Une collection spéciale conçue par des étudiantes saoudiennes pour marquer la fête nationale

Les étudiantes travaillent sur le projet depuis le début du mois de janvier.(photo fournie)
Les étudiantes travaillent sur le projet depuis le début du mois de janvier.(photo fournie)
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Publié le Samedi 26 septembre 2020

Une collection spéciale conçue par des étudiantes saoudiennes pour marquer la fête nationale

  • De jeunes étudiantes saoudiennes de l'université Princess Nourah University (PNU) de Riyad ont rejoint un projet spécial lancé par la marque de vêtements modestes Rina en hommage à l’Arabie saoudite
  • Les rues, la circulation, l'architecture, les tours, les lumières, la nature et le style de vie à Riyad, la capitale de l'Arabie Saoudite, ont à la fois inspiré et accueilli la collection composée de 17 pièces

Djeddah : De jeunes étudiantes saoudiennes de l'université Princess Nourah University (PNU) de Riyad ont rejoint un projet spécial lancé par la marque de vêtements modestes Rina pour créer toute une collection qui a été lancée à l’occasion de la fête nationale saoudienne.

Les rues, la circulation, l'architecture, les tours, les lumières, la nature et le style de vie à Riyad, la capitale de l'Arabie Saoudite, ont à la fois inspiré et accueilli la collection composée de 17 pièces.

Chacune des cinq étudiantes en création de mode à l’université PNU a adopté une vision et un style différent pour la fête nationale. Au lieu de s'en tenir à la couleur verte et aux imprimés traditionnels, elles ont créé une collection diversifiée aux dessins à la fois modernes et pratiques avec une touche ou une inspiration saoudienne.

"Nous avons choisi la ville de Riyad parce qu’elle nous avait réunies en tant qu'étudiantes venant de toutes les régions du Royaume. C'est là que nous avons appris à nous connaître, et c'est avant tout la capitale de l'Arabie saoudite", raconte l'étudiante Maha Alqumayzi à Arab News.
La collection se divise en deux : le "Cercle ouvert" (Open Circle) comporte des vêtements de jour qui peuvent être portés par tout le monde, au quotidien. "Week-end à Riyad" (Weekend in Riyadh) comprend des tenues de soirée, destinées à se démarquer dans les nuits bruyantes de Riyad.
En outre, les matériaux utilisés dans la collection respectent l'environnement.

 

Alqumayzi s’est inspirée dans sa collection d’un voyage en famille au parc Al-Thumama, une réserve au nord de Riyadh.

"Les plantes que j’ai vues ont attiré mon attention. Personne ne les avait incorporées dans la création de vêtements au préalable," dit-elle. "J'ai choisi des fleurs, comme le séneçon en corne de cerf et la lavande, et je les ai incluses dans mes pièces".
 

Depuis le début du mois de janvier, les étudiantes travaillent sur le projet ; pour Alqumayzi, concilier le travail universitaire et le projet a été un défi, surtout avec l'épidémie de Covid-19.


"Nous avons appris plein de nouvelles choses qui nous étaient inconnues auparavant au cours de notre étude. Cependant, nous avons fait de notre mieux, même si ce n'était pas facile. C’était une expérience très enrichissante", a-t-elle déclaré.
 

"Pour moi, les grands rêves ont de petits débuts. Ces débuts font de nous les personnes que nous désirons être", a-t-elle ajouté.
 

Les amies d'Alqumayzi semblent partager son avis : "J'étais à la fois excitée et effrayée quand le département m'a choisie pour le projet. J'étais comblée à l'idée de travailler avec une marque internationale. C'est ma toute première expérience", a confié Hessa Alkhamis à Arab News.

"Pourtant, c'est devenu de plus en plus facile avec le temps. Plus nous en apprenions sur le projet, plus nous étions à l'aise", a-t-elle ajouté. "Ce fut une expérience enrichissante et je suis reconnaissante d’avoir eu cette opportunité".

