Covid-19: l'Europe en ordre de bataille avant Noël, 13 millions de Chinois confinés

Des personnes faisant la queue pour être testées, dans la province du Shaanxi, au nord de la Chine, le 21 décembre 2021. (Photo, AFP)
Des personnes faisant la queue pour être testées, dans la province du Shaanxi, au nord de la Chine, le 21 décembre 2021. (Photo, AFP)
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Publié le Mercredi 22 décembre 2021

Covid-19: l'Europe en ordre de bataille avant Noël, 13 millions de Chinois confinés

Des personnes faisant la queue pour être testées, dans la province du Shaanxi, au nord de la Chine, le 21 décembre 2021. (Photo, AFP)
  • Le gouvernement britannique a réduit mercredi de dix à sept jours la période d'isolement en Angleterre pour les personnes vaccinées ayant contracté le coronavirus, en pleine flambée des cas d'Omicron
  • En Israël, le Premier ministre Naftali Bennett a annoncé mardi que tous les Israéliens de plus de 60 ans et le personnel médical auraient droit à une quatrième dose de vaccin contre la Covid-19

PARIS/ GENÈVE: L'Europe se mettait en ordre de bataille mercredi à deux jours de Noël face à la déferlante du variant Omicron, alors qu'en Chine les 13 millions d'habitants de la ville de Xi'an étaient désormais confinés en raison d'un rebond de l'épidémie. 

La France, qui parie sur une accélération de la vaccination plutôt que sur les restrictions, a lancé mercredi sa campagne pour les enfants et la Finlande s'apprête à faire de même, après plusieurs autres pays européens, dont la Belgique, le Danemark, l'Autriche, la Grèce, l'Espagne et le Portugal. 

Le variant Omicron, hautement contagieux, se répand « à très vive allure » en France et il pourrait devenir majoritaire entre Noël et le Nouvel An, a déclaré le porte-parole du gouvernement. Le nombre de contaminations pourrait dépasser les 100 000 par jour dans le pays d'ici à la fin du mois, a prévenu le ministre de la Santé Olivier Véran.  

La ministre française du Travail, Élisabeth Borne, a appelé les entreprises à « accélérer » le recours au télétravail, leur demandant de viser trois jours « minimum » voire quatre jours par semaine.   

Le nouveau variant, détecté en novembre en Afrique du Sud et au Botswana, se déploie à une vitesse fulgurante sur tout le continent européen. 

« Omicron devient, ou est déjà devenu, dominant dans plusieurs pays y compris au Danemark, au Portugal et au Royaume-Uni, où les chiffres sont multipliés par deux tous les un jour et demi à trois jours, entraînant des taux inédits de transmission », a déclaré le Dr Hans Kluge, directeur de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) pour l'Europe. 

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Tedros Adhanom, directeur général de l'Organisation mondiale de la santé. (Photo, AFP)

«Aucun pays ne pourra se sortir de la pandémie à coups de doses de rappel» (OMS)

Le patron de l'OMS a mis en garde mercredi contre l'illusion selon laquelle il suffirait d'administrer des doses de rappel pour se sortir de la pandémie de Covid-19. 

« Aucun pays ne pourra se sortir de la pandémie à coups de doses de rappel et les rappels ne sont pas un feu vert pour célébrer comme on l'avait prévu », a déclaré Tedros Adhanom Ghebreyesus, le directeur général de l'Organisation mondiale de la santé, au cours d'un point de presse à Genève, à quelques jours de Noël. 

« Des programmes de rappel sans discernement ont toutes les chances de prolonger la pandémie, plutôt que d'y mettre fin, en détournant les doses disponibles vers les pays qui ont déjà des taux de vaccination élevés, offrant ainsi au virus plus de possibilités de se répandre et de muter », a souligné le Dr Tedros. 

