La soprano Clara Barbier Serrano séduit le public de Djeddah

Photographie de la soprano française Clara Barbier Serrano, première lauréate de la bourse Andrea Bocelli Foundation-Community Jameel
Photographie de la soprano française Clara Barbier Serrano, première lauréate de la bourse Andrea Bocelli Foundation-Community Jameel
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Publié le Mardi 25 janvier 2022

La soprano Clara Barbier Serrano séduit le public de Djeddah

  • Serrano a interprété des airs de Purcell, Handel, Mozart et Puccini, emportant le public de Djeddah dans un voyage spécial à travers l’histoire européenne du 17e au 20e siècle
  • Cet événement est le premier concert de musique classique à Hayy Jameel

DJEDDAH: La soprano française Clara Barbier Serrano, première lauréate de la bourse Andrea Bocelli Foundation-Community Jameel, a séduit le public de Djeddah avec sa performance époustouflante au théâtre Hayy Jameel le 22 janvier.

Serrano a interprété des airs de Purcell, Handel, Mozart et Puccini, emportant le public de Djeddah dans un voyage spécial à travers l’histoire européenne du 17e au 20e siècle, avec des extraits d’opéras italiens, des œuvres de Mozart et des chansons françaises. La chanteuse était accompagnée d’un pianiste, donnant ainsi au concert une ambiance magnifique et intime.

Cet événement est le premier concert de musique classique à Hayy Jameel.

Dans une interview exclusive donnée à Hayy Jameel, Serrano déclare à Arab News qu’elle était chanceuse d’avoir reçu cette bourse car elle lui a ouvert des portes et lui a notamment donné l’occasion de se produire aux côtés de Bocelli dans différents pays du monde.

«Je me suis produite pour la première fois aux côtés de Bocelli après avoir reçu la bourse Bocelli-Jameel. C’est vraiment toujours un plaisir de chanter à ses côtés», confie-t-elle.

«Maintenant, je me sens plus à l’aise lorsque nous partageons la scène parce que je le connais un peu. Il transmet une très belle énergie sur scène.»

La jeune chanteuse talentueuse s’est produite la veille avec Bocelli au Maraya d’AlUla, l’une des destinations culturelles les plus en vue du Royaume, qui a été primée.

«Le fait de me produire dans cet endroit, dans la salle de concert du Maraya, était juste incroyable, parce que c’est magnifique ; c’est tellement magique de pouvoir partager cette musique avec le monde entier, et que les gens y adhèrent d’une manière ou d’une autre», dit-elle.

Serrano raconte que lorsqu’elle était enfant, elle ne connaissait pas grand-chose à l’opéra. «Ma famille n’écoutait pas de musique classique, je n’en étais pas particulièrement friande. J’écoutais plutôt du jazz et d’autres musiques de ce genre.»

Le parcours de Mme Serrano dans le monde de l’opéra a commencé il y a dix ans, à l’âge de seize ans. «Je jouais du violon quand j’étais enfant, et j’ai pris tellement de cours de musique. Le chant dans une chorale et le violon m’ont poussée à m’intéresser de plus en plus à la voix et mes professeurs me disaient : “tu as une belle voix, tu devrais penser à une carrière en solo”. C’est ainsi que je me suis intéressée à l’opéra ou plutôt au chant lyrique.»

« À l’époque, je n’avais pas vu beaucoup d’opéras dans ma vie. C’est une forme d’art très particulière, en fait. Cependant, mon intérêt pour la voix m’a tout simplement amenée à pratiquer ce type de chant», confie-t-elle.

Serrano a reçu la bourse Andrea Bocelli Foundation-CommunityJameel en 2020 (Photo, Hayy Jameel)

Serrano explique que lorsqu’un opéra est joué sur scène, une grande combinaison narrative se produit. «Quand nous sommes sur scène, c’est comme une histoire et une intrigue, c’est comme une pièce de théâtre jouée dans un style musical. La technique et la manière dont nous utilisons notre corps pour produire le son sont très émotionnelles. Il faut emmener les gens avec soi dans une expérience très personnelle.»

Serrano a reçu la bourse Andrea Bocelli Foundation-CommunityJameel en 2020 ; elle a été récompensée par un diplôme de deux ans dans le domaine du chant lyrique et a eu la chance d’être totalement immergée dans le monde de l’opéra.

«Cela fait six ans que j’étudie le chant lyrique, dont mes quatre années de licence en art et en musique en Allemagne. Maintenant je poursuis des études de troisième cycle d’un type particulier au Royal College of Music de Londres», précise-t-elle.

