La coalition arabe démontre l'implication du Hezbollah et de l'Iran dans la guerre au Yémen

Le porte-parole de la coalition arabe, le générak Turki al-Maliki, s'exprime lors d'une conférence de presse à Riyad, la capitale saoudienne, le 26 décembre 2021. (SPA)
Le porte-parole de la coalition arabe, le générak Turki al-Maliki, s'exprime lors d'une conférence de presse à Riyad, la capitale saoudienne, le 26 décembre 2021. (SPA)
Le porte-parole de la coalition arabe, le général Turki al-Maliki, s'exprime lors d'une conférence de presse à Riyad, la capitale saoudienne, le 26 décembre 2021. (SPA)
Le porte-parole de la coalition arabe, le général Turki al-Maliki, s'exprime lors d'une conférence de presse à Riyad, la capitale saoudienne, le 26 décembre 2021. (SPA)
La coalition arabe a tenu une conférence de presse pour fournir des preuves de l'implication de l'Iran et du Hezbollah au Yémen dans la capitale saoudienne Riyad, le 26 décembre 2021. (SPA)
La coalition arabe a tenu une conférence de presse pour fournir des preuves de l'implication de l'Iran et du Hezbollah au Yémen dans la capitale saoudienne Riyad, le 26 décembre 2021. (SPA)
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Publié le Lundi 27 décembre 2021

La coalition arabe démontre l'implication du Hezbollah et de l'Iran dans la guerre au Yémen

  • Dans certaines vidéos, des boîtes de pièces de drones sont visibles empilées, avec certaines d’entre elles portant le logo du Hezbollah
  • Al-Maliki a qualifié le Hezbollah de « cancer au Liban » qui avait d'abord touché les Libanais avant de se propager à l'extérieur du pays

RIYAD : La coalition arabe a publié dimanche des séquences et des images qui, selon elle, fournissent des preuves de l'implication du Hezbollah et de l'Iran dans la guerre de sept ans au Yémen et de l'utilisation de l'aéroport de Sanaa comme site de lancement de missiles.

Lors d'une conférence de presse dans la capitale saoudienne, le porte-parole de la coalition, le général Turki al-Maliki a montré des images d'instructeurs du Hezbollah formant des Houthis à l'utilisation de drones.

Dans certaines vidéos, des boîtes de pièces de drones sont visibles empilées, avec certaines d’entre elles portant le logo du Hezbollah.

Al-Maliki a qualifié le Hezbollah de « cancer au Liban » qui avait d'abord touché les Libanais avant de se propager à l'extérieur du pays.

« L'organisation terroriste Hezbollah a semé la destruction dans la région et dans le monde », a-t-il déclaré aux journalistes, ajoutant que le groupe soutenu par l'Iran était responsable des attaques contre des civils en Arabie saoudite et au Yémen.

Le porte-parole de la coalition arabe, le général Turki al-Maliki s'exprime lors d'une conférence de presse à Riyad, la capitale saoudienne, le 26 décembre 2021. (SPA)
Le porte-parole de la coalition arabe, le général Turki al-Maliki s'exprime lors d'une conférence de presse à Riyad, la capitale saoudienne, le 26 décembre 2021. (SPA)

Dans une autre vidéo, la coalition a déclaré qu'un chef du Hezbollah donnait des instructions à Abdullah Yahya Al-Hakim, le vice-commandant des Houthis qui figure sur une liste de sanctions de l'ONU pour avoir organisé des coups d'État et des opérations militaires pour renverser le gouvernement, et était également responsable pour la sécurisation et le contrôle de toutes les routes entrant et sortant de Sanaa et la prise de contrôle du gouvernorat d'Amran.

« Le secteur militaire de Hodeidah est très important. Si Hodeidah tombe, le soutien pour faire face à l'agression prendra fin », a-t-on entendu dire le chef du Hezbollah. « La mer est la seule porte d'entrée pour le soutien à venir. Si nous perdons la mer, nous n'obtiendrons aucun soutien et les moudjahidines ne viendront pas. Nous voulons une grande foule de moudjahidines, nous voulons organiser nos rangs. »

Al-Maliki a également proposé des images et une surveillance aérienne qui, selon lui, montraient que la milice « militarisait » l'aéroport de Sanaa et l'avait transformé en rampe de lancement de missiles balistiques et de drones ciblant l'Arabie saoudite.

La conférence de presse intervient un jour après que la communauté internationale a fermement condamné une attaque transfrontalière de la milice houthie visant la ville de Jazan, dans le sud-ouest, faisant deux morts et sept blessés vendredi.

La coalition arabe a tenu une conférence de presse pour fournir des preuves de l'implication de l'Iran et du Hezbollah au Yémen dans la capitale saoudienne Riyad, le 26 décembre 2021. (SPA)
La coalition arabe a tenu une conférence de presse pour fournir des preuves de l'implication de l'Iran et du Hezbollah au Yémen dans la capitale saoudienne Riyad, le 26 décembre 2021. (SPA)

Al-Maliki a déclaré que l'Iran avait alimenté l'idéologie sectaire au Yémen, en Irak, en Syrie et au Liban, que les Houthis dépendaient des ordres et des instructions du Corps des gardiens de la révolution iraniens et qu'ils avaient adopté l'idéologie sectaire du régime.

Concernant les récentes frappes aériennes à Sanaa, Al-Maliki a déclaré que la coalition avait concentré ses opérations sur le fait de ne pas affecter la capacité opérationnelle de l'aéroport de Sanaa et que les frappes visaient un dépôt de drones.

Il a rejeté les affirmations des Houthis selon lesquelles ils auraient assiégé la ville portuaire de Hodeidah : « Nous surveillons les mouvements de la milice houthie 24 heures sur 24. »

Al-Maliki a déclaré que les tentatives des Houthis pour contrôler Marib, riche en énergie, l'un des derniers bastions du gouvernement, menaçaient les moyens de subsistance de 3 millions de Yéménites, mais que la coalition s'était engagée à protéger les civils lors de ses opérations de soutien à l'armée.

La conférence de presse intervient un jour après que la communauté internationale a fermement condamné une attaque transfrontalière de la milice houthie contre l'Arabie saoudite qui a fait deux morts et sept blessés. (SPA)
La conférence de presse intervient un jour après que la communauté internationale a fermement condamné une attaque transfrontalière de la milice houthie contre l'Arabie saoudite qui a fait deux morts et sept blessés. (SPA)

Il a également déclaré que l'ambassadeur d'Iran à Sanaa, Hassan Irloo, décédé de la Covid-19 la semaine dernière, avait dirigé la planification des opérations militaires à Marib, et que les Houthis refusaient l'autorisation d'atterrir aux avions humanitaires de l'ONU.

La milice avait lancé 430 missiles balistiques et 851 drones armés sur l'Arabie saoudite depuis janvier 2018, tuant 59 civils saoudiens, a déclaré Al-Maliki, appelant la communauté internationale à mettre fin aux actes hostiles.

Les Houthis avaient également lancé 100 bateaux piégés et posé 247 mines marines, menaçant la navigation maritime, mais les forces de la coalition avaient réussi à sécuriser la navigation dans la mer Rouge.

Al-Maliki a déclaré que plus de 30 000 Houthis avaient été tués depuis le début de l'année, ajoutant : « Nous savons où se trouvent les dirigeants houthis et les avertissons pour la dernière fois. »

L'initiative de l'Arabie saoudite pour mettre fin à la crise yéménite, qui a été saluée par la communauté internationale, était toujours sur la table, a-t-il dit, mais les Houthis ne cherchaient pas la paix et avaient rejeté tous les efforts de l'ONU pour parvenir à une solution politique.

