Rétrospective 2021: Le changement climatique est devenu réel et le monde en a pris conscience

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Publié le Mercredi 29 décembre 2021

Rétrospective 2021: Le changement climatique est devenu réel et le monde en a pris conscience

  • Les avertissements apocalyptiques du GIEC ont souligné l'urgence de lutter contre le réchauffement climatique
  • L'Arabie saoudite a lancé deux initiatives pour souligner son rôle de leader dans cette campagne

DUBAÏ: 2021 pourrait entrer dans l'histoire comme l'année où le changement climatique est passé du statut de préoccupation de jeunes activistes à celui de menace réelle et actuelle pour nous tous, et en particulier pour le Moyen-Orient.

Le programme du changement climatique s'est accéléré tout au long de l'année, attisé par un contexte d'incendies de forêt dévastateurs en Australie et en Turquie, par exemple, de chaleurs extrêmes et mortelle sur la côte Pacifique des États-Unis, d’inondations meurtrières en Europe centrale et en Asie du Sud et de tornades déchaînées dans le Midwest américain.

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Ginny Watts prend son amie dans ses bras alors qu’elles nettoient les décombres de sa maison détruite à Dawson Springs, Kentucky, le 14 décembre 2021, quatre jours après qu’une tornade a frappé la région. (Photo, AFP)

 

Chaque nouvelle catastrophe climatique a été reçue comme une preuve, s'il en fallait une autre, de la gravité de la situation climatique; chaque nouvel événement extrême a ébranlé les convictions des négateurs.

Personne n'illustre peut-être mieux l'évolution du sentiment sur le changement climatique que Mark Carney, ancien cadre de la grande banque américaine Goldman Sachs et gouverneur de la Banque d'Angleterre, désormais envoyé spécial de l'ONU sur les finances et le changement climatique.

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Des habitants luttent contre un incendie de forêt dans le village de Gouves, sur l’île d’Evia (Eubée), le 8 août 2021. (Photo, AFP)

 

Lors de la COP26 à Glasgow en novembre, il a été reçu en héros par les écologistes. Il a déclaré: «La finance est en train de devenir une fenêtre à travers laquelle une action climatique ambitieuse peut offrir un avenir durable que les gens du monde entier réclament.»

Et il n'y a pas que Carney. Les politiciens de tous bords, les dirigeants de fonds d'investissement de plusieurs milliards de dollars, et même les patrons et propriétaires de l'industrie pétrolière mondiale, les producteurs des «combustibles fossiles» que les militants adorent détester, sont de plus en plus vocaux et affirmatifs dans leurs demandes que «quelque chose» doit être fait contre le réchauffement climatique.

Un événement clé de 2021 a été la publication, en août, du dernier rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat, qui, dans un langage presque apocalyptique, a donné le ton à une grande partie du débat pour le reste de l'année.

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«Beaucoup des changements observés dans le climat sont sans précédent depuis des milliers, voire des centaines de milliers d'années, et certains des changements déjà mis en mouvement, comme l'élévation continue du niveau de la mer, sont irréversibles sur des centaines voire des milliers d'années», indique le rapport.

Les auteurs n'avaient aucun doute sur la raison de ces changements.

«Les émissions de gaz à effet de serre dues aux activités humaines sont responsables d'environ 1,1 degré Celsius de réchauffement depuis 1850-1900. En moyenne sur les 20 prochaines années, la température mondiale devrait atteindre ou dépasser 1,5 degré Celsius de réchauffement», a-t-il conclu.

L'Accord de Paris de 2015 a fixé un objectif de «moins de 2 degrés Celsius» d'ici 2050 si la planète devait avoir une chance d'éviter un réchauffement catastrophique. Or, les experts ont affirmé qu'il y avait peu de chances que cet objectif puisse être atteint.

