, en majorité des civils, selon des données publiées mardi par le ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU.