Brésil: le bilan des inondations passe à 20 morts, 63000 personnes déplacées

Des maisons étaient sous l'eau et des rues transformées en rivières dans plusieurs municipalités du sud de l'Etat du Nordeste, le plus pauvre du pays, touchées depuis jeudi par de fortes précipitations qui ont provoqué la rupture de barrages et le débordement de rivières pendant le week-end. (Photo, AFP)
Des maisons étaient sous l'eau et des rues transformées en rivières dans plusieurs municipalités du sud de l'Etat du Nordeste, le plus pauvre du pays, touchées depuis jeudi par de fortes précipitations qui ont provoqué la rupture de barrages et le débordement de rivières pendant le week-end. (Photo, AFP)
Short Url
Publié le Mardi 28 décembre 2021

Brésil: le bilan des inondations passe à 20 morts, 63000 personnes déplacées

  • L'intensité des pluies dans le nord-est du pays serait liée au phénomène La Niña, qui provoque des précipitations supérieures à la normale
  • Au total, on estime que 116 communes, dont au moins 100 en situation d'urgence, et 471009 personnes sont affectées par ces pluies

Les inondations provoquées par de fortes pluies dans l'Etat de Bahia ont fait deux nouveaux morts, portant à 20 le nombre de décès depuis début novembre dans la région, avec près de 63000 personnes déplacées, selon les autorités locales lundi.

"Nous vivons la plus grande catastrophe de l'histoire de Bahia", a déclaré le gouverneur de Bahia, Rui Costa, qui supervise depuis samedi une opération conjointe dans les zones touchées avec le gouvernement fédéral et d'autres Etats.

Deux nouveaux décès ont été enregistrés dans la ville d'Itabuna. Un homme de 21 ans a été emporté par le courant et une femme de 33 ans a été tuée par un glissement de terrain, selon le dernier rapport du gouvernement local lundi après-midi. 

"L'eau commence à baisser à la source de la rivière Cachoeira et, bien que lentement, on s'attend à une amélioration dans les jours à venir", a déclaré le gouverneur Costa. 

Des maisons étaient sous l'eau et des rues transformées en rivières dans plusieurs municipalités du sud de l'Etat, touchées depuis jeudi par de fortes précipitations qui ont provoqué la rupture de barrages et le débordement de rivières pendant le week-end. 

A Itapetinga, des images aériennes de l'AFP montrent trois hommes pagayant à plat ventre sur une paillasse dans une rue, entourée de maisons dont l'eau arrive jusqu'aux fenêtres. 

Le nombre de déplacés à presque doublé depuis dimanche avec 62.796 personnes ayant dû quitter leur foyer selon la Protection civile de Bahia (Sudec).

Par ailleurs, 358 personnes ont été blessées depuis le début des fortes précipitations en novembre.

Au total, on estime que 116 communes, dont au moins 100 en situation d'urgence, et 471009 personnes sont affectées par ces pluies.

"Il existe une corrélation" entre l'intensité des pluies dans le nord-est du pays et le phénomène La Niña, qui provoque des précipitations supérieures à la normale, a estimé Estael Sias, météorologue à MetSul.

L'équivalent d'un mois d'eau est tombé dans certaines municipalités, notamment à Salvador, la capitale de l'Etat de Bahia, qui a reçu vendredi jusqu'à cinq fois la moyenne historique de 58 mm pour le mois de décembre, selon la défense civile de la ville. 


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
Short Url
  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
Short Url
  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Short Url
  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.