« Il est important de se souvenir que la très grande majorité des hospitalisations et des morts sont des gens qui ne sont pas vaccinés pas des gens qui n'ont pas eu de dose de rappel », a-t-il insisté, ajoutant : « Et il nous faut être très clair » sur le fait que « les vaccins restent efficaces contre les variants Delta comme Omicron ». 

Selon le comité des experts de l'OMS en matière de politique vaccinale (SAGE), au moins 126 pays ont déjà donné des instructions en vue de l'injection d'une dose de rappel ou d'une vaccination supplémentaire (des enfants par exemple) et 120 d'entre eux ont déjà entamé les campagnes en ce sens. En grande majorité des pays riches ou à revenu moyen alors que « aucun pays pauvre n'a encore introduit de programme de rappel », souligne SAGE dans un communiqué diffusé mercredi après-midi. 

Une métropole confinée en Chine 

Le gouvernement britannique a réduit mercredi de dix à sept jours la période d'isolement en Angleterre pour les personnes vaccinées ayant contracté le coronavirus, en pleine flambée des cas d'Omicron.  

Cela permettra, selon le gouvernement, à plus de personnes de passer Noël en famille, sans risquer pour autant de transmettre le virus. 

En Allemagne, le chancelier Olaf Scholz avait annoncé mardi que les contacts, même entre personnes vaccinées, seraient limités à un maximum de dix invités pour les fêtes du Nouvel An. 

Le variant Omicron est déjà largement dominant (73% des nouvelles contaminations) aux Etats-Unis. Le pays est toutefois « prêt », a assuré mardi le président Joe Biden, répétant qu'il n'y avait pas de raison de « paniquer ».  

Les données cliniques des dernières semaines laissent penser qu'Omicron n'est pas plus dangereux que les précédents variants, notamment le Delta. Mais les scientifiques mettent en garde contre un effet d'optique. 

Car Omicron étant beaucoup plus contagieux, les conséquences pourraient être graves sur le plan collectif, la flambée des contaminations entraînant mécaniquement une hausse du nombre de patients hospitalisés –notamment les personnes fragiles ou non vaccinées— et finalement davantage de décès. 

En Turquie, le vaccin Turkovac a reçu une autorisation en « urgence », a annoncé mercredi le ministre de la Santé. 

En Chine, les 13 millions d'habitants de la métropole de Xi'an (nord), connue pour son armée enterrée en terre cuite, sont désormais confinés pour contenir un foyer de Covid-19, ont annoncé mercredi les autorités locales. 

Les habitants de Xi'an doivent « rester chez eux sauf raison impérative », ont indiqué les autorités, précisant qu'une personne par ménage est autorisée à sortir faire les courses « tous les deux jours ».  

Les habitants de Xi'an avaient jusqu'à maintenant besoin d'une autorisation pour prendre le train et quitter la ville.  

La Chine, où est apparu le Covid-19 il y a deux ans, mène depuis l'an passé une stratégie « zéro Covid », qui consiste à tout faire pour limiter au maximum la survenue de nouveaux cas, généralement limités à quelques dizaines par jour seulement. 

En Israël, le Premier ministre Naftali Bennett a annoncé mardi que tous les Israéliens de plus de 60 ans et le personnel médical auraient droit à une quatrième dose de vaccin contre la Covid-19, après consultation d'un groupe d'experts. 

Ces déclarations interviennent à un moment où Israël peine à contenir la diffusion du variant Omicron, décrétant des interdictions de voyager et d'autres restrictions sans aller jusqu'à se confiner. 

La pandémie a fait au moins 5 368 777 millions de morts dans le monde depuis fin 2019, selon un bilan établi à partir de sources officielles mercredi. 

La région Europe est celle qui enregistre actuellement le plus de cas, avec 2 870 947 cas ces sept derniers jours (60% du total mondial), suivie de la zone USA/Canada (1 108 580 cas, 23%). 


