Face à la vague Omicron, le sport « must go on » aux Etats-Unis

 Drake Caggiula # 91 et d'autres Sabres de Buffalo se présentent pour des tests de covid avant le match contre les Islanders de New York à l'UBS Arena le 30 décembre 2021 à Elmont, New York.(AFP)
Drake Caggiula # 91 et d'autres Sabres de Buffalo se présentent pour des tests de covid avant le match contre les Islanders de New York à l'UBS Arena le 30 décembre 2021 à Elmont, New York.(AFP)
Short Url
Publié le Vendredi 31 décembre 2021

Face à la vague Omicron, le sport « must go on » aux Etats-Unis

  • Pour réduire le risque de report de matches et perturber encore plus le calendrier, la NBA a ainsi réduit la période d'isolement de dix à six jours pour les joueurs positifs asymptomatiques et vaccinés
  • Avec quelque 265.000 nouveaux cas de Covid-19 enregistrés chaque jour en moyenne, les États-Unis ont battu un record, surpassant les 251.989 cas atteints à la mi-janvier 2021

LOS ANGELES : Que ce soit la NBA en basket, la NHL en hockey sur glace ou la NFL en football américain, les grandes ligues professionnelles nord-américains se démènent pour garder leur championnat actif et leurs équipes compétitives malgré la déferlante de contaminations au variant Omicron qui s'abat sur les États-Unis et le Canada.

Avec quelque 265.000 nouveaux cas de Covid-19 enregistrés chaque jour en moyenne, les États-Unis ont battu un record, surpassant les 251.989 cas atteints à la mi-janvier 2021 selon l'université Johns Hopkins.

Les joueurs NBA ne sont pas épargnés: depuis le début de la saison 2021-22, 214 ont dû se soumettre au protocole Covid, dont 170 lors des deux dernières semaines et 28 pour la seule journée de dimanche dernier !

Même si dix matches de saison régulière ont été reportés, dont le dernier en date entre les San Antonio Spurs et le Miami Heat, prévu initialement mercredi, les dirigeants de la NBA sont déterminés à ce que leur championnat continue bon an mal an.

En NHL, ce sont pas moins de 70 matches qui ont été reportés, un chamboulement du calendrier qui a obligé ses dirigeants à refuser de libérer les joueurs pour les Jeux olympiques de Pékin.

Pour réduire le risque de report de matches et perturber encore plus le calendrier, la NBA a ainsi réduit la période d'isolement de dix à six jours pour les joueurs positifs asymptomatiques et vaccinés.

Après le report du match contre San Antonio, l'entraîneur de Miami Erik Spoelstra s'était emporté contre la gestion parfois "déroutante" de la NBA de la vague Omicron, alors que plusieurs joueurs pourtant asymptomatiques se voyaient soudainement exclus à cause du nombre de tests exigés par la ligue.

« Jeu de hasard »

"Nous arrivons à un point où nous avons besoin de plus d'informations", avait regretté le coach du Heat.

Des propos qui font écho à ceux début décembre de la superstar de la NBA LeBron James, placé à l'isolement après un test PCR non-concluant qui n'avait finalement pas eu à rester dix jours à l'isolement après des tests négatifs.

"C'est littéralement un jeu de hasard à chaque fois que vous faites un test", a déclaré le joueur-vedette des Lakers Lebron James, "vous devez juste voir qui est disponible à partir de là".

Alors que les franchises peuvent faire appel pour compenser les absences liées au Covid à des joueurs évoluant dans leur équipe reserve ou sans contrat -541 joueurs au total ont déjà disputé au moins un match cette saison, du jamais-vu dans l'histoire de la NBA-, se pose la question de l'équité de la compétition.

"Bien sûr il y a une forme d'injustice", reconnaît Adam Silver, le grand patron de la NBA, pour évoquer cette solution qui voit des équipes épuisées continuer.

"Mais l'autre avantage, c'est que nous avons 82 matches dans la saison et de longs play-offs, donc je pense que les choses vont s'arranger en fin de saison", estime t-il.

La question se pose aussi pour la NFL qui a réduit pour tous les joueurs, vaccinés ou non, de dix à cinq jours la période d'isolement s'ils sont positifs au Covid et asymptomatiques.

D'autant que beaucoup d'équipes sont encore en lice pour décrocher leur billet pour les play-offs, avant les deux dernières journées de saison régulière.

500 joueurs positifs 

Plus de 500 joueurs ont été testés positifs en décembre, dont le quarterback d'Indianapolis Carson Wentz, non-vacciné, un coup dur pour les Colts.

Mais ils pourraient bénéficier de nouvelles directives de la NFL, révisées à la suite des recommandations des Centres de prévention et de lutte contre les maladies (CDC), principale agence sanitaire des Etats-Unis. 

Elles permettraient un retour plus rapide des joueurs vaccinés ou non qui n'ont pas de fièvre pendant 24 heures et dont les autres symptômes, comme la toux, "ont disparu ou se sont améliorés". 

Une décision qui pourrait bien satisfaire le quarterback de Green Bay Aaron Rodgers, qui a dénoncé dans un podcast cette semaine un "système à deux classes", injuste pour joueurs vaccinés et non-vaccinés.

Certains clubs ont choisi de revenir à des réunions virtuelles pour préserver la santé de leurs joueurs. Pas facile à conjuguer avec une course aux playoff.

"J'ai juste le sentiment que les équipes les plus à même de gérer la situation seront celles qui pourront s'en sortir et se qualifier", a résumé DeForest Buckner, joueur défensif d'Indianapolis. 


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
Short Url
  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
Short Url
  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Short Url
  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.