Cela représente un défi unique pour les pays producteurs d'hydrocarbures du golfe. La production de pétrole et de gaz est à l'origine d'énormes progrès en matière de bien-être économique et de mode de vie dans la région, mais en même temps, l'abondance des hydrocarbures a conduit à une utilisation inefficace de ces carburants.

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Vue générale de la centrale solaire concentrée Shams 1, dans le district d’Al-Gharibiyah, dans la banlieue d’Abu Dhabi, aux Émirats arabes unis. (Photo, AFP)

 

Les pays du Golfe, qui dans le passé n’hésitaient pas à brûler du pétrole pour produire de l'électricité, ont l'une des empreintes carbone par habitant les plus élevées au monde.

Les répercussions possibles ont été mises en évidence dans de nouvelles recherches menées par le groupe de réflexion sur l'énergie saoudien Aeon Collective. Le réchauffement climatique dans le Golfe pourrait entraîner des vagues de chaleur extrêmes et mortelles, une augmentation de la pollution atmosphérique et des menaces pour la santé publique dues à des maladies jusque-là inconnues. Cela pourrait même menacer le pèlerinage annuel du Hajj à La Mecque, l'une des villes du Royaume dont le réchauffement est le plus rapide.

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Un changement climatique extrême pourrait même menacer le pèlerinage annuel du Hajj à La Mecque, l'une des villes du Royaume dont le réchauffement est le plus rapide. (Photo, archives SPA)

 

Heureusement, les décideurs politiques régionaux semblent avoir développé une conscience accrue des dangers spécifiques du réchauffement climatique pour l'économie et la santé publique de la région.

D'une part, la stratégie de la Vision 2030 vise spécifiquement à réduire la dépendance de l'Arabie saoudite aux combustibles fossiles, parallèlement à des stratégies similaires aux Émirats arabes unis et dans d'autres États du CCG.

Mais le Royaume est allé plus loin en octobre avec le lancement de deux initiatives majeures conçues pour montrer qu'il joue un rôle de leader dans la campagne mondiale contre le changement climatique.

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Vue de la capitale saoudienne, Riyad. (Photo, archives AN)

 

Lorsque le prince héritier Mohammed Ben Salmane a annoncé l’initiative verte saoudienne et l’initiative verte du Moyen-Orient lors d'un événement spécial à Riyad, il s'agissait d'un événement marquant dans la région. Non seulement contenait-il un objectif pour l'Arabie saoudite d'atteindre zéro émission nette de gaz à effet de serre d'ici 2060, mais il renforçait également la quantité d'émissions nocives qui seraient réduites dans le cadre du calendrier de contributions déterminé au niveau national convenu avec l'ONU et les organismes climatiques.

En outre, le Royaume s'est engagé à éliminer complètement le pétrole du cycle de production d'électricité domestique d'ici 2030, en le remplaçant par du gaz plus propre et des énergies renouvelables. Des programmes d'investissement de plusieurs milliards de dollars pour planter des arbres dans le Royaume ont également été lancés, entre autres stratégies respectueuses de l'environnement.

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Vue générale de la centrale solaire à Uyayna, au nord de Riyad, en Arabie saoudite, le 29 mars 2018. (Photo, AFP)

 

Le prince Abdelaziz Ben Salmane, ministre de l’Énergie du Royaume, a souligné le sérieux de la campagne contre le réchauffement climatique. «C'est le défi le plus redoutable auquel nous sommes confrontés. Nous avons, je pense, l'initiative la plus humaine qui soit, et nous sommes prêts à l'élargir si tout le monde veut l’adopter. Je suis sûr que les gens ont remarqué que nous nous sommes repositionnés», a-t-il déclaré lors de la Future Investment Initiative à Riyad en octobre.

Ces développements au Moyen-Orient ont préparé le terrain pour l'événement décisif de l'année sur le changement climatique: la COP26 à Glasgow, le rassemblement annuel des décideurs, des experts et des militants de l'énergie. On s'attendait à ce que la réunion de Glasgow puisse mener à une avancée contre le changement climatique d'une importance comparable à la réunion de Paris six ans plus tôt.