En 2020, Serrano s’est produite avec Andrea Bocelli lors du concert «Believe in Christmas» au Teatro Regio di Parma et lors du Concerto di Natale annuel à Assise. En 2021, elle a chanté au Teatro di Silenzio à Lajatico, la ville natale de Bocelli en Toscane.

La bourse Andrea Bocelli Foundation-Community Jameel est ouverte aux étudiants du monde entier. Community Jameel, qui soutient la bourse, et Art Jameel, qui gère Hayy Jameel, sont des organisations sœurs fondées par la famille Jameel d’Arabie saoudite.

Cette bourse a été créée en 2019 dans le but de permettre aux chanteurs émergents d’étudier le chant lyrique au Royal Collegeof Music de Londres. La deuxième bourse Bocelli-Jameel a été attribuée au talent égyptien Laura Mekhail en 2021.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L'horreur est à l'honneur au Boulevard World

Cette saison, Boulevard World invite les visiteurs à s'embarquer dans des aventures à couper le souffle, pleines de mystères et de surprises. (Photo de la saison de Riyad)
Cette saison, Boulevard World invite les visiteurs à s'embarquer dans des aventures à couper le souffle, pleines de mystères et de surprises. (Photo de la saison de Riyad)
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  • Boulevard World propose une série d'expériences haletantes dans le domaine de l'horreur, invitant les visiteurs à s'embarquer dans des aventures à couper le souffle, pleines de mystères et de surprises.
  • Les attractions d'horreur de Boulevard World promettent des frissons inégalés pendant la Saison 2024 de Riyad, offrant aux visiteurs la chance d'explorer de nouveaux niveaux de peur et d'excitation à chaque tournant.

RIYADH : Boulevard World propose une série d'expériences haletantes dans le domaine de l'horreur, invitant les visiteurs à s'embarquer dans des aventures à couper le souffle, pleines de mystères et de surprises.

L'une de ses attractions phares, The Dolls' Trip, emmène les visiteurs dans une usine de poupées abandonnée, cachée dans une ancienne pyramide mexicaine. Ce qui commence comme une sortie scolaire tourne rapidement au cauchemar lorsque les poupées prennent vie dans l'ombre, piégeant les visiteurs dans des tunnels sombres et labyrinthiques.

En chemin, ils rencontrent des scènes inquiétantes, telles que le bus abandonné et l'atelier de poupées dans lequel les personnages sans vie semblent prêts à s'éveiller.
En chemin, ils rencontrent des scènes inquiétantes, telles que le bus abandonné et l'atelier de poupées dans lequel les personnages sans vie semblent prêts à s'éveiller.

Cette aventure peut accueillir des groupes de huit personnes, ce qui garantit une expérience exaltante.

Dans la zone Égypte, l'aventure « Mystère du Nil » plonge les visiteurs dans les profondeurs de l'histoire de l'Égypte ancienne.
Dans la zone Égypte, l'aventure « Mystère du Nil » plonge les visiteurs dans les profondeurs de l'histoire de l'Égypte ancienne.

À bord d'un bateau naviguant sur une rivière mystique, les invités font face à des momies qui secouent violemment le bateau. Alors qu'ils traversent des ponts étroits et des couloirs truffés de pièges, des symboles hiéroglyphiques s'illuminent sur les murs, accompagnés de sons qui donnent la chair de poule. Cette expérience se caractérise par des effets visuels et sonores époustouflants, qui maintiennent les participants en alerte tout au long du parcours.

Le sentier des pyramides, qui se trouve également dans la zone Égypte, propose aux visiteurs des énigmes et des obstacles à l'intérieur d'une ancienne pyramide. L'aventure commence dans une salle remplie de lasers dans laquelle les participants doivent manœuvrer avec précaution pour éviter d'être repérés.

Le sentier des pyramides, qui se trouve également dans la zone de l'Égypte, propose aux visiteurs des énigmes et des obstacles à l'intérieur d'une pyramide antique.
Le sentier des pyramides, qui se trouve également dans la zone de l'Égypte, propose aux visiteurs des énigmes et des obstacles à l'intérieur d'une pyramide antique. 

Ils montent ensuite sur un tapis roulant orné de symboles hiéroglyphiques, en esquivant des obstacles mobiles. Le voyage se termine par des sauts sur des trampolines circulaires au-dessus d'une fosse à serpents.

Pendant ce temps, l'hôtel des vampires attend les visiteurs dans la zone Italie, où un design d'inspiration italienne crée une atmosphère sombre et inquiétante. Le voyage commence dans un ascenseur hanté qui laisse les participants avec un sentiment d'inquiétude.

 Le voyage commence dans un ascenseur hanté qui laisse les participants dans un état d'inquiétude.
 Le voyage commence dans un ascenseur hanté qui laisse les participants dans un état d'inquiétude.

