Riyad accueille aujourd’hui le 42e sommet du CCG en plein développement des relations économiques

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Publié le Mardi 14 décembre 2021

Riyad accueille aujourd’hui le 42e sommet du CCG en plein développement des relations économiques

  • Des dirigeants de six pays membres du CCG exploreront différents moyens de renforcer davantage les liens et de promouvoir la coopération à tous les niveaux
  • Le nombre de citoyens du Golfe qui ont voyagé entre les États du CCG a atteint 27 millions en 2019, contre 8 millions en 2000

LE CAIRE/MOSCOU: L’Arabie saoudite s’apprête à accueillir le 42e sommet du Conseil de Coopération du Golfe (CCG) ce mardi. Des dirigeants de six pays membres exploreront ainsi différents moyens de renforcer davantage les liens et de promouvoir la coopération à tous les niveaux.

Selon un rapport émis par le GCC, une union douanière et un marché commun aux pays membres du CCG ont déjà réalisé des progrès remarquables en termes d’amélioration de la coopération et des performances économique.

L’union douanière établie en décembre 2002 comprenait des tarifs unifiés pour les pays ne faisant pas partie du CCG, des réglementations douanières uniformes et une libre circulation de biens entre les pays membres.

Tous les marchés du CCG étaient également intégrés dans un marché commun. Cela a permis aux usines nationales de réaliser des économies d’échelle – des avantages financiers faisant suite à une production à grande échelle – étant donné que tous les biens nationaux pouvaient être échangés entre les pays sans taxes et par le biais de procédures simplifiées.

Cependant, certaines exigences de l'union ne sont pas encore réalisées. Par exemple, toutes les procédures non douanières dans les ports sont actuellement examinées par les comités ministériels compétents pour qu’elles soient éliminées ou réduites. Par ailleurs, la protection douanière est une autre question qui fait l'objet d'un examen. Le Comité de coopération industrielle œuvre pour l'adoption d'une liste unifiée de marchandises protégées pour les pays du CCG ainsi que la mise en place d'une liste temporaire pour chaque pays afin de protéger certaines marchandises pour une période déterminée.

La création du marché commun du CCG approuvé en 2007 est une autre initiative du Conseil. L’objectif principal de ce marché est que tous les citoyens des États du CCG – qu'ils soient physiques ou moraux – soient traités comme des citoyens nationaux dans tous les autres pays membres, sans aucune différenciation ni discrimination dans tous les domaines économiques.

Ce marché commun couvre la circulation et la résidence, le travail dans les secteurs public et privé, les assurances sociales et de retraite, le libre-échange, la propriété immobilière, le traitement fiscal, etc.

Par conséquent, le nombre de citoyens du Golfe qui ont voyagé entre les États du CCG a atteint 27 millions en 2019, contre 8 millions en 2000.

D'autres mesures ont également été prises pour faciliter la circulation des non-ressortissants des États du CCG, tels que les investisseurs étrangers, les cadres supérieurs, les responsables du marketing et les chauffeurs routiers.

En outre, le nombre de ressortissants du Golfe qui ont travaillé dans le secteur gouvernemental d'un autre pays du CCG a bondi de 6 000 en 2008 à 10 000 en 2019, avec un taux de croissance annuel moyen de 5,9 %.

Les prestations d'assurance sociale et de retraite dans la région se sont aussi améliorées. Le nombre de citoyens du CCG inclus dans le plan de retraite du gouvernement dans d'autres États membres a triplé, passant de 5 000 en 2008 à 15 000 en 2019. En outre, le nombre de ressortissants du Golfe qui travaillent dans le secteur privé dans d'autres États membres et qui sont couverts par l'assurance sociale a flambé pour atteindre 13 000 en 2019, contre 4 000 en 2008.

Ajoutons à cela que le compte cumulatif de licences accordées aux citoyens du CCG pour exercer diverses activités économiques dans l'un des cinq autres pays est monté en flèche pour atteindre 60 000 en 2019, contre 6 000 licences à la fin de 2001. Cette évolution est le résultat des décisions du Conseil suprême qui ont permis l'exercice de professions et d'activités économiques libres.

De surcroît, le nombre total de sociétés par actions – entreprises dont les actions peuvent être négociées par les citoyens des pays du CCG – est passé de 20 % en 1985 à 96 % en 2019.

Ces sociétés ont atteint le nombre de 653 en 2019, avec un capital d'environ 376 milliards de dollars, tandis que le nombre d'actionnaires du Golfe dans ces sociétés s'est élevé à 431 000.

