Mélenchon en visite dans un quartier déshérité de Fort-de-France

Quitte à relayer des théories invérifiées. M. Mélenchon a cité en meeting les supposés effets secondaires du vaccin sur des populations massivement contaminées par le chlordécone, un pesticide interdit plus tardivement que dans l'Hexagone. (AFP).
Quitte à relayer des théories invérifiées. M. Mélenchon a cité en meeting les supposés effets secondaires du vaccin sur des populations massivement contaminées par le chlordécone, un pesticide interdit plus tardivement que dans l'Hexagone. (AFP).
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Publié le Lundi 20 décembre 2021

Mélenchon en visite dans un quartier déshérité de Fort-de-France

  • L'équipe du candidat avait promis un "bain de foule", mais M. Mélenchon n'a rencontré que les quelques habitants, dans un quartier relativement calme le dimanche, comme ailleurs à Fort-de-France
  • A l'image des jours précédents, Jean-Luc Mélenchon a proposé aux Antillais l'autonomie alimentaire, économique et même politique

FORT-DE-FRANCE: "Faut revenir si vous êtes président, au moins pour l'apéro!" Jean-Luc Mélenchon a visité dimanche "Volga plage", un quartier déshérité de Fort-de-France en Martinique, où des associatifs l'ont entretenu des problèmes de réseau d'eau, d'insalubrité et de pauvreté.


Le candidat Insoumis à la présidentielle achevait par ce déplacement le programme officiel de sa visite aux Antilles, commencée par la Guadeloupe mardi et ponctuée de deux meetings.


A "Volga plage", des responsables de la maison de quartier l'ont guidé, introduit auprès de quelques personnes et lui ont expliqué les difficultés des 3.800 habitants.


Elles découlent de son histoire. Des ouvriers agricoles ont commencé à s'installer sur ce secteur de mangrove à partir des années 50, à cause de la crise sucrière qui les a rejetés vers la ville. Ils y ont bâti eux-mêmes des maisons basses, et les infrastructures publiques peinent, encore aujourd'hui, à mailler ce secteur dense.


Les réseaux d'électricité, d'eau potable et de traitement des eaux usées, notamment, sont défaillants. Beaucoup d'habitants ne détiennent pas de titre de propriété de leur demeure, ce qui pose des problèmes de succession familiale. 


"On paie pourtant une taxe d'habitation, et plus chère que dans quartier des Békés", a enragé un habitant, en référence aux descendants blancs des colons. Des problèmes qui s'ajoutent au chômage élevé, à la pauvreté et au trafic de drogue.


"On ne demande pas beaucoup, juste le minimum", a dit un habitant à Jean-Luc Mélenchon, qui a répliqué, lui tapant sur l'épaule: "Oui, j'ai compris, les gens ne demandent pas des mille et des cents".


"On est contents de vous voir. Faut revenir si vous êtes président, au moins pour prendre l'apéro", s'est-il entendu répliquer.


Bernard Soquet, 52 ans, l'un des responsables associatifs qui dit "avoir toujours oeuvré pour le quartier", a affirmé que beaucoup d'habitants avaient voté pour l'Insoumis en 2017 - la Martinique en général l'a placé en première place avec 27% des voix.


Mais l'abstention est aussi très importante à toutes les élections. Alors M. Soquet a prévenu que le jour du premier tour, le 10 avril prochain, il "emmènerait tout le monde au bureau de vote" pour glisser un bulletin Mélenchon, qui "va dans le sens du peuple martiniquais".

Pas de bain de foule

Et la possible candidature de Christiane Taubira, qui se rend à Vierzon lundi? "Elle s'est grillée en Martinique avec la loi (sur le mariage pour tous), on est très chrétiens ici", a avancé Bernard Soquet à la presse.


