Déploiement de la 5G aux États-Unis: Emirates annule certains vols, Saudia garde le silence

Un avion Emirates Airline en provenance de Dubaï atterrit à l’aéroport international John F. Kennedy à New York. (Photo, AFP)
Un avion Emirates Airline en provenance de Dubaï atterrit à l’aéroport international John F. Kennedy à New York. (Photo, AFP)
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Publié le Jeudi 20 janvier 2022

Déploiement de la 5G aux États-Unis: Emirates annule certains vols, Saudia garde le silence

  • Emirates suspend ses vols à destination de Boston, Chicago, Dallas Fort Worth, Houston, Miami, Newark, Orlando, San Francisco et Seattle
  • La mesure s’applique à partir du mercredi et jusqu’à nouvel ordre, a précisé la compagnie aérienne

RIYAD: Les compagnies aériennes d’Asie et plusieurs compagnies du Moyen-Orient et d’Europe ont annoncé qu’elles annulaient certains vols ou qu’elles changeaient de modèle. La plupart des perturbations initiales concernaient le Boeing 777, qui est depuis des décennies le fleuron des vols long-courriers.
La compagnie aérienne Emirates fait partie des principaux transporteurs internationaux qui se sont empressés, mercredi, de reprogrammer ou d’annuler des vols vers les États-Unis avant le déploiement de réseaux 5G qui a suscité des inquiétudes en matière de sécurité, bien que deux opérateurs de téléphonie mobile aient déclaré qu’ils retarderaient certaines phases du déploiement.
Qatar Airways, une autre compagnie du CCG qui exploite des Boeing 777 et des A350 à destination des États-Unis, a annoncé que ses activités se poursuivaient normalement tout en évaluant la situation.
Saudia Airlines, la compagnie aérienne nationale du Royaume basée à Djeddah, n’a pas encore réagi à la situation et n’a pas répondu à un courriel sollicitant des commentaires qui lui a été envoyé ce matin.
Les vols d’Emirates à destination de Los Angeles, de Washington DC et de l’aéroport JFK de New York seront maintenus.
La compagnie émiratie Etihad Airways dessert actuellement les aéroports de New York, de Washington DC et de Chicago avec le Boeing 787 Dreamliner.
Le projet des États-Unis d’exploiter des réseaux 5G n’aura pas d’impact sur les vols de passagers de la compagnie actuelle, a ajouté Emarat Al Youm, citant le porte-parole de la compagnie.
Emirates, la compagnie aérienne de Dubaï, a suspendu ses vols vers neuf destinations aux États-Unis, invoquant des inquiétudes liées au déploiement de réseaux 5G près de certains aéroports américains.
Le président de la compagnie aérienne, Tim Clark, a expliqué à CNN que le transporteur n’avait pas été informé de l’ampleur du problème avant mardi et a qualifié cet épisode de «l’un des plus négligents et des plus irresponsables» dont il a été témoin, a tweeté un journaliste de la chaîne CNN.
Les deux principales compagnies aériennes du Japon, All Nippon Airways (ANA) et Japan Airlines (JAL), ont annoncé qu’elles allaient réduire les vols à bord des Boeing 777.
La compagnie ANA a précisé qu’elle annulait des vols ou changeait l’appareil utilisé sur certains vols à destination des États-Unis. Quant à JAL, elle a affirmé qu’elle n’utiliserait pas le Boeing 777 sur les lignes continentales américaines «jusqu’à ce que la sécurité soit confirmée», selon un avis aux passagers repris par la publication de la compagnie aérienne Skift.
Korean Air Lines a déclaré qu’elle avait remplacé les 777, les 747 et les 748 sur six vols américains de passagers et de fret et qu’elle prévoyait de changer également les avions utilisés sur six autres vols mercredi.
La compagnie taïwanaise China Airlines a indiqué mercredi qu’elle allait reprogrammer certains vols, tandis que la compagnie de Hong Kong, Cathay Pacific Airways, a mentionné qu’elle déploierait différents types d’avions si nécessaire.
Air India, qui dessert quatre destinations américaines avec des Boeing 777, a signalé que ces vols seraient réduits ou que le modèle d’appareil changerait à partir de mercredi.
Les compagnies aériennes ont expliqué qu’elles réagissaient à un avis de Boeing selon lequel les signaux 5G pourraient interférer avec le radioaltimètre du 777, entraînant des restrictions.
Le porte-parole de Boeing n’a pas fait de commentaire dans l’immédiat.
L’année dernière, le Boeing 777 était le deuxième avion le plus utilisé sur les vols au départ et à destination des aéroports américains, avec environ 210 000 vols, juste derrière le 767, d’après les données de FlightRadar24.
Selon des sources du secteur, Boeing a émis des avis techniques signalant des interférences potentielles, mais les restrictions de vol sont entre les mains de l’autorité américaine de l’aviation (FAA), qui a pour l’instant limité les opérations dans les principaux aéroports, à moins que les compagnies aériennes ne bénéficient d’autorisations spéciales.
Les radioaltimètres permettent de mesurer avec précision la hauteur par rapport au sol lors de la phase d’approche et facilitent les atterrissages automatiques. Ils permettent également de vérifier que l’avion a atterri avant d’autoriser l’inversion de poussée.
La FAA s’inquiète elle-même de possibles interférences entre les fréquences utilisées par la 5G et celles utilisées par des instruments de bord essentiels à l’atterrissage des avions dans certaines conditions météorologiques. Les compagnies aériennes affirment que le Boeing 777 fait partie des modèles initialement concernés.
En dépit de la décision d’AT&T et Verizon de retarder temporairement le déploiement des réseaux de 5G près des aéroports, plusieurs compagnies aériennes ont tout de même annulé des vols ou changé de modèle d’avion. D’autres ont laissé entendre que de nouvelles annulations étaient probables, à moins que la FAA n’émette de nouvelles directives officielles à la suite des annonces concernant les réseaux sans fil.
«Bien qu’il s’agisse d’une évolution positive en vue de prévenir toute perturbation généralisée des opérations aériennes, certaines restrictions de vol pourraient subsister», a indiqué Delta Air Lines.
La compagnie Emirates de Dubaï, plus grand opérateur mondial de Boeing 777, a déclaré qu’elle suspendrait ses vols vers neuf destinations américaines à partir du 19 janvier, date prévue pour le déploiement des services de réseau mobile 5G.

