Le Forum de Riyad œuvre pour la lutte contre la corruption

Al-Jawini a montré les messages de sensibilisation publiés par le Fonds dans le but d’empêcher la corruption et de promouvoir la transparence et l'intégrité dans le Royaume. (SPA)
Al-Jawini a montré les messages de sensibilisation publiés par le Fonds dans le but d’empêcher la corruption et de promouvoir la transparence et l'intégrité dans le Royaume. (SPA)
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Publié le Lundi 13 décembre 2021

Le Forum de Riyad œuvre pour la lutte contre la corruption

  • La violence et les comportements illégaux sur le lieu de travail constituent une véritable menace pour l'économie saoudienne, dit le directeur général de Hadaf
  • «La corruption gaspille les ressources d'un pays ainsi que ses perspectives d’avenir et peut, dans certains cas, compromettre le progrès économique»

RIYAD: L'événement intitulé «Promouvoir les valeurs d'intégrité et combattre la corruption dans l'environnement de travail» a été organisé en partenariat avec l'Autorité de surveillance et de lutte contre la corruption à Riyad.

Turki ben Abdullah Al-Jawini, directeur général du Fonds saoudien de développement des ressources humaines (FSDRH), a souligné l'importance des efforts déployés pour combattre et mettre fin à la corruption en Arabie saoudite.

Les dirigeants du Royaume appliquent une politique de coopération interinstitutionnelle pour lutter contre la corruption – l’un des principaux facteurs qui entravent le développement économique dans le monde, a-t-il ajouté.

En Bref

Ahmed ben Abdullah Al-Suhaim, expert juridique de l'Autorité de surveillance et de lutte contre la corruption, a expliqué à son auditoire que la corruption «gaspille les ressources d'un pays ainsi que ses perspectives d’avenir», ajoutant qu'elle pouvait considérablement compromettre le progrès économique dans certains cas graves.

Al-Jawini a ensuite rappelé que la restructuration du Fonds de développement des ressources humaines avait été conçue pour renforcer la protection et la transparence, ce qui encouragera la coopération et incitera les gens à dénoncer les crimes liés à la corruption au sein du Royaume.

Il a même précisé que le Fonds avait mis en œuvre les meilleures pratiques internationales en matière de gouvernance institutionnelle et de gestion efficace.

Grâce à cette base solide le FSRDH mène à bien sa mission : faire profiter les clients du secteur privé et d'accroître la croissance économique dans l’ensemble de la société saoudienne. Par ailleurs, il analyse méticuleusement l'impact de ses programmes à travers des tests effectués sur le terrain, a-t-il ajouté.

Ahmed ben Abdullah Al-Suhaim, expert juridique de l'Autorité de surveillance et de lutte contre la corruption, a fait une présentation sur les formes courantes de corruption, notamment l'abus d'autorité, la non-restitution des biens de fonction à l’issue du contrat de travail, le détournement de fonds et les pots-de-vin (SPA)

Selon Al-Jawini, la violence et les comportements illégaux dans le lieu de travail constituent une véritable menace pour l'économie saoudienne. Il a également insisté sur la nécessité de communiquer avec l'Autorité de surveillance et de lutte contre la corruption et d’autres agences législatives.

Ahmed ben Abdullah Al-Suhaim, expert juridique de l'Autorité de surveillance et de lutte contre la corruption, a expliqué à son auditoire que la corruption «gaspille les ressources d'un pays ainsi que ses perspectives d’avenir», ajoutant qu'elle pouvait considérablement compromettre le progrès économique dans certains cas graves.

Il a indiqué que la Vision 2030 avait renforcé les efforts de lutte contre la corruption et que les programmes gouvernementaux saoudiens en ligne amélioraient l'efficacité et favorisaient la transparence.

Al-Suhaim a fait une présentation sur les formes courantes de corruption, notamment l'abus d'autorité, la non-restitution des biens de fonction à l’issue du contrat de travail, le détournement de fonds et les pots-de-vin.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L'Algérie justifie le refoulement d'un journaliste par l'hostilité de Jeune Afrique

Jeune Afrique est régulièrement critiqué par les médias officiels algériens qui accusent l'hebdomadaire, dont de nombreuses éditions ont été censurées ces dernières années dans le pays, d'être biaisé en faveur du Maroc. (AFP).
Jeune Afrique est régulièrement critiqué par les médias officiels algériens qui accusent l'hebdomadaire, dont de nombreuses éditions ont été censurées ces dernières années dans le pays, d'être biaisé en faveur du Maroc. (AFP).
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  • Jeune Afrique est régulièrement critiqué par les médias officiels algériens qui accusent l'hebdomadaire, dont de nombreuses éditions ont été censurées ces dernières années dans le pays, d'être biaisé en faveur du Maroc
  • Farid Alilat a expliqué dans une publication postée dimanche soir sur sa page Facebook qu'il avait été retenu pendant onze heures dans les locaux de la police à l'aéroport d'Alger avant d'être expulsé vers la France

ALGER: L’Algérie met en cause les "positions hostiles" de l'hebdomadaire Jeune Afrique afin de justifier le refoulement d'un de ses journalistes à son arrivée à l'aéroport d'Alger, selon les déclarations du ministre algérien de la Communication Mohamed Laagab.

"Farid Alilat est un citoyen algérien, mais en même temps il est journaliste dans un magazine indésirable, et lorsque ce média profite de sa nationalité algérienne et s'immisce de manière sournoise dans l'exercice du travail journalistique, cela est inacceptable", a déclaré jeudi le ministre algérien.