Deux semaines de négociations intenses ont finalement abouti à ce qui est devenu le Pacte climatique de Glasgow. Ce pacte n'a pas été à la hauteur d'un engagement envers un objectif strict de 1,5 degré Celsius d'ici 2050 et a résisté à certains des appels les plus fous des écologistes extrêmes en faveur de la fin des investissements et de la production de combustibles fossiles, mais il était suffisant pour que tout le monde considère la COP26 comme un succès.

«Le Pacte trace la voie à suivre pour que le monde tienne les promesses faites à Paris», a déclaré Alok Sharma, président britannique de la COP26.

Certains écologistes ont été déçus qu’aucun engagement n’ai été pris pour «éliminer» le charbon comme source d’énergie, mais, l'événement de Glasgow se déroulant au beau milieu d'une crise énergétique dans laquelle chaque tonne d'hydrocarbures est nécessaire, le sentiment général était qu’il était suffisant, surtout compte tenu de la nécessité de brûler du charbon dans des pays comme l'Inde et la Chine.

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La centrale Shaybah de Saudi Aramco, dans la province orientale de l’Arabie saoudite. (Photo fournie)

 

Quelques jours après le départ des délégués de la COP26, un forum sur l'énergie assez différent s'est tenu dans la capitale des Émirats arabes unis, Abu Dhabi. L’Adipec est l'un des plus grands rassemblements pétroliers et gaziers au monde, mais il s’agit bien d’un événement industriel. Il n'y avait pas de groupes de partisans des indigènes d'Amazonie parmi les délégués présents.

Cependant, les participants ont noté une empathie distincte entre la COP26 et l'Adipec21. Badar Chaudry, vice-président senior pour le secteur de l'énergie à la banque émiratie Mashreq, a signalé: «Il y avait suffisamment de chevauchements dans les ordres du jour et les résultats des deux événements pour parvenir à la conclusion qu'il existe un consensus sur le fait que le changement climatique est le grand problème auquel le monde est confronté aujourd'hui,  et que l'industrie des hydrocarbures l'a reconnu et s'engage à jouer son rôle.»

Pour le Moyen-Orient, le défi du changement climatique devient désormais bien réel. La COP27 aura lieu l'année prochaine au Caire et la COP28 devrait se tenir aux Émirats arabes unis en 2023.

Les deux plus grands producteurs de pétrole de la région, l'Arabie saoudite et les Émirats arabes unis, devraient augmenter leur production dans les années à venir pour alimenter la croissance économique et profiter de leurs faibles coûts de production à une époque de hausse des prix.

La manière dont ils parviendront à concilier cette stratégie avec l'objectif déclaré de réduction des émissions sera sans doute au centre des attentions au cours des deux prochaines années.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Israël a rendu à Gaza 30 corps de Palestiniens en échange de deux dépouilles d'otages 

Israël a rendu vendredi à l'hôpital Nasser les corps de 30 Palestiniens en échange de deux dépouilles d'otages israéliens restituées la veille par le mouvement islamiste palestinien Hamas, a indiqué à l'AFP cet établissement du sud de la bande de Gaza. (AFP)
Israël a rendu vendredi à l'hôpital Nasser les corps de 30 Palestiniens en échange de deux dépouilles d'otages israéliens restituées la veille par le mouvement islamiste palestinien Hamas, a indiqué à l'AFP cet établissement du sud de la bande de Gaza. (AFP)
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  • "Les corps de 30 prisonniers palestiniens ont été reçus de la partie israélienne dans le cadre de l'accord d'échange", a précisé l'hôpital, situé à Khan Younès
  • Au total, en échange de 15 dépouilles d'Israéliens, 225 dépouilles de Palestiniens ont été rendues conformément aux termes de l'accord de cessez-le feu en vigueur depuis le 10 octobre

GAZA: Israël a rendu vendredi à l'hôpital Nasser les corps de 30 Palestiniens en échange de deux dépouilles d'otages israéliens restituées la veille par le mouvement islamiste palestinien Hamas, a indiqué à l'AFP cet établissement du sud de la bande de Gaza.