Fleuron des vols long-courrier

L’annonce des annulations est intervenue alors que les opérateurs de téléphonie mobile ont retardé le déploiement de certaines tours 5G à proximité d’aéroports clés.
Selon des sources du secteur aérien, cette mesure est arrivée trop tard pour influer sur les décisions complexes concernant les appareils et les équipages pour certains vols du mercredi.
British Airways a choisi de changer d’appareil sur son vol quotidien à destination de Los Angeles en optant pour un Airbus A380 au lieu du Boeing 777 habituel, ont confié à Reuters deux personnes proches du dossier.
Cela implique le prépositionnement de membres d’équipage à Los Angeles pour ramener l’Airbus superjumbo à Londres lors du vol de retour.
Selon le site de suivi des vols Flightradar24, l’A350 pourrait également être utilisé. Les radioaltimètres des deux avions Airbus ont été retirés, tandis que le constructeur est toujours en train d’évaluer ses autres modèles.
Le mini-jumbo 777 est un fleuron du marché des vols long-courriers qui demeure déprimé après la Covid-19, alors que son équivalent pour le fret a redessiné la carte des routes aériennes pendant la pandémie, selon un porte-parole de Flightradar24.
Cependant, tous les vols de Boeing 777 ne sont pas concernés. Emirates, qui est également un utilisateur important de l’A380, plus grand, se tournera vers ce dernier pour Los Angeles et New York, mais continuera à utiliser le 777 pour Washington, qui n’est pas affectée.
Le président Joe Biden a salué l’accord conclu avec les opérateurs de téléphonie mobile, soulignant qu’il permettrait à plus de 90% du déploiement des tours de téléphonie mobile de se dérouler comme prévu. Il a ajouté que les opérateurs s’efforceraient de «parvenir à une solution permanente et viable autour de ces aéroports clés».