Alkhamis s'est inspirée dans sa collection des rues et de l'architecture de Riyad. Elle présente des habits qui conviennent à toutes les occasions.
"C'est une longue robe blanche. Elle est très demandée car la tendance actuelle est aux robes maxi et légères que les filles peuvent porter sous leurs abayas", a-t-elle déclaré. "Elle convient également aux femmes d'âge moyen et à toutes celles qui aiment les pièces modernes et modestes".

 

Alkhamis rêve d’avoir un jour sa propre marque, qui soit à la mode mais aussi au service d'une cause humanitaire". Je veux qu'elle soit au service de la communauté et de l'humanité, et qu'elle fasse parvenir des messages positifs en transmettant la voix de personnes réprimées. Elle sera inspirée par les gens autant qu’elle leur sera dédiée ", a-t-elle déclaré.
 

Afnan Alobaid, quant à elle, a choisi de représenter la vie nocturne et les week-ends à Riyad, "J'ai conçu deux pièces : l'une est une abaya élégante et l'autre est une robe vert néon très tendance, qui reflète également les lumières de Riyad et la vie du week-end", a-t-elle déclaré à Arab News.

Elle a ajouté : "Nous avons voulu créer des pièces qui représentent la fête nationale et le peuple saoudien, tout en conservant le style de la marque. De plus, nous voulions qu'elle soit inhabituelle et plus attrayante pour les jeunes".

Par ailleurs, ce projet a encouragé Alobaid à lancer un jour sa propre marque. " Cette expérience unique et très précieuse m'a beaucoup appris sur le monde des affaires et sur la manière de créer pour le grand public, chose qui m’était peu familière".

Rania Almarwani partage l'avis d'Alobaid : "Ma perception du travail professionnel a bien changé. J'ai appris à me détacher du travail, à connaître et à satisfaire les besoins des clients et à bien comprendre leurs préférences", a-t-elle raconté à Arab News.

"Nous ignorions comment nous y prendre avec les tissus. En tant qu'étudiante, mes créations étaient axées sur ce que je porterais ou non, sur le plan personnel. Toutefois, cette expérience m'a appris à prendre en compte les préférences des clients et m'a fait comprendre l'importance de disposer d’une marque locale qui nous représente et développe l'industrie", a-t-elle ajouté. Almarwani apprécie la tendance qui consiste à redessiner les costumes traditionnels de manière moderne. Elle a donc choisi d'introduire un design simple du sarouel avec une chemise blanche unie. "C'est simple, confortable et on peut le porter tous les jours", a-t-elle déclaré.

Jamila Al-Shehri a réalisé des pièces pour les collections de jour comme de nuit. "Mes créations étaient à la fois élégantes, pratiques et adaptées à tous les âges. De plus, ma palette de couleurs est adaptée à la peau des femmes arabes", a-t-elle déclaré.

Al-Shehri explique que tenter de réaliser des créations pour un public local aussi bien qu'international est une expérience importante. "Rina est une grande marque qui cible les consommateurs du marché international de la mode modeste. Le marché de masse et la mode rapide sont une nouveauté pour nous ; c'est différent de ce que j'ai étudié et qui se concentrait principalement sur les collections sélectives".

Fière de faire partie d'une telle initiative, Al-Shehri espère que de telles initiatives se multiplieront de manière à permettre aux étudiants d'améliorer et de perfectionner leurs compétences et contribuer à la formation de talents plus solides au sein de la communauté active du pays.

En outre, Al-Shehri a donné ces conseils aux étudiants : " Je suis convaincue que le travail acharné portera ses fruits. La persévérance et le travail assidu apporteront inévitablement aux étudiants la reconnaissance dont ils ont besoin ainsi que de belles opportunités qu'ils ne sauraient imaginer ; ils doivent simplement donner le meilleur d'eux-mêmes".