Pourparlers sur l'Ukraine: Kiev et l'Europe voient des avancées mais encore beaucoup de travail

Le président américain avait initialement donné jusqu'au 27 novembre au président ukrainien Volodymyr Zelensky pour répondre à son plan, comprenant notamment la cession de territoires ukrainiens et s'apparentant à une capitulation de Kiev. Il a ensuite précisé que ce n'était pas sa "dernière offre". (AFP)
Le président américain avait initialement donné jusqu'au 27 novembre au président ukrainien Volodymyr Zelensky pour répondre à son plan, comprenant notamment la cession de territoires ukrainiens et s'apparentant à une capitulation de Kiev. Il a ensuite précisé que ce n'était pas sa "dernière offre". (AFP)
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  • Les discussions entre Ukrainiens, Américains et Européens, convoquées dimanche dans l'urgence, se sont tenues sur la base du projet de plan en 28 points de Donald Trump, considéré comme largement favorable à Moscou
  • Américains et Ukrainiens ont affirmé qu'un "futur accord" de paix devrait respecter la souveraineté de l'Ukraine

KIEV: Le chancelier allemand a insisté lundi pour que la Russie rejoigne la table des négociations sur un plan de paix pour l'Ukraine, au lendemain de pourparlers à Genève ayant donné lieu à un "nouvel élan", mais qui nécessitent encore "du travail" selon Kiev et l'UE.

Les discussions entre Ukrainiens, Américains et Européens, convoquées dimanche dans l'urgence, se sont tenues sur la base du projet de plan en 28 points de Donald Trump, considéré comme largement favorable à Moscou. Américains et Ukrainiens ont affirmé qu'un "futur accord" de paix devrait respecter la souveraineté de l'Ukraine.

L'Ukraine, qui lutte depuis près de quatre ans contre l'invasion de la Russie, est de nouveau au coeur d'échanges lundi à Luanda en marge d'un sommet entre l'UE et l'Union africaine. Et la "Coalition des volontaires", qui réunit les alliés de l'Ukraine, se réunira mardi en visioconférence.

"La Russie doit être présente à la table (des négociations)", a affirmé le chancelier allemand Friedrich Merz, jugeant néanmoins improbable "une percée" diplomatique cette semaine.

Le président américain avait initialement donné jusqu'au 27 novembre au président ukrainien Volodymyr Zelensky pour répondre à son plan, comprenant notamment la cession de territoires ukrainiens et s'apparentant à une capitulation de Kiev. Il a ensuite précisé que ce n'était pas sa "dernière offre".

Salué par le président russe Vladimir Poutine, le texte initial du plan Trump reprenait plusieurs exigences cruciales pour Moscou. Le Kremlin a dit lundi n'avoir aucune information à l'issue des pourparlers de Génève, mais savoir que des "modifications" avaient été apportées.

Si M. Zelensky a salué lundi des avancées, il a estimé qu'il fallait "beaucoup plus" pour parvenir à une "paix réelle" avec la Russie et mettre fin au conflit le plus meurtrier en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale.

Atmosphère "constructive"

Le dirigeant ukrainien s'est néanmoins félicité de l'inclusion d'éléments "extrêmement sensibles": la libération totale des prisonniers ukrainiens selon la formule de "tous-contre-tous" et des civils, et le retour des "enfants ukrainiens enlevés par la Russie".

Un haut responsable ukrainien a indiqué à l'AFP que l'hypothèse d'une visite de Volodymyr Zelensky à Washington était "au stade de la discussion", sans date fixée.

L'atmosphère à Genève était "parfois tendue, parfois plus légère mais dans l'ensemble constructive", a-t-il décrit, évoquant une ambiance "typique des négociations extrêmement importantes".

Depuis Luanda, les alliés européens de Kiev se sont dit prudemment optimistes.

"Il reste encore du travail à faire mais il y a une base solide pour avancer", a dit la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. Le président du Conseil européen, Antonio Costa, a lui salué un "nouvel élan".

