Angleterre: les absences dues à la Covid doublent en un mois à l'hôpital

Les absences du personnel hospitalier dues à la Covid-19 ont doublé en un mois en Angleterre, confrontée à des contaminations record. (AFP)
Les absences du personnel hospitalier dues à la Covid-19 ont doublé en un mois en Angleterre, confrontée à des contaminations record. (AFP)
Short Url
Publié le Vendredi 31 décembre 2021

Angleterre: les absences dues à la Covid doublent en un mois à l'hôpital

  • Ce manque de personnel intervient alors que le nombre de patients hospitalisés avec la Covid-19 a atteint 11 898 mercredi
  • En plus de l'hôpital, ces contaminations perturbent de nombreux secteurs tels les transports ou les pompiers

LONDRES: Les absences du personnel hospitalier dues à la Covid-19 ont doublé en un mois en Angleterre, confrontée à des contaminations record, renforçant la pression sur le système de santé au moment où les admissions augmentent.


Selon des chiffres publiés vendredi par le service national de santé pour l'Angleterre, NHS England, plus de 24 000 absences de personnel à l'isolement car infectés par le coronavirus ou cas contact étaient recensées au 26 décembre, contre moins de 12 000 fin novembre.


Ce manque de personnel intervient alors que le nombre de patients hospitalisés avec la Covid-19 a atteint 11 898 mercredi, le niveau le plus élevé depuis début mars dernier, soit une hausse de 40% en une semaine.


Dans un communiqué, le directeur médical du NHS Stephen Powis a souligné que l'ampleur de la vague qui commence à toucher les services hospitaliers restait inconnue.


Mais "après avoir atteint un record en 10 mois en termes de patients hospitalisés avec la Covid tout en étant confrontés à une forte augmentation des absences du personnel, nous faisons tout notre possible pour libérer des lits", a-t-il concédé.


Le nombre de contaminations atteint des records au Royaume-Uni. Selon les dernières estimations du Bureau national des statistiques (ONS) sur la base d'un échantillon de la population, 2,3 millions de personnes étaient infectées la semaine dernière.


Cela représente notamment 1 personne sur 25 en Angleterre et 1 sur 15 à Londres.


En plus de l'hôpital, ces contaminations perturbent de nombreux secteurs tels les transports ou les pompiers.


Contrairement aux autorités en Ecosse, au Pays de Galles et en Irlande du Nord, le gouvernement de Boris Johnson a cependant décidé de ne pas imposer de nouvelles restrictions avant le Nouvel an en Angleterre.


Laissant pubs et boîtes de nuit ouverts et se contentant d'appeler à la prudence pendant les fêtes, estimant que le variant Omicron est moins dangereux et accélérant campagne de rappel vaccinal.

Nouveaux traitements 
Dans un discours de Nouvel An diffusé par ses services, le dirigeant conservateur a affirmé avoir atteint l'objectif officiel de proposer une dose de rappel à tous les adultes avant la fin décembre, même si environ 70% l'ont effectivement reçue. 


Soulignant que la situation actuelle était "incomparablement meilleure que l'an dernier" grâce à la vaccination, il a une nouvelle fois encouragé la population à se faire vacciner: une résolution "beaucoup plus facile à tenir que perdre du poids ou tenir un journal", selon lui.


Si les nombres des décès et de patients sous respirateur n'ont que peu changé, l'augmentation du nombre d'hospitalisations inquiète cependant et le NHS a annoncé mettre en place des structures provisoires permettant d'ouvrir des centaines de lits pour se préparer au "scénario du pire".


Un représentant du secteur hospitalier, Chris Hopson, a relevé dans le Times que "le fait qu'il n'y ait pas de nombre important de personnes âgées très malades (parmi les hospitalisations) est très rassurant", avertissant toutefois que cela pourrait changer après les fêtes.


Du côté des traitements, le Royaume-Uni renforce son arsenal. Premier pays à approuver la pilule anti-Covid du laboratoire Merck en novembre, il a donné vendredi son feu vert à l'utilisation des comprimés antiviraux de Pfizer, le Paxlovid, a annoncé l'agence du médicament.