Abdulaziz Al-Abdulkarim, membre du conseil d'administration de la société AL Abdul Karim & Co, propriétaire de la marque Rina, a précisé que ce projet visait à soutenir la communauté et à célébrer la 90e fête nationale saoudienne en braquant les projecteurs sur le talent et le travail de la jeunesse saoudienne.

" Grâce à ce projet, Rina a offert aux étudiantes la belle opportunité de découvrir la vie des designers professionnels ", a-t-il déclaré. "Nous avons donné à chaque création le nom de sa conceptrice ; nous voulions leur donner la reconnaissance qu’elles méritent et renforcer leur confiance en leurs capacités."

"Nous sommes très heureux et fiers des résultats obtenus dans le cadre de ce projet. Nous avons travaillé sans relâche pendant six mois. Les étudiantes ont participé à un grand nombre d'ateliers et ont soigné tous les détails avec notre équipe multinationale", a-t-il ajouté. "Nous avons certainement l'intention de réaliser de tels projets à l'avenir".

La collection est disponible en ligne et dans les magasins Rina à partir de mercredi.

 

 


Gaza: l'armée israélienne annonce la remise de trois dépouilles d'otages à la Croix-Rouge

"Selon les informations fournies par la Croix-Rouge, trois cercueils de personnes décédées prises en otage ont été transférés sous leur garde et sont en route vers les troupes de Tsahal dans la bande de Gaza", indique un communiqué de l'armée israélienne. (AFP)
"Selon les informations fournies par la Croix-Rouge, trois cercueils de personnes décédées prises en otage ont été transférés sous leur garde et sont en route vers les troupes de Tsahal dans la bande de Gaza", indique un communiqué de l'armée israélienne. (AFP)
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  • "Selon les informations fournies par la Croix-Rouge, trois cercueils de personnes décédées prises en otage ont été transférés sous leur garde et sont en route vers les troupes de Tsahal dans la bande de Gaza"
  • L'armée israélienne a annoncé dimanche que le Hamas avait remis à la Croix-Rouge dans la bande de Gaza des cercueils contenant les corps de trois otages

JERUSALEM: L'armée israélienne a annoncé dimanche que le Hamas avait remis à la Croix-Rouge dans la bande de Gaza des cercueils contenant les corps de trois otages, dans le cadre de l'accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, qui prévoit des échanges de dépouilles.

"Selon les informations fournies par la Croix-Rouge, trois cercueils de personnes décédées prises en otage ont été transférés sous leur garde et sont en route vers les troupes de Tsahal dans la bande de Gaza", indique un communiqué de l'armée israélienne.

 

 


A Gaza, des enfants reprennent les cours après deux ans de guerre

Malgré l'inconfort, elles ont répondu aux questions du professeur et ont copié la leçon du tableau noir dans leurs cahiers, visiblement heureuses d'être là. (AFP)
Malgré l'inconfort, elles ont répondu aux questions du professeur et ont copié la leçon du tableau noir dans leurs cahiers, visiblement heureuses d'être là. (AFP)
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  • Mettant à profit le fragile cessez-le-feu en vigueur depuis le 10 octobre, l'agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) a annoncé cette semaine cette réouverture progressive
  • Des déplacés sont toujours hébergées dans le bâtiment, sur la façade duquel des cordes à linge sont visibles

GAZA: Des élèves de l'école Al Hassaina à Nousseirat,  dans le centre de la bande de Gaza, viennent de reprendre les cours malgré les destructions dans le territoire palestinien, où l'ONU a annoncé rouvrir progressivement des établissements, a constaté samedi l'AFPTV.

Mettant à profit le fragile cessez-le-feu en vigueur depuis le 10 octobre, l'agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) a annoncé cette semaine cette réouverture progressive, après deux ans de guerre dévastatrice délenchée par l'attaque du Hamas en Israël du 7 octobre 2023.

Le patron de l'UNRWA, Philippe Lazzarini, a déclaré sur X mardi que plus de 25.000 écoliers avaient déjà rejoint les "espaces d'apprentissage temporaires" de l'agence, tandis qu'environ 300.000 d'entre eux suivraient des cours en ligne.

