Cameroun: 8 morts dans une bousculade devant un stade de la Coupe d'Afrique des nations

Une bousculade a fait huit morts et une cinquantaine de blessés lundi soir devant un stade de Yaoundé, avant un match de Coupe d'Afrique des nations entre le Cameroun et les Comores, selon les autorités. (AFP)
Une bousculade a fait huit morts et une cinquantaine de blessés lundi soir devant un stade de Yaoundé, avant un match de Coupe d'Afrique des nations entre le Cameroun et les Comores, selon les autorités. (AFP)
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Publié le Mardi 25 janvier 2022

Cameroun: 8 morts dans une bousculade devant un stade de la Coupe d'Afrique des nations

  • Avant cet accident, des tragédies similaires ont endeuillé le monde du football en Afrique ces dernières années
  • Selon les autorités sanitaires, une cinquantaine de personnes ont été blessées, dont deux personnes polytraumatisées et deux autres souffrant de traumatismes crâniens

YAOUNDE: Une bousculade a fait huit morts et une cinquantaine de blessés lundi soir devant un stade de Yaoundé, avant un match de Coupe d'Afrique des nations entre le Cameroun et les Comores, selon les autorités.


"Huit décès sont enregistrés", dont celui d'un enfant, a indiqué le ministère dans un rapport que s'est procuré l'AFP. Un premier bilan fourni plus tôt par la télévision publique camerounaise faisait état d'une "demi-douzaine de morts et des dizaines de blessés".


Selon le ministère de la Santé, la bousculade s'est produite à l'entrée sud du stade d'Olembé à Yaoundé. Les victimes ont été "immédiatement transportées" à bord d'ambulances mais "le trafic routier intense, a ralenti le transport", selon le rapport.


Un bébé aurait également été piétiné par la foule, toujours à l'extérieur du stade, au moment du contrôle du pass sanitaire, selon le ministère de la Santé.


Le nourrisson, "immédiatement extirpé et conduit à l'hôpital général de Yaoundé" se trouve dans un état "médicalement stable", a précisé le ministère.


Selon les autorités sanitaires, une cinquantaine de personnes ont été blessées, dont deux personnes polytraumatisées et deux autres souffrant de traumatismes crâniens.


La CAF, qui organise la compétition phare du continent, a dépêché son secrétaire général "au chevet des victimes admises dans les hôpitaux de Yaoundé", selon un communiqué.


"La CAF enquête actuellement sur la situation afin d'obtenir plus de détails sur ces incidents", a poursuivi la Confédération.


Cette tragédie a eu lieu avant le match de huitièmes de finale de la Coupe d'Afrique des Nations, au cours duquel le Cameroun a battu les Comores 2-1.


Quelques minutes après le coup de sifflet final de la rencontre, il n'y avait plus de trace de la bousculade aux abords du stade, a constaté un journaliste de l'AFP.


La confédération africaine de football (CAF) tiendra mardi matin à 09H30 (08H30 GMT) une "réunion de crise" avec le Comité d'organisation de la CAN, dédiée exclusivement aux questions de sécurité dans les stades, a déclaré à l'AFP une source proche de la CAF.

Jauge de 80% 
Le stade d'Olembé, d'une capacité de 60.000 places, a été spécialement construit pour la CAN. Pour éviter la propagation du coronavirus, une jauge de remplissage des stades à 60% avait été instaurée, augmentée à 80% quand jouent les Lions indomptables, les joueurs de l'équipe nationale du Cameroun.


Avant cet accident, des tragédies similaires ont endeuillé le monde du football en Afrique ces dernières années.


Ainsi, le 15 juillet 2017, huit personnes avaient été tuées et des centaines blessées dans un mouvement de foule au stade Demba Diop de Dakar, après des échauffourées entre supporteurs lors de la finale de la Coupe de la Ligue.


Le 11 avril 2001, 43 personnes étaient mortes quand des milliers de supporteurs sans billet avaient forcé l'entrée du stade Ellis Park, déjà plein à craquer, à Johannesburg en Afrique du Sud.


La même année, le 10 mai 2001, 126 personnes avaient péri à Accra au Ghana pendant des affrontements entre supporteurs. La police avait tiré des gaz lacrymogènes et les spectateurs, voulant s'enfuir, avaient trouvé les portes du stade fermées.


Le bilan le plus dramatique pour ce type de tragédie dans le monde avait été enregistré au stade Nacional de Lima en mai 1964, lorsqu'un but refusé lors du match qualificatif pour les jeux Olympiques opposant le Pérou à l'Argentine, avait provoqué une bagarre générale et un mouvement de foule dans les tribunes, faisant 320 morts et un millier de blessés.