De nombreuses banques commerciales du Golfe ont également profité de la décision les autorisant à ouvrir des succursales dans d'autres États membres. Le nombre de ces succursales est passé de sept en 2000 à 18 en 2007 et 27 en 2019.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Saudi Eksab et le Guyana s’allient pour développer des investissements dans des secteurs clés

Saudi Eksab et le gouvernement de la Guyane ont signé un protocole d'accord afin d'envisager une collaboration en matière d'investissement dans des secteurs stratégiques clés. (Fourni)
Saudi Eksab et le gouvernement de la Guyane ont signé un protocole d'accord afin d'envisager une collaboration en matière d'investissement dans des secteurs stratégiques clés. (Fourni)
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  • Saudi Eksab et le gouvernement du Guyana ont signé un MoU pour développer des investissements conjoints dans des secteurs stratégiques clés
  • L’accord, conclu en marge de la Future Investment Initiative à Riyad, vise à renforcer la coopération économique et la diversification durable

RIYAD : Saudi Eksab et le gouvernement du Guyana ont signé un protocole d’accord (MoU) visant à explorer une collaboration en matière d’investissements dans des secteurs stratégiques clés, en marge de la Future Investment Initiative (FII) à Riyad.

Le protocole a été signé par Yazeed Alyahya, PDG de Saudi Eksab, et Zulfikar Ally, ministre guyanais du Service public, de l’Efficacité gouvernementale et de la Mise en œuvre, en présence du président du Guyana, Mohamed Irfaan Ali.

Selon un communiqué, cet accord ouvre la voie à un renforcement de la coopération pour promouvoir des opportunités d’investissement stratégiques et identifier de nouveaux domaines d’intérêt commun. Il consolide également le rôle de Saudi Eksab en tant que partenaire de confiance soutenant la croissance durable et la diversification économique.

« Le Guyana entre dans une phase de développement transformateur. À travers cette collaboration avec Saudi Eksab, nous souhaitons explorer des partenariats capables d’accélérer le développement des infrastructures et la diversification économique tout en favorisant la coopération mondiale », a déclaré Ally dans le communiqué.

De son côté, AlYahya a ajouté : « Ce partenariat marque une étape prometteuse dans notre mission visant à identifier des initiatives d’investissement à fort impact, génératrices d’une croissance économique partagée. Nous sommes impatients de concrétiser des opportunités significatives. »

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le PIF en passe d’atteindre 1 000 milliards de dollars d’actifs d’ici la fin de l’année, selon Al-Rumayyan

M. Al-Rumayyan a indiqué que le fonds a lancé plus de 100 entreprises dans un large éventail de secteurs afin de combler les lacunes du marché et de favoriser la diversification économique. (Argaam)
M. Al-Rumayyan a indiqué que le fonds a lancé plus de 100 entreprises dans un large éventail de secteurs afin de combler les lacunes du marché et de favoriser la diversification économique. (Argaam)
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  • Les actifs du PIF ont triplé depuis 2015 et devraient atteindre 1 000 milliards de dollars d’ici la fin de l’année, avec plus de 100 entreprises créées pour diversifier l’économie
  • Une nouvelle stratégie du fonds, centrée sur six secteurs clés dont le tourisme, la logistique et l’énergie renouvelable, vise à renforcer la transformation économique du Royaume

RIYAD : Yasir Al-Rumayyan, gouverneur du Fonds public d’investissement (PIF), a déclaré que les actifs du fonds ont triplé depuis 2015, ajoutant que l’objectif d’atteindre 1 000 milliards de dollars d’actifs d’ici la fin de cette année est presque atteint.

Le PIF constitue la pierre angulaire de la Vision 2030 de l’Arabie saoudite. Son effectif est passé d’environ 40 employés en 2015 à quelque 4 000 aujourd’hui, et le fonds dispose désormais de bureaux dans plusieurs grandes capitales mondiales.

Al-Rumayyan a indiqué que le PIF a lancé plus de 100 entreprises dans un large éventail de secteurs afin de combler les lacunes du marché et de stimuler la diversification économique.

Il a révélé qu’une nouvelle stratégie du PIF sera annoncée prochainement, celle-ci étant actuellement dans les dernières étapes d’approbation. Cette stratégie se concentrera sur six secteurs clés : le tourisme, les voyages et le divertissement, le développement urbain, la fabrication avancée et l’innovation, la logistique, l’énergie renouvelable et NEOM.

Cet axe stratégique, a-t-il souligné, permettra au fonds de hiérarchiser ses investissements selon des calendriers précis : « Nous ne voulons pas aborder tous les investissements avec le même niveau de priorité, » a-t-il ajouté.

Al-Rumayyan a également mis en avant le succès du PIF dans la relance de la King Abdullah Economic City, qui fait partie de son portefeuille. Il a expliqué que le PIF a augmenté sa participation de minoritaire à majoritaire, transformant une entreprise restée largement inactive pendant près de deux décennies en un pôle dynamique attirant ports, entreprises et industries automobiles, entre autres.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Beautyworld Middle East : le savoir-faire français entre innovation, luxe et clean beauty

Beautyworld Middle East a accueilli 86 marques françaises réunies sous la bannière Choose France. (Photo: ANFR)
Beautyworld Middle East a accueilli 86 marques françaises réunies sous la bannière Choose France. (Photo: ANFR)
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  • Le pavillon français à Beautyworld Middle East 2025 a mis en avant 86 marques, illustrant l’excellence et l’innovation françaises dans le secteur de la beauté et des cosmétiques
  • Face à un marché du Golfe en forte croissance, les entreprises françaises — entre tradition, technologie et durabilité — confirment leur capacité à répondre aux nouvelles attentes d’un secteur en expansion

DUBAÏ : Du 27 au 29 octobre, Beautyworld Middle East a accueilli 86 marques françaises réunies sous la bannière Choose France. Organisé par Business France, le pavillon met en lumière le savoir-faire français dans les domaines de la beauté, des cosmétiques et du bien-être, allant des soins de la peau et de la parfumerie aux produits en marque blanche et innovations technologiques.