Dans l'école Al Hassaina, des images de l'AFPTV ont montré dans la matinée des jeunes filles se rassemblant dans la cour en rang pour pratiquer des exercices en clamant "Vive la Palestine!"

Environ 50 filles se sont ensuite entassées dans une salle de classe, assises à terre sans bureaux, ni chaises.

Malgré l'inconfort, elles ont répondu aux questions du professeur et ont copié la leçon du tableau noir dans leurs cahiers, visiblement heureuses d'être là.

Pendant la guerre entre Israël et le Hamas, cette école, comme de nombreuses autres installations de l'UNRWA, s'était transformée en refuge pour des dizaines de familles.

Des déplacés sont toujours hébergées dans le bâtiment, sur la façade duquel des cordes à linge sont visibles.

Une autre salle de classe accueillait un nombre similaire d'adolescentes, presque toutes portant des hijabs et également assises au sol, cahiers posés sur leurs genoux.

Warda Radoune, 11 ans, a déclaré avoir hâte de reprendre sa routine d'apprentissage. "Je suis en sixième maintenant, mais j'ai perdu deux années de scolarité à cause du déplacement et de la guerre", a-t-elle confié à l'AFP.

"Nous reprenons les cours lentement jusqu'à ce que l'école soit à nouveau vidée (des déplacés), et que nous puissions continuer à apprendre comme avant", a-t-elle ajouté.

"Alors que l'UNRWA travaille à ouvrir davantage d'espaces d'apprentissage temporaires dans les abris, certains enfants sont contraints d'apprendre sur des escaliers, sans bureaux ni chaises. Trop d'écoles sont en ruines", a pointé cette semaine l'UNRWA sur X.

Le directeur régional Moyen-Orient d'Unicef, Edouard Beigbeder, avait souligné fin octobre à l'AFP que la communauté humanitaire était engagée dans une "course contre la montre" pour "remettre l'éducation au centre des priorités" à Gaza, au risque sinon d'y laisser une "génération perdue".


Israël menace d'intensifier les attaques contre le Hezbollah dans le sud du Liban

L'Agence nationale libanaise de presse a rapporté que l'armée israélienne avait touché une voiture avec un missile guidé.  L'armée a confirmé la frappe, affirmant avoir visé un membre de la Force Radwan, unité d'élite du Hezbollah. (AFP)
L'Agence nationale libanaise de presse a rapporté que l'armée israélienne avait touché une voiture avec un missile guidé. L'armée a confirmé la frappe, affirmant avoir visé un membre de la Force Radwan, unité d'élite du Hezbollah. (AFP)
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  • Samedi, l'armée israélienne a tué quatre personnes qu'elle a présentées comme des membres d'une force d'élite du Hezbollah
  • A l'ouverture du conseil des ministres hebdomadaire dimanche, M. Netanyahu a ensuite affirmé que le Hezbollah tentait de se "réarmer"

JERUSALEM: Israël a menacé dimanche d'intensifier ses attaques au Liban contre le Hezbollah, que le Premier ministre Benjamin Netanyahu a accusé de tenter de se "réarmer", exhortant Beyrouth à tenir ses engagements de le désarmer.

Malgré un cessez-le-feu conclu en novembre 2024 avec le mouvement pro-iranien, Israël continue de mener des attaques régulières contre les bastions libanais du Hezbollah et d'occuper cinq positions frontalières dans le sud du Liban.

Samedi, l'armée israélienne a tué quatre personnes qu'elle a présentées comme des membres d'une force d'élite du Hezbollah.

"L'engagement du gouvernement libanais à désarmer le Hezbollah et le chasser du sud du Liban doit être pleinement tenu", a d'abord déclaré dans un communiqué le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, affirmant que le groupe "joue avec le feu" et que "le président libanais traîne des pieds".

"Nous ne tolèrerons aucune menace contre les habitants du nord" d'Israël, a-t-il ajouté.