Pris chez soi, ce traitement, déjà approuvé dans l'Union européenne et aux Etats-Unis, permet de réduire le risque d'hospitalisation chez les personnes testées positives à considérées à risques, et donc de soulager les hôpitaux.


Les forces américaines restent «dans une posture défensive» au Moyen-Orient annonce la Maison Blanche

Les forces américaines "sont dans une posture défensive" au Moyen-Orient "et cela n'a pas changé", a indiqué lundi un porte-parole de la Maison Blanche, Alex Pfeiffer, sur X. (AFP)
Les forces américaines "sont dans une posture défensive" au Moyen-Orient "et cela n'a pas changé", a indiqué lundi un porte-parole de la Maison Blanche, Alex Pfeiffer, sur X. (AFP)
Short Url
  • "Ce que vous voyez en temps réel, c'est la paix par la force et l'Amérique d'abord. Nous sommes en position défensive dans la région, pour être forts, dans la poursuite d'un accord de paix, et nous espérons certainement que c'est ce qui se passera"
  • "Et le président (Donald) Trump l'a dit clairement, c'est sur la table. La question est de savoir si l'Iran l'acceptera"

WASHINGTON: Les forces américaines "sont dans une posture défensive" au Moyen-Orient "et cela n'a pas changé", a indiqué lundi un porte-parole de la Maison Blanche, Alex Pfeiffer, sur X.

"Nous défendrons les intérêts américains" dans la région, a-t-il ajouté, alors que le conflit entre Israël et l'Iran se poursuit pour la cinquième nuit consécutive.

"Ce que vous voyez en temps réel, c'est la paix par la force et l'Amérique d'abord. Nous sommes en position défensive dans la région, pour être forts, dans la poursuite d'un accord de paix, et nous espérons certainement que c'est ce qui se passera", a déclaré de son côté le ministre de la Défense, Pete Hegseth, interrogé sur la chaîne Fox News.

"Et le président (Donald) Trump l'a dit clairement, c'est sur la table. La question est de savoir si l'Iran l'acceptera", a-t-il ajouté.

Le président américain va écourter sa participation au sommet du G7 au Canada pour rentrer à Washington dans la soirée en raison de la situation au Moyen-Orient, a indiqué la Maison Blanche.

Ces déclarations sur la posture "défensive" des forces américaines surviennent alors que des informations diffusées par des médias israéliens ont fait état d'une supposée participation directe des Américains aux frappes contre l'Iran.

Entretemps, le porte-avions américain Nimitz, qui croisait en mer de Chine méridionale, a mis le cap à l'ouest et prend la direction du Moyen-Orient, a confirmé un responsable du Pentagone.

Il remonte actuellement le détroit de Malacca, entre l'île indonésienne de Sumatra et la Malaisie.

Des sites qui géolocalisent en temps réel les positions des avions dans le monde entier ont identifié pour leur part dans la nuit de dimanche à lundi le mouvement d'une trentaine d'avions ravitailleurs américains, qui ont décollé des Etats-Unis et se sont dirigés vers différentes bases militaires en Europe.

Israël, allié des Etats-Unis, a lancé vendredi une campagne aérienne massive d'une ampleur sans précédent contre l'Iran, en ciblant des centaines de sites militaires et nucléaires, avec l'objectif affiché de l'empêcher de se doter de l'arme nucléaire. L'Iran tire depuis des salves de missiles en riposte.

Le président américain a appelé sur son réseau Truth Social "tout le monde à évacuer Téhéran immédiatement".

"L'Iran aurait dû signer l'+accord+ quand je leur ai dit de signer. Quel dommage et quel gâchis de vies humaines. Pour le dire simplement, L'IRAN NE PEUT PAS AVOIR D'ARME NUCLEAIRE", a-t-il aussi écrit.

Les Etats-Unis aident déjà Israël à intercepter les missiles iraniens visant son territoire.

