Loi César: Washington impose de nouvelles sanctions à Damas

L’administration Trump a imposé, le mercredi 30 septembre, des sanctions sur des entités et des individus en Syrie dans le cadre de la campagne de pression de Washington contre Assad et son entourage. (Sputnik / Photo Kremlin Pool / AP / Photo fichier)
L’administration Trump a imposé, le mercredi 30 septembre, des sanctions sur des entités et des individus en Syrie dans le cadre de la campagne de pression de Washington contre Assad et son entourage. (Sputnik / Photo Kremlin Pool / AP / Photo fichier)
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Publié le Jeudi 01 octobre 2020

Loi César: Washington impose de nouvelles sanctions à Damas

  • Les sanctions du Département du Trésor et du Département d'État sont le résultat d'une législation connue sous le nom de Loi César
  • Les sanctions imposées plus tôt dans l’année comprenaient Assad et son épouse, leur fils aîné Hafez, ainsi que des membres de la grande famille Assad

BEYROUTH : L’administration Trump a imposé mercredi des sanctions sur des entités et des individus en Syrie dans le cadre de la campagne de pression de Washington contre Assad et son entourage.

Ces sanctions sont imposées le lendemain du début d’affrontements intenses dans le sud de la Syrie, entre les troupes syriennes soutenues par la Russie et des combattants locaux appartenant à la secte minoritaire druze, tuant et blessant des dizaines de personnes. Les sanctions ne sont pas liées aux combats dans le sud de la Syrie.

Les sanctions du Département du Trésor et du Département d'État surviennent suite à la législation connue sous le nom de Loi César, d’après le pseudonyme d’un policier syrien qui a dévoilé les photos de milliers de victimes de torture par le gouvernement Assad.

Parmi ceux sanctionnés mercredi était le 5e Corps de l’armée syrienne soutenu par la Russie. Ce Corps a été créé durant le conflit dans le pays qui a commencé en mars 2011 et comprend des rebelles qui ont ensuite fait allégeance au gouvernement d’Assad.

Le Département d’État sanctionne le général de division du 5e Corps, Milad Jedid, « pour son implication dans l’obstruction, l’interruption ou la prévention d’un cessez-le-feu en Syrie ».

Les sanctions touchent également deux sœurs de Yasser Ibrahim, qui est soupçonné d’avoir entravé une solution politique au conflit syrien et d’avoir utilisé ses réseaux au Moyen-Orient et dans le monde afin de conclure des accords pour enrichir Assad.

« La famille Ibrahim, menée par Yasser Ibrahim, sert de façade à Bachar al-Assad et à sa femme Asma al-Akhras », indique le Secrétaire d’État Mike Pompeo. Selon le Département d’État, les sœurs s’appellent Nasreen et Rana.

Les États-Unis ont commencé à mettre en œuvre la Loi César en juin avec une série de sanctions économiques et de restrictions de voyage pour violations des droits de l'homme et pour blocage d’un règlement du conflit sanglant de neuf ans dans le pays.

Les sanctions imposées plus tôt dans l’année comprenaient  Assad et son épouse, leur fils aîné Hafez, ainsi que des membres de la grande famille Assad, des hauts dirigeants militaires et des chefs d'entreprise. Beaucoup de ceux qui figurent sur la liste étaient déjà soumis à des sanctions américaines, mais celles-ci visent également les non-Syriens qui font des affaires avec eux.

La nouvelle vague de sanctions a été imposée après que des activistes de l’opposition ont signalé des affrontements dans le sud de la Syrie entre le 5e Corps et des combattants locaux appartenant à la secte minoritaire druze.

L’Observatoire syrien des droits de l'homme, basé  au Royaume-Uni et utilisé par l’opposition pour suivre l’évolution de la guerre, précise que les combats qui ont éclaté mardi dans la province de Soueïda ont fait 16 morts parmi les combattants druzes et 12 parmi les membres du 5e Corps.  Des dizaines de combattants ont été blessés des deux côtés, ajoute-t-il.

Selon l’Observatoire, la situation était relativement calme dans la province mercredi.

Soueïda 24, collectif activiste à Soueïda, indique que des funérailles ont été organisées mercredi dans la capital de la province, également appelée Soueïda, pour 15 combattants qui ont été tués la veille.

