Les talents internationaux se rassemblent lors de l'événement «Fashion Futures»

Une table ronde sur le thème «influencer et façonner l’industrie pour le bien». De gauche à droite, Jordana Guimaraes, cofondatrice de fashinnovation; Lama Alakeel, figure publique en Arabie saoudite; Thana al-Harbi, cofondatrice de Coded Nation; et Arizona Muse, mannequin, consultante en développement durable et militante écologiste. (AN Photo/Lojien Ben Gassem)
Une table ronde sur le thème «influencer et façonner l’industrie pour le bien». De gauche à droite, Jordana Guimaraes, cofondatrice de fashinnovation; Lama Alakeel, figure publique en Arabie saoudite; Thana al-Harbi, cofondatrice de Coded Nation; et Arizona Muse, mannequin, consultante en développement durable et militante écologiste. (AN Photo/Lojien Ben Gassem)
L'événement «Fashion Futures», organisé par la Commission saoudienne de la mode, a été lancé aujourd'hui au Palais de la culture dans le quartier diplomatique de Riyad. (AN Photo/Lojien Ben Gassem)
L'événement «Fashion Futures», organisé par la Commission saoudienne de la mode, a été lancé aujourd'hui au Palais de la culture dans le quartier diplomatique de Riyad. (AN Photo/Lojien Ben Gassem)
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Publié le Samedi 11 décembre 2021

Les talents internationaux se rassemblent lors de l'événement «Fashion Futures»

  • Le lancement a réuni des experts de la mode du Royaume et du monde entier
  • L'événement «Fashion Futures», organisé par la Saudi Fashion Commission (Commission saoudienne de la mode), a été lancé vendredi au Palais de la culture dans le quartier diplomatique de Riyad

RIYAD: Cet événement de deux jours mettra en relation des acteurs et des chefs de file de la créativité dans le monde de la mode et accueillera simultanément des ateliers et des tables rondes sur trois plates-formes, à Riyad, New York et Paris. L'événement rassemble des experts locaux et internationaux de la mode pour discuter de la diversité, de l'innovation, de l'entrepreneuriat et de la durabilité.

Lors de la cérémonie d'ouverture, la princesse Noura bent Faisal al-Saud, directrice générale de l'intégration de l’écosystème et de l’exécution des programmes à la Commission saoudienne de la mode, a déclaré que l'événement reflétait fidèlement la mission de la commission.

«Il s'agit de permettre et de créer une plate-forme permettant au secteur saoudien de la mode et à nos talents locaux de se rapprocher, mais aussi de favoriser le dialogue et le partage des connaissances entre les diverses communautés de la mode sur l'orientation de ce secteur et le rôle que nous devrons tous jouer dans son avenir», a-t-elle déclaré.

La princesse Noura a précisé qu’il s’agit d’une période particulière pour les industries créatives et culturelles en Arabie saoudite. «D'autres événements sont en cours à travers tout le Royaume, illustrant le dynamisme du secteur ainsi que les efforts déployés dans le cadre de la Vision 2030, visant à diversifier non seulement notre économie mais aussi ce que nous offrons comme créativité au monde.»

Elle a indiqué que l'un des projets les plus gratifiants pour la commission était le lancement du programme Saudi 100 Brands (100 Marques saoudiennes). Elle a affirmé que ce programme était exceptionnel et qu'il avait reçu plus de 1 400 candidatures.

«Ce sera un moment que je chérirai à jamais, un moment où les candidatures ont montré la profondeur du talent dans le secteur de la mode dans notre pays», a-t-elle confié. «Certaines marques avaient plus d'une décennie d'expérience, faisant honneur à leur métier et poursuivant leurs rêves créatifs. D'autres étaient de nouvelles startups aux approches audacieuses et innovantes, intégrant les dernières technologies et tendances.»

La princesse Noura a expliqué que le programme visait à soutenir les femmes saoudiennes qui aspiraient à atteindre des postes de direction dans le secteur de la mode. «C’est avec beaucoup d’humilité que je travaille auprès de nos talents de la mode. Je suis heureuse que vous puissiez tous voir ce que j'ai le privilège de voir chaque jour.»