(Avec Reuters)
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Les accords conclus entre l'Arabie saoudite et les États-Unis à Washington

Le président américain Donald Trump et le prince héritier saoudien Mohammed bin Salman aux côtés du PDG de Tesla, Elon Musk, du PDG de Nvidia, Jensen Huang, et d'autres personnes lors du Forum d'investissement américano-saoudien à Washington, DC. le 19 novembre 2025. (SPA)
Le président américain Donald Trump et le prince héritier saoudien Mohammed bin Salman aux côtés du PDG de Tesla, Elon Musk, du PDG de Nvidia, Jensen Huang, et d'autres personnes lors du Forum d'investissement américano-saoudien à Washington, DC. le 19 novembre 2025. (SPA)
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  • La valeur déclarée des accords annoncés au cours de la visite s'élève à environ 557 milliards de dollars
  • Cette visite a été marquée par une rencontre entre le prince héritier et le président Donald Trump, ainsi que par leur participation conjointe au Forum d'investissement saoudo-américain, auquel assistent d'éminents investisseurs et de grandes entreprises

L'Arabie saoudite et les États-Unis, ainsi que plusieurs entreprises et institutions des deux pays, ont signé une série d'accords et de protocoles d'accord lors de la visite du prince héritier Mohammed bin Salman à Washington les 18 et 19 novembre 2025. Cette visite a été marquée par une rencontre entre le prince héritier et le président Donald Trump, ainsi que par leur participation conjointe au Forum d'investissement saoudo-américain, auquel assistent d'éminents investisseurs et de grandes entreprises.

Vous trouverez ci-dessous une liste complète de tous les accords conclus.

Accords gouvernementaux
1. L'accord de défense stratégique entre l'Arabie saoudite et les États-Unis (SDA) ouvre la voie à une coopération militaire plus large, englobant les transferts de technologie, les programmes de formation conjoints et la fourniture d'armements.

a. Un accord de défense historique qui réaffirme un partenariat militaire de plus de huit décennies et renforce la dissuasion régionale.

b. Des dispositions visant à faciliter les opérations des entreprises de défense américaines en Arabie saoudite.

c. Mise en place de mécanismes de partage de la charge financière de la sécurité entre les deux pays.

d. Annonce officielle de la désignation de l'Arabie saoudite comme "allié majeur non membre de l'OTAN".

e. Le président Trump a officiellement conféré à l'Arabie saoudite le statut d'"allié majeur non membre de l'OTAN".


2) Accord nucléaire. Une déclaration conjointe a été publiée pour finaliser les négociations sur la coopération dans le domaine de l'énergie nucléaire civile.

a. Établit un partenariat à long terme dans le domaine du développement nucléaire civil.

b. Positionne les entreprises américaines comme les partenaires privilégiés dans la construction du programme d'énergie nucléaire de l'Arabie Saoudite.

c. Lier la coopération aux normes de non-prolifération et à la surveillance réglementaire internationale.

3) Minéraux rares et critiques. Un cadre gouvernemental commun pour coordonner les politiques relatives aux minéraux stratégiques.

a. Cherche à diversifier les chaînes d'approvisionnement mondiales et à réduire la dépendance à l'égard de la Chine.

b. Couvre l'exploration, le raffinage et le développement des chaînes de valeur.

4) Intelligence artificielle. Protocole d'accord stratégique sur l'intelligence artificielle.

a. Accorde à l'Arabie saoudite l'accès aux technologies avancées d'intelligence artificielle, avec la mise en place de garde-fous pour protéger les systèmes propriétaires.

b. Vise à faire de l'Arabie saoudite un leader mondial dans le domaine de l'intelligence artificielle.

c. Englobe la collaboration en matière de recherche, d'infrastructure informatique et de renforcement des capacités humaines.

