La Suisse lance un projet sur quatre traitements anti-Covid avec des entreprises suisses

La Confédération a signé des contrats avec quatre entreprises biopharmaceutiques pour un montant total de 27 millions de francs suisses (25,9 millions d'euros) dans le cadre d'un programme visant à encourager les travaux sur les médicaments contre le Covid-19. (AFP).
La Confédération a signé des contrats avec quatre entreprises biopharmaceutiques pour un montant total de 27 millions de francs suisses (25,9 millions d'euros) dans le cadre d'un programme visant à encourager les travaux sur les médicaments contre le Covid-19. (AFP).
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Publié le Lundi 13 décembre 2021

La Suisse lance un projet sur quatre traitements anti-Covid avec des entreprises suisses

  • Les projets portent notamment sur le développement d'un anticorps monoclonal pour soigner le Covid long avec la société genevoise GeNeuro
  • Les médicaments devraient être disponibles d'ici la fin de l'année 2022, précise le communiqué

ZURICH: La Suisse lance un projet destiné à soutenir le developpement de quatre médicaments anti-Covid avec des entreprises biopharmaceutiques suisses, a annoncé lundi le ministère suisse de la santé.


La Confédération a signé des contrats avec quatre entreprises biopharmaceutiques pour un montant total de 27 millions de francs suisses (25,9 millions d'euros) dans le cadre d'un programme visant à encourager les travaux sur les médicaments contre le Covid-19, indique l'Office fédéral de la santé publique dans un communiqué.


Les projets portent sur le développement d'un anticorps monoclonal pour soigner le Covid long avec la société genevoise GeNeuro, sur une association médicamenteuse orale à activité antivirale et anti-inflammatoire pour les aspects sévères de l'infection avec l'entreprise bâloise Kinarus et sur un anticorps monoclonal, administrable par inhalation ou intraveineuse, pour les patients susceptibles de développer une forme sévère de l'infection avec l'entreprise zurichoise Memo Therapeutics AG.


Le quatrième projet concerne un vasodilatateur pulmonaire oral destiné à prévenir l'insuffisance respiratoire et réduire le besoin de ventilation mécanique en cas d'hospitalisation avec la société biopharmaceutique bâloise Noorik Biopharmaceuticals, détaille le ministère de la santé dans le communiqué.


Les médicaments devraient être disponibles d'ici la fin de l'année 2022, précise le communiqué.


"Nous sommes extrêmement reconnaissants pour ce financement", a réagi Jesús Martin-Garcia, le PDG de l'entreprise genevoise GeNeuro, dans un communiqué. Créée en 2006, avec l'aide de la société française bioMérieux, cette société biopharmaceutique cotée sur Euronext Paris, s'est vue attribuer 6,7 millions de francs suisses dans le cadre de ces contrats. 


La somme contribuera à cofinancer un essai clinique de Phase 2 pour son traitement appelé temelimab auprès de patients atteints de Covid long, précise cette entreprise spécialisée dans les traitements pour les maladies neurodégénératives et auto-immunes. 


La pharmacie est un des piliers de l'économie suisse. Si les entreprises les plus connues sont les géants Novartis et Roche, l'économie s'appuie aussi des nombreux laboratoires de plus petite taille. 


L'an passé, les exportations du secteur de la chimie et de la pharmacie se montaient à 116 milliards de francs suisses, les médicaments représentant à eux seuls 20% des exportations du pays alpin.


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.