Elle a souligné le rôle de la commission dans l'encouragement et l'autonomisation de l’industrie de la mode du Royaume. L'événement Fashion Futures devrait attirer les meilleurs intervenants régionaux et internationaux, discuter des questions importantes du secteur, et offrir une excellente opportunité d'apprendre.

Avant l'événement, Wayne Borg, directeur général des secteurs des médias, du divertissement, de la culture et de la mode à Neom, a affirmé sa fierté de soutenir Fashion Futures. «Nos aspirations et notre stratégie pour le secteur de la mode tournent autour du fait que les concepts de durabilité sont en passe d’ouvrir de nouvelles perspectives pour les marques opérant dans le domaine de la mode», a-t-il soutenu. «Nous sommes ravis de participer à cet événement.»

Fashion Futures est le dernier développement du secteur local de la mode. Il s’agit de l'une des initiatives de la Commission saoudienne de la mode, par laquelle elle cherche à devenir un événement mondial dans la région, visant à faire du Royaume un centre de premier plan pour la mode qui met en valeur les capacités et les talents locaux.

L'événement se poursuivra jusqu'au dimanche 11 décembre et réunira des personnalités influentes et des figures emblématiques, notamment Jordana Guimaraes, cofondatrice de Fashinnovation; Thana al-Harbi, cofondatrice de Coded Nation; et Arizona Muse, mannequin, consultante en développement durable et militante écologiste.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Kehlani réagit à l'annulation de son concert en raison de sentiments «anti-Israël»

Kehlani, connue pour ses positions pro-palestiniennes, a réagi sur les réseaux sociaux cette semaine à l'annulation de son concert à l'université de Cornell. (Getty Images)
Kehlani, connue pour ses positions pro-palestiniennes, a réagi sur les réseaux sociaux cette semaine à l'annulation de son concert à l'université de Cornell. (Getty Images)
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  • La semaine dernière, le président de Cornell, Michael Kotlikoff, a annoncé qu'il retirait l'invitation de la chanteuse R&B à se produire lors de l'événement en raison de ce qu'il a qualifié de "sentiments antisémites et anti-Israël"
  • "Malheureusement, même si ce n'était pas l'intention, le choix de Kehlani comme tête d'affiche de cette année a semé la division et la discorde au Slope Day", a écrit M. Kotlikoff la semaine dernière, en faisant référence au concert

DUBAI : La chanteuse américaine Kehlani s'est exprimée sur les médias sociaux après l'annulation de sa participation au concert annuel de l'université de Cornell en raison de sa position pro-palestinienne.

La semaine dernière, le président de Cornell, Michael Kotlikoff, a annoncé qu'il retirait l'invitation de la chanteuse R&B à se produire lors de l'événement en raison de ce qu'il a qualifié de "sentiments antisémites et anti-Israël".

"Malheureusement, même si ce n'était pas l'intention, le choix de Kehlani comme tête d'affiche de cette année a semé la division et la discorde au Slope Day", a écrit M. Kotlikoff la semaine dernière, en faisant référence au concert.

"Pour cette raison, j'annule l'invitation de Kehlani et je m'attends à ce qu'une nouvelle programmation pour un grand Slope Day 2025 soit annoncée sous peu".

Il poursuit : "Dans les jours qui ont suivi l'annonce de Kehlani, j'ai entendu de graves préoccupations de la part de notre communauté : beaucoup sont en colère, blessés et confus que le Slope Day présente un artiste qui a épousé des sentiments antisémites et anti-israéliens dans ses spectacles, ses vidéos et sur les médias sociaux. Dans notre pays, tout artiste a le droit d'exprimer des opinions haineuses, mais le Slope Day a pour but d'unir notre communauté, et non de la diviser.

Dans une nouvelle vidéo Instagram réagissant à l'annulation, Kehlani a déclaré : "On me demande et on m'appelle à clarifier et à faire une déclaration encore une fois pour la millionième fois, que je ne suis pas antisémite ni antijuive. Je suis contre le génocide, je suis contre les actions du gouvernement israélien, je suis contre l'extermination d'un peuple entier, je suis contre le bombardement d'enfants innocents, d'hommes, de femmes... c'est ce que je suis contre".