5) Accélérer les investissements. Un cadre stratégique conçu pour accélérer les flux d'investissement entre l'Arabie saoudite et les États-Unis.

a. Rationaliser les autorisations d'investissement et accélérer le lancement de coentreprises dans des secteurs tels que l'énergie, les infrastructures, la technologie et la défense.

b. Inclut l'alignement réglementaire sur les normes des véhicules.

c. Reconnaissance par l'Arabie saoudite que les véhicules et les pièces détachées conformes aux normes américaines satisfont aux exigences nationales en matière de sécurité.

6) Accords de coopération financière et bancaire entre le département américain du Trésor et le ministère saoudien des finances afin d'approfondir la coopération dans les domaines suivants :

a. Marchés des capitaux

b. Technologies financières (FinTech)

c. Normes réglementaires

d. Institutions financières internationales


Défense et marchés d'armes
 

1. Marché des avions de combat F-35. Les États-Unis autorisent la vente d'avions de combat F-35 à l'Arabie saoudite dans le cadre d'un programme de défense plus large.

a. Un accord portant sur l'achat de près de 300 chars américains ultramodernes destinés à renforcer la puissance opérationnelle des forces terrestres saoudiennes.

b. Une coopération renforcée en matière de planification opérationnelle et de coordination de la défense.

c. Dispositions visant à faciliter le déploiement de systèmes de défense tels que Patriot et THAAD en Arabie saoudite.

d. Des niveaux plus élevés de coopération en matière de renseignement et d'échange d'informations.

Les engagements d'investissement saoudiens aux États-Unis approchent le milliard de dollars, couvrant des projets d'infrastructure, d'énergie, d'industrie et de technologie.

Énergie et nucléaire
1. Énergie nucléaire civile. Un accord de coopération nucléaire civile.

a. Affirme que les activités d'enrichissement et de retraitement ne seront pas autorisées en Arabie Saoudite.

b. Ouvre la voie à la construction de réacteurs nucléaires utilisant la technologie américaine.

c. Intègre des modalités de financement à long terme.

2.  Énergie (pétrole, gaz et services) Un ensemble de protocoles d'accord entre Saudi Aramco et des entreprises américaines, d'une valeur de plus de 30 milliards de dollars, comprenant :

a. Investissements dans le projet de gaz naturel liquéfié à Lake Charles en partenariat avec MidOcean Energy.

b. Un accord avec Commonwealth LNG.

c. Des collaborations dans le domaine des services et technologies pétroliers avec Baker Hughes et Halliburton.

d. Partenariats financiers avec Blackstone et J.P.Morgan.

Minéraux rares et critiques

Un cadre gouvernemental sur les minéraux critiques couvrant l'uranium, les aimants permanents et les chaînes d'approvisionnement. Une coentreprise américano-saoudienne avec MP Materials pour établir une raffinerie de terres rares dans le pays.

Structure de propriété :

Maaden : au moins 51%.

MP Materials et le ministère américain de la défense : 49%

Objectif : réduire la dépendance mondiale à l'égard de la Chine pour le raffinage des terres rares : Réduire la dépendance mondiale à l'égard de la Chine pour le raffinage des terres rares.


1. Accords gouvernementaux

a. Le partenariat stratégique saoudo-américain en matière d'IA

I. Fourniture de GPU avancés dans le pays.

II. Développement de centres de données et d'installations de supercalculateurs.

III. Transfert de connaissances et collaboration en matière de recherche et de développement.

2. Partenariats avec le secteur privé dans le domaine de la technologie et de l'intelligence artificielle

a. Projet de centre de données impliquant AMD, Cisco et la société saoudienne HUMAIN.

b. Lancement d'un centre de données d'une capacité de 100 mégawatts en Arabie saoudite, avec des plans pour passer à 1 gigawatt.

c. Le projet Halo : un supercentre de calcul de 2 gigawatts en partenariat avec HUMAIN et Luma AI.

d. Partenariat avec xAI d'Elon Musk

e. Un projet informatique de 500 mégawatts en collaboration avec Nvidia.

f. Centre d'ingénierie de l'IA : Un partenariat entre Qualcomm et HUMAIN avec le soutien d'Adobe.


Investissements et finances publics
1. Les engagements d'investissement saoudiens aux États-Unis approchent 1 milliard de dollars, couvrant des projets d'infrastructure, d'énergie, d'industrie et de technologie.