"Les corps de 30 prisonniers palestiniens ont été reçus de la partie israélienne dans le cadre de l'accord d'échange", a précisé l'hôpital, situé à Khan Younès.

Les otages avaient été enlevés lors de l'attaque sans précédent du Hamas en Israël le 7 octobre 2023, qui avait déclenché la guerre dans la bande Gaza.

Au total, en échange de 15 dépouilles d'Israéliens, 225 dépouilles de Palestiniens ont été rendues conformément aux termes de l'accord de cessez-le feu en vigueur depuis le 10 octobre.

Depuis cette date, le Hamas a également rendu deux dépouilles d'otages non-israéliens, un Thaïlandais et un Népalais.

Le mouvement islamiste a jusqu'à présent restitué les restes de 17 des 28 corps qui se trouvaient encore à Gaza et auraient dû être rendus au début de la trêve, assurant que localiser les autres dépouilles est "complexe" dans le territoire dévasté par deux ans de guerre.

Des équipes égyptiennes autorisées à entrer dans le territoire palestinien par Israël participent aux recherches avec des engins de chantiers.

Lundi soir, le Hamas avait rendu à Israël les restes d'un otage, identifié comme étant ceux d'Ofir Tzarfati, dont une partie de la dépouille avait déjà été récupérée en deux fois.

Les retards successifs dans la remise des corps des otages ont provoqué la colère du gouvernement israélien, qui a accusé le Hamas de violer l'accord de trêve. Et les familles des otages ont exigé des mesures plus sévères pour contraindre le groupe palestinien à se conformer à l'accord.

Dix corps d'otages du 7-Octobre seraient encore à Gaza, ainsi que celui d'un soldat mort durant une guerre en 2014. Tous sont israéliens sauf un Tanzanien et un Thaïlandais.

Par ailleurs, à deux reprises depuis le 10 octobre, Israël a mené des bombardements massifs sur Gaza en représailles à des tirs qui ont tué trois de ses soldats. Le 19 octobre, les bombardements israéliens avaient fait au moins 45 morts et mardi 104.

Le Hamas, qui dément avoir tiré sur les soldats israéliens, a accusé Israël de violer le cessez-le-feu.


Frappe israélienne sur le sud du Liban: un mort 

Une frappe israélienne a tué vendredi un homme qui circulait à moto dans le sud du Liban, a annoncé le ministère de la Santé, ce qui porte à au moins 25 le nombre de morts dans des raids israéliens au cours du mois d'octobre. (AFP)
Une frappe israélienne a tué vendredi un homme qui circulait à moto dans le sud du Liban, a annoncé le ministère de la Santé, ce qui porte à au moins 25 le nombre de morts dans des raids israéliens au cours du mois d'octobre. (AFP)
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  • Vendredi, un drone a visé un homme à moto dans le village de Kounine, selon l'Agence nationale d'information (Ani, officielle). Le ministère de la Santé a fait état d'un mort et d'un blessé
  • Cette frappe intervient au lendemain de l'incursion d'une unité israélienne dans le village frontalier de Blida, où les soldats ont tué un employé municipal

BEYROUTH: Une frappe israélienne a tué vendredi un homme qui circulait à moto dans le sud du Liban, a annoncé le ministère de la Santé, ce qui porte à au moins 25 le nombre de morts dans des raids israéliens au cours du mois d'octobre.

Malgré le cessez-le-feu ayant mis fin en novembre 2024 à la guerre entre le Hezbollah et Israël, ce dernier continue de mener des frappes régulières au Liban, affirmer viser la formation pro-iranienne.

Vendredi, un drone a visé un homme à moto dans le village de Kounine, selon l'Agence nationale d'information (Ani, officielle). Le ministère de la Santé a fait état d'un mort et d'un blessé.