Le collectif affirme que les affrontements ont éclaté mardi lorsque des combattants locaux ont attaqué le 5e Corps dans le village voisin de Qaraya pour les forcer à quitter les terres agricoles dans lesquelles ils étaient entrés plus tôt.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Gaza: la Défense civile annonce 20 personnes tuées par des tirs israéliens en allant chercher de l'aide

Une série d'événements meurtriers se sont produits depuis l'ouverture le 27 mai à Gaza de centres d'aide gérés par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), une organisation au financement opaque soutenue par les Etats-Unis et Israël. (AFP)
Une série d'événements meurtriers se sont produits depuis l'ouverture le 27 mai à Gaza de centres d'aide gérés par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), une organisation au financement opaque soutenue par les Etats-Unis et Israël. (AFP)
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  • "Vingt martyrs et plus de 200 blessés du fait de tirs de l'occupation (armée israélienne, NDLR), dont certains dans un état grave, ont été transférés" vers des hôpitaux de la bande de Gaza, a déclaré à l'AFP le porte-parole de la Défense civile
  • Compte tenu des restrictions imposées aux médias dans la bande de Gaza et des difficultés d'accès sur le terrain, l'AFP n'est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les bilans annoncés par la Défense civile

GAZA: La Défense civile de Gaza a indiqué que 20 personnes avaient été tuées lundi par des tirs de l'armée israélienne en allant chercher de l'aide humanitaire dans le territoire palestinien ravagé par les bombardements après plus de vingt mois de guerre.

Contactée par l'AFP, l'armée israélienne a dit qu'elle se renseignait.

"Vingt martyrs et plus de 200 blessés du fait de tirs de l'occupation (armée israélienne, NDLR), dont certains dans un état grave, ont été transférés" vers des hôpitaux de la bande de Gaza, a déclaré à l'AFP le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal, ajoutant que ces personnes étaient rassemblées près d'un site de distribution d'aide.

"Elles attendaient de pouvoir accéder au centre d'aide américain à Rafah pour obtenir de la nourriture, lorsque l'occupation a ouvert le feu sur ces personnes affamées près du rond-point d'al-Alam", dans le sud de la bande de Gaza, a détaillé M. Bassal en indiquant que les tirs avaient eu lieu de 05H00 et 07H30 (02H00 et 04H30 GMT).

Il a ajouté que les victimes avaient été transférées vers des hôpitaux du sud du territoire palestinien, lesquels ne fonctionnent plus que partiellement depuis des jours en raison des combats et des pénuries de fournitures médicales.

Compte tenu des restrictions imposées aux médias dans la bande de Gaza et des difficultés d'accès sur le terrain, l'AFP n'est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les bilans annoncés par la Défense civile.

Une série d'événements meurtriers se sont produits depuis l'ouverture le 27 mai à Gaza de centres d'aide gérés par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), une organisation au financement opaque soutenue par les Etats-Unis et Israël.

L'ONU refuse de travailler avec cette organisation en raison de préoccupations concernant ses procédés et sa neutralité.

Des photographes de l'AFP ont constaté ces derniers jours que des Gazaouis se réunissaient à l'aube près de sites de distribution d'aide, malgré la crainte de tirs lors des rassemblements.

La bande de Gaza est menacée de famine, selon l'ONU.

 


Ehud Barak : seule une guerre totale ou un nouvel accord peut arrêter le programme nucléaire iranien

Israël et l'Iran ont échangé des coups de feu après le déclenchement par Israël d'une campagne de bombardements aériens sans précédent qui, selon l'Iran, a touché ses installations nucléaires, "martyrisé" des hauts gradés et tué des dizaines de civils. (AFP)
Israël et l'Iran ont échangé des coups de feu après le déclenchement par Israël d'une campagne de bombardements aériens sans précédent qui, selon l'Iran, a touché ses installations nucléaires, "martyrisé" des hauts gradés et tué des dizaines de civils. (AFP)
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  • S'adressant à Christiane Amanpour sur CNN, M. Barak a déclaré que la capacité d'Israël à freiner le programme de Téhéran était limitée
  • M. Barak a déclaré que les frappes militaires étaient "problématiques", mais qu'Israël les considérait comme justifiées

LONDRES : L'ancien Premier ministre israélien Ehud Barak a prévenu que l'action militaire d'Israël ne suffirait pas à retarder de manière significative les ambitions nucléaires de l'Iran, décrivant la république islamique comme une "puissance nucléaire de seuil".

S'adressant à Christiane Amanpour sur CNN, M. Barak a déclaré que la capacité d'Israël à freiner le programme de Téhéran était limitée.
"À mon avis, ce n'est pas un secret qu'Israël ne peut à lui seul retarder le programme nucléaire de l'Iran de manière significative. Probablement plusieurs semaines, probablement un mois, mais même les États-Unis ne peuvent pas les retarder de plus de quelques mois", a-t-il déclaré.

"Cela ne signifie pas qu'ils auront immédiatement (une arme nucléaire), ils doivent probablement encore achever certains travaux d'armement, ou probablement créer un dispositif nucléaire rudimentaire pour le faire exploser quelque part dans le désert afin de montrer au monde entier où ils se trouvent.