Le Premier ministre britannique, Keir Starmer, a aussi noté les "progrès significatifs" réalisés à Genève.

Aucune nouvelle version du texte n'a pour l'heure été publiée.

"Nous continuons tous à travailler avec nos partenaires, en particulier les États-Unis, et à rechercher des compromis qui nous renforcent et ne nous affaiblissent pas", a dit M. Zelensky lors d'une conférence virtuelle en Suède, ajoutant que son pays se trouve à un "moment critique".

Le président américain a semblé se réjouir de l'issue de la rencontre à Genève. "Est-ce vraiment possible que de grands progrès soient réalisés dans les pourparlers de paix entre la Russie et l'Ukraine??? Ne croyez que ce que vous voyez, mais quelque chose de bon pourrait bien se produire", a-t-il écrit sur son réseau Truth Social.

A Genève, son secrétaire d'Etat Marco Rubio s'était dit dimanche "très optimiste" sur la possibilité de conclure "très vite" un accord, estimant que "les points qui restent en suspens ne sont pas insurmontables".

Les Russes auront "leur mot à dire", avait-il aussi assuré.

Lors d'un entretien téléphonique lundi entre Vladimir Poutine et son homologue turc Recep Tayyip Erdogan, le dirigeant russe a réitéré son opinion selon laquelle le plan initial des États-Unis pourrait "servir de base à un règlement de paix final".

La poussée lente, mais progressive, des troupes russes accentue la pression sur Kiev.

Moscou a revendiqué lundi la prise d'un village dans la région de Zaporijjia (sud), tandis que des frappes aériennes russes ont fait au moins quatre morts à Kharkiv.

La Russie cible quasi quotidiennement le pays au moyen de drones ou de missiles. Les infrastructures énergétiques sont particulièrement visées, faisant craindre un hiver difficile en Ukraine. Kiev vise de son côté régulièrement des dépôts et raffineries de pétrole et d'autres installations côté russe.

 


L'IA générative, un potentiel «Frankenstein des temps modernes», prévient le chef des droits humains de l'ONU

Les droits humains risquent d'être les premières victimes du déploiement de l'intelligence artificielle (IA) générative par les géants de la tech, a déclaré le Haut Commissaire de l'ONU aux droits de l'homme lundi, mettant en garde contre le potentiel "monstrueux" de tels systèmes. (AFP)
Les droits humains risquent d'être les premières victimes du déploiement de l'intelligence artificielle (IA) générative par les géants de la tech, a déclaré le Haut Commissaire de l'ONU aux droits de l'homme lundi, mettant en garde contre le potentiel "monstrueux" de tels systèmes. (AFP)
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  • "Le modèle économique actuel des plateformes de médias sociaux alimente déjà la polarisation, l'extrémisme et l'exclusion. De nombreux pays peinent à endiguer ce phénomène", a souligné M. Türk
  • Et si l'IA générative est porteuse d'"immenses promesses", les droits humains peuvent en "être les premières victimes", a-t-il estimé

GENEVE: Les droits humains risquent d'être les premières victimes du déploiement de l'intelligence artificielle (IA) générative par les géants de la tech, a déclaré le Haut Commissaire de l'ONU aux droits de l'homme lundi, mettant en garde contre le potentiel "monstrueux" de tels systèmes.

"L'IA générative recèle un immense potentiel, mais son exploitation à des fins purement politiques ou économiques peut manipuler, déformer et détourner l'attention", a déclaré le Haut Commissaire Volker Türk lors d'une réunion à Genève (Suisse), soulignant que "sans garanties et réglementations adéquates, les systèmes d'IA pourraient se transformer en un monstre de Frankenstein des temps modernes".

"Le modèle économique actuel des plateformes de médias sociaux alimente déjà la polarisation, l'extrémisme et l'exclusion. De nombreux pays peinent à endiguer ce phénomène", a souligné M. Türk lors d'un forum sur les entreprises et les droits humains.