Il s'agit par ailleurs du deuxième accident grave au Cameroun en moins d'une semaine. Dans la nuit de samedi à dimanche, un incendie d'origine accidentelle provoqué par des feux d'artifice avait tué au moins 16 personnes dans une discothèque d'un quartier huppé de Yaoundé.


Articles montés de toutes pièces: quatre chroniqueurs démissionnent du Jewish Chronicle 

Le JC a procédé à un examen interne et a conclu que l'expérience militaire de Perry était vérifiée, mais qu'il n'était pas en mesure d'étayer certaines de ses affirmations. (AFP)
Le JC a procédé à un examen interne et a conclu que l'expérience militaire de Perry était vérifiée, mais qu'il n'était pas en mesure d'étayer certaines de ses affirmations. (AFP)
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  • L'un des articles de Perry, publié le 5 septembre, affirmait que le chef du Hamas, Yahya Sinwar, prévoyait de s'enfuir en Iran par le corridor de Philadelphie
  • L'histoire, prétendument basée sur des fuites de documents des services de renseignement, a été largement rapportée et partagée par les médias en Israël, y compris par le fils du Premier ministre Benjamin Netanyahou

LONDRES: Quatre éminents chroniqueurs ont démissionné du Jewish Chronicle à la suite d'allégations selon lesquelles le journal basé à Londres a publié des articles montés de toutes pièces concernant Israël et son conflit avec Gaza.

Jonathan Freedland et Hadley Freeman ont annoncé leur démission sur les réseaux sociaux tôt dimanche. Ils ont été rejoints par leurs collègues David Baddiel et David Aaronovitch.

Jonathan Freedland a critiqué le JC pour n'avoir fait preuve que d'une contrition minimale, tandis que Hadley Freeman a déclaré que les événements récents rendaient intenable son association continue avec le journal.

Un porte-parole de Baddiel a déclaré dimanche que l'humoriste n'avait «pas l'intention d'écrire d'autres articles» pour le JC.

La controverse a éclaté vendredi après que les Forces de défense israéliennes ont révélé les détails d'une enquête sur les articles du JC, dont certains étaient faux.

Le JC a depuis supprimé les articles litigieux et rompu ses liens avec Elon Perry, journaliste indépendant et ancien membre des Forces de défense israéliennes, à l'origine de plusieurs articles très médiatisés.

L'un des articles de Perry, publié le 5 septembre, affirmait que le chef du Hamas, Yahya Sinwar, prévoyait de s'enfuir en Iran par le corridor de Philadelphie.

L'histoire, prétendument basée sur des fuites de documents des services de renseignement, a été largement rapportée et partagée par les médias en Israël, y compris par le fils du Premier ministre Benjamin Netanyahou.

Toutefois, l'armée israélienne a déclaré par la suite qu'elle n'avait pas connaissance de ces documents.

Le JC a procédé à un examen interne et a conclu que l'expérience militaire de Perry était vérifiée, mais qu'il n'était pas en mesure d'étayer certaines de ses affirmations.

En conséquence, le JC a publié vendredi une déclaration indiquant qu'il avait retiré les articles de Perry de son site Web et mis fin à son partenariat avec lui.

«Bien que nous comprenions qu'il ait servi dans les Forces de défense israéliennes, nous n'étions pas d'accord avec certaines de ses affirmations», a indiqué le communiqué. «Nous avons donc retiré ses articles de notre site Web et mis fin à tout partenariat avec M. Perry.»

Freedland, chroniqueur principal au Guardian, a déclaré dimanche qu'il quittait le JC, auquel il contribue depuis 26 ans, estimant que ce nouveau scandale «couvre de honte le journal».

Sur X, il a déclaré: «Trop souvent, le JC se lit comme un instrument partisan et idéologique, ses jugements sont plus politiques que journalistiques.»

Freeman, qui contribue également au Sunday Times, a déclaré lundi à la BBC Radio 4 qu'elle et les autres chroniqueurs démissionnaires «avaient le sentiment que les normes éditoriales» n'avaient pas été appliquées à M. Perry «parce que ce journaliste adhérait à une idéologie qui était peut-être similaire à celle du comité de rédaction».

