Pourparlers entre le Liban et Israël sur leurs frontières maritimes

Une photo prise de Naqura, ville du sud du Liban à la frontière avec Israël, montrant les frontières maritimes entre le Liban et Israël (Fichier/AFP).
Une photo prise de Naqura, ville du sud du Liban à la frontière avec Israël, montrant les frontières maritimes entre le Liban et Israël (Fichier/AFP).
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Publié le Dimanche 27 septembre 2020

Pourparlers entre le Liban et Israël sur leurs frontières maritimes

  • Israël et le Liban n'ont pas de relations diplomatiques et sont techniquement en état de guerre
  • Les deux pays espèrent explorer et développer de nouveaux gisements de gaz en Méditerranée suite à un certain nombre de découvertes importantes ces dernières années

JÉRUSALEM: Israël tiendra des pourparlers exceptionnels avec le Liban le mois prochain dans le but de résoudre un différend de longue date sur la frontière maritime, a déclaré un responsable israélien samedi.

D’après lui, le ministre de l'Énergie Yuval Steinitz dirigera la délégation israélienne dans des pourparlers sous la médiation des États-Unis. Des représentants des trois pays prendront probablement la parole par vidéoconférence en raison de la pandémie de coronavirus.

Le responsable a demandé l'anonymat conformément à la réglementation. Il n'y a eu aucun commentaire immédiat de la part du Liban.

Israël et le Liban n'ont pas de relations diplomatiques et sont techniquement toujours en état de guerre. Les deux pays revendiquent chacun l’exclusivité de l’exploitation d’une zone d’environ 860 kilomètres carrés (330 miles carrés) de la mer Méditerranée.

Tous deux espèrent explorer et développer de nouveaux gisements de gaz en Méditerranée suite à un certain nombre de découvertes importantes ces dernières années. Les diplomates américains faisant la navette entre les deux pays n’ont eu de cesse dernières années de faire pression pour que se tiennent des pourparlers.

Le Liban, en proie à une grave crise économique, est particulièrement désireux de développer l’exploitation des ressources énergétiques offshore.

L'administration Trump est susceptible de célébrer toute discussion directe comme une autre percée diplomatique au Moyen-Orient, à la suite d'accords récents dans lesquels les Émirats Arabes Unis et le Bahreïn, les deux pays du Golfe qui ne sont jamais allés en guerre avec Israël,    ont accepté de reconnaître ce pays et de nouer des relations diplomatiques avec lui.

Israël a envahi le Liban pendant la guerre civile de 1975 à 1990 pour combattre les militants palestiniens qui avaient lancé des attaques transfrontières, et a occupé une bande de territoire dans le sud du Liban jusqu'en 2000.

En 2006, Israël a également mené une guerre d'un mois contre le Hezbollah, le groupe militaire libanais soutenu par l'Iran. Le Hezbollah a considérablement élargi son arsenal de roquettes et de missiles depuis lors. C’est pour cela qu’Israël le considère aujourd'hui comme sa menace militaire la plus immédiate.

Les deux parties ne semblent pas souhaiter une guerre directe, mais ont malgré tout échangé des tirs à plusieurs reprises ces dernières années. Tous deux ont averti qu’un conflit direct futur serait bien plus dévastateur pour l’autre.

Le Hezbollah qui est considéré comme un groupe terroriste par Israël, les États-Unis et d’autres nations, fait partie d’une alliance politique qui domine le parlement et le gouvernement libanais.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur ArabNews.com


L'Égypte nie avoir discuté avec Israël d’une offensive à Rafah

Un vendeur de pain pousse son chariot devant les décombres d’un bâtiment effondré à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 23 avril 2024. (AFP)
Un vendeur de pain pousse son chariot devant les décombres d’un bâtiment effondré à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 23 avril 2024. (AFP)
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  • Diaa Rashwan, chef du service d’information de l’État égyptien, a réfuté ce qui a été affirmé dans l’un des principaux journaux américains
  • L’Égypte s’est opposée à plusieurs reprises au déplacement des Palestiniens de Gaza et met en garde contre toute opération militaire à Rafah

LE CAIRE: L’Égypte nie avoir tenu des discussions avec Israël au sujet d’une offensive dans la ville palestinienne de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza.

Diaa Rashwan, chef du service d’information de l’État égyptien, a réfuté ce qui a été affirmé dans l’un des principaux journaux américains, selon lequel l’Égypte a discuté avec Israël de ses projets d’offensive à Rafah.

M. Rashwan a réaffirmé l’opposition totale de l’Égypte à cette opération, position annoncée à plusieurs reprises par les responsables politiques du pays, qui estiment que cette opération conduira à de nouveaux massacres, à des pertes humaines massives et à une destruction généralisée.