M. Barak a déclaré que si les frappes militaires étaient "problématiques", Israël les considérait comme justifiées.

"Au lieu de rester les bras croisés, Israël estime qu'il doit faire quelque chose. Probablement qu'avec les Américains, nous pouvons faire plus".

L'ancien premier ministre a déclaré que pour stopper les progrès de l'Iran, il faudrait soit une avancée diplomatique majeure, soit un changement de régime.

"Je pense que l'Iran étant déjà ce que l'on appelle une puissance nucléaire de seuil, le seul moyen de l'en empêcher est soit de lui imposer un nouvel accord convaincant, soit de déclencher une guerre à grande échelle pour renverser le régime", a-t-il déclaré.

"C'est quelque chose que nous pouvons faire avec les États-Unis.

Mais il a ajouté qu'il ne pensait pas que Washington avait l'appétit pour une telle action.

"Je ne crois pas qu'un président américain, ni Trump ni aucun de ses prédécesseurs, aurait décidé de faire cela".

Israël a déclenché des frappes aériennes à travers l'Iran pour la troisième journée dimanche et a menacé de recourir à une force encore plus grande alors que certains missiles iraniens tirés en représailles ont échappé aux défenses aériennes israéliennes pour frapper des bâtiments au cœur du pays.

Les services d'urgence israéliens ont déclaré qu'au moins 10 personnes avaient été tuées dans les attaques iraniennes, tandis que les autorités iraniennes ont déclaré qu'au moins 128 personnes avaient été tuées par les salves israéliennes.


La fondation Morooj présente ses projets au salon néerlandais « GreenTech »

Morooj a mis en avant ses capacités techniques et opérationnelles, ainsi que ses solutions environnementales innovantes basées sur les meilleures pratiques. (SPA)
Morooj a mis en avant ses capacités techniques et opérationnelles, ainsi que ses solutions environnementales innovantes basées sur les meilleures pratiques. (SPA)
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  • Morooj a mis en avant ses capacités techniques et opérationnelles, ainsi que ses solutions environnementales innovantes basées sur les meilleures pratiques et les normes internationales.
  • À terme, Murooj vise à devenir une plateforme interactive pour le transfert et l'application des connaissances, afin d'avoir un impact environnemental et social significatif dans le Royaume.

RIYAD : La Fondation pour le développement de la couverture végétale, connue sous le nom de Morooj, a présenté ses projets phares lors du salon Greentech Amsterdam, un salon international dédié à l'horticulture qui s'est tenu du 10 au 12 juin dans la capitale néerlandaise, dans le cadre de la délégation saoudienne.

Morooj a mis en avant ses capacités techniques et opérationnelles, ainsi que ses solutions environnementales innovantes basées sur les meilleures pratiques et les normes internationales.

La fondation a également présenté des exemples de ses partenariats stratégiques avec divers secteurs publics et privés, ainsi qu'avec des organisations internationales. 

Les projets présentés comprenaient la plantation de millions de mangroves, le verdissement des zones autour des mosquées, la promotion de la participation communautaire aux campagnes d'assainissement environnemental et les efforts de réhabilitation des réserves naturelles dans diverses régions du Royaume, tous relevant de l'Initiative verte saoudienne.

Le PDG de la fondation, Wael Bushah, a déclaré que sa participation à GreenTech démontrait une fois de plus la détermination du Royaume à renforcer son leadership dans le secteur environnemental à l'échelle internationale.

L'exposition est l'un des principaux événements mondiaux consacrés aux innovations environnementales et aux technologies agricoles durables. Elle est également l'occasion de nouer de nouveaux partenariats et d'échanger des connaissances sur les dernières innovations en matière d'agriculture durable, de reboisement et de restauration des écosystèmes. 

À terme, Murooj vise à devenir une plateforme interactive pour le transfert et l'application des connaissances, afin d'avoir un impact environnemental et social significatif dans le Royaume.

Le rôle de la fondation, qui consiste à renforcer sa présence internationale et à échanger des expériences fructueuses avec diverses entités et organisations environnementales mondiales, a été essentiel pour atteindre les objectifs de l'Initiative verte saoudienne, fondée dans le cadre de la Vision 2030 de l'Arabie saoudite.

La SGI, qui a célébré son deuxième anniversaire au début de cette année, a renforcé l'ambition du Royaume de devenir un contributeur clé aux efforts mondiaux de lutte contre le changement climatique et d'amélioration de la durabilité environnementale, notamment en promouvant les énergies renouvelables, en protégeant les zones terrestres et marines, et en atteignant la neutralité carbone au niveau national d'ici 2060, entre autres initiatives. 

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com