Vol direct Paris-Alula pour découvrir les merveilles nabatéennes de l'Arabie saoudite

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Publié le Jeudi 27 janvier 2022

Vol direct Paris-Alula pour découvrir les merveilles nabatéennes de l'Arabie saoudite

  • Les visiteurs français seront parmi les premiers à découvrir le patrimoine naturel et culturel saoudien
  • La saison des événements hivernaux bat son plein à AlUla, avec quatre grands festivals proposés jusqu’à la fin du mois de mars 2022

PARIS: Pour aller en Arabie saoudite visiter le site unique d’AlUla, un vol direct a été mis en place par la compagnie Saudia à partir de Paris. Cette nouvelle ligne aérienne permettra aux voyageurs français et à ceux qui viennent des pays voisins d’être parmi les premiers à visiter cette région extraordinaire. La destination patrimoniale de renommée mondiale – sans doute le plus grand programme archéologique du monde à l’heure actuelle – propose également des expériences en pleine nature et culturelles remarquables pour découvrir des paysages exceptionnels.

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Alula, des paysages exceptionnels. (Phot fournie).

Philip Jones, directeur général des destinations et du marketing, déclare: «Il s'agit en effet d’un moment historique pour AlUla. C’est un pas de géant pour réaliser nos ambitions, qui consistent à partager notre histoire et notre magnifique destination avec le monde. Nous savons que les Français sont des voyageurs intrépides, soucieux d’être les premiers à découvrir de nouvelles expériences. Nous sommes ravis de collaborer avec Saudia afin d’accueillir le premier vol direct européen vers AlUla et nous espérons que de nombreux Européens profiteront de l’occasion pour découvrir nos sites patrimoniaux et, peut-être, participer à certains de nos événements hivernaux, puisque les vols se poursuivront jusqu’au 27 mars.»

La saison des événements hivernaux bat son plein à AlUla, avec quatre grands festivals proposés jusqu’à la fin du mois de mars 2022, dans le cadre des événements «AlUla Moments»: Winter at Tantora, AlUla Arts, AlUla Skies et AlUla Wellness.

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Les merveilles du désert saoudien. (Photo fournie).

 

La saison des événements hivernaux à AlUla

  • Parmi les événements phares, plusieurs concerts auront lieu à Maraya, avec des artistes internationaux et régionaux à l’affiche. Les événements équestres incluent la «Coupe d’endurance du Gardien des deux Saintes Mosquées» (le 29 janvier), et le polo du désert Richard Mille (les 11 et 12 février).

 

  • Dans le domaine des arts, la 2e édition de Desert X AlUla, une exposition d’art en plein air adaptée au site, commencera le 11 février. Dans le ciel, les montgolfières proposeront une vue splendide plongeante d’AlUla, alors que l’événement Light Sky Constellations permettra d’admirer, le 27 février, les étoiles brillantes dans le ciel sombre.

 

  • AlUla Wellness propose de son côté de nombreuses expériences sensorielles uniques dans la nature, parmi lesquelles Five Senses Sanctuary, à partir du 13 mars. Les visiteurs pourront également profiter de nombreuses nouvelles expériences culinaires immersives et passionnantes.

 

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La région d'AlUla est un point d’entrée facile vers d’autres destinations en Arabie saoudite. (Photo fournie).

On retrouve le site du patrimoine mondial de l’Unesco de Hégra, la deuxième ville du grand royaume nabatéen de Pétra, en Jordanie, plusieurs sites archéologiques qui datent du premier millénaire avant J.-C. ainsi qu’une oasis luxuriante de vingt-cinq kilomètres de long qui s’étend au milieu des montagnes désertiques et des formations rocheuses.

AlUla est la destination idéale pour un séjour de trois ou quatre jours au soleil. C’est l’occasion de profiter d’une multitude d’expériences nature et culture. Par ailleurs, la région est un point d’entrée facile vers d’autres destinations en Arabie saoudite.

Le vol Saudia Paris - AlUla

L’avion décollera de l’aéroport Paris-Charles de Gaulle tous les dimanches du 30 janvier au 27 mars. Il s’agit d’un vol agréable, qui dure cinq heures, à bord d’un Boeing 787 surnommé «Dreamliner» et exploité par Saudia.

Il donnera aux visiteurs un avant-goût de l’hospitalité arabe avant qu’ils n’atterrissent à l’aéroport d’AlUla, où un trajet en voiture de trente minutes seulement les attend afin qu’ils rejoignent leur hôtel.

Le premier vol aura lieu le jeudi 27 janvier.

Hazem Sonbol, vice-président des ventes de billets aux passagers au sein de Saudia se dit ravi « de lancer ce vol direct du cœur de l’Europe vers la ville antique d’AlUla. C’est la première fois que nous assurons un vol international direct vers AlUla. Nous espérons que ce n’est que le premier d’une longue série, étant donné que nos clients à travers le monde expriment de plus en plus le désir d’explorer l’histoire et la culture de notre pays.»

De son côté Gérard Mestrallet, président d’Afalula, souligne que «depuis l’accord intergouvernemental signé par l’Arabie saoudite et la France au mois d’avril 2018 et qui est relatif au développement durable d’AlUla, la collaboration entre les écosystèmes économiques et culturels saoudien et français, pilotée par la Commission royale pour AlUla et l’Afalula, s’est révélée de plus en plus intense et fructueuse. Les nombreux partenariats établis entre la Commission royale pour AlUla et les entreprises françaises, ainsi que les réalisations sur le terrain, témoignent du succès de cette coopération. Après le lancement des visas de tourisme pour l’Arabie saoudite, en septembre 2019, l’ouverture d'une ligne aérienne directe à partir de Paris renforcera l’attractivité de cette destination culturelle unique.»


La diplomatie française estime qu'Israël doit faire preuve de « la plus grande retenue » au Liban

Le drapeau français flotte sur le lac d'Enghien, à Enghien-les-Bains, dans la banlieue nord de Paris, le 25 avril 2025. (Photo Thibaud MORITZ / AFP)
Le drapeau français flotte sur le lac d'Enghien, à Enghien-les-Bains, dans la banlieue nord de Paris, le 25 avril 2025. (Photo Thibaud MORITZ / AFP)
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  • l'armée israélienne continue de mener des frappes au Liban, affirmant viser des combattants et des infrastructures du mouvement libanais, Hezbollah.
  • Le Liban avait alors demandé à Washington et Paris, garants de l'accord de cessez-le-feu, de « contraindre Israël à cesser immédiatement ses attaques ».

PARIS : La France a exhorté mercredi Israël « à faire preuve de la plus grande retenue » au Liban après la frappe israélienne qui a touché Beyrouth dimanche dernier, et a souligné que le démantèlement des sites militaires du Hezbollah revenait « exclusivement aux forces armées libanaises ».

Malgré un cessez-le-feu entré en vigueur le 27 novembre après plus d'un an de guerre entre Israël et le Hezbollah, l'armée israélienne continue de mener des frappes au Liban, affirmant viser des combattants et des infrastructures du mouvement libanais, très affaibli, qui affirme de son côté respecter l'accord.

Le week-end dernier, Israël a assuré avoir visé un entrepôt de missiles.

Le Liban avait alors demandé à Washington et Paris, garants de l'accord de cessez-le-feu, de « contraindre Israël à cesser immédiatement ses attaques ».

« La France rappelle que le respect du cessez-le-feu s'impose à toutes les parties sans exception afin de garantir la sécurité des populations civiles des deux côtés de la Ligne bleue », la frontière de facto délimitée par les Nations unies, a souligné mercredi Christophe Lemoine, porte-parole du ministère français des Affaires étrangères.

« La France appelle donc Israël à faire preuve de la plus grande retenue et à se retirer au plus vite des cinq points toujours occupés sur le territoire libanais », a-t-il ajouté lors d'un point presse.

Une commission regroupant le Liban, Israël, les États-Unis, la France et l'ONU est chargée de superviser l'application du cessez-le-feu.

Beyrouth presse la communauté internationale de faire pression sur Israël pour qu'il mette fin à ses attaques et se retire des cinq positions frontalières où il s'est maintenu dans le sud du pays, malgré l'accord.


Les services de sécurité des Émirats déjouent un transfert illégal d'armes vers le Soudan

Les autorités ont saisi environ cinq millions de munitions de type Goryunov (7,62 x 54 mm) retrouvées dans l'avion. (AFP)
Les autorités ont saisi environ cinq millions de munitions de type Goryunov (7,62 x 54 mm) retrouvées dans l'avion. (AFP)
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  • Les services de sécurité ont réussi à empêcher le transfert d'une quantité d'équipements militaires aux forces armées soudanaises 
  • Les prévenus ont été arrêtés lors d'une inspection de munitions dans un avion privé dans l'un des aéroports du pays

ABU DHABI: Les services de sécurité des Émirats arabes unis ont déjoué une tentative de transfert illégal d'armes et d'équipements militaires aux forces armées soudanaises, a déclaré mercredi le procureur général des Émirats arabes unis, Hamad Saif al-Chamsi.