Le jeune homme de 30 ans, qui collabore fréquemment avec le groupe Jewish Voice for Peace, a ajouté une légende : "Je sais que vous avez vu que l'université Cornell a annulé mon spectacle, et maintenant il y a des tentatives d'autres annulations qui s'ajoutent à celles que j'ai déjà subies au cours de l'année écoulée. Si vous voulez me priver d'une opportunité, dites-vous que c'est à cause de votre sionisme. n'en faites pas une question antijuive. c'est un jeu joué. tout cela parce que nous voulons que les gens arrêtent de mourir. J'espère que cela vous aidera.


Comment Netflix fait voyager l'humour français d'Astérix et d'Alain Chabat

En Allemagne, deuxième marché d'Astérix derrière la France et où l'expression "Die spinnen, die Römer!" ("Ils sont fous ces Romains!") est passée dans le langage courant, les lecteurs du "Combat des Chefs" devraient ainsi s'y retrouver. (AFP)
En Allemagne, deuxième marché d'Astérix derrière la France et où l'expression "Die spinnen, die Römer!" ("Ils sont fous ces Romains!") est passée dans le langage courant, les lecteurs du "Combat des Chefs" devraient ainsi s'y retrouver. (AFP)
"C'est très très important que l'humour voyage": doublée dans près de 40 langues et diffusée dans 190 pays sur Netflix, la série animée du réalisateur français Alain Chabat, tirée d'Astérix, a nécessité "un énorme" travail de traduction, en collaboration avec les éditions Albert René. (AFP)
"C'est très très important que l'humour voyage": doublée dans près de 40 langues et diffusée dans 190 pays sur Netflix, la série animée du réalisateur français Alain Chabat, tirée d'Astérix, a nécessité "un énorme" travail de traduction, en collaboration avec les éditions Albert René. (AFP)
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  • Arabe, coréen, croate, hébreu ou encore mandarin... 38 versions seront proposées aux quelque 300 millions d'abonnés de la plateforme, où débarque mercredi "Astérix et Obélix: le combat des chefs", inspiré de l'album éponyme
  • Netflix a "fait un super boulot" pour ne "pas perdre l'humour à la traduction" et adapter les calembours et références indissociables de la saga

PARIS: "C'est très très important que l'humour voyage": doublée dans près de 40 langues et diffusée dans 190 pays sur Netflix, la série animée du réalisateur français Alain Chabat, tirée d'Astérix, a nécessité "un énorme" travail de traduction, en collaboration avec les éditions Albert René.

Arabe, coréen, croate, hébreu ou encore mandarin... 38 versions seront proposées aux quelque 300 millions d'abonnés de la plateforme, où débarque mercredi "Astérix et Obélix: le combat des chefs", inspiré de l'album éponyme.

Netflix a "fait un super boulot" pour ne "pas perdre l'humour à la traduction" et adapter les calembours et références indissociables de la saga, a assuré à l'AFP Céleste Surugue, le directeur général des Editions Albert René, qui détiennent les droits des albums.

Le géant du streaming, qui n'a pas répondu à l'AFP à ce sujet, s'est notamment appuyé sur les traductions existantes de l’œuvre originale, qui ne manquent pas: avec 120 langues et dialectes au compteur, "Astérix" est la bande dessinée la plus traduite au monde.

"On a travaillé main dans la main, que ce soit sur les noms des personnages (...) certaines phrases célèbres", l'éditeur ayant fait "relire et valider" les scripts avec une société spécialisée partenaire et donné accès à ses traducteurs "quand il y avait des interrogations, des difficultés", selon Céleste Surugue.

En Allemagne, deuxième marché d'Astérix derrière la France et où l'expression "Die spinnen, die Römer!" ("Ils sont fous ces Romains!") est passée dans le langage courant, les lecteurs du "Combat des Chefs" devraient ainsi s'y retrouver.