"Je veux surtout que Macron soit battu", a confié Jean-Michel, gardien d'école de 52 ans qui, juché sur son scooter, observe de loin Jean-Luc Mélenchon discuter avec une voisine. L'Insoumis, "il va ramasser (des voix) ici, mais bon, il ne va pas faire tout ce qu'il dit non plus, ce n'est pas possible en cinq ans", a-t-il ajouté.


L'équipe du candidat avait promis un "bain de foule", mais M. Mélenchon n'a rencontré que les quelques habitants, dans un quartier relativement calme le dimanche, comme ailleurs à Fort-de-France.


Des groupes de jeunes, assis sur des bancs, se sont tenus à distance. Quand l'un d'entre eux a fait une roue arrière en moto près de la délégation insoumise, composée aussi de la cheffe des députés LFI Mathilde Panot et de l'eurodéputé et directeur de campagne Manuel Bompard, Bernard Soquet a expliqué: "Lui c'est un chef du quartier. Il n'est pas politisé, ne va pas voter. C'est un dur à cuire, faut pas le chercher, mais c'est un bon gars".


A l'image des jours précédents, Jean-Luc Mélenchon a proposé aux Antillais l'autonomie alimentaire, économique et même politique, épousant les revendications des Antillais, notamment sur l'investissement à réaliser sur le réseau d'eau et sur le passe sanitaire, sujet abrasif qui a déclenché des remous depuis son apparition.


Quitte à relayer des théories invérifiées. M. Mélenchon a cité en meeting les supposés effets secondaires du vaccin sur des populations massivement contaminées par le chlordécone, un pesticide interdit plus tardivement que dans l'Hexagone.


Le député des Bouches-du-Rhône a expliqué qu'il avait ainsi pour but de faire exister un dialogue avec les autorités. Tout en précisant dans la foulée: cette théorie, "je ne dis pas que c'est vrai".


Attaque mortelle près de la Tour Eiffel: Le parquet antiterroriste saisi, l'assaillant en garde à vue

La police judiciaire intervient sur les lieux d'une agression au couteau à Paris le 2 décembre 2023 (Photo, AFP).
La police judiciaire intervient sur les lieux d'une agression au couteau à Paris le 2 décembre 2023 (Photo, AFP).
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  • Un Allemand a été tué et deux personnes ont été blessées samedi soir à Paris dans une attaque au couteau et au marteau près de la tour Eiffel
  • L'assaillant, Armand Rajabpour-Miyandoab, un Français né en 1997 de parents iraniens, a été interpellé peu après les faits et placé en garde à vue

PARIS: Un Allemand a été tué et deux autres personnes ont été blessées samedi soir dans une agression au couteau et au marteau près de la tour Eiffel à Paris, où le parquet antiterroriste (Pnat) s'est saisi de l'enquête sur l'attaque perpétrée par un Français, connu pour islamisme radical et troubles psychiatriques.

L'assaillant, Armand Rajabpour-Miyandoab, un Français né en 1997 de parents iraniens, a été interpellé peu après les faits et placé en garde à vue.

Il s'est attaqué à coups de couteau à un homme de nationalité allemande né en 1999 et s'en est pris à deux autres personnes à coups de marteau, à proximité du pont de Bir Hakeim enjambant la Seine.

Le Pnat a indiqué à l'AFP avoir ouvert une enquête pour assassinat et tentative d'assassinat en relation avec une entreprise terroriste et pour association de malfaiteurs terroriste criminelle.

Connu pour islamisme radical et troubles psychiatriques, l'agresseur a crié "Allah Akbar" au moment des faits, selon une source policière.

Il aurait dit aux policiers l'ayant interpellé qu'il "ne pouvait plus supporter que les musulmans meurent, tant en Afghanistan qu'en Palestine" et aurait aussi déclaré qu'il "en voulait" pour "ce qui se passait à Gaza" et que la France serait "complice de ce que faisait Israël" là-bas, a précisé le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin lors d'un point presse sur place.