Et si l'IA générative est porteuse d'"immenses promesses", les droits humains peuvent en "être les premières victimes", a-t-il estimé.

L'exploitation de cette technologie "à des fins purement politiques ou économiques" fait peser une menace "sur plusieurs droits humains, notamment le droit à la vie privée, la participation politique, la liberté d'expression et le droit au travail".

Le Haut Commissaire a averti que ces menaces "pourraient se concrétiser en préjudices qui compromettent les promesses des technologies émergentes et pourraient engendrer des conséquences imprévisibles".

"Il est de la responsabilité des gouvernements de s'unir pour éviter un tel scénario", a insisté M. Türk.

Par ailleurs, le chef des droits humains de l'ONU a mis en évidence une autre menace représentée par la concentration croissante du pouvoir des entreprises et l'"accumulation massive de richesses personnelles et d'entreprises entre les mains d'une poignée d'acteurs".

"Dans certains cas, cela dépasse le poids économique de pays entiers", a-t-il déclaré, insistant sur le fait que lorsque "le pouvoir n'est pas encadré par la loi, il peut mener à des abus et à l'asservissement".

 


L'UE promet 88 millions d'euros en faveur de l'Autorité palestinienne

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  • "Nous avons signé plus de 82 millions d'euros", qui viennent s'ajouter aux six millions d'euros déjà annoncés, s'est félicitée devant la presse la commissaire européenne chargée de la Méditerranée, Dubravka Suica
  • Quelque soixante délégations rassemblant les 27 de l'UE, les pays arabes et plusieurs organisations internationales se sont retrouvées jeudi à Bruxelles, sans la présence d'Israël

BRUXELLES: Les pays de l'Union européenne vont verser quelque 88 millions d'euros pour aider l'Autorité palestinienne, pressée de se réformer par les Européens, soucieux de son rôle futur dans le cadre du plan Trump pour la région.

"Nous avons signé plus de 82 millions d'euros", qui viennent s'ajouter aux six millions d'euros déjà annoncés, s'est félicitée devant la presse la commissaire européenne chargée de la Méditerranée, Dubravka Suica, à l'issue d'une conférence des donateurs à Bruxelles.

Quelque soixante délégations rassemblant les 27 de l'UE, les pays arabes et plusieurs organisations internationales se sont retrouvées jeudi à Bruxelles, sans la présence d'Israël.

"Aujourd'hui, nous avons présenté les progrès réalisés dans le cadre de notre programme de réforme nationale, qui est mis en œuvre, pas seulement promis, mais mis en œuvre et en avance sur le calendrier, ce qui a été reconnu par nos partenaires", a indiqué de son côté le Premier ministre palestinien Mohammed Mustafa.

Et cela "en dépit d'un environnement défavorable", a-t-il ajouté, accusant Israël de chercher "à affaiblir l'Autorité palestinienne ainsi que sa capacité à fonctionner".

Mme Suica a réitéré sur ce point les appels lancés par l'Union européenne pour qu'Israël accepte de libérer les recettes fiscales dues à l'Autorité palestinienne, indispensables à son fonctionnement.

"Cela a été dit par tous les participants", a-t-elle assuré.

Concernant Gaza, M. Mustafa a assuré que l'Autorité palestinienne avait un plan, soutenu par les pays arabes pour sa reconstruction. "Nous gouvernerons, nous réformerons et nous dirigerons la reconstruction de Gaza", a-t-il assuré.

L'Union européenne est le principal soutien financier de l'Autorité palestinienne. Elle conditionne toutefois le versement futur de cette aide à des réformes, qu'elle juge indispensables pour que cette Autorité soit en mesure de jouer pleinement son rôle dans le cadre de la solution à deux États, israélien et palestinien, que les Européens défendent depuis des années.

"Tout notre soutien à l'Autorité palestinienne est lié aux efforts pour poursuivre l'agenda des réformes", a rappelé Mme Suica.