2. Des accords d'une valeur de 270 milliards de dollars ont été signés lors du Forum d'investissement américano-saoudien.

3. Les estimations des médias suggèrent que la valeur totale des accords annoncés au cours de la visite s'élève à environ 557 milliards de dollars.

4. Confirmation que les États-Unis restent le premier investisseur étranger en Arabie saoudite, représentant environ 25 % du total des investissements directs étrangers.

Partenariats avec le secteur privé
1. Compagnies énergétiques et pétrolières américaines

a. Baker Hughes

b. Halliburton.

2. Entreprises d'investissement et financières
a. Blackstone Inc.
b. J.P.Morgan.

3. Entreprises de divertissement et d'infrastructures créativesAssurer la participation des petites et moyennes entreprises américaines à la recherche de partenariats dans :

a. Le divertissement.
b. Le sport.
c. Les grands événements.
d. Infrastructures créatives, telles que Convergenz.


Arabie saoudite : les transactions POS dépassent 3 Mds $, les hôtels en hausse

Les dépenses dans les hôtels affichent la plus forte augmentation, avec 19,8 %. (Shutterstock)
Les dépenses dans les hôtels affichent la plus forte augmentation, avec 19,8 %. (Shutterstock)
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  • Les transactions par terminaux de paiement en Arabie saoudite dépassent 12,5 milliards de riyals hebdomadaires
  • Les données de la SAMA montrent un repli dans la majorité des catégories et dans les grandes villes, mais confirment la croissance continue des paiements numériques, en ligne avec la Vision 2030

RIYAD : Le total des transactions par terminaux de paiement (POS) en Arabie saoudite est resté au-dessus du seuil des 3 milliards de dollars lors de la semaine se terminant le 22 novembre, atteignant 12,5 milliards de riyals (3,3 milliards de dollars).

Selon les dernières données de la Banque centrale saoudienne (SAMA), le montant global des paiements par POS représente une baisse hebdomadaire de 4,4 %, tandis que le nombre total de transactions a diminué de 5,4 %, passant à 220,15 millions contre 232,67 millions la semaine précédente.

Cinq catégories ont enregistré une légère hausse, les dépenses hôtelières affichant la plus forte progression, en hausse de 19,8 % à 381,98 millions de riyals, suivies de la location automobile et d’équipements, en hausse de 10,8 % à 578,2 millions de riyals.

Les dépenses en soins personnels ont progressé de 4,8 %, suivies d’une hausse de 4,5 % pour les livres et la papeterie. Les achats de bijoux ont augmenté de 3,2 %, atteignant 335,8 millions de riyals.

Les données montrent des baisses dans le reste des catégories, l’éducation enregistrant la plus forte diminution : –17,6 % à 104,48 millions de riyals. Les achats en pharmacies et fournitures médicales suivent avec une baisse de 11,2 % à 197,2 millions de riyals.

Les dépenses en alimentation et boissons ont reculé de 8,6 % à 1,8 milliard de riyals, tout en restant la plus grande catégorie de dépenses. Les restaurants et cafés suivent malgré une baisse de 3,8 % à 1,6 milliard de riyals.

L’habillement a diminué de 4 % à 1,13 milliard de riyals, représentant la troisième plus grande part des dépenses POS de la semaine observée.

Les principales zones urbaines du Royaume reflètent la tendance nationale. Riyad, qui représente la part la plus importante des dépenses POS, a enregistré une baisse de 4,9 %, à 4,46 milliards de riyals, contre 4,68 milliards la semaine précédente. Le nombre de transactions dans la capitale a reculé à 72 millions, soit –6,3 % sur une semaine.

À Djeddah, la valeur des transactions a diminué de 1,8 % à 1,72 milliard de riyals, tandis que Dammam a enregistré une baisse de 4,1 % à 621,22 millions de riyals.

Les données POS, suivies chaque semaine par la SAMA, constituent un indicateur des tendances de consommation et de la progression continue des paiements numériques en Arabie saoudite.