Israël n'a pas réagi dans l'immédiat.

Cette frappe intervient au lendemain de l'incursion d'une unité israélienne dans le village frontalier de Blida, où les soldats ont tué un employé municipal.

Le président Joseph Aoun a demandé à l'armée de "faire face" à toute nouvelle incursion israélienne en territoire libanais.

Ces derniers jours, l'aviation israélienne a intensifié ses frappes au Liban, affirmant viser des membres ou des infrastructures du Hezbollah.

Selon un bilan compilé par l'AFP à partir des données du ministère de la Santé, au moins 25 personnes, dont un Syrien, ont été tuées depuis le début du mois.

L'ONU avait indiqué mardi que 111 civils avaient été tués au Liban par les forces israéliennes depuis la fin de la guerre.

Lors d'un entretien vendredi avec son homologue allemand Johann Wadephul, en visite à Beyrouth, le ministre libanais des Affaires étrangères Youssef Rajji lui a demandé "d'aider à faire pression sur Israël pour qu'il cesse ses agressions".

"Seule une solution diplomatique, et non militaire, peut assurer la stabilité et garantir le calme dans le sud", a assuré le ministre libanais, selon ses propos rapportés par l'Ani.

Il a assuré que "le gouvernement libanais poursuit la mise en œuvre progressive de sa décision de placer toutes les armes sous son contrôle".

Le Hezbollah est sorti très affaibli du conflit et les Etats-Unis exercent une intense pression sur le gouvernement libanais pour que le mouvement chiite livre ses armes à l'armée nationale, ce qu'il refuse jusqu'à présent.

 


Liban: le chef de l'Etat demande à l'armée de «s'opposer à toute incursion israélienne»

Le président libanais Joseph Aoun a demandé jeudi à l'armée de "s'opposer à toute incursion israélienne", après la mort d'un employé municipal d'un village du sud du Liban où une unité israélienne a pénétré pendant la nuit. (AFP)
Le président libanais Joseph Aoun a demandé jeudi à l'armée de "s'opposer à toute incursion israélienne", après la mort d'un employé municipal d'un village du sud du Liban où une unité israélienne a pénétré pendant la nuit. (AFP)
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  • Dans un communiqué, le chef de l'Etat a condamné cette opération et "demandé à l'armée de faire face à toute incursion israélienne (...) pour défendre le territoire libanais et la sécurité des citoyens"
  • Selon l'Agence nationale d'information (Ani, officielle), "dans une agression grave et sans précédent", une unité israélienne "appuyée par des véhicules a effectué une incursion dans le village de Blida, à plus d'un kilomètre de la frontière"

BERYROUTH: Le président libanais Joseph Aoun a demandé jeudi à l'armée de "s'opposer à toute incursion israélienne", après la mort d'un employé municipal d'un village du sud du Liban où une unité israélienne a pénétré pendant la nuit.

Dans un communiqué, le chef de l'Etat a condamné cette opération et "demandé à l'armée de faire face à toute incursion israélienne (...) pour défendre le territoire libanais et la sécurité des citoyens".

Selon l'Agence nationale d'information (Ani, officielle), "dans une agression grave et sans précédent", une unité israélienne "appuyée par des véhicules a effectué une incursion dans le village de Blida, à plus d'un kilomètre de la frontière".

Cette unité "a investi le bâtiment de la municipalité du village, où dormait Ibrahim Salamé, un employé municipal, qui a été tué par les soldats de l'ennemi", a ajouté l'Ani.

Le ministère de la Santé a confirmé la mort de l'employé municipal.

Des villageois cités par l'Ani ont indiqué que l'incursion avait duré plusieurs heures et que les forces israéliennes s'étaient retirées à l'aube.

Sur X, le Premier ministre libanais Nawaf Salam a dénoncé "une agression flagrante contre les institutions de l'Etat libanais et sa souveraineté".