M. Laagab a assuré que "séparer les deux est difficile, mais en tant qu'algérien, il est le bienvenu. Il exerce un travail journalistique pour son média, qui a choisit de prendre des positions hostiles à l'Algérie et ceci est intolérable".

Jeune Afrique est régulièrement critiqué par les médias officiels algériens qui accusent l'hebdomadaire, dont de nombreuses éditions ont été censurées ces dernières années dans le pays, d'être biaisé en faveur du Maroc, le rival régional de l'Algérie.

"La question ne le concerne pas en tant que citoyen algérien, mais plutôt le magazine Jeune Afrique où il exerce, qui a adopté des positions éditoriales hostiles à l'égard de l'Algérie. Ce média publie tantôt des informations incorrectes tantôt des informations exagérées", a affirmé le ministre.

Farid Alilat a expliqué dans une publication postée dimanche soir sur sa page Facebook qu'il avait été retenu pendant onze heures dans les locaux de la police à l'aéroport d'Alger avant d'être expulsé vers la France.

Farid Alilat, établi depuis 2004 en France où il dispose d'une carte de séjour, se rendait pourtant régulièrement en Algérie.

Selon lui, les policiers l'ont interrogé notamment sur ses écrits, sur la ligne éditoriale de son journal, sur l'objet de son voyage, et sur les opposants algériens à l'étranger et ont fouillé ses deux téléphones et son ordinateur.

L'ONG Reporters sans frontières (RSF) a condamné, dans un message sur X, une "expulsion sans justification" et dénoncé "une entrave inacceptable à la liberté de la presse".


Syrie: 20 combattants pro-gouvernement tués dans deux attaques de l'EI

"Seize soldats de l'armée régulière et combattants des forces pro-gouvernementales sont morts dans l'attaque par l'EI d'un autocar militaire dans l'est de la province de Homs". Photo d'illustration. (AFP).
"Seize soldats de l'armée régulière et combattants des forces pro-gouvernementales sont morts dans l'attaque par l'EI d'un autocar militaire dans l'est de la province de Homs". Photo d'illustration. (AFP).
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  • Le groupe Etat islamique a tué 20 soldats et combattants des forces pro-gouvernementales syriens au cours de deux attaques dans des zones contrôlées par Damas
  • "Quatre soldats syriens sont morts dans une autre attaque de l'EI contre une base près d'Albukamal"

BEYROUTH: Le groupe Etat islamique a tué 20 soldats et combattants des forces pro-gouvernementales syriens au cours de deux attaques dans des zones contrôlées par Damas, a annoncé jeudi l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).

"Seize soldats de l'armée régulière et combattants des forces pro-gouvernementales sont morts dans l'attaque par l'EI d'un autocar militaire dans l'est de la province de Homs", selon cette ONG basée en Grande-Bretagne et disposant d'un vaste réseau de sources en Syrie. "Quatre soldats syriens sont morts dans une autre attaque de l'EI contre une base près d'Albukamal", a ajouté l'OSDH.


L'Autorité palestinienne fustige le veto américain à l'ONU

L'Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas a fustigé jeudi le veto américain à l'adhésion des Palestiniens aux Nations unies, y voyant une "agression flagrante" qui pousse le Moyen-Orient "au bord du gouffre". (AFP).
L'Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas a fustigé jeudi le veto américain à l'adhésion des Palestiniens aux Nations unies, y voyant une "agression flagrante" qui pousse le Moyen-Orient "au bord du gouffre". (AFP).
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  • Ce veto "révèle les contradictions de la politique américaine, qui prétend, d'une part, soutenir la solution à deux États (une Palestine indépendante aux côtés d'Israël, ndlr), mais de l'autre empêche la mise en oeuvre de cette solution" à l'ONU
  • Le projet de résolution présenté par l'Algérie, qui "recommande à l'Assemblée générale que l'Etat de Palestine soit admis comme membre des Nations unies", a recueilli jeudi 12 votes pour, 1 contre et 2 abstentions

RAMALLAH: L'Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas a fustigé jeudi le veto américain à l'adhésion des Palestiniens aux Nations unies, y voyant une "agression flagrante" qui pousse le Moyen-Orient "au bord du gouffre".

"Cette politique américaine agressive envers la Palestine, son peuple et ses droits légitimes représente une agression flagrante contre le droit international et un encouragement à la poursuite de la guerre génocidaire contre notre peuple (...) qui poussent encore davantage la région au bord du gouffre", a déclaré le bureau de M. Abbas dans un communiqué.

Ce veto "révèle les contradictions de la politique américaine, qui prétend, d'une part, soutenir la solution à deux États (une Palestine indépendante aux côtés d'Israël, ndlr), mais de l'autre empêche la mise en oeuvre de cette solution" à l'ONU, ont ajouté les services de M. Abbas en remerciant les Etats ayant voté en faveur de l'adhésion pleine et entière des Palestiniens à l'ONU.

"Le monde est uni derrière les valeurs de vérité, de justice, de liberté et de paix que représente la cause palestinienne", a fait valoir l'Autorité palestinienne, qui siège à Ramallah, en Cisjordanie occupée.

Le projet de résolution présenté par l'Algérie, qui "recommande à l'Assemblée générale que l'Etat de Palestine soit admis comme membre des Nations unies", a recueilli jeudi 12 votes pour, 1 contre et 2 abstentions.