Les enquêteurs vont se pencher sur le suivi médical de l'auteur, un homme au "profil très instable, très influençable", selon une source sécuritaire à l'AFP. "Est-ce qu'il était suivi médicalement comme il aurait dû l'être et comme il l'a été un temps, c'est une question qui se posera?", a dit une source policière à l'AFP.

Cet homme avait déjà été interpellé en 2016 par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) pour un projet d'action violente à La Défense, à l'ouest de Paris. Il avait été condamné à cinq ans d'emprisonnement et était sorti après quatre ans de détention, selon cette source.

Armand Rajabpour-Miyandoab, qui vivait chez ses parents en Essonne selon Gérald Darmanin, a publié sur les réseaux sociaux une vidéo de revendication de son attaque, ont confirmé à l'AFP des sources policières et sécuritaires.

Dans la vidéo, l'assaillant évoque "l'actualité, le gouvernement, le meurtre de musulmans innocents", a détaillé la source sécuritaire.

A ce stade, les enquêteurs ne savent pas quand elle a été tournée, mais elle a été postée en ligne "concomitamment" au passage à l'acte, selon cette source.

La victime décédée est un touriste allemand, selon Gérald Darmanin.

"L'attaque s'est passée peu après 21H00 entre le quai de Grenelle et Bir Hakeim, l'assaillant s'en est pris à un couple de touristes", a rapporté le ministre de l'Intérieur. "L'homme est décédé sous les coups de couteau" et l'attaquant "s'en est pris à la femme de ce touriste allemand" mais elle a eu la vie sauve "grâce à un chauffeur de taxi qui a vu la scène".

L'assaillant a alors traversé le pont. Poursuivi par les policiers, il a manifestement agressé deux autres personnes dont la vie n'est pas en danger: une personne serait blessée d'un coup de marteau au niveau de l'oeil et une autre serait particulièrement "choquée", selon le récit de Gérald Darmanin.

Les deux blessés sont un Français, âgé d'une soixantaine d'années, et un touriste étranger, a-t-il précisé. La nationalité de ce dernier n'a pas été précisée à ce stade.


«Ras-le-bol !»: Grève nationale des livreurs Uber, qui réclament une meilleure rémunération

Une cinquantaine de livreurs travaillant pour Uber Eats manifestent place de la Bataille de Stalingrad à Paris  (Photo, AFP).
Une cinquantaine de livreurs travaillant pour Uber Eats manifestent place de la Bataille de Stalingrad à Paris (Photo, AFP).
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  • Malgré le froid, ils étaient quelques dizaines à s'être rassemblés sur la place Stalingrad à Paris
  • «Avec l'inflation, les salaires augmentent partout, on est les seuls à voir notre rémunération baisser»

PARIS: "C'est quoi la prochaine étape, bientôt il faudra payer pour livrer ?" Les chauffeurs Uber ont manifesté samedi à travers la France, pour réclamer une meilleure rémunération après un changement dans l'algorithme du groupe qu'ils estiment désavantageux.

Malgré le froid, ils étaient quelques dizaines à s'être rassemblés sur la place Stalingrad à Paris, chasubles de syndicat sur le dos et pour certains vélo à la main.

"Je suis là pour dénoncer cette nouvelle tarification qui a été faite de manière totalement unilatérale par Uber", a expliqué à l'AFP Adrien, livreur de 37 ans, qui ne souhaite pas donner son nom de famille. Deliveroo et Stuart, "c'est le même délire", a-t-il aussi critiqué.

Depuis le 10 octobre, un nouveau système a été mis en place par Uber Eats dans les agglomérations de Lille, Rouen et Valence, pour "valoriser le temps passé à réaliser la course", a justifié la plateforme.

Généralisée depuis le 1er novembre, cette nouvelle tarification "peut faire varier certaines courses à la hausse et d'autres à la baisse, mais ne vise pas à diminuer la rémunération moyenne par course", avait assuré vendredi à l'AFP Uber Eats, qui dit avoir même noté "une légère augmentation du revenu moyen par course de 1,4%" dans les villes pilotes.