En parcourant les couloirs sombres, les visiteurs rencontrent des murs collants, des rideaux et des meubles qui bougent mystérieusement. Le clou du spectacle est la salle des cercueils, où les visiteurs sont invités à s'allonger à l'intérieur de ceux-ci. L'hôtel dispose également d'une salle à manger qui ressemble à une scène de film d'horreur.

Les attractions d'horreur de Boulevard World promettent des frissons inégalés pendant la Saison 2024 de Riyad, offrant aux visiteurs la chance d'explorer de nouveaux niveaux de peur et d'excitation à chaque tournant.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 

 


Taïf: Un paradis pour les abeilles au cœur de la flore sauvage

Au cœur de l'Arabie saoudite, les apiculteurs de Taïf révolutionnent la production de miel tout en restant fidèles aux racines ancestrales de leur métier. (SPA)
Au cœur de l'Arabie saoudite, les apiculteurs de Taïf révolutionnent la production de miel tout en restant fidèles aux racines ancestrales de leur métier. (SPA)
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  • Taïf s'est imposée comme une plaque tournante distinctive avec son marché du miel spécialisé et ses divers produits apicoles

RIYAD: Au cœur de l'Arabie saoudite, les apiculteurs de Taïf révolutionnent la production de miel tout en restant fidèles aux racines anciennes de leur métier.

Selon l'Agence de presse saoudienne, ces artisans supervisent méticuleusement chaque étape de la production, de la récolte des rayons de miel immaculés à la livraison du produit final, en adhérant à des normes de qualité rigoureuses qui ont fait la renommée du miel de Taïf dans toute la région.

"La chaîne d'approvisionnement en miel commence bien avant que la première goutte ne soit recueillie", a déclaré l'apiculteur Mohsen Al-Mudaifi dans un entretien exclusif avec la SPA. L'exploitation d'Al-Mudaifi, qui compte environ 500 ruches, produit une quantité impressionnante de 70 à 130 kg de miel pendant les périodes de floraison les plus intenses. Sa ligne de production permet de produire à la fois du miel en rayon traditionnel et des variétés liquides, répondant ainsi aux diverses préférences des consommateurs.

Selon la SPA, le secret de l'apiculture florissante de Taïf réside dans la diversité de son paysage. Les basses terres de Tihama et les hautes terres de Sarawat créent une tapisserie de microclimats riches en flore sauvage. Cette richesse naturelle comprend des arbustes aromatiques, des jujubiers à épines traditionnels et une variété de plantes indigènes telles que l'acacia tortilis, l'acacia doux et l'astragale.

La région abrite également une végétation de montagne caractéristique et des plantes d'acacia asak. Toutes ces espèces florales sont considérées comme des espèces mellifères de premier ordre, poussant naturellement dans leur environnement vierge et contribuant chacune aux variétés de miel distinctives de la région.

Taïf s'est imposée comme une plaque tournante distinctive avec son marché du miel spécialisé et ses divers produits apicoles, avec en point d'orgue une vente aux enchères hebdomadaire de miel très animée. Cette pratique, profondément ancrée dans le tissu culturel de la région, a été transmise de génération en génération.

Lors d'un rituel annuel, les apiculteurs des montagnes de Sarawat et des pics de Ghazwan se préparent à leur migration saisonnière, a rapporté SPA.

Ce mouvement soigneusement orchestré verra bientôt des millions d'abeilles transportées dans des ruches cylindriques ou carrées vers des climats plus chauds, en particulier dans la région de Tihama à Taïf. Beaucoup d'entre elles trouveront leur foyer hivernal dans le parc sauvage d'Al-Buhaita, un sanctuaire qui est devenu à la fois une destination touristique et un point de passage crucial dans le cycle de production de miel de Taïf.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


Les œuvres d’artistes gazaouis déplacés présentées dans l’exposition « Under Fire » 

Une sélection des œuvres de Majed Shala exposées à Amman dans le cadre de l'exposition "Under Fire". (Fourni)
Une sélection des œuvres de Majed Shala exposées à Amman dans le cadre de l'exposition "Under Fire". (Fourni)
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  • L’exposition « Under Fire » (Sous le feu), qui se tient jusqu’à la fin de l’année, rassemble près de 80 œuvres des artistes palestiniens, tous contraints de quitter leurs foyers en raison de l’offensive israélienne en cours dans la bande de Gaza
  • Pour le commissaire de l’exposition, Mohammad Shaqdih, recevoir ces œuvres chargées d’émotion a été une expérience cathartique

Dubai : Un couple tendrement enlacé, une réunion de famille, un cactus en fleur, et un coucher de soleil aux teintes de rose, jaune et orange. Ces images illustrent quelques-unes des œuvres délicates réalisées par quatre artistes gazaouis déplacés, dont les œuvres sont exposées au centre d’art Darat Al-Funun à Amman.