Il a ajouté que les avertissements répétés de l’Égypte sont parvenus à la partie israélienne par tous les moyens depuis qu’Israël a proposé de mener une opération militaire à Rafah. Ces avertissements mentionnent les pertes attendues et les répercussions négatives sur la stabilité de l’ensemble de la région.

Alors qu’Israël envisage de mener cette opération à laquelle l’Égypte, la plupart des pays du monde et leurs institutions internationales s’opposent, les efforts de l’Égypte depuis le début de l’agression israélienne se focalisent sur la conclusion d’un accord de cessez-le-feu et sur l’échange de prisonniers et de détenus, a précisé M. Rashwan.

Ce dernier a indiqué que l’Égypte cherchait à faciliter l’acheminement de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza, en particulier dans le nord et dans la ville de Gaza, ainsi que l’évacuation des blessés et des malades pour qu’ils soient soignés en dehors de cette région.

L’Égypte s’est opposée à plusieurs reprises au déplacement des Palestiniens de Gaza et met en garde contre toute opération militaire à Rafah.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le roi Salmane d’Arabie saoudite admis à l’hôpital pour un contrôle de routine

Le roi Salmane admis dans un hôpital de Djeddah pour un contrôle de routine. (Photo, SPA)
Le roi Salmane admis dans un hôpital de Djeddah pour un contrôle de routine. (Photo, SPA)
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  • Les tests devraient durer «quelques heures», a déclaré la Cour royale, citée par SPA
  • Le roi Salmane a assisté mardi à la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres

DJEDDAH: Le roi Salmane d’Arabie saoudite a été admis au King Faisal Specialist Hospital and Research Centre à Djeddah pour un contrôle de routine, a rapporté l’Agence de presse saoudienne (SPA).

Les tests devraient durer «quelques heures», a déclaré la Cour royale, citée par SPA.

Le roi Salmane a assisté mardi à la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 

 


Hôpitaux de Gaza: l'UE veut une enquête indépendante sur des fosses communes

Des ambulances du Croissant-Rouge palestinien transfèrent des bébés prématurés évacués de l'hôpital Al Shifa de la ville de Gaza, d'un hôpital de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, vers l'Égypte, le 20 novembre 2023. (AFP)
Des ambulances du Croissant-Rouge palestinien transfèrent des bébés prématurés évacués de l'hôpital Al Shifa de la ville de Gaza, d'un hôpital de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, vers l'Égypte, le 20 novembre 2023. (AFP)
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  • L'ONU avait déjà réclamé mardi une enquête internationale sur des fosses communes découvertes dans les deux principaux hôpitaux de la bande de Gaza
  • L'armée israélienne a démenti toute responsabilité. L'affirmation selon laquelle elle "aurait enterré les corps palestiniens est sans fondement", a-t-elle indiqué

BRUXELLES: L'Union européenne a annoncé mercredi par la voix d'un porte-parole vouloir une enquête "indépendante" après la découverte de fosses communes dans les deux principaux hôpitaux de la bande de Gaza.

"C'est quelque chose qui nous contraint à réclamer une enquête indépendante sur tous les soupçons et circonstances" de cette découverte, "parce que cela crée l'impression qu'il pourrait y avoir des violations des droits humains", a déclaré un porte-parole du service diplomatique de l'UE, Peter Stano.

L'ONU avait déjà réclamé mardi une enquête internationale sur des fosses communes découvertes dans les deux principaux hôpitaux de la bande de Gaza.

Dans un communiqué, le Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'homme, Volker Türk, s'est dit "horrifié" par la destruction du plus grand hôpital de Gaza, al-Chifa, et du deuxième plus grand établissement hospitalier du territoire palestinien, le complexe médical Nasser de Khan Younès, "et par la découverte de fosses communes à proximité de ces lieux".

L'armée israélienne a démenti toute responsabilité. L'affirmation selon laquelle elle "aurait enterré les corps palestiniens est sans fondement", a-t-elle indiqué.

Un responsable de la Défense civile de la bande de Gaza a affirmé mardi à l'AFP que ses équipes avaient découvert depuis samedi les corps d'environ 340 personnes dans des fosses communes dans l'enceinte de l'hôpital Nasser.

Quant à l'hôpital d'al-Chifa, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) avait indiqué début avril qu'il avait été réduit à une "coquille vide" jonchée de dépouilles humaines par la dernière opération israélienne contre lui.

Les hôpitaux de la bande de Gaza ont été durement visés durant l'opération militaire que mène l'armée israélienne dans le territoire palestinien depuis l'attaque meurtrière perpétrée en Israël le 7 octobre par des combattants du Hamas venus de Gaza.

Selon Israël, le mouvement islamiste palestinien a utilisé les hôpitaux afin de mener des attaques, cacher des tunnels et des armes. Le Hamas a démenti ces accusations.