18 œuvres du patrimoine mexicain restituées à Mexico et exposées à Paris

L'ambassade du Mexique en France a exposé lundi dix-huit oeuvres de son patrimoine qui ont été récemment restituées à ce pays (Photo, AFP).
L'ambassade du Mexique en France a exposé lundi dix-huit oeuvres de son patrimoine qui ont été récemment restituées à ce pays (Photo, AFP).
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Publié le Mardi 21 décembre 2021

18 œuvres du patrimoine mexicain restituées à Mexico et exposées à Paris

  • Ces 18 pièces ont été exposées lundi à Paris, avant leur prochain retour au Mexique
  • Depuis deux ans, le Mexique a entrepris de récupérer le patrimoine historique présent dans des collections privées du monde entier

PARIS: L'ambassade du Mexique en France a exposé lundi dix-huit oeuvres de son patrimoine, dont une poterie maya et des statuettes de l'ouest du Mexique, qui ont été récemment restituées à ce pays, notamment par une famille de collectionneurs installée en France.

Le 6 décembre, Diana Filiu Chaparro, issue de cette famille de collectionneurs, a restitué à l'ambassade 16 pièces du patrimoine mexicain. 

Deux autres objets ont été remis de manière anonyme à l'ambassade le 15 novembre.

Ces 18 pièces ont été exposées lundi à Paris, avant leur prochain retour au Mexique.  

Potteries exposées à Paris avant leur réstitution au Mexique (Photo, AFP).

Le lot comprend trois figures en argile datant de la période classique mésoaméricaine (100-700 après Jésus-Christ), mais aussi huit poteries dont un bol en argile réalisé dans le haut plateau central au cours de la période préclassique tardive mésoaméricaine (200 avant Jésus-Christ - 200 après Jésus-Christ). 

Depuis deux ans, le Mexique a entrepris de récupérer le patrimoine historique présent dans des collections privées du monde entier. 

"Le patrimoine culturel d'un pays n'est pas à vendre. Ces biens sont très importants pour la culture et l'identité mexicaines", a déclaré lundi à l'AFP Ingrid Arriaga, chargée des expositions et pédagogies de l'Institut culturel du Mexique en France. 

"Ce sont des pièces qui n'ont pas été achetées, mais qui ont été données. Cette donation est le fruit de toute une campagne menée par le gouvernement mexicain pour récupérer des pièces qui nous permettent d'en connaître davantage sur le patrimoine archéologique du Mexique", a expliqué Mme Arriaga. 

Dans sa quête de ces oeuvres historiques, le Mexique est confronté à un mur juridique. Selon la loi française, c'est au Mexique de prouver que la pièce a été obtenue de manière illicite. Mais "difficile de tracer des pièces dont la plupart ont été trouvées et sorties du Mexique au début du XXème siècle", fait remarquer Mme Arriaga. 

Cette donation est le fruit de toute une campagne menée par le gouvernement mexicain (Photo, AFP).

Fin janvier, l'ambassade du Mexique avait exigé l'annulation d'une vente aux enchères organisée par la maison Christie's à Paris. Malgré le soutien de quatre autres pays latino-américains concernés, 136 pièces - dont une hache maya - ont été vendues le 10 novembre, rapportant plus de 3 millions d'euros. 

En place depuis fin 2018, l'actuel gouvernement mexicain se félicite d'avoir rapatrié "5.800" objets d'art pré-hispaniques. Ces objets sont exposés dans les nombreux lieux culturels du pays, à commencer par le célèbre musée d'Anthropologie de Mexico, qui abrite jusqu'en février une exposition intitulée "La Grandeur du Mexique".

Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves le Drian, est en visite au Mexique lundi et mardi et doit visiter cette exposition, qui présente une trentaine de pièces prêtées par des musées français dans le cadre des commémorations du Bicentenaire de l'Indépendance mexicaine.


Un programme de formation artisanale lancé dans la région d’Asir

La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
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  • Le programme puise son inspiration dans le patrimoine local
  • L’initiative s’inscrit dans les efforts de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives

ABHA: La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation artisanale dans la région d’Asir, en partenariat avec l’école italienne Alchimia Contemporary Jewellery School.

Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre du programme de formation spécialisée de la banque, propose aux artisans et professionnels indépendants une formation à la création de pièces utilisant le cuivre et la feuille d’or.

Le programme s’inspire du patrimoine local, notamment de l’art Al-Qatt Al-Asiri – inscrit au patrimoine immatériel de l’UNESCO – pour concevoir des produits de qualité, répondant aux exigences du marché et favorisant des opportunités économiques durables.

La cérémonie de lancement a été marquée par la signature d’un accord de coopération stratégique entre la banque et l’école Alchimia. Ce partenariat vise à transférer un savoir-faire international vers le marché local grâce à des formations spécialisées à l’échelle nationale, dans le but de renforcer les compétences des artisans et leur compétitivité.

L’initiative fait partie des actions de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives. Depuis son lancement en 2023, le programme de formation spécialisée a bénéficié à plus de 300 participants à travers 15 programmes, donnant naissance à 250 produits uniques.

Par ailleurs, 30 % des participants ont obtenu un financement, et plus de 150 familles actives dans l’artisanat à domicile ont pu développer leurs activités.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.