En réponse, Perry a affirmé que la déclaration du JC était une «énorme erreur» et a suggéré que les critiques étaient motivées par la «jalousie».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L'absence de protection des civils palestiniens à Gaza est «inadmissible», selon une fonctionnaire de l'ONU

 Sigrid Kaag, coordinatrice de l'ONU pour l'aide humanitaire et la reconstruction à Gaza, a informé le Conseil de sécurité de la situation «sérieuse et morose» sur le terrain. (Capture d'écran/UNTV)
Sigrid Kaag, coordinatrice de l'ONU pour l'aide humanitaire et la reconstruction à Gaza, a informé le Conseil de sécurité de la situation «sérieuse et morose» sur le terrain. (Capture d'écran/UNTV)
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  • Sigrid Kaag a déclaré que le temps «file» pour faire face à une crise humanitaire d'origine humaine qui a «transformé Gaza en abîme»
  • Un cessez-le-feu immédiat est nécessaire, a-t-elle ajouté, ainsi que la libération inconditionnelle de tous les otages et des efforts soutenus pour acheminer l'aide à grande échelle

NEW YORK: L'absence persistante de protections efficaces pour les civils à Gaza est «inadmissible», a déclaré lundi une fonctionnaire de haut rang de l'ONU.

Sigrid Kaag, coordinatrice de l'ONU pour l'aide humanitaire et la reconstruction à Gaza, a informé le Conseil de sécurité de la situation «sérieuse et morose» sur le terrain.

Elle a déclaré que le temps «file» pour faire face à une crise humanitaire d'origine humaine qui a «transformé Gaza en abîme». Un cessez-le-feu immédiat est nécessaire, a-t-elle ajouté, ainsi que la libération inconditionnelle de tous les otages et des efforts soutenus pour acheminer l'aide à grande échelle.

«Les infrastructures dont dépendent les civils doivent être protégées et leurs besoins essentiels doivent être satisfaits», a déclaré Kaag. «Comme l'a rappelé le secrétaire général, toutes les parties doivent s'abstenir d'utiliser les écoles, les abris ou les zones environnantes à des fins militaires.»

«Toutes les parties au conflit doivent respecter le droit international humanitaire à tout moment. De même, les travailleurs humanitaires ont besoin d'un environnement favorable pour pouvoir accéder librement et en toute sécurité aux personnes dans le besoin. Tragiquement, à Gaza, aucun endroit n'est vraiment sûr.»

«Des maladies, comme le virus de la polio, qui avaient été reléguées aux oubliettes dans la bande de Gaza sont désormais réapparues en raison de l'effondrement des services essentiels.»

Elle a indiqué que son équipe avait négocié et renforcé les systèmes d'approvisionnement et les voies d'acheminement supplémentaires depuis ou via l'Égypte, la Jordanie, Chypre, la Cisjordanie occupée et Israël afin de «faciliter et d'accélérer le flux soutenu et transparent de fournitures dans la bande de Gaza».

La fourniture de l'aide humanitaire à Gaza est assurée par le Bureau des Nations unies pour les services d'appui aux projets, dont le directeur exécutif, Jorge Moreira da Silva, a fourni aux membres du Conseil des détails sur les chiffres relatifs aux livraisons d'aide.

Depuis la mise en place de ce mécanisme, a-t-il indiqué, 229 expéditions d'aide humanitaire ont fait l'objet d'une demande d'autorisation. 175 d'entre elles ont été approuvées, 101 ont été livrées, 17 sont en attente d'autorisation et 37 ont été rejetées. Il en résulte que plus de 22 000 tonnes d'aide humanitaire ont été livrées à Gaza jusqu'à présent, a-t-il ajouté.

M. Da Silva a remercié les États membres qui ont contribué financièrement aux opérations de son bureau à Gaza et a souligné que la route égyptienne en particulier était ce qu'il a décrit comme un «lien vital» pour les Palestiniens dans le territoire.

«Nous ne saurions trop insister sur les défis que représente l'acheminement de l'aide humanitaire à Gaza à l'heure actuelle», a-t-il déclaré.

L'acheminement efficace de l'aide à l'échelle requise ne sera pas possible sans la volonté politique, les garanties de sécurité et un environnement plus favorable, a-t-il ajouté en saluant «le rôle essentiel et irremplaçable que joue l'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans la bande de Gaza, en tant que principal agent de mise en œuvre de notre volonté collective».

Le représentant permanent de la Russie auprès de l'ONU, Vasily Nebenzya, a critiqué les pays occidentaux pour leur politique de deux poids, deux mesures face à la persistance des morts civiles causées par les frappes israéliennes, qui, selon lui, sont menées en toute impunité grâce au soutien de Washington et de ses alliés.

«Une telle arrogance émane du soutien inconditionnel des États-Unis à toutes leurs actions (d'Israël), qui bloquent depuis près d'un an toute velléité de réaction substantielle», a-t-il ajouté.

