Le dandy réinventé par Fendi, doudounes glamour chez Dolce & Gabbana

Elégance désinvolte chez Fendi (Photo, AFP).
Elégance désinvolte chez Fendi (Photo, AFP).
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Publié le Dimanche 16 janvier 2022

Le dandy réinventé par Fendi, doudounes glamour chez Dolce & Gabbana

  • Le nouveau dandy des années 20 imaginé par Silvia Venturini Fendi s'affranchit de ses tenues d'intérieur négligées
  • La palette des teintes de cette collection automne-hiver 2022-23 va du beige sableux, omniprésent, au noir en passant par le rouge framboise sans négliger le blanc

MILAN: Elégance désinvolte chez Fendi, exubérance colorée chez Dolce & Gabbana: les grandes griffes ont défilé au deuxième jour de la Fashion week masculine de Milan, déployant des trésors d'imagination pour réinventer le vestiaire post-pandémie et célébrer le retour au grand air.

Le nouveau dandy des années 20 imaginé par Silvia Venturini Fendi s'affranchit de ses tenues d'intérieur négligées pour enfiler d'amples manteaux à carreaux vichy, des ensembles vestes-bermudas style gentleman farmer ou encore des redingotes cintrées assorties de noeuds papillon.

Un raffinement ponctué de touches d'excentricité, comme ces blazers qui se transforment en capes, des pantalons larges métamorphosés en demi-jupes, des broches fantaisie, des sacs clinquants ... l'homme Fendi n'hésite pas à transgresser les codes vestimentaires, tout en restant sophistiqué.

"Nous, les femmes, avons été les premières à porter des vestes d'homme, je ne vois pas pourquoi eux ne pourraient pas s'inspirer de notre garde-robe", a commenté la styliste, petite fille des fondateurs de la maison de luxe italienne.

La palette des teintes de cette collection automne-hiver 2022-23 va du beige sableux, omniprésent, au noir en passant par le rouge framboise sans négliger le blanc.

Sortir au grand air, respirer, aura été aussi le leitmotiv du défilé présenté samedi après-midi par le duo sicilien Dolce & Gabbana qui a dévoilé une collection masculine mêlant décontraction et style sartorial, taillée sur mesure pour les jeunes générations.


Hymne à la jeunesse

Domenico Dolce et Stefano Gabbana ont choisi de plonger les fashionistas dans une ambiance rap et punk, orchestrée par le chanteur américain Machine Gun Kelly, présent sur scène.

Les mannequins arborent des manteaux amples, à imprimés motif léopard ou zèbre, des costumes blancs brodés de perles ou alors des pantalons moulants et smokings aux épaules larges et à la taille cintrée.

D'autres sont emmitouflés dans d'épaisses doudounes surdimensionnées aux couleurs flashy, tels des cosmonautes, ou portent des fourrures écologiques, pour affronter le froid hivernal lors d'excursions post-Covid.

Pendentifs fantaisie dorés, boucles d'oreilles, strass, lamés et paillettes, l'homme Dolce & Gabbana reste fidèle à l'ADN de la marque.

Et comme chez Fendi, la jupe fait désormais partie du vestiaire masculin, d'autant que, selon le duo de designers, les jeunes choisissent librement leurs vêtements, sans se soucier du genre.

"Pour eux, la mode est une expression de la personnalité, et la mode est par essence jeune", estiment les stylistes.

Dolce & Gabbana s'intéresse désormais de près à la génération Z, la classe d'âge des 15-24 ans, qui affectionne TikTok, réseau social qui appartient au groupe chinois ByteDance.

Globe-trotteurs hippies

L'irruption du très contagieux variant Omicron, qui se répand à grande vitesse en Italie et ailleurs en Europe, a quelque peu chamboulé le calendrier de la semaine de la mode.

Après le forfait annoncé par Giorgio Armani, le nombre de défiles physiques a été revu à baisse, passant de 23 à 16. Dix-huit marques ont opté pour une présence purement virtuelle, d'autres présentent leurs collections sur rendez-vous.

Dsquared2, la marque des jumeaux canadiens Dean et Dan Caten, a fêté son grand retour sur les podiums vendredi après deux ans d'absence en raison de la pandémie, avec un festival de couleurs vives aux teintes de jaune, rose, rouge et bleu, de motifs floraux, paillettes et broderies de cristal.

