Kate, duchesse de Cambridge, au zénith de sa popularité, fête aujourd'hui ses 40 ans

Dans cette photo d'archive prise le 17 avril 2021, la duchesse de Cambridge, Kate Middleton, arrive aux funérailles du prince britannique Philip, duc d'Édimbourg à la chapelle St George du château de Windsor. Kate Middleton a eu 40 ans dimanche 9 janvier, franchissant le cap alors que son profil monte en flèche aux côtés de son mari, le prince William, le futur roi. (Chris Jackson / Pool / AFP)
Dans cette photo d'archive prise le 17 avril 2021, la duchesse de Cambridge, Kate Middleton, arrive aux funérailles du prince britannique Philip, duc d'Édimbourg à la chapelle St George du château de Windsor. Kate Middleton a eu 40 ans dimanche 9 janvier, franchissant le cap alors que son profil monte en flèche aux côtés de son mari, le prince William, le futur roi. (Chris Jackson / Pool / AFP)
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Publié le Dimanche 09 janvier 2022

Kate, duchesse de Cambridge, au zénith de sa popularité, fête aujourd'hui ses 40 ans

  • Née Catherine Middleton et surnommée Kate, cette ancienne étudiante en art, roturière, est entrée dans la famille la plus scrutée du Royaume-Uni en 2011
  • Kate a encore ravi ses fans lors d'un concert de Noël à l'abbaye de Westminster dédié à ceux qui ont œuvré pendant la pandémie, en accompagnant au piano le chanteur Tom Walker

LONDRES : La duchesse de Cambridge, Kate, célèbre dimanche ses 40 ans avec une popularité au zénith et un rôle de plus en plus important au sein de la famille royale britannique, aux côtés de son mari le prince William et de leurs trois enfants.

Née Catherine Middleton et surnommée Kate, cette ancienne étudiante en art, roturière, est entrée dans la famille la plus scrutée du Royaume-Uni en 2011. Pour beaucoup, l'épouse du fils aîné de l'héritier du trône symbolise aujourd'hui le futur de la monarchie.

Cette brune toujours impeccable qui accomplit avec le sourire ses engagements officiels, renvoie une image de fiabilité à un moment difficile pour une monarchie qui serre les rangs face aux scandales et divisions.

Kate a encore ravi ses fans et une presse déjà enthousiaste lors d'un concert de Noël à l'abbaye de Westminster retransmis à la télévision, dédié à ceux qui ont œuvré pendant la pandémie de coronavirus. Elle a accompagné au piano le chanteur Tom Walker qui interprétait son titre «For These Who Can't Be Here» (Pour ceux qui ne peuvent être présents).

Kate et son mari William, qui fêtera ses 40 ans en juin, ont gagné en visibilité depuis le début de la crise sanitaire: en visioconférences avec des soignants ou en racontant leur vie confinée avec leurs enfants George, Charlotte et Louis – dans une vaste maison à la campagne – et les aléas de l'enseignement à domicile.

Les restrictions étant assouplies et Elizabeth II, 95 ans, réduisant ses activités, ils ont multiplié les apparitions officielles, de la première mondiale du nouveau film de James Bond au sommet sur le climat COP26.

Kate a également développé des thèmes qui lui sont chers comme la petite enfance et, aux côtés de William, la santé mentale et la protection de l'environnement.

- Imperturbable -

L'ancien secrétaire privé du couple, Jamie Lowther-Pinkerton, a cité parmi ses atouts ses côtés terre-à-terre et imperturbable.

«Elle prend le temps de parler aux gens», a-t-il expliqué au journal The Times, la comparant à la mère de la reine Elizabeth II, symbole de la résistance britannique pendant la Seconde Guerre mondiale: «Lorsque les choses doivent être faites, elle les fait».

Au début de sa relation avec William, à l'université écossais de St Andrews,  l'origine sociale de Kate, issue de la classe moyenne, a beaucoup fait parler, ainsi que sa capacité à s'intégrer dans le monde pétri de traditions et de conventions de la royauté.

Mais elle a, en tout cas en public, donné l'impression de se plier de bonne grâce aux obligations liées à son rôle dans la famille royale -tout l'opposé de sa belle-soeur Meghan, mal aimée des tabloïds et peu populaire auprès des Britanniques.

Les médias se sont montrés assez bienveillants à son égard, surtout depuis que Meghan et son mari le prince Harry se sont éloignés de la famille royale et ont déménagé aux États-Unis.

- «Sans personnalité» -

Certains attribuent la différence de traitement des médias envers Kate et Meghan à un mépris envers ceux qui s'épanchent facilement, à contre-courant d'un flegmatisme très britannique.

Kate a malgré tout aussi essuyé quelques critiques, notamment sur son apparence irréprochable. La romancière Hilary Mantel l'a même accusée de ressembler à un «mannequin de vitrine sans personnalité».

Kate est toutefois vue dans la famille royale comme quelqu'un sur qui l'on peut compter à un moment délicat, entre les confidences explosives d'Harry et Meghan et les accusations d'agression sexuelle visant le deuxième fils de la reine, le prince Andrew.

Dans la tempête, la famille royale s'est resserrée sur un petit nombre de membres. Et comme William, son père Charles a pris plus d'importance, se préparant à succéder à Elizabeth II.

Vu l'âge de Charles (73 ans) et sa faible popularité, nombre de commentateurs voient déjà son futur règne comme une transition avant l'arrivée de William et Kate.

«Ils donneront certainement à la monarchie, après de si vieux monarques, un sens de la modernité qui est probablement nécessaire pour aider à sa continuité», explique le spécialiste de la monarchie Robert Jobson.


Israël: Les Etats-Unis «profondément préoccupés», appellent au compromis

La pelouse nord de la Maison Blanche à Washington (Photo, AFP).
La pelouse nord de la Maison Blanche à Washington (Photo, AFP).
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  • «Nous sommes profondément préoccupés par les événements survenus aujourd'hui en Israël»
  • Le gouvernement vise avec cette réforme à accroître le pouvoir des élus sur celui des magistrats

WASHINGTON: Les Etats-Unis se sont déclarés dimanche "profondément préoccupés" par la situation en Israël, où le ministre de la Défense a été limogé après avoir demandé une pause dans le projet de réforme de la justice, et ont appelé au "compromis" entre les parties.

"Nous sommes profondément préoccupés par les événements survenus aujourd'hui en Israël, qui soulignent une fois de plus la nécessité urgente d'un compromis", a déclaré la porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche, Adrienne Watson dans un communiqué.

"Les valeurs démocratiques ont toujours été, et doivent rester, une caractéristique des relations entre les États-Unis et Israël", a-t-elle souligné.

"Les sociétés démocratiques sont renforcées par des contrôles et des contrepoids, et les changements fondamentaux pour un système démocratique devraient être menés avec la base de soutien populaire la plus large possible", a poursuivi Mme Watson.

"Nous continuons à demander instamment aux dirigeants israéliens de trouver un compromis dans les plus brefs délais. Nous pensons que c'est la meilleure voie à suivre pour Israël et tous ses citoyens", a-t-elle ajouté.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a limogé dimanche son ministre de la Défense, Yoav Gallant, qui avait appelé la veille à une pause d'un mois dans le processus de réforme judiciaire controversée voulue par le gouvernement. Des milliers de manifestants sont aussitôt descendus dans les rues à Tel-Aviv.

Le gouvernement, l'un des plus à droite de l'histoire d'Israël, vise avec cette réforme à accroître le pouvoir des élus sur celui des magistrats. Selon ses détracteurs, le projet met en péril le caractère démocratique de l'État d'Israël.


RDC: 17 otages exécutés par une milice communautaire dans le nord-est

Un soldat des Forces armées de la République démocratique du Congo près de Djugu (Photo, AFP).
Un soldat des Forces armées de la République démocratique du Congo près de Djugu (Photo, AFP).
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  • Plus d'une trentaine de personnes, dont de nombreuses femmes et des enfants, ont été massacrées le 18 mars dans plusieurs villages
  • La Codeco est une milice de plusieurs milliers d'hommes qui affirme protéger la tribu Lendu face à une tribu rivale

BUNIA: Dix-sept personnes prises en otage la veille dans le nord-est de la République démocratique du Congo ont été exécutées dimanche par la milice communautaire Codeco (Coopérative pour le développement du Congo), a-t-on appris de sources locales.

Samedi, au moins "dix-sept personnes avaient été prises en otage par les miliciens de Codeco entre les villages Bambu et Kobu", dans le territoire de Djugu, à environ 45 km au nord de Bunia (province de l'Ituri), a déclaré à l'AFP Banguneni Gbalande, chef de la communauté Akongo-Nyali où les faits se sont déroulés.

Ces personnes se trouvaient dans deux véhicules allant de Bunia, capitale provinciale, vers la cité minière de Mongbwalu lorsque leur convoi est tombé dans une embuscade, a-t-il expliqué.

Dimanche, ces otages ont été "exécutés au village Pechi, bastion de Codeco", a-t-il affirmé, indiquant avoir été "alerté par les familles de quelques victimes de Mongbwalu".

Les "otages sont morts, ils ont été exécutés par des miliciens Codeco", a confirmé à l'AFP Toko Kagbanese, un autre chef traditionnel local.

Un habitant de Bambu a raconté à l'AFP que la prise d'otage avait eu lieu après la mort de trois miliciens Codeco tombés dans une embuscade d'une milice rivale dans cette localité. Une femme enceinte se trouvait parmi les otages, a indiqué cette source qui n'a pas souhaité être identifiée pour des raisons de sécurité.

Depuis fin 2022, les morts se comptent par dizaines presque chaque semaine en Ituri, une province riche en or.

Plus d'une trentaine de personnes, dont de nombreuses femmes et des enfants, ont été massacrées le 18 mars dans plusieurs villages. Les miliciens Codeco ont été accusés de cette tuerie.

La Codeco est une milice de plusieurs milliers d'hommes qui affirme protéger la tribu Lendu face à une tribu rivale, les Hema, défendus par une autre milice, les "Zaïre".

Après une décennie d'accalmie, le conflit meurtrier en Ituri entre Hema et Lendu a repris fin 2017, provoquant la fuite de plus d'un million et demi de personnes et la mort de milliers de civils. Le précédent conflit entre milices communautaires avait fait des milliers de morts entre 1999 et 2003, jusqu'à l'intervention d'une force européenne, l'opération Artémis, sous commandement français.


La Corée du Nord tire un missile balistique, selon Séoul

Cette photo prise le 23 mars 2023 et publiée par l'Agence centrale de presse coréenne (KCNA) officielle de la Corée du Nord le 24 mars 2023 montre le système d'arme d'attaque stratégique nucléaire sous-marin "Haeil" tirant dans l'eau au large des côtes du comté de Riwon au sud du Hamgyong Province (Photo, AFP).
Cette photo prise le 23 mars 2023 et publiée par l'Agence centrale de presse coréenne (KCNA) officielle de la Corée du Nord le 24 mars 2023 montre le système d'arme d'attaque stratégique nucléaire sous-marin "Haeil" tirant dans l'eau au large des côtes du comté de Riwon au sud du Hamgyong Province (Photo, AFP).
Le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un inspectant l'exercice sous-marin du système d'arme nucléaire d'attaque stratégique dans la province du Hamgyong du Sud (Photo, AFP).
Le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un inspectant l'exercice sous-marin du système d'arme nucléaire d'attaque stratégique dans la province du Hamgyong du Sud (Photo, AFP).
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  • «La Corée du Nord a tiré un missile balistique non identifié en direction de la mer de l'Est»
  • Ce lancement intervient quelques jours après que Séoul et Washington ont achevé leurs plus grands exercices militaires conjoints

SÉOUL: La Corée du Nord a tiré au moins un missile balistique lundi, a annoncé l'armée sud-coréenne, le dernier en date d'une série de tests d'armes ces dernières semaines.

"La Corée du Nord a tiré un missile balistique non identifié en direction de la mer de l'Est", a indiqué l'état-major interarmées sud-coréen, en employant le nom coréen de la mer du Japon.

Ce lancement intervient quelques jours après que Séoul et Washington ont achevé jeudi leurs plus grands exercices militaires conjoints depuis cinq ans.

Pyongyang considère ces manœuvres comme des répétitions en vue d'une invasion. Elle a affirmé vendredi que les récents exercices, baptisés "Freedom Shield", constituaient un entraînement en vue d'une "occupation" de la Corée du Nord.

L'armée nord-coréenne a réagi en procédant à ses propres manœuvres militaires, notamment en testant ce qu'elle a présenté comme un nouveau "drone d'attaque nucléaire sous-marin", et en procédant au lancement de son deuxième missile balistique intercontinental (ICBM) de l'année.

Après une année record d'essais d'armes et de menaces nucléaires croissantes de la part de Pyongyang en 2022, Séoul et Washington ont renforcé leur coopération en matière de sécurité.

L'année dernière, la Corée du Nord s'est déclarée puissance nucléaire "irréversible" et le dirigeant Kim Jong Un a récemment appelé à une augmentation "exponentielle" de la production d'armes, y compris d'armes nucléaires tactiques.