Les prix des services bancaires augmenteront en 2022

Des gens passent devant un mur de protection en bois d'une banque avec le slogan «Sortez les guillotines» sur le boulevard des Capucines à Paris, le 9 décembre 2018. (Photo, AFP)
Des gens passent devant un mur de protection en bois d'une banque avec le slogan «Sortez les guillotines» sur le boulevard des Capucines à Paris, le 9 décembre 2018. (Photo, AFP)
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Publié le Mercredi 05 janvier 2022

Les prix des services bancaires augmenteront en 2022

  • L'inflation se fera aussi sentir dans les tarifs bancaires cette année, avertit mardi l'association Consommation Logement Cadre de Vie
  • Le constat de CLCV s'appuie sur une étude des tarifs qui seront en vigueur le 1er février 2022 dans 127 banques de métropole et d'outre-mer

PARIS : L'inflation se fera aussi sentir dans les tarifs bancaires cette année, avertit mardi l'association Consommation Logement Cadre de Vie (CLCV), qui encourage les consommateurs à comparer les offres et faire jouer la concurrence.

"Le coût moyen de notre panier en métropole (...) est en hausse de plus de 2,5%" sur deux des trois profils de consommateurs étudiés, expliquent les auteurs de cette étude publiée chaque année par CLCV.

Il sera de 68,14 euros par an (+2,58%) pour un consommateur disposant de services limités et de 149,32 euros (+2,70%) pour un compte utilisé par deux titulaires disposant d'un nombre de services un peu supérieur.

L'association pointe notamment l'augmentation des coûts des cartes, dont celles à débit immédiat (+1,3%), des frais de tenue de compte (+2,4%) et des retraits aux distributeurs du fait de l’abaissement par certains établissements du nombre de retraits gratuits hors de leurs réseaux.

Or les distributeurs se font plus rares, selon un rapport de la Banque de France publié en juillet portant sur le nombre de distributeurs et de points d'accès aux espèces en France en 2020.

Le président de l'association, Jean-Yves Mano, estime auprès de l'AFP que ces tarifs "vont à l'encontre du discours sur la +banque près de chez vous+ et pénalisent les personnes aux ressources faibles".

Le constat de CLCV s'appuie sur une étude des tarifs qui seront en vigueur le 1er février 2022 dans 127 banques de métropole et d'outre-mer, pour trois profils de consommateurs − petit, moyen ou gros − en fonction du nombre de services utilisés.

La hausse est moins sensible (+0,27% à 209,94 euros) pour le profil "gros consommateur", deux titulaires avec un nombre important de services dont par exemple une carte Gold ou Visa Premier et une carte de paiement internationale à débit différé.

L'association met par ailleurs en avant "de véritables écarts de facturation pour un même panier" et invite les consommateurs à faire preuve de vigilance et à faire jouer la concurrence, un conseil déjà donné l'an passé.

Elle interroge aussi l'avantage des "packages", ces offres groupées à un prix forfaitaire, en comparaison aux services bancaires payés "à la carte".


La société saoudienne Alamiya devrait acquérir Lyra Pictures pour promouvoir l’industrie cinématographique

Fondé dans les années 1970, Alamiya a été le premier studio de cinéma et de télévision à s'établir dans le Royaume. (Alamiya).
Fondé dans les années 1970, Alamiya a été le premier studio de cinéma et de télévision à s'établir dans le Royaume. (Alamiya).
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  • Ce nouveau partenariat, qualifié de «transformateur», marque une étape importante vers le développement de la production cinématographique dans la région
  • Cette acquisition stratégique exprime la volonté d’Alamiya de se réimplanter dans l’industrie cinématographique

LONDRES: Alamiya a annoncé l’acquisition de Lyra Pictures, dans le cadre de l’expansion récente de la société de divertissement saoudienne au sein de l’industrie du cinéma et des médias.

Ce nouveau partenariat, qualifié de «transformateur», marque une étape importante vers le développement de la production cinématographique dans la région.

Sultan al-Muheisen, PDG d’Alamiya, soutient que cette acquisition va au-delà d’un simple accord commercial, car elle permet à Alamiya de combiner ses ressources et son expertise de longue date avec les stratégies innovantes de développement cinématographique de Lyra Pictures.

«Il s’agit d’établir un précédent dans l’industrie cinématographique régionale et locale», déclare M. Al-Muheisen.