Fastanfurious 

De même, en anglais, Idéfix s'appelle toujours Dogmatix, comme l'a baptisé la traductrice britannique historique d'Astérix Anthea Bell, tout comme Abraracourcix conserve le nom Vitalstatistix.

Quid des ajouts d'Alain Chabat, connu pour son humour ultra-référencé? Sur "un certain nombre d'endroits", le réalisateur et scénariste "est très fidèle, voire très proche dans les dialogues à ce qu'on a dans l'album" sorti en 1966, souligne Céleste Surugue.

Pour les nouveaux personnages, "des noms fonctionnant dans plein de pays" ont souvent été choisis, comme Metadata, Potus (abréviation de "President of the United States") ou encore Fastanfurious (en référence à la franchise centrée sur les voitures).

Quant aux "références culturelles locales", les traducteurs "ont pris soin d'essayer de trouver des équivalents à chaque fois".

Pour autant, certaines blagues semblent impossibles à transposer, comme une allusion au duo français Omar et Fred (Omar Sy et Fred Testot) impliquant... homard et fraises.

Une "problématique" commune aux albums, relève Céleste Surugue, citant l'exemple des Romains "déplaçant des bornes" dans "Astérix et la Transitalique".

Connu dans le monde entier, avec plus de 400 millions d'exemplaires vendus, Astérix "est particulièrement fort en Europe continentale", et est, en langue anglaise, surtout prisé dans "les pays du Commonwealth" comme l'Afrique du Sud, la Nouvelle-Zélande, l'Australie ou l'Inde, selon M. Surugue.

Son adaptation sur Netflix devrait permettre de le faire découvrir à un public plus large que les films dédiés au cinéma, notamment aux Etats-Unis et en Angleterre, où ses aventures sont généralement cantonnées aux salles d'art et essai, en version originale, d'après M. Surugue.

Succès public en France en 2023 avec 4,6 millions d'entrées, le long-métrage de l'acteur et metteur en scène français Guillaume Canet, "L'empire du milieu", doublé dans "une petite trentaine de langues", avait bénéficié d'une sortie dans plus de 50 pays.


Le prince héritier jordanien célèbre le 31e anniversaire de la princesse Rajwa

Le prince héritier de Jordanie, Hussein ben Abdullah, a adressé lundi ses meilleurs vœux à son épouse d'origine saoudienne, la princesse Rajwa Al-Hussein, à l'occasion de son 31e anniversaire (Instagram).
Le prince héritier de Jordanie, Hussein ben Abdullah, a adressé lundi ses meilleurs vœux à son épouse d'origine saoudienne, la princesse Rajwa Al-Hussein, à l'occasion de son 31e anniversaire (Instagram).
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  • La famille royale partage un nouveau portrait officiel de la princesse.
  • La princesse Rajwa a donné naissance à Iman – la première petite-fille du roi Abdallah II de Jordanie et de la reine Rania – en août de l'année dernière

DUBAI : Le prince héritier de Jordanie, Hussein ben Abdullah, a adressé lundi sur les réseaux sociaux ses meilleurs vœux à son épouse d'origine saoudienne, la princesse Rajwa Al-Hussein, à l'occasion de son 31e anniversaire.

"Joyeux anniversaire Rajwa ! Reconnaissant pour l'amour, la gentillesse et la chaleur que tu apportes dans la vie d'Iman et la mienne", a-t-il écrit, faisant référence à leur petite fille, la Princesse Iman.

La princesse Rajwa a donné naissance à Iman – la première petite-fille du roi Abdallah II de Jordanie et de la reine Rania – en août de l'année dernière.

rajwa
La famille royale jordanienne a partagé un nouveau portrait officiel de la princesse Rajwa pour célébrer son anniversaire (Instagram).

La famille royale jordanienne a partagé un nouveau portrait officiel de la princesse Rajwa pour célébrer son anniversaire. On la voit porter un ensemble composé d'un haut à col bénitier et d'un pantalon à jambe large de la marque Simkhai, basée à Los Angeles. Elle a accessoirisé son look avec le collier lariat two letters de Joy Jewels, qui reprend les premières lettres arabes des noms du prince héritier et de la princesse Rajwa.