Variant Omicron : les salles de spectacle fermées en Belgique à compter de dimanche

Les cinémas et les salles de spectacle seront fermés en Belgique à compter du dimanche 26 décembre, afin d'endiguer la propagation du variant Omicron, annonce le Premier ministre Alexander De Croo. (Photo, AFP)
Les cinémas et les salles de spectacle seront fermés en Belgique à compter du dimanche 26 décembre, afin d'endiguer la propagation du variant Omicron, annonce le Premier ministre Alexander De Croo. (Photo, AFP)
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Publié le Mercredi 22 décembre 2021

Variant Omicron : les salles de spectacle fermées en Belgique à compter de dimanche

Les cinémas et les salles de spectacle seront fermés en Belgique à compter du dimanche 26 décembre, afin d'endiguer la propagation du variant Omicron, annonce le Premier ministre Alexander De Croo. (Photo, AFP)
  • Cafés et restaurants, qui craignaient aussi des restrictions supplémentaires, peuvent pour leur part rester ouverts jusqu'à 23h00 pendant la période des fêtes de fin d'année, comme c'est le cas depuis début décembre
  • Ce variant très contagieux, qui compte déjà pour 27% des contaminations en Belgique, devrait y être dominant dans les prochains jours, selon les autorités

BRUXELLES: Les cinémas et autres salles de spectacle seront fermés en Belgique à compter de dimanche afin d'endiguer la propagation du variant Omicron du coronavirus, a annoncé mercredi le Premier ministre Alexander De Croo au cours d'une conférence de presse. 
Cafés et restaurants, qui craignaient aussi des restrictions supplémentaires, peuvent pour leur part rester ouverts jusqu'à 23h00 pendant la période des fêtes de fin d'année, comme c'est le cas depuis début décembre. Les musées ne sont pas concernés par les nouvelles mesures qui frappent la culture, ont précisé les services de M. De Croo. 
A la suite d'une réunion du comité de concertation, associant les chefs des exécutifs des régions et des communautés, le Premier ministre n'a pas exclu qu'il puisse y avoir des restrictions supplémentaires d'ici à janvier s'il est avéré que les contaminations par le variant Omicron entraînent un rebond des hospitalisations. 
La moyenne quotidienne des nouvelles infections a été divisée par deux en trois semaines (à 8 300 mercredi), mais Omicron suscite l'inquiétude. 
Ce variant très contagieux, qui compte déjà pour 27% des contaminations en Belgique, devrait y être dominant dans les prochains jours, selon les autorités. 
« Il faut être plus prudent que jamais dans une période où il y a beaucoup d'incertitudes », a affirmé Alexander De Croo pour expliquer les nouvelles restrictions, présentées comme « des mesures de précaution », la situation dans les hôpitaux restant « très tendue ». 
L'objectif prioritaire, ont dit plusieurs dirigeants belges, est de pouvoir rouvrir les écoles le 10 janvier comme prévu. A l'occasion d'une précédente réunion, il avait été décidé de rallonger d'une semaine (à trois au lieu de deux) les vacances scolaires pour les élèves de maternelle et de primaire. 
A compter de dimanche également, le shopping ne sera plus possible qu'à deux maximum (sans compter les enfants du foyer), les compétitions sportives se feront sans public, y compris à l'extérieur, et « tous les événements de masse à l'intérieur sont interdits », à l'exception des mariages et des funérailles. 
Cette interdiction concerne les marchés de Noël couverts. 
« Le télétravail reste obligatoire avec au maximum un jour de retour (au bureau) par semaine », précise un communiqué diffusé après le comité de concertation. 
Les cafés et les restaurants échappent donc aux nouvelles restrictions et il n'est pas non plus question d'un retour aux « bulles de contact », limitant les nombres des convives au réveillon comme en 2020. 


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.