«En prenant Lyra Pictures sous notre aile, nous combinons des approches cinématographiques traditionnelles et modernes pour créer quelque chose de nouveau et de différent.»

Dans le cadre de cet accord, Alamiya cherchera à mettre en œuvre l’expertise de Lyra Pictures en matière de narration et d’informations basées sur les données «pour offrir au public des expériences cinématographiques sans précédent».

Fondé dans les années 1970, Alamiya a été le premier studio de cinéma et de télévision à s’établir dans le Royaume afin de répondre aux besoins d’une population et d’une économie croissantes.

Après un changement d’orientation commerciale en raison de l’interdiction du cinéma, l’acquisition de Lyra Pictures par le géant emblématique du divertissement reflète l’essor de l’industrie du divertissement en Arabie saoudite.

Cette acquisition stratégique marque la volonté d’Alamiya de se réimplanter dans l’industrie cinématographique et signifie non seulement une fusion d’entreprises, mais également une combinaison d’expertise et de vision.

Cette décision devrait conduire à la création d'un studio de cinéma situé au cœur du Royaume, encourager le développement des talents locaux et la valorisation de la propriété intellectuelle, tout en facilitant également les possibilités de production de films internationaux en Arabie saoudite.

«L’envergure et la portée d’Alamiya, associées à notre approche axée sur l’Histoire, créeront une synergie qui promet de générer des stratégies innovantes dans le domaine de la narration au Moyen-Orient», déclare Wesam Kattan, cofondateur de Lyra Pictures.

«Nous sommes très enthousiastes de découvrir ce que l’avenir nous réserve.»

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le nombre de Saoudiens dans le secteur privé grimpe de 10,5% au deuxième trimestre

La province d’Ach-Charqiya arrive en tête du classement, avec le taux de saoudisation le plus élevé (27%), suivie de La Mecque (24%), de Riyad et de Médine (21% chacune). (AFP).
La province d’Ach-Charqiya arrive en tête du classement, avec le taux de saoudisation le plus élevé (27%), suivie de La Mecque (24%), de Riyad et de Médine (21% chacune). (AFP).
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  • Cette hausse a été attribuée à une forte reprise économique qui a entraîné une augmentation de la main-d’œuvre
  • Le nombre d’employés saoudiens a enregistré la hausse la plus importante, avec 1,3 million d’hommes contre près de 900 000 femmes, ce qui porte le taux de saoudisation total à 22,3%

RIYAD: Le nombre de citoyens saoudiens dans le secteur privé a augmenté de 10,5% au deuxième trimestre de 2023 pour atteindre 2,2 millions, selon un rapport de l’Observatoire national du travail.

Le rapport fait état d’une croissance trimestrielle moyenne d’environ 42 000 citoyens dans le secteur privé jusqu’au deuxième trimestre de l’année en cours. Cette hausse a été attribuée à une forte reprise économique qui a entraîné une augmentation de la main-d’œuvre.

Le rapport examine également les changements dans le secteur et les chiffres de saoudisation pour les emplois dans les établissements du secteur privé dans les différentes régions du Royaume.

Il révèle que le nombre d’employés saoudiens, hommes et femmes, a enregistré la hausse la plus importante, avec 1,3 million d’hommes contre près de 900 000 femmes, ce qui porte le taux de saoudisation total à 22,3%.

La province d’Ach-Charqiya arrive en tête du classement, avec le taux de saoudisation le plus élevé (27%), suivie de La Mecque (24%), de Riyad et de Médine (21% chacune).

Dans le secteur de l’information et des communications, le taux de participation des hommes a lui aussi été important, atteignant 60%, tandis que dans le secteur de l’éducation, c’est le taux d’engagement des citoyennes qui a été le plus élevé, se situant à 53%.

En mai 2022, le ministère saoudien des Ressources humaines et du Développement social a annoncé qu’il se concentrait sur une stratégie de compétences visant à améliorer les normes professionnelles des travailleurs et de ceux qui intègrent le marché du travail, selon le vice-ministre Abdallah Abouthnain.

M. Abouthnain avait indiqué que cette initiative bénéficierait à plus de 200 professions, les conseils établissant des normes d’emploi et des stages de formation dans des secteurs économiques cruciaux.