 

 


Conflit Israël-Iran: Trump quitte prématurément le G7

Short Url
  • Le président américain, dont le séjour dans les Rocheuses canadiennes devait se prolonger jusqu'à mardi en fin de journée et se conclure par une conférence de presse, "rentre à Washington pour s'occuper de nombreux sujets importants"
  • Cette annonce vient peu après que Donald Trump a écrit sur son réseau Truth Social: "Tout le monde devrait évacuer Téhéran immédiatement."

KANANASKIS: "A cause de ce qui se passe au Moyen-Orient, le président Trump va partir ce soir après le dîner" avec les autres dirigeants du sommet du G7 au Canada, un jour plus tôt que prévu, a annoncé lundi sa porte-parole Karoline Leavitt sur X.

Le président américain, dont le séjour dans les Rocheuses canadiennes devait se prolonger jusqu'à mardi en fin de journée et se conclure par une conférence de presse, "rentre à Washington pour s'occuper de nombreux sujets importants", a-t-elle déclaré par ailleurs dans un court communiqué.

Cette annonce vient peu après que Donald Trump a écrit sur son réseau Truth Social: "Tout le monde devrait évacuer Téhéran immédiatement."


Trump reproche à Macron de ne pas avoir « compris » ses intentions concernant le conflit Iran-Israël

Le président français Emmanuel Macron, le premier ministre canadien Mark Carney, le président américain Donald Trump et le premier ministre britannique Keir Starmer participent à une photo de groupe devant les Rocheuses canadiennes au Kananaskis Country Golf Course lors du sommet des dirigeants du G7, le 16 juin 2025 à Kananaskis, en Alberta.(Getty Images via AFP)
Le président français Emmanuel Macron, le premier ministre canadien Mark Carney, le président américain Donald Trump et le premier ministre britannique Keir Starmer participent à une photo de groupe devant les Rocheuses canadiennes au Kananaskis Country Golf Course lors du sommet des dirigeants du G7, le 16 juin 2025 à Kananaskis, en Alberta.(Getty Images via AFP)
Short Url
  • Donald Trump a assuré lundi que son départ anticipé du G7 n'avait « rien à voir avec un cessez-le-feu » entre Israël et l'Iran.
  • Il a reproché au président français Emmanuel Macron de ne pas avoir « compris » ses intentions.

CALGARY, CANADA : Donald Trump a assuré lundi que son départ anticipé du G7 n'avait « rien à voir avec un cessez-le-feu » entre Israël et l'Iran, et a reproché au président français Emmanuel Macron de ne pas avoir « compris » ses intentions.

« Le président Emmanuel Macron, de France, a dit par erreur, dans le but de faire de la publicité, que j'avais quitté le sommet du G7 au Canada pour retourner à Washington afin de travailler à un cessez-le-feu entre Israël et l'Iran. Faux ! Il n'a aucune idée de la raison pour laquelle je suis maintenant en route pour Washington, mais cela n'a certainement rien à voir avec un cessez-le-feu. C'est beaucoup plus gros que ça », a-t-il tempêté sur son réseau Truth Social.

« Emmanuel ne comprend jamais rien, que ce soit volontairement ou non », a asséné le président américain, peu après avoir quitté le rassemblement des chefs d'État et de gouvernement du G7 dans les Rocheuses canadiennes, un jour plus tôt que prévu.

Le président français avait affirmé plus tôt, lors d'un point presse en marge du sommet, qu'« une offre avait été faite » de la part des Américains pour « une rencontre et des échanges » avec les Iraniens, ajoutant : « Si les États-Unis peuvent obtenir un cessez-le-feu, c'est une très bonne chose. » 

Ces dernières heures, Donald Trump a envoyé des signaux confus sur le conflit en cours entre Israël et l'Iran, alors que les spéculations vont bon train sur un éventuel engagement militaire direct des États-Unis.

Tout en exhortant l'Iran à conclure un « accord » sur son programme nucléaire « avant qu'il ne soit trop tard », il a aussi appelé à « évacuer » Téhéran dans un message particulièrement alarmiste sur Truth Social.

Le gouvernement américain a toutefois assuré que la posture des forces américaines dans la région restait « défensive ».

Selon le site Axios, l'exécutif américain n'a pas abandonné la voie diplomatique et discute d'une possible rencontre entre l'émissaire spécial pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, et le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi.