L'Equateur agrandit sa réserve marine des Galapagos

Le président équatorien Guillermo Lasso (L) et le ministre de l'Environnement Gustavo Manrique montrent le décret d'expansion de la réserve marine des Galapagos pour créer la nouvelle réserve appelée "Hermandad" (Fraternité), le 14 janvier 2022. (Photo, AFP)
Le président équatorien Guillermo Lasso (L) et le ministre de l'Environnement Gustavo Manrique montrent le décret d'expansion de la réserve marine des Galapagos pour créer la nouvelle réserve appelée "Hermandad" (Fraternité), le 14 janvier 2022. (Photo, AFP)
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Publié le Samedi 15 janvier 2022

L'Equateur agrandit sa réserve marine des Galapagos

  • L'Equateur a officiellement agrandit vendredi de près de 60% sa réserve marine des Galapagos
  • Cette réserve marine de 60 000 km2 s'ajoute à la réserve de 138 000 km2 existant depuis mars 1998, célèbre notamment pour ses tortues et sa très riche faune marine

PUERTO AYORA : L'Equateur a officiellement agrandit vendredi de près de 60% sa réserve marine des Galapagos, paradis de la biodiversité dans l'océan Pacifique.

A bord d'une embarcation scientifique du Parc national des  Galapagos (PNG), mouillant au large de l'île de Santa Cruz (l'une des cinq îles de l'archipel), le président équatorien Guillermo Lasso a signé le décret créant une nouvelle réserve naturelle baptisée "Fraternité".

Cette réserve marine de 60 000 km2 s'ajoute à la réserve de 138 000 km2 existant depuis mars 1998, célèbre notamment pour ses tortues et sa très riche faune marine.

L'archipel équatorien, qui a inspiré la théorie de l'évolution du naturaliste anglais Charles Darwin, compte désormais 198 000 km2 de zone marine protégée.

La création de "Fraternité" est un "message clair au monde", a déclaré à cette occasion M. Lasso. Il s'agit d'"une nouvelle relation avec la Terre, une nouvelle façon de comprendre ce que signifie le progrès de l'humanité", a-t-il assuré.

Le président colombien Ivan Duque et l'ancien président américain Bill Clinton ont assisté à l'événement, de même que des représentants des gouvernements du Costa Rica et du Panama.

La nouvelle réserve, au nord de l'archipel, s'étend jusqu'à la frontière maritime du Costa Rica. Elle forme un corridor marin qui se connecte à la zone protégée de Cocos (Costa Rica), suivant un couloir naturel de migration de la faune marine.

Les zones protégées des îles de Malpelo (Colombie) et de Coiba (Panama) doivent ultérieurement s'y ajouter pour créer une réserve de biosphère marine transfrontalière, qui sera alors une zone exempte de pêche industrielle sur plus de 500 000 km2, dans des eaux où évoluent tortues de mer, baleines, requins et raies manta.

«Nécessité vitale»

Cette nouvelle réserve "garantira la survie de 40% des espèces marines du monde", a assuré le président colombien Duque.

"Nous sommes peut-être un petit territoire (...) mais la planète est aussi la nôtre", a plaidé de son côté le président Lasso, qui avait annoncé la création de cette nouvelle ère protégée lors de la COP26 de Glasgow en Ecosse, en novembre dernier, en échange d'une réduction de sa dette internationale.

"Les mers sont de grands régulateurs du climat mondial", a-t-il ajouté, soulignant que "prendre soin d'elles n'est pas un idéalisme naïf, c'est une nécessité vitale".

L'archipel des Galapagos, qui doit son nom aux tortues géantes endémiques qui y vivent, est situé à 1 000 km des côtes de l'Equateur et classé Patrimoine mondial et réserve mondiale de biosphère pour sa flore et sa faune uniques.

Cette zone, protégée et où la pêche industrielle est interdite, est la deuxième plus grande au monde et compte plus de 2 900 espèces marines.

En mars 2016, l'Equateur avait créé un sanctuaire supplémentaire de 38 000 km2 dans les Galapagos pour protéger le requin-marteau (Sphyrnidae), une espèce menacée.


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.