Mais des livreurs évoquent une autre réalité: "J'ai constaté que les courses à un ou deux kilomètres sont payées 2,85 euros sur Uber, alors qu'avant elles étaient à 3,30 euros", a affirmé Adrien, qui utilise Uber depuis 2020 et récemment aussi Deliveroo. "Il y en a ras-le-bol !"

"Avec l'inflation, les salaires augmentent partout, on est les seuls à voir notre rémunération baisser. Ça sera quoi la prochaine étape? 0,50 euro la course? Devoir payer pour livrer?", proteste celui qui a l'impression d'être la "variable d'ajustement" du système.

«Pas rentable»

L'appel à la grève a été lancé par Union-Indépendants, la fédération CGT Transports et SUD Commerces. Des rassemblements de livreurs grévistes sont prévus samedi et dimanche, notamment à Paris, Bordeaux, Nice, Strasbourg, Lyon, Toulouse, Marseille et Armentières, dans le nord de la France.

Des mouvements de protestation de livreurs indépendants, qui sont en France quelque 65.000 à passer par Uber Eats, avaient déjà eu lieu en novembre.

A Bordeaux, une vingtaine de livreurs, accompagnés d’une dizaine de militants de la CGT et du porte-parole du NPA Philippe Poutou, se sont eux aussi réunis place de la Victoire en fin de matinée pour réclamer l’amélioration de leur rémunération et de leurs conditions de travail.

"Ce n'est pas un travail rentable. Tu vas sacrifier toute ta journée pour avoir 50 euros", a dénoncé auprès de l'AFP Ousmane Doumbia, coursier Uber Eats de 22 ans. Les "courses de 2 km pour 3 euros, qui en réalité sont plus longues", si "tu les fais en moto, si tu comptes l'essence, l'Urssaf, l'entretien de la moto, à la fin tu n'as rien".

"D'après nos estimations, le nouveau système entraîne une baisse (de rémunération) de 10 à 40%", a assuré Lilian Pouill, livreur de 22 ans venu manifester à Paris. Résultat: "Je travaille plus pour compenser la perte."

«Esclavage moderne»

Selon la députée LFI Danièle Simonet, présente au rassemblement parisien, les plateformes utilisent leur promesse de rémunérer au minimum horaire de 11,75 euros pour "faire baisser le prix des courses" pour les livreurs, ces "tâcherons du XXIe siècle".

"C'est 11,75 euros de l'heure effective de course", sans compter le temps d'attente, a-t-elle dit à l'AFP. Donc "vous cumulez des courses pendant une heure pour qu'elles soient rémunérées au total à 11,75 euros, ça veut dire que vous faites fortement chuter le prix de chaque course individuelle."

"Ça crée une situation d'esclavage moderne", a protesté David Belliard, élu à la mairie de Paris, ville où les "livraisons de repas ont explosé ces dernières années". M. Belliard demande à ces plateformes, qui "exploitent ces gens", de requalifier leurs contrats en salariat. Il regrette que ce système de rémunération pousse les livreurs "à prendre évidemment des risques inconsidérés pour eux et ceux qui sont autour".

"La plupart d'entre nous veulent rester indépendants", a affirmé Adrien, mais "avec  un minimum de protection et surtout, une meilleure rémunération!"