 

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Israël a rendu à Gaza 30 corps de Palestiniens en échange de deux dépouilles d'otages 

Israël a rendu vendredi à l'hôpital Nasser les corps de 30 Palestiniens en échange de deux dépouilles d'otages israéliens restituées la veille par le mouvement islamiste palestinien Hamas, a indiqué à l'AFP cet établissement du sud de la bande de Gaza. (AFP)
Israël a rendu vendredi à l'hôpital Nasser les corps de 30 Palestiniens en échange de deux dépouilles d'otages israéliens restituées la veille par le mouvement islamiste palestinien Hamas, a indiqué à l'AFP cet établissement du sud de la bande de Gaza. (AFP)
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  • "Les corps de 30 prisonniers palestiniens ont été reçus de la partie israélienne dans le cadre de l'accord d'échange", a précisé l'hôpital, situé à Khan Younès
  • Au total, en échange de 15 dépouilles d'Israéliens, 225 dépouilles de Palestiniens ont été rendues conformément aux termes de l'accord de cessez-le feu en vigueur depuis le 10 octobre

GAZA: Israël a rendu vendredi à l'hôpital Nasser les corps de 30 Palestiniens en échange de deux dépouilles d'otages israéliens restituées la veille par le mouvement islamiste palestinien Hamas, a indiqué à l'AFP cet établissement du sud de la bande de Gaza.

"Les corps de 30 prisonniers palestiniens ont été reçus de la partie israélienne dans le cadre de l'accord d'échange", a précisé l'hôpital, situé à Khan Younès.

Les otages avaient été enlevés lors de l'attaque sans précédent du Hamas en Israël le 7 octobre 2023, qui avait déclenché la guerre dans la bande Gaza.

Au total, en échange de 15 dépouilles d'Israéliens, 225 dépouilles de Palestiniens ont été rendues conformément aux termes de l'accord de cessez-le feu en vigueur depuis le 10 octobre.

Depuis cette date, le Hamas a également rendu deux dépouilles d'otages non-israéliens, un Thaïlandais et un Népalais.

Le mouvement islamiste a jusqu'à présent restitué les restes de 17 des 28 corps qui se trouvaient encore à Gaza et auraient dû être rendus au début de la trêve, assurant que localiser les autres dépouilles est "complexe" dans le territoire dévasté par deux ans de guerre.

Des équipes égyptiennes autorisées à entrer dans le territoire palestinien par Israël participent aux recherches avec des engins de chantiers.

Lundi soir, le Hamas avait rendu à Israël les restes d'un otage, identifié comme étant ceux d'Ofir Tzarfati, dont une partie de la dépouille avait déjà été récupérée en deux fois.

Les retards successifs dans la remise des corps des otages ont provoqué la colère du gouvernement israélien, qui a accusé le Hamas de violer l'accord de trêve. Et les familles des otages ont exigé des mesures plus sévères pour contraindre le groupe palestinien à se conformer à l'accord.

Dix corps d'otages du 7-Octobre seraient encore à Gaza, ainsi que celui d'un soldat mort durant une guerre en 2014. Tous sont israéliens sauf un Tanzanien et un Thaïlandais.

Par ailleurs, à deux reprises depuis le 10 octobre, Israël a mené des bombardements massifs sur Gaza en représailles à des tirs qui ont tué trois de ses soldats. Le 19 octobre, les bombardements israéliens avaient fait au moins 45 morts et mardi 104.

Le Hamas, qui dément avoir tiré sur les soldats israéliens, a accusé Israël de violer le cessez-le-feu.


Frappe israélienne sur le sud du Liban: un mort 

Une frappe israélienne a tué vendredi un homme qui circulait à moto dans le sud du Liban, a annoncé le ministère de la Santé, ce qui porte à au moins 25 le nombre de morts dans des raids israéliens au cours du mois d'octobre. (AFP)
Une frappe israélienne a tué vendredi un homme qui circulait à moto dans le sud du Liban, a annoncé le ministère de la Santé, ce qui porte à au moins 25 le nombre de morts dans des raids israéliens au cours du mois d'octobre. (AFP)
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  • Vendredi, un drone a visé un homme à moto dans le village de Kounine, selon l'Agence nationale d'information (Ani, officielle). Le ministère de la Santé a fait état d'un mort et d'un blessé
  • Cette frappe intervient au lendemain de l'incursion d'une unité israélienne dans le village frontalier de Blida, où les soldats ont tué un employé municipal

BEYROUTH: Une frappe israélienne a tué vendredi un homme qui circulait à moto dans le sud du Liban, a annoncé le ministère de la Santé, ce qui porte à au moins 25 le nombre de morts dans des raids israéliens au cours du mois d'octobre.