Certaines œuvres sont toutefois plus difficiles à regarder : des personnes épuisées et amputées, des hommes agenouillés, les yeux bandés, et des femmes et enfants au regard marqué par la terreur.

L’exposition « Under Fire » (Sous le feu), qui se tient jusqu’à la fin de l’année, rassemble près de 80 œuvres des artistes palestiniens Basil Al-Maqousi, Majed Shala, Raed Issa et Sohail Salem, tous contraints de quitter leurs foyers en raison de l’offensive israélienne en cours dans la bande de Gaza depuis octobre 2023.

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Une œuvre de Basil Al-Maqousi tirée de la série "I Draw with Love, not with War" (Fourni).

Pour le commissaire de l’exposition, Mohammad Shaqdih, recevoir ces œuvres chargées d’émotion a été une expérience cathartique. « Je suivais leur travail sur les réseaux sociaux, mais lorsque les œuvres sont arrivées à Amman et que je les ai tenues entre mes mains, j’ai pleuré, pour être honnête », confie Shaqdih à Arab News. « J’étais envahi par une tristesse inexplicable. En les contemplant, je prenais un dessin, puis le rangeais aussitôt. Il y a tant de mort, de douleur et de sang dans ces œuvres. Et pourtant, elles incarnent aussi une incroyable résilience et une force de résistance. Elles débordent de vie ».

Organiser une exposition d’art comporte toujours des défis, mais « Under Fire » s’est révélée exceptionnellement complexe. Selon Shaqdih, les principales difficultés ont été de communiquer avec les artistes via des applications de messagerie et de transporter leurs œuvres au-delà des frontières.

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Raed Issa, "Friends". (Fourni)

En mai et juin 2024, une centaine d’œuvres ont été acheminées de Gaza vers l’Égypte, puis, début octobre, sont finalement arrivées en Jordanie. « Ces œuvres ont traversé des conditions périlleuses. Certaines ont été endommagées ou déchirées », explique Shaqdih. « Sortir ces œuvres de Gaza a été une aventure, mais, grâce à Dieu, elles sont parvenues jusqu’à nous ».

Les œuvres intactes – principalement des esquisses et des dessins au trait – ont été réalisées avec les matériaux les plus simples, par nécessité. Raed Issa, par exemple, a produit ses figures sur des paquets d’aide médicale en utilisant du thé pour les colorer. Sohail Salem a créé des dessins au stylo dans des cahiers d’écoliers fournis par l’UNRWA (Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine).

Basil Al-Maqousi présente une série de dessins inspirés de la vie quotidienne dans les camps surpeuplés. « Ces œuvres ne sont pas simplement des tableaux destinés à être vus ou achetés ; elles font partie de notre existence », explique Shaqdih.

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Sohail Salem, "Tala Abu Ajwa, Girl Skater" (Fourni)

Thématiquement, les œuvres – vendues au profit des artistes – sont simples et émouvantes. Elles expriment le désespoir, la perte, et la confusion, mais également l’espoir, l’amour, et la beauté. L’une des images d’Issa, représentant deux jeunes aux traits flous, est subtilement illuminée par les fleurs rouges qu’ils tiennent en main.

« Les déclarations des artistes qui accompagnent les œuvres sont empreintes d’une profonde humanité », souligne Shaqdih. « Malgré le génocide qu’ils endurent, ils restent forts et continuent de résister, même en illustrant les massacres quotidiens. Ils persistent à travailler et à affirmer leur existence en tant qu’êtres humains malgré la laideur du monde. C’est une forme de résistance et de résilience. »

Majed Shala, né à Gaza en 1960, est l’un des artistes participant à l’exposition. Ses œuvres dans « Under Fire » capturent des souvenirs personnels, des scènes de la nature et la vie sous les bombardements.

La maison et l’atelier de Shala ont été détruits il y a plus d’un an, et il a perdu toutes ses œuvres. « Sous le bruit incessant des bombardements, on nous a obligé de quitter notre quartier. Nous ne savions pas où aller », confie-t-il à Arab News. Shala se trouve actuellement à Deir Al-Balah, dans le centre de Gaza, où, dit-il, « la situation reste difficile. Il n’y a ni sécurité ni biens essentiels ».

Malgré cela, il exprime une certaine fierté de voir ses croquis exposés à Amman, une ville qu’il apprécie et où il a de nombreux amis.

« J’espère que le monde soutiendra ceux qui ont des droits, ceux qui sont les véritables propriétaires de cette terre », déclare Shala, « et qu’il ne se contentera pas d’observer de loin, avec indifférence ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com