Des milliers de soutiens aux Palestiniens de nouveau dans la rue à Paris

Le fondateur du parti de gauche français La France Insoumise (LFI), Jean-Luc Mélenchon, participe à une manifestation pro-palestinienne à Paris, le 2 décembre 2023 (Photo, AFP).
Le fondateur du parti de gauche français La France Insoumise (LFI), Jean-Luc Mélenchon, participe à une manifestation pro-palestinienne à Paris, le 2 décembre 2023 (Photo, AFP).
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  • «Nous sommes tous des enfants des enfants de Gaza», scandaient les manifestants
  • Une quarantaine de rassemblements de soutien au peuple palestinien étaient organisés en France

PARIS: Des milliers de soutiens au peuple palestinien sont de nouveau descendus dans la rue samedi à Paris avec des slogans réclamant un "cessez le feu permanent" dans le conflit entre Israël et le Hamas et dénonçant un "génocide" des Palestiniens.

Une quarantaine de rassemblements étaient organisés en France, au lendemain de la reprise des bombardements de la bande de Gaza par l'armée israélienne et l'expiration d'une trêve avec le Hamas, qui a permis la libération d'otages.

Dans la capitale, la manifestation a réuni 7.000 personnes, selon la préfecture de police, soit autant que lors d'un précédent rassemblement le 19 novembre mais moins que les 4 novembre (19.000) et le 11 novembre (16.000). Les organisateurs ont revendiqué 60.000 participants.

"Nous sommes tous des enfants de Gaza", ont scandé des manifestants, qui ont bravé le froid hivernal derrière une banderole appelant à un "cessez le feu permanent" dans le conflit né de l'attaque sanglante du Hamas sur le sol israélien le 7 octobre, qui a entraîné la riposte d'Israël avec pour objectif "d'anéantir" le mouvement islamiste palestinien.

Des pancartes dénonçaient un "génocide en Palestine", a constaté une journaliste de l'AFP.

Le leader de la France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, présent avec des élus de son parti dont les députées Mathilde Panot et Aurélie Trouvé, a jugé devant la presse que la reprise des bombardements israéliens à Gaza présentait "tous les indices d'une volonté génocidaire".

Juché pendant la manifestation sur un camion, il a harangué les manifestants en qualifiant d'"intolérable" qu'il soit "mort à Gaza en 42 jours plus de monde qu'il n'en a jamais été tué en quatre ans de siège à Sarajevo".

Motion en Martinique

La cheffe des écologistes, Marine Tondelier, a plaidé pour "l'entrée de la Cour pénale internationale à Gaza", "le seul moyen d'avoir des observateurs impartiaux" sur place.

La représentante de l'Autorité palestinienne en France, Hala Abou Assira, a insisté sur la nécessité d'un "cessez-le-feu immédiat" et réclamé que "le monde démocratique (...) oblige Israël à arrêter son agression".

Martine Bezzina, 70 ans, veut que "le peuple palestinien puisse vivre côte-à-côte avec le peuple israélien". "C'est ce que demandent les populations. La sécurité d'Israël passe par la sécurité et l'existence de la Palestine", ajoute cette manifestante venue en famille.

A Toulouse, ils étaient 600, selon la préfecture, 2.000 selon les organisateurs, avec des pancartes comme "Israël assassin, Biden complice".

Alexane, une étudiante en droit des médias de 22 ans qui n'a pas souhaité communiquer son patronyme, voudrait qu'"on donne au peuple palestinien les ressources nécessaires pour que la solution à deux Etats lui permette de vivre de manière convenable, autrement, le gouvernement israélien continuera à l'opprimer".

A Montpellier, ils étaient 500 selon les autorités, et à Rennes quelques centaines, selon l'AFP. Le président de l'association France Palestine solidarité à Rennes, Moulay Hamid, a déploré au micro l'inaction du gouvernement Macron et de la communauté internationale.

Les élus de l'Assemblée territoriale de Martinique ont de son côté adopté vendredi une "motion de soutien au peuple palestinien" pour condamner "toutes les violences commises contre des civils", "l’attaque organisée par le Hamas à l’encontre de civils israéliens", "les crimes de guerre commis par l’État d’Israël" et "exige(r) un cessez-le-feu immédiat".

Une manifestation sur l'île a réuni une soixantaine de personnes samedi, dont des élus, selon la police.