Malgré le cessez-le-feu ayant mis fin en novembre 2024 à la guerre entre le Hezbollah et Israël, ce dernier continue de mener des frappes régulières au Liban, affirmer viser la formation pro-iranienne.

Vendredi, un drone a visé un homme à moto dans le village de Kounine, selon l'Agence nationale d'information (Ani, officielle). Le ministère de la Santé a fait état d'un mort et d'un blessé.

Israël n'a pas réagi dans l'immédiat.

Cette frappe intervient au lendemain de l'incursion d'une unité israélienne dans le village frontalier de Blida, où les soldats ont tué un employé municipal.

Le président Joseph Aoun a demandé à l'armée de "faire face" à toute nouvelle incursion israélienne en territoire libanais.

Ces derniers jours, l'aviation israélienne a intensifié ses frappes au Liban, affirmant viser des membres ou des infrastructures du Hezbollah.

Selon un bilan compilé par l'AFP à partir des données du ministère de la Santé, au moins 25 personnes, dont un Syrien, ont été tuées depuis le début du mois.

L'ONU avait indiqué mardi que 111 civils avaient été tués au Liban par les forces israéliennes depuis la fin de la guerre.

Lors d'un entretien vendredi avec son homologue allemand Johann Wadephul, en visite à Beyrouth, le ministre libanais des Affaires étrangères Youssef Rajji lui a demandé "d'aider à faire pression sur Israël pour qu'il cesse ses agressions".

"Seule une solution diplomatique, et non militaire, peut assurer la stabilité et garantir le calme dans le sud", a assuré le ministre libanais, selon ses propos rapportés par l'Ani.

Il a assuré que "le gouvernement libanais poursuit la mise en œuvre progressive de sa décision de placer toutes les armes sous son contrôle".

Le Hezbollah est sorti très affaibli du conflit et les Etats-Unis exercent une intense pression sur le gouvernement libanais pour que le mouvement chiite livre ses armes à l'armée nationale, ce qu'il refuse jusqu'à présent.

 


Liban: le chef de l'Etat demande à l'armée de «s'opposer à toute incursion israélienne»

Le président libanais Joseph Aoun a demandé jeudi à l'armée de "s'opposer à toute incursion israélienne", après la mort d'un employé municipal d'un village du sud du Liban où une unité israélienne a pénétré pendant la nuit. (AFP)
Le président libanais Joseph Aoun a demandé jeudi à l'armée de "s'opposer à toute incursion israélienne", après la mort d'un employé municipal d'un village du sud du Liban où une unité israélienne a pénétré pendant la nuit. (AFP)
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  • Dans un communiqué, le chef de l'Etat a condamné cette opération et "demandé à l'armée de faire face à toute incursion israélienne (...) pour défendre le territoire libanais et la sécurité des citoyens"
  • Selon l'Agence nationale d'information (Ani, officielle), "dans une agression grave et sans précédent", une unité israélienne "appuyée par des véhicules a effectué une incursion dans le village de Blida, à plus d'un kilomètre de la frontière"

BERYROUTH: Le président libanais Joseph Aoun a demandé jeudi à l'armée de "s'opposer à toute incursion israélienne", après la mort d'un employé municipal d'un village du sud du Liban où une unité israélienne a pénétré pendant la nuit.

Dans un communiqué, le chef de l'Etat a condamné cette opération et "demandé à l'armée de faire face à toute incursion israélienne (...) pour défendre le territoire libanais et la sécurité des citoyens".

Selon l'Agence nationale d'information (Ani, officielle), "dans une agression grave et sans précédent", une unité israélienne "appuyée par des véhicules a effectué une incursion dans le village de Blida, à plus d'un kilomètre de la frontière".

Cette unité "a investi le bâtiment de la municipalité du village, où dormait Ibrahim Salamé, un employé municipal, qui a été tué par les soldats de l'ennemi", a ajouté l'Ani.

Le ministère de la Santé a confirmé la mort de l'employé municipal.

Des villageois cités par l'Ani ont indiqué que l'incursion avait duré plusieurs heures et que les forces israéliennes s'étaient retirées à l'aube.

Sur X, le Premier ministre libanais Nawaf Salam a dénoncé "une agression flagrante contre les institutions de l'Etat libanais et sa souveraineté".