M. Al-Chamsi a déclaré que les services de sécurité avaient réussi à empêcher le transfert d'une quantité d'équipements militaires aux forces armées soudanaises après l'arrestation de membres d'une cellule impliquée dans la médiation non autorisée, le courtage et le trafic illicite d'équipements militaires, sans avoir obtenu les licences nécessaires auprès des autorités compétentes.

Les prévenus ont été arrêtés lors d'une inspection de munitions dans un avion privé dans l'un des aéroports du pays.

L'avion transportait environ cinq millions de munitions de type Goryunov (54,7 x 62 mm).

Les autorités ont également saisi une partie du produit financier de la transaction en possession de deux suspects dans leurs chambres d'hôtel.

M. Al-Chamsi a déclaré que l'enquête avait révélé l'implication de membres de la cellule des chefs militaires soudanais, notamment l'ancien chef des services de renseignement Salah Gosh, un ancien officier de l'agence de renseignement, un ancien conseiller du ministre des Finances et une personnalité politique proche du général Abdel Fattah al-Burhan et de son adjoint Yasser al-Atta. Plusieurs hommes d'affaires soudanais ont également été impliqués.

Selon les enquêteurs, les membres de la cellule ont conclu un marché d'équipement militaire portant sur des fusils Kalachnikov, des munitions, des mitrailleuses et des grenades d'une valeur de plusieurs millions de dollars.

Les armes ont été transférées de l'armée soudanaise à une société d'importation des Émirats arabes unis en utilisant la méthode de transfert des HAWALADARS.

La transaction a été facilitée par l'intermédiaire d'une société appartenant à un membre fugitif de la cellule travaillant pour les forces armées soudanaises, en coordination avec le colonel Othman al-Zubair, responsable des opérations financières au sein de l'armée soudanaise.

De faux contrats et de fausses factures commerciales ont été utilisés pour prétendre que les paiements concernaient un contrat d'importation de sucre.

L'enquête a conclu que ces transactions avaient été effectuées à la demande du comité d'armement des forces armées soudanaises, présidé par Al-Burhan et son adjoint Al-Atta, en toute connaissance de cause et avec leur approbation. Les membres de la cellule ont été directement chargés de négocier et de finaliser les transactions par Ahmed Rabie Ahmed al-Sayed, une personnalité politique proche du commandant en chef soudanais et responsable de la délivrance des certificats et des approbations des utilisateurs finaux.

Les enquêteurs ont confirmé que Salah Gosh jouait un rôle central dans la gestion du trafic illégal d'équipements militaires aux Émirats arabes unis, en coordination avec d'autres membres de la cellule.

Le groupe a réalisé une marge bénéficiaire de 2,6 millions de dollars (1 dollar = 0,88 euro) par rapport à la valeur réelle des deux transactions, qu'il s'est répartie entre lui et plusieurs complices. La part de Gosh a été retrouvée en possession du suspect Khalid Youssef Mukhtar Youssef, ancien officier de renseignement et ex-chef de cabinet de Gosh.

La cargaison saisie était arrivée à l'aéroport des Émirats arabes unis à bord d'un avion privé en provenance d'un pays étranger.

L'avion s'était posé pour faire le plein et avait officiellement déclaré qu'il transportait un lot de fournitures médicales.

Cependant, la cargaison militaire a été découverte sous la supervision du ministère public, sur la base de mandats judiciaires émis par le procureur général.

Les autorités ont également saisi des copies des contrats relatifs aux deux transactions, de faux documents d'expédition, ainsi que des enregistrements audio et des messages échangés entre les membres de la cellule.

L'enquête a permis de découvrir plusieurs sociétés appartenant à un homme d'affaires soudano-ukrainien, dont une opérant aux Émirats arabes unis.

Ces sociétés ont fourni à l'armée soudanaise des armes, des munitions, des grenades et des drones, en collaboration avec les membres de la cellule et le responsable financier de l'armée.

L'une des sociétés figure sur la liste des sanctions américaines.

Les enquêtes en cours ont révélé que les intérêts financiers et les profits du groupe sont étroitement liés à la poursuite du conflit interne au Soudan.