Les conditions à Gaza sont «horribles» et si les bombardements incessants d'Israël sur le territoire ne cessent pas, plus de 2 millions de Palestiniens sont confrontés à la «perspective réelle» d'une cessation des opérations de l'ONU dans le territoire, a déclaré M. Nebenzya. La communauté internationale ne peut pas permettre que cela se produise, a-t-il averti.

Le représentant slovène auprès des Nations unies, Samuel Zbogar, qui assure la présidence du Conseil de sécurité ce mois-ci, a réitéré la nécessité de prévenir les violations du droit international en matière de protection des civils et de tenir pour responsables les auteurs de telles transgressions.

«Nous devons dissiper ce sentiment d'impunité pour le non-respect du droit international humanitaire, car si des civils peuvent être tués, mutilés, bombardés, torturés, déplacés, sous les yeux de la communauté internationale et du Conseil de sécurité, c'est inacceptable», a-t-il déclaré.

Si la nécessité de parvenir à un accord de cessez-le-feu à Gaza est de la plus haute importance et nécessitera une forte volonté politique, a ajouté M. Zbogar, il incombe entre-temps à Israël, en tant que puissance occupante, de veiller à ce que les denrées alimentaires et les fournitures médicales parviennent à la population civile.

«Les obligations découlant du droit international, notamment du droit humanitaire international et des droits de l'homme, doivent être respectées», a-t-il ajouté. «Tout comme la libération des otages ne doit pas être conditionnelle, l'aide humanitaire aux civils ne doit pas l'être non plus.»

«Nous approchons du 7 octobre, qui marque le premier anniversaire du début de ce conflit tragique. Ce n'est pas une occasion mais un devoir pour le Conseil de sécurité de faire preuve de volonté politique et de détermination pour aider à y mettre fin.»

Le Conseil a condamné à l'unanimité le ciblage du personnel de l'ONU et des travailleurs humanitaires pendant le conflit, et l'envoyée américaine auprès de l'ONU, Linda Thomas-Greenfield, a réitéré le rejet «sans équivoque» par Washington de toute action mettant en danger les travailleurs humanitaires et leurs installations.

«Il n'y a aucune raison, absolument aucune, pour que les forces israéliennes ouvrent le feu sur des véhicules de l'ONU clairement identifiés, comme cela s'est produit récemment à de nombreuses reprises», a-t-elle déclaré.

Elle a appelé les dirigeants de l'armée israélienne à mettre en œuvre des «changements fondamentaux» dans la manière dont ses forces opèrent, y compris dans leurs règles d'engagement.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Un Pakistanais lié à l'Iran et soupçonné de projet d'assassinat aux Etats-Unis plaide non coupable

Le ministre de la Justice avait écarté en août "tout lien" entre le suspect et la tentative d'assassinat contre l'ex-président Donald Trump en Pennsylvanie le 13 juillet, après des rumeurs d'un complot de l'Iran. (AFP)
Le ministre de la Justice avait écarté en août "tout lien" entre le suspect et la tentative d'assassinat contre l'ex-président Donald Trump en Pennsylvanie le 13 juillet, après des rumeurs d'un complot de l'Iran. (AFP)
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  • Un Pakistanais proche de l'Iran et inculpé de "terrorisme" pour avoir fomenté l'assassinat d'une personnalité politique américaine a plaidé non coupable lundi
  • En annonçant son arrestation en juillet, puis son inculpation la semaine dernière, le ministère américain de la Justice avait estimé que l'Iran était derrière ce suspect de 46 ans, Asif Merchant

NEW YORK: Un Pakistanais proche de l'Iran et inculpé de "terrorisme" pour avoir fomenté l'assassinat d'une personnalité politique américaine a plaidé non coupable lundi devant un tribunal fédéral de New York et a été placé en détention, a indiqué le parquet.

En annonçant son arrestation en juillet, puis son inculpation la semaine dernière, le ministère américain de la Justice avait estimé que l'Iran était derrière ce suspect de 46 ans, Asif Merchant.

Ce Pakistanais avait été interpellé en juillet par des agents de la police fédérale (FBI) s'étant fait passer pour des tueurs à gages qu'il pensait enrôler pour mener son projet, selon l'acte d'inculpation.

Les documents judiciaires ne précisent pas quelle personnalité il aurait voulu viser. Le ministre de la Justice avait écarté en août "tout lien" entre le suspect et la tentative d'assassinat contre l'ex-président Donald Trump en Pennsylvanie le 13 juillet, après des rumeurs d'un complot de l'Iran.

D'après la justice américaine, il avait séjourné en Iran avant de se rendre aux Etats-Unis en avril.