Les mannequins globe-trotteurs quelque peu folkloriques ne craignent pas le mélange de styles, portant allégrement des kilts écossais sur des jeans délavés assortis de pulls multicolores des Andes, avec des couvertures drapées sur l'épaule qui font office de manteaux.

Au premier rang des spectateurs, la star du foot Zlatan Ibrahimovic, qui a réalisé une collection capsule avec les deux stylistes: "dans les vêtements je ne choisis que ceux qui me font sentir bien, ce qui est confortable", a-t-il fait savoir.

Le message de la griffe, également appréciée de Ronaldo, est clair, mais pas toujours facile à réaliser: il est temps de quitter le cocon familial et d'explorer de nouveaux terrains en partant en voyage.


En ce Noël, unissons-nous pour souhaiter la paix dans toute la région

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  • Noël au Moyen-Orient incarne un message puissant d’harmonie interconfessionnelle, de résilience et de respect mutuel
  • De Bethléem à Riyad, les célébrations deviennent un acte d’espoir partagé et un appel sincère à la paix régionale

RIYAD : Fidèle à une tradition initiée en décembre 2022, Arab News souhaite un joyeux Noël à ses lecteurs chrétiens et à tous ceux qui célèbrent cette fête. Cette édition spéciale met cette année en lumière Noël à travers le Moyen-Orient, en soulignant l’harmonie interconfessionnelle, la résilience et l’intégration culturelle. Le tout est porté par un message particulier, sincère et plein d’espoir : voir la paix se diffuser dans toute la région en 2026.

En tête de cette couverture figure une tribune exclusive du grand érudit Dr Mohammad bin Abdulkarim Al-Issa, secrétaire général de la Ligue islamique mondiale et président de l’Organisation des savants musulmans. Son message rappelle un principe essentiel : « Il n’existe aucun texte de la charia interdisant de féliciter les non-musulmans à l’occasion de leurs fêtes religieuses, y compris Noël. » Il présente cette bienveillance non comme un affaiblissement de la foi, mais comme l’expression de sa force — une force qui affirme la dignité humaine et favorise l’harmonie sociale si nécessaire aujourd’hui.

Ce même esprit de solidarité face à la souffrance résonne depuis Bethléem, où le pasteur palestinien, le révérend Dr Munther Isaac, explique que le christianisme palestinien est indissociable de l’identité nationale. En réponse à la dévastation de Gaza, sa communauté a érigé une crèche faite de gravats, l’enfant Jésus enveloppé dans un keffieh. « C’était un message de foi », affirme-t-il. « Le Christ est solidaire de ceux qui souffrent… parce qu’il est né dans la souffrance. »

De cette profondeur naissent aussi des récits de renouveau. À Damas, les illuminations festives réapparaissent alors que des Syriens de toutes confessions s’accrochent à une paix fragile. Au Liban, les célébrations percent la morosité politique par des instants de joie. En Jordanie, les espaces publics s’illuminent de sapins et des hymnes de Noël de Fairouz, tandis qu’aux Émirats arabes unis, la diaspora multiculturelle s’anime dans une effervescence festive et unitaire.

La profondeur historique et intellectuelle de l’héritage chrétien de la région est mise en lumière par le Dr Abdellatif El-Menawy, qui rappelle le rôle indispensable de l’Égypte dans la transformation du christianisme, passé d’un message spirituel à une véritable civilisation. Cet héritage ancien trouve aujourd’hui une expression moderne et dynamique.

En Arabie saoudite, la période des fêtes est reconnue à travers une hospitalité innovante, où des chefs réinventent les menus de Noël en y intégrant des saveurs locales et une identité culinaire créative.

Cette édition spéciale offre bien plus qu’une simple atmosphère festive. Elle dépeint un Moyen-Orient où les différentes confessions approfondissent leurs propres racines en respectant celles des autres, où les célébrations sont tissées de résistance historique, et où le message de Noël — espoir, paix et humanité partagée — résonne avec confiance et optimisme.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le prince héritier parraine le lancement d’un centre de calligraphie arabe à Médine

Le ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdullah ben Farhane, prend la parole lors de l'inauguration du Centre mondial pour la calligraphie arabe Prince Mohammed ben Salmane. (Fourni)
Le ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdullah ben Farhane, prend la parole lors de l'inauguration du Centre mondial pour la calligraphie arabe Prince Mohammed ben Salmane. (Fourni)
Un nouveau centre dédié à la calligraphie arabe, placé sous le patronage du prince héritier Mohammed ben Salmane, a officiellement ouvert ses portes lundi à Médine. (Fourni)
Un nouveau centre dédié à la calligraphie arabe, placé sous le patronage du prince héritier Mohammed ben Salmane, a officiellement ouvert ses portes lundi à Médine. (Fourni)
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  • Le Centre mondial Prince Mohammed ben Salmane pour la calligraphie arabe a été inauguré par le prince Salman ben Sultan ben Abdulaziz

RIYAD : Un nouveau centre dédié à la calligraphie arabe, sous le patronage du prince héritier Mohammed ben Salmane, a officiellement ouvert ses portes à Médine lundi.

Le Centre mondial Prince Mohammed ben Salmane pour la calligraphie arabe a été inauguré par le prince Salman ben Sultan ben Abdulaziz, gouverneur de la région de Médine.

Il était accompagné du ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdallah ben Farhane, qui a visité les espaces d’exposition du nouveau centre et assisté à des présentations sur la programmation culturelle et les réalisations du centre.

Ils ont également découvert des collections mettant en valeur l’importance artistique et historique de la calligraphie arabe.

Lors de l’inauguration, le prince Badr a déclaré : « Depuis cette terre d’érudition et de savoir, nous lançons fièrement une plateforme mondiale dédiée à la calligraphie arabe, un patrimoine culturel inestimable. »

Il a ajouté que le soutien « généreux et illimité » du prince héritier envers le secteur culturel avait rendu ce projet possible.

Le ministre a précisé que le centre montrait au monde l’héritage de la calligraphie arabe tout en soulignant l’engagement de l’Arabie saoudite à préserver son identité et son patrimoine culturel.

Selon le prince Badr, le centre représente une vision ambitieuse visant à élever la calligraphie arabe comme outil universel de communication et élément central de l’héritage, de l’art, de l’architecture et du design arabes.

Le centre a également pour objectif de renforcer l’identité culturelle du Royaume et sa présence internationale, en ciblant calligraphes, talents émergents, artistes visuels, chercheurs en arts islamiques, institutions éducatives et culturelles, ainsi que les passionnés d’art et de patrimoine à travers le monde.

Il proposera des programmes spécialisés, incluant services de recherche et d’archivage, enseignement de la calligraphie, bourses académiques, musée permanent, expositions itinérantes, association internationale de calligraphie et incubateur soutenant les entreprises liées à la calligraphie.

D’autres initiatives incluent des programmes de résidence d’artistes, des ateliers dirigés par des experts, l’élaboration de programmes pédagogiques standardisés, ainsi que des partenariats éducatifs internationaux visant à la conservation du patrimoine et à la promotion mondiale de cet art ancestral.

L’établissement du centre à Médine revêt une signification particulière, compte tenu du rôle historique de la ville comme berceau de la calligraphie arabe et de son association avec la transcription du Coran et la préservation du savoir islamique.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La musique traditionnelle du rababah attire les foules au festival du chameau

(SPA)
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  • Des performances sont proposées à l’exposition « Security Oasis » du ministère de l’Intérieur
  • Le rababah, instrument de musique traditionnel à une seule corde, attire un large public au festival

RIYAD : Le rababah, un instrument traditionnel local à une seule corde issu des communautés bédouines, a suscité l’intérêt des visiteurs du Festival du chameau du roi Abdulaziz, qui se tient jusqu’au 2 janvier, rapporte l’Agence de presse saoudienne.

L’instrument se joue en faisant glisser un archet sur son unique corde, tandis que les doigts de l’autre main contrôlent la hauteur du son.

Il est souvent accompagné de vers poétiques chantés, dans un mélange de musique et de tradition orale.

La principauté de la région des Frontières du Nord présente des performances de rababah dans le cadre de l’exposition « Security Oasis » du ministère de l’Intérieur, organisée lors du festival du chameau.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com