Elles mettent également en lumière l’expansion de l’infrastructure POS, désormais déployée au-delà des grands centres commerciaux, jusque dans les plus petites villes et services, soutenant les efforts d’inclusion numérique.

Le développement des technologies de paiement numérique s’inscrit dans les objectifs de la Vision 2030, favorisant les transactions électroniques et contribuant à l’économie numérique du Royaume.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Femmes arabes en STEM: le programme L’Oréal-UNESCO Middle East célèbre 12 ans de recherche scientifique

Le programme L’Oréal-UNESCO For Women in Science met à l’honneur douze talents féminins arabes en STEM pour sa 12ᵉ édition. (Photo: fournie)
Le programme L’Oréal-UNESCO For Women in Science met à l’honneur douze talents féminins arabes en STEM pour sa 12ᵉ édition. (Photo: fournie)
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  • Le programme célèbre 12 ans de promotion des femmes scientifiques au Moyen-Orient, avec 63 chercheuses arabes déjà soutenues et 3,8 M AED attribués
  • Les lauréates 2025–2024 mènent des recherches en robotique, climat, sécurité alimentaire, médecine personnalisée et santé publique

DUBAI: Pour sa douzième édition, le programme régional L’Oréal-UNESCO For Women in Science Middle East Regional Young Talents, organisé en partenariat avec l’Université Khalifa des sciences et de la technologie, met à l’honneur douze chercheuses arabes dont les travaux novateurs façonnent l’avenir scientifique de la région.

Initiative phare au Moyen-Orient, ce programme distingue les contributions majeures de femmes scientifiques en STEM (science, technologie, ingénierie et mathématiques), dont les recherches apportent des réponses concrètes à des défis urgents et inspirent les générations futures. Depuis 1998, l’initiative mondiale L’Oréal-UNESCO a célébré plus de 4 700 chercheuses dans plus de 140 pays – dont 63 issues du CCG – attribuant au total 3,8 millions AED pour soutenir leurs projets.

Pourtant, les progrès restent inégaux : selon l’UNESCO, les femmes ne représentent encore qu’un tiers des chercheurs dans le monde.

En valorisant l’excellence scientifique et en renforçant le rôle des femmes dans la recherche, l’édition régionale contribue non seulement à réduire ces écarts, mais aussi à soutenir les stratégies nationales du CCG axées sur l’innovation, l’économie du savoir et le développement durable.

La ministre de l’Éducation des Émirats arabes unis, Sarah Al Amiri, a salué l’engagement constant du programme, rappelant son soutien depuis sept ans. « Ce programme ne se limite pas à reconnaître l’excellence scientifique ; il renforce la volonté de bâtir des sociétés innovantes et résilientes. Soutenir les femmes scientifiques, c’est libérer le plein potentiel de notre capital humain et garantir que la science demeure un moteur de progrès sociétal », a-t-elle déclaré.

Laurent Duffier, Directeur général de L’Oréal Moyen-Orient, a souligné l’impact du programme sur l’innovation régionale comme mondiale. « En amplifiant les voix des chercheuses arabes depuis plus de 12 ans, nous avons accéléré le progrès scientifique et inspiré la prochaine génération d’innovatrices. »

De son côté, Salah Khaled, Directeur du bureau de l’UNESCO à Doha, a rappelé que l’autonomisation des femmes en science est un pilier du développement durable : « Soutenir ces chercheuses d’exception contribue autant aux priorités nationales d’innovation qu’à l’avancée de la science mondiale. »

Le Président de l’Université Khalifa, Pr. Ebrahim Al Hajri, a mis en avant l’importance de cette collaboration, affirmant que les femmes scientifiques de l’université façonnent déjà l’avenir de l’énergie propre, de la santé, de la durabilité, de l’espace et de l’IA.

Les douze lauréates de 2025 et 2024 illustrent la diversité et la profondeur de la recherche dans le monde arabe : robotique aérospatiale, résilience climatique, sécurité alimentaire, médecine personnalisée, thérapies épigénétiques, maladies métaboliques, autisme, infections respiratoires ou encore innovations en nanotechnologie.