Coup de projecteur du festival du film saoudien sur les réalisatrices

(Photo AN de Huda Bashatah)
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Publié le Vendredi 10 décembre 2021

Coup de projecteur du festival du film saoudien sur les réalisatrices

  • L'un des premiers succès du premier Festival international du film de la mer Rouge est Quareer, une anthologie présentant le travail de cinq jeunes réalisatrices saoudiennes
  • Ce film raconte cinq histoires distinctes de Saoudiennes, explorant les thèmes de l'abandon, de la négligence, du contrôle, des abus et de la honte dans une société conservatrice

DJEDDAH: Le premier Festival international du film de la mer Rouge, qui a déjà parcouru la moitié de son chemin, marque le succès d’un film qui présente le travail de cinq talents féminins saoudiens émergents.

Quareer est une anthologie qui raconte cinq histoires distinctes sur les Saoudiennes, explorant les thèmes de l'abandon, de la négligence, du contrôle, des abus et de la honte dans une société conservatrice.

Il s’agit du projet de fin d'études de cinq jeunes cinéastes qui ont étudié ensemble au département de production visuelle et numérique de l'université Effat de Djeddah: la réalisatrice et productrice, Ragheed al-Nahdi; la réalisatrice et scénariste, Norah Almowald; la réalisatrice Ruba Khafagy; la réalisatrice et scénariste, Fatimah Alhazmi, et la réalisatrice Noor Alameer.

Le film a été projeté en première mondiale au festival le 8 décembre, puis en seconde projection le 9 décembre. Les billets se sont très vite vendus et les places ont été rapidement épuisées. Il y aura une troisième projection le 15 décembre, dernier jour du festival.

Inspiré par les enseignements du prophète Mahomet selon lesquels les hommes devraient être gentils avec les femmes, Quareer est un drame qui raconte des histoires de Saoudiennes de différents âges, de différentes époques, et les défis auxquels elles sont confrontées alors qu'elles risquent tout pour se tailler une place dans le monde.

Ruba Khafagy déclare à Arab News qu'elle était honorée de travailler avec une équipe d'amies aussi créative et dévouée.

«Nous sommes ensemble depuis notre première année et nous travaillons sur ce film depuis 2015. Nous sommes fières du résultat et du parcours en lui-même», déclare-t-elle.

«Le soutien que nous avons reçu des cinéastes et du Festival international du film de la mer Rouge est énorme et incroyable car, selon le festival, Quareer a été le premier film à afficher complet le jour de la première. Des salles pleines et un public incroyable – nous ne pouvions pas rêver de plus.»

Selon Norah Almowald, le film explore un certain nombre de sujets controversés et par conséquent, il était difficile pour les réalisatrices de présenter leurs idées qui ont d'abord été rejetées. Mais rien ne pouvait les empêcher de continuer, ajoute-t-elle, car elles sont toutes convaincues que les grands réalisateurs voient grand dès le début.

«L'idée était grande pour une équipe de réalisatrices débutantes… Le projet était énorme», précise-t-elle. «Cependant, de nombreux réalisateurs internationaux, grands immortels dans l’Histoire du cinéma, ont commencé leur carrière par le biais de leurs projets de fin d'études, notamment des réalisateurs allemands, français et américains.»

«Les films indépendants ont une nostalgie particulière car ils font de leur mieux pour délivrer une voix, un message ou une couleur au moindre coût possible. Quareer est un film indépendant, car nous et ceux qui ont cru en notre talent, la famille et des amis, devions le financer. Je suis tellement fière de la façon dont toute l'équipe a insisté pour continuer l’aventure jusqu'à ce qu'elle devienne réalité.»

En 2018, lorsque les cinémas ont commencé à rouvrir en Arabie saoudite après une longue absence, et avant le lancement du Festival international du film de la mer Rouge cette année, il n'y avait pas de festivals nationaux ni d'autres plates-formes locales pour soutenir et partager le travail des jeunes talents saoudiens.

«La plupart des étudiants cinéastes ont choisi de publier leurs films de fin d'études en ligne pour obtenir plus de clics et de public», précise Norah Almowald. «Cependant, ces options n'étaient pas à l’ordre du jour de notre équipe car nous espérions un public très large et nous voulions entendre les commentaires des gens sur notre film en notre présence.»

Après que les réalisatrices ont tourné leurs films, est venu le processus complexe de montage et de postproduction, pour lequel elles ont reçu de l'aide.

«Merci au Fonds de développement de la mer Rouge pour avoir financé notre étape de postproduction. Ce soutien nous a donné la chance d'obtenir le meilleur résultat possible», souligne Norah Almowald.

Ragheed al-Nahdi déclare à Arab News qu'elle et ses collègues réalisatrices sont fières de faire partie du premier festival du film saoudien. «Pour parler franchement, nous rêvions d'avoir des cinémas dans le pays. Désormais, nous n'avons pas seulement des cinémas, nous avons tout un festival du film ici à Djeddah, sur la côte de la mer Rouge. Nous sommes fières d'avoir un tel festival international du film au cœur du Royaume.»

«C'est une première étape. Nous espérons représenter notre pays avec de nombreux autres films à l'avenir.»

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Un programme de formation artisanale lancé dans la région d’Asir

La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
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  • Le programme puise son inspiration dans le patrimoine local
  • L’initiative s’inscrit dans les efforts de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives

ABHA: La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation artisanale dans la région d’Asir, en partenariat avec l’école italienne Alchimia Contemporary Jewellery School.

Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre du programme de formation spécialisée de la banque, propose aux artisans et professionnels indépendants une formation à la création de pièces utilisant le cuivre et la feuille d’or.

Le programme s’inspire du patrimoine local, notamment de l’art Al-Qatt Al-Asiri – inscrit au patrimoine immatériel de l’UNESCO – pour concevoir des produits de qualité, répondant aux exigences du marché et favorisant des opportunités économiques durables.

La cérémonie de lancement a été marquée par la signature d’un accord de coopération stratégique entre la banque et l’école Alchimia. Ce partenariat vise à transférer un savoir-faire international vers le marché local grâce à des formations spécialisées à l’échelle nationale, dans le but de renforcer les compétences des artisans et leur compétitivité.

L’initiative fait partie des actions de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives. Depuis son lancement en 2023, le programme de formation spécialisée a bénéficié à plus de 300 participants à travers 15 programmes, donnant naissance à 250 produits uniques.

Par ailleurs, 30 % des participants ont obtenu un financement, et plus de 150 familles actives dans l’artisanat à domicile ont pu développer leurs activités.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.