JO-2022 de Pékin: «Il y aura certainement des infections», selon les organisateurs

 Le Néerlandais Glenn de Blois, l'Autrichien Jakob Dusek, et les Américain Nick Baumgartner et Mick Dierdorff participant à la finale masculine de snowboard cross lors de la Coupe du monde FIS de snowboard cross 2022, dans le cadre d'une épreuve test des Jeux Olympiques d'hiver de Pékin 2022 au Genting Snow Park dans le comté de Chongli, ville de Zhangjiakou, province chinoise du Hebei, le 28 novembre 2021.(AFP)
Le Néerlandais Glenn de Blois, l'Autrichien Jakob Dusek, et les Américain Nick Baumgartner et Mick Dierdorff participant à la finale masculine de snowboard cross lors de la Coupe du monde FIS de snowboard cross 2022, dans le cadre d'une épreuve test des Jeux Olympiques d'hiver de Pékin 2022 au Genting Snow Park dans le comté de Chongli, ville de Zhangjiakou, province chinoise du Hebei, le 28 novembre 2021.(AFP)
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Publié le Jeudi 23 décembre 2021

JO-2022 de Pékin: «Il y aura certainement des infections», selon les organisateurs

  • La Chine a renforcé des mesures déjà très strictes en prévision de l'arrivée de milliers d'athlètes étrangers pour les JO
  • La Chine adopte depuis le milieu de l'année dernière une stratégie "zéro Covid": restrictions strictes aux frontières, confinements localisés, longues quarantaines et traçage de la population

PEKIN : Les autorités chinoises ont déclaré jeudi être prêtes à faire face à des foyers épidémiques lors de Jeux Olympiques d'hiver de Pékin (4-20 février 2022), avec des hôpitaux désignés où envoyer les athlètes testés positif.

"Il y aura certainement des infections et il est possible qu'un foyer de contamination à petite échelle se produise", a déclaré Huang Chun, chargé de contrôler la propagation du virus pendant les Jeux olympiques d'hiver de Pékin, lors d'une réunion d'information.

Selon lui, l'événement présente un "risque très élevé de transmission".

"Il y aura un certain nombre de cas positifs", a affirmé une autre responsable du comité d'organisation, Han Zirong. 

"Il s'agit d'un événement à forte probabilité" de transmission du coronavirus, a-t-elle ajouté. 

La Chine adopte depuis le milieu de l'année dernière une stratégie "zéro Covid": restrictions strictes aux frontières, confinements localisés, longues quarantaines et traçage de la population. 

Elle réussit ainsi officiellement à maintenir des taux d'infection à un niveau très faible.

Un simple cas peut entraîner des dépistages massifs ou des confinements. Des responsables politiques jugés fautifs ont également été démis de leurs fonctions.

La Chine a renforcé des mesures déjà très strictes en prévision de l'arrivée de milliers d'athlètes étrangers pour les JO. La capitale Pékin exige désormais des tests Covid négatifs pour tous les visiteurs et limite les vols en provenance d'autres villes.

Outre les vaccinations obligatoires avant l'atterrissage en Chine, tous les athlètes doivent se soumettre à des tests de dépistage quotidien.

Les responsables ont en outre vivement encouragé les athlètes à faire un rappel de vaccin contre le Covid-19.

Les sportifs testés positifs ne seront pas autorisés à participer aux Jeux.

Les patients asymptomatiques seront mis en quarantaine sur place, tandis que les patients présentant des symptômes seront envoyés dans des hôpitaux de Pékin et de Zhangjiakou préalablement désignés, a précisé Huang Chun.

Durant les épreuves tests - sorte de répétition générale des Jeux olympiques - trois athlètes ont été testés positifs au Covid-19.

Les responsables ont assuré que ces cas ont tous été "traités rapidement et efficacement, et que la transmission et la propagation du virus n'ont pas eu lieu". 

"Les Jeux olympiques et paralympiques d'hiver doivent appliquer de manière stricte les principes et les exigences du gouvernement chinois en matière de prévention et de contrôle du virus", a pour sa part martelé Han Zirong


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.