Le procureur général a souligné que cet incident représentait une grave atteinte à la sécurité nationale des Émirats arabes unis, en faisant de leur territoire une plateforme pour le trafic illégal d'armes à destination d'un pays en proie à des troubles civils, en plus de constituer des infractions pénales punissables par la loi.

Il a conclu en déclarant que le ministère public poursuivait ses procédures d'enquête en vue de déférer les suspects à une procédure judiciaire d'urgence.

Les résultats définitifs seront annoncés à la fin de l'enquête.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Retailleau engage la procédure de dissolution d'Urgence Palestine

Le ministre français de l'Intérieur Bruno Retailleau intervient lors d'un débat sur le narcotrafic à l'Assemblée nationale française à Paris, le 29 avril 2025. (Photo Ludovic MARIN / AFP)
Le ministre français de l'Intérieur Bruno Retailleau intervient lors d'un débat sur le narcotrafic à l'Assemblée nationale française à Paris, le 29 avril 2025. (Photo Ludovic MARIN / AFP)
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  • A la veille du 1er mai, Bruno Retailleau a annoncé  mecredi l'engagement de la procédure de dissolution du groupe Urgence Palestine.
  • Le groupe organise régulièrement des manifestations, qui ont parfois été interdites par les autorités.

PARIS : A la veille du 1er mai, Bruno Retailleau a annoncé  mecredi l'engagement de la procédure de dissolution du groupe Urgence Palestine, ainsi que de Lyon Populaire, qui appartient à l'ultra droite, après avoir lancé mardi celle du groupe antifasciste La Jeune Garde.

Invité de CNews/Europe 1, le ministre de l'Intérieur a justifié la dissolution d'Urgence Palestine en affirmant qu'il fallait « taper sur les islamistes ». « L'islamisme est une idéologie qui essaie d'instrumentaliser une religion. Il y a une défiguration de la foi », a-t-il dit.

« Il ne faut pas défigurer la juste cause des Palestiniens », a poursuivi M. Retailleau, qui a insisté sur le fait que « beaucoup de nos compatriotes musulmans professent une foi parfaitement compatible avec les valeurs de la République ».

Créé au lendemain de l'attaque sans précédent du Hamas dans le sud d'Israël le 7 octobre 2023, qui a déclenché la guerre à Gaza, le collectif Urgence Palestine dit rassembler « des citoyens, des organisations et mouvements associatifs, syndicaux et politiques mobilisés pour l'auto-détermination du peuple palestinien ». 

Le groupe organise régulièrement des manifestations, qui ont parfois été interdites par les autorités.

« À l'heure où le peuple palestinien est confronté au génocide, à la famine, où les Israéliens cherchent à détruire et à anéantir le peuple palestinien, que fait le gouvernement français ? Il veut dissoudre notre collectif, c'est insupportable », a réagi Omar Al Soumi, l'un des militants d'Urgence Palestine.

« C'est la réalité d'une France complice du génocide », a-t-il accusé dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux.

Urgence Palestine a reçu de nombreux messages de soutien de la part d'organisations de l'extrême gauche et de la gauche radicale. 

« Non à la dissolution d'Urgence Palestine », a écrit sur Instagram le Nouveau Parti Anticapitaliste, dénonçant « des prétextes pour faire taire les voix solidaires avec la Palestine ! ».

L'eurodéputée insoumise Rima Hassan a également critiqué les dissolutions engagées contre la Jeune Garde et Urgence Palestine.

« La dérive autoritaire et fasciste de Macron est aussi réelle, tangible et concrète », a-t-elle réagi sur X.

Tsedek!, qui se présente comme un « collectif juif décolonial », a aussi apporté son soutien à ces deux organisations.

« Le gouvernement qui appelle à la dissolution d’Urgence Palestine, c’est la République qui reprend ses droits et réaffirme que l’antisémitisme ne passera pas en France », s'est au contraire félicitée Sarah Aizenman, présidente du collectif « Nous vivrons », auprès de l'AFP. 

« Cette organisation ne défend pas les droits des Palestiniens, elle soutient une organisation terroriste », a accusé Mme Aizenman.

Les annonces de procédures de dissolution contre La Jeune Garde et Urgence Palestine interviennent à la veille des rassemblements du 1er-Mai et pourraient tendre le climat des manifestations, notamment à Paris, selon un haut responsable de la police.

Le ministre de l'Intérieur et le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, ont par avance prévenu qu'aucun débordement ne serait toléré.

Environ 15 000 personnes sont attendues jeudi pour la manifestation parisienne.