Dans ce cadre, cinq marques françaises se distinguent par leur approche innovante et leur capacité à séduire le marché du Golfe, en pleine expansion.

Atelier du Savon : l’excellence des ingrédients naturels

Frédéric Brunel-Acquaviva, PDG de l’Atelier du Savon, dirige une manufacture spécialisée dans les savons et cosmétiques naturels, située dans le sud de la France. L’entreprise commercialise ses propres marques, mais réalise également des productions en marque blanche pour des hôtels et distributeurs au Moyen-Orient.

« La cosmétique française est reconnue pour sa qualité ; nos partenaires souhaitent intégrer des ingrédients locaux comme la luffa, l’huile de figue de barbarie ou l’huile de date », précise-t-il.

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L’Atelier du Savon (Photo: ANFR)

Trois ans après sa première participation à Dubaï, l’entreprise continue d’innover grâce à un laboratoire de R&D interne.

Le Laboratoire des Granions : le collagène au cœur de l’innovation

Créé en 1948, le Laboratoire des Granions est un acteur majeur des compléments alimentaires en France. Ilias Kadi, responsable export, met en avant le succès du Collagène Eternity, un collagène à bas poids moléculaire pour une meilleure assimilation.

Présent dans plus de 16 000 pharmacies en France et exporté dans 50 pays, le laboratoire combine expertise pharmaceutique et innovation afin de répondre aux besoins d’un marché international exigeant.

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Le Laboratoire des Granions (Photo: ANFR)

Onérique : le skincare émotionnel

Fondée par Glorimar Primera-Riedweg, Onérique se distingue par une approche sensorielle et émotionnelle du soin. « Chaque produit doit éveiller des sensations positives dès le premier contact », explique la fondatrice. La marque présente trois produits phares au salon : des perles de soin à base d’algues marines, un exfoliant et une crème mousse hydratante.

Présente à Beautyworld Middle East, Onérique cherche à développer des partenariats aux Émirats arabes unis et en Arabie saoudite.

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Onérique ​​​​​​(Photo: ANFR)

L’Officine du Monde : la nigelle au service du bien-être

La marque française, fondée par Olivier Decazes et par la Dr Rita Massoud, pharmacienne franco-égyptienne, exploite les vertus millénaires de la nigelle pour concevoir des compléments alimentaires et cosmétiques. Grâce à la thymoquinone, principe actif anti-inflammatoire de la plante, l’entreprise propose des solutions pour la peau, le confort articulaire ou la régulation de la glycémie entre autres.

« Tout est formulé par un pharmacien, avec des ingrédients importés d’Inde, d’Égypte, d’Éthiopie et de Tunisie. Et Tous les produits sont fabriqués en France », souligne Mr. Decazes.

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L’Officine du Monde (Photo: ANFR)

Creation Parfums Paris 26 : la passion du parfum sur mesure

Virginie Smadja, fondatrice de Creation Parfums Paris 26, conçoit des parfums en private label pour des clients dans le monde entier, notamment dans les pays du Golfe.

« Chaque client peut avoir des demandes différentes, ce qui rend le métier fascinant », explique-t-elle.

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"Just Together" (Photo: Instagram)

Dernièrement, elle a lancé son propre parfum, Just Together, alliant la tradition de l’Oud à des fragrances plus fraîches et sucrées, inspirées de la French touch. Pour Virginie, « ce n’est plus un métier, mais une véritable passion.»

Un marché régional en pleine expansion

Le salon met en évidence le rôle stratégique du Moyen-Orient, et plus particulièrement des Émirats arabes unis, dans l’univers de la beauté et du luxe. Évalué à 8,5 milliards USD en 2024, le marché des cosmétiques dans la région affiche une croissance soutenue de près de 6 % par an, portée par une demande accrue en innovation, qualité et durabilité.

Véritable plateforme de rayonnement pour l’ensemble du Golfe, les Émirats s’imposent comme un carrefour incontournable pour les marques internationales.

La présence française à Beautyworld Middle East illustre parfaitement cette dynamique : entre parfumerie, soins high-tech et cosmétiques écoresponsables, les entreprises tricolores confirment leur savoir-faire unique et leur capacité à allier héritage, excellence et innovation au service des nouvelles attentes du marché.