«En tant que ministère des Ressources humaines et du Développement social, nous nous efforcerons d’élaborer et de mettre en œuvre des politiques du marché du travail en créant une main-d’œuvre nationale durable, en développant les compétences des cadres humains, en les dotant de connaissances et de qualifications, et en les alignant sur les besoins du marché du travail et de l’emploi», avait-il déclaré à l’époque.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Procès contre Google: le patron de Microsoft fustige la «domination» du moteur de recherche

Le PDG de Microsoft, Satya Nadella, arrive au tribunal fédéral le 2 octobre 2023 à Washington, DC. (AFP)
Le PDG de Microsoft, Satya Nadella, arrive au tribunal fédéral le 2 octobre 2023 à Washington, DC. (AFP)
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  • «Vous pouvez dire que (Google) est populaire, mais pour moi, il est surtout dominant», a déclaré M. Nadella à un avocat du géant d'internet lors d'un contre-interrogatoire tendu
  • Le patron était appelé à témoigner à Washington, dans le cadre du procès historique qui s'est ouvert le 12 septembre contre Google, accusé d'abus de position dominante par le gouvernement américain

WASHINGTON: Le PDG de Microsoft, Satya Nadella, a déclaré lundi que la domination du moteur de recherche de Google en ligne rendait très difficile l'émergence de rivaux, lors d'une audience devant un juge américain chargé de décider si Google doit son succès à sa popularité ou à des pratiques anti-concurrentielles illégales.

"Vous pouvez dire que (Google) est populaire, mais pour moi, il est surtout dominant", a déclaré M. Nadella à un avocat du géant d'internet lors d'un contre-interrogatoire tendu.

Le patron était appelé à témoigner à Washington, dans le cadre du procès historique qui s'est ouvert le 12 septembre contre Google, accusé d'abus de position dominante par le gouvernement américain.

D'après le ministère de la Justice, le groupe californien a bâti son empire grâce à des contrats d'exclusivité illégaux avec des entreprises telles que Samsung, Apple et Mozilla, pour que son outil soit installé par défaut sur leurs appareils et services, et empêcher ainsi toute alternative d'émerger.

C'est le plus important procès antitrust intenté aux Etats-Unis contre une grande entreprise technologique depuis celui contre Microsoft et son système d'exploitation Windows, il y a plus de vingt ans.

Depuis 2009, Bing, le moteur de recherche de Microsoft, tente de gagner des parts de marché. M. Nadella a expliqué qu'il ne pourrait selon lui jamais rivaliser avec Google, en grande partie à cause de ses accords avec Apple.

Les avocats de Google font valoir que les utilisateurs peuvent facilement changer d'applications, mais c'est un argument "bidon", selon le dirigeant du groupe informatique.

«Cercle encore plus vicieux»

"Cela changerait la donne (pour Bing) d'être un outil par défaut sur Safari", le navigateur d'Apple, a-t-il ajouté.

Mais Apple a rejeté les avances de Microsoft. Le fabricant de l'iPhone reçoit chaque année des milliards de dollars de Google, grâce à un généreux accord de partage des revenus, comme l'ont révélé des témoignages antérieurs.

Satya Nadella a aussi insisté sur un autre argument du parquet: la collecte de données par Google a créé un effet de réseau qui a renforcé sa puissance en tant qu'outil pour les annonceurs et pour les utilisateurs.

Dans ce contexte, "il devient encore plus difficile de percer lorsque vous n'avez pas de part de marché", a-t-il dit.

Microsoft a continué à investir dans Bing, espérant un éventuel "changement de paradigme" ou une intervention gouvernementale contre Google.

En début d'année, l'entreprise a même lancé un Bing gonflé à l'IA (intelligence artificielle) générative, dans la foulée du succès de ChatGPT, l'interface d'OpenAI, une start-up largement financée par Microsoft.

Mais en dépit d'une certaine "exubérance" au début, M. Nadella a confié ne plus croire que cette nouvelle technologie va remettre en cause la domination de Google sur la recherche en ligne.

Le dirigeant a assuré qu'il craignait désormais que Google n'utilise sa position dominante pour faire pression sur les fournisseurs de contenu, qui sont essentiels pour entraîner les modèles d'IA générative.

"Malgré mon enthousiasme, je crains que ce cercle vicieux ne devienne encore plus vicieux", a déclaré M. Nadella.