A l'ouverture du conseil des ministres hebdomadaire dimanche, M. Netanyahu a ensuite affirmé que le Hezbollah tentait de se "réarmer".

"Nous attendons du gouvernement libanais qu'il fasse ce qu'il s'est engagé à faire, c'est-à-dire désarmer le Hezbollah, mais il est clair que nous exercerons notre droit à l'autodéfense comme convenu dans les termes du cessez-le-feu", a-t-il averti.

"Nous ne permettrons pas au Liban de redevenir un nouveau front contre nous et nous agirons comme il faudra".

Des milliers d'Israéliens vivant près de la frontière nord avaient dû évacuer leurs domiciles pendant des mois, après l'ouverture par le Hezbollah d'un front contre Israël à la suite de la guerre déclenchée à Gaza en octobre 2023.

Les tirs de roquette du mouvement chiite avaient provoqué un conflit de plus d'un an, culminant par deux mois de guerre ouverte avant la conclusion d'un cessez-le-feu fin 2024.

Le Hezbollah a été fortement affaibli par la guerre, avec notamment l'assassinat de son chef historique, Hassan Nasrallah, par une frappe israélienne en septembre 2024 à Beyrouth, mais il demeure financièrement résilient et armé.

Depuis, les États-Unis ont accru la pression sur les autorités libanaises pour désarmer le groupe, un plan auquel le Hezbollah et ses alliés s'opposent, invoquant notamment la poursuite d'une présence israélienne sur le territoire libanais.

Raid meurtrier et nouvelle frappe 

L'armée israélienne a intensifié ses attaques contre des cibles du Hezbollah ces derniers jours.

Jeudi, elle a mené un raid meurtrier dans le sud du Liban, poussant le président libanais, Joseph Aoun, à ordonner à l'armée de faire face à de telles incursions.

M. Aoun avait appelé à des négociations avec Israël à la mi-octobre, après l'entrée en vigueur d'un cessez-le-feu à Gaza, parrainé par le président américain Donald Trump.

Il a accusé vendredi Israël de répondre à son offre de dialogue en intensifiant ses attaques, avant qu'une nouvelle frappe israélienne ne tue quatre personnes samedi dans le sud du pays, dans le district de Nabatiyeh.

L'Agence nationale libanaise de presse a rapporté que l'armée israélienne avait touché une voiture avec un missile guidé.

L'armée a confirmé la frappe, affirmant avoir visé un membre de la Force Radwan, unité d'élite du Hezbollah.

"Le terroriste était impliqué dans le transfert d'armes et dans les tentatives de reconstitution des infrastructures terroristes du Hezbollah dans le sud du Liban", a-t-elle indiqué, précisant que trois autres membres du groupe avaient été tués.

"Les activités de ces terroristes constituaient une menace pour l'Etat d'Israël et ses civils, ainsi qu'une violation des accords entre Israël et le Liban", a ajouté l'armée.

La veille, elle avait annoncé avoir tué un "responsable de la maintenance du Hezbollah", qui oeuvrait selon elle à rétablir des infrastructures du mouvement.

A Nabatiyeh, des centaines de personnes se sont rassemblées dimanche pour rendre hommage aux cinq membres du Hezbollah tués, a constaté un journaliste de l'AFP.

Les participants lançaient des pétales de fleurs sur les cercueils, recouverts du drapeau du Hezbollah, en scandant: "Mort à Israël, mort à l'Amérique".

"Voici le prix que le Sud (du Liban) paie chaque jour", a déclaré à l'AFP Rana Hamed, la mère de l'un des cinq hommes tués. "Nous savons qu'Israël est notre ennemi depuis des décennies."

L'émissaire américain, Tom Barrack, a exhorté samedi le Liban à engager des pourparlers directs avec Israël, affirmant que si Beyrouth franchissait le pas, les Etats-Unis pourraient faire "pression sur Israël pour qu'il se montre raisonnable".