Nicole Garcia de retour sur les planches dans un «  seule en scène  » poignant

Arrivée d'Algérie en France à l'adolescence, Nicole Garcia a commencé sur les planches, puis sur grand écran comme actrice, avant de passer à la réalisation. (AFP).
Arrivée d'Algérie en France à l'adolescence, Nicole Garcia a commencé sur les planches, puis sur grand écran comme actrice, avant de passer à la réalisation. (AFP).
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Publié le Mardi 25 janvier 2022

Nicole Garcia de retour sur les planches dans un «  seule en scène  » poignant

  • "Royan, la professeure de français", à l'affiche du Théâtre de la Ville, a été créée lors du dernier Festival d'Avignon
  • Dans "Royan, la professeure de français" livre une performance dans le rôle de Gabrielle, une enseignante de lycée qui, un soir, comprend que les parents d'une élève l'attendent sur son palier

PARIS: Le théâtre lui permet "avec bonheur" de passer chaque soir "de l'ombre des coulisses à la lumière éclatante de la scène": de retour sur les planches, Nicole Garcia s'offre pour la première fois un "seule en scène" avec un monologue poignant écrit sur mesure par la romancière Marie Ndiaye.


Dans "Royan, la professeure de français", l'actrice césarisée en 1980 pour "Le Cavaleur" de Philippe de Broca, avec Jean Rochefort, livre une performance dans le rôle de Gabrielle, une enseignante de lycée qui, un soir, comprend que les parents d'une élève l'attendent sur son palier.


Pétrifiée dans le hall blafard de son immeuble, unique décor de la pièce à l'ambiance d'un thriller, la professeure n'ose pas prendre l'ascenseur. A haute voix, elle s'interroge, dans une vertigineuse introspection tant professionnelle que personnelle.


Le spectateur se rend compte peu à peu de l'ampleur du drame qui s'est joué et qui pourrait se prolonger: l'élève en question, harcelée par des camarades de classe, s'est suicidée quelques jours plus tôt... Les parents, que l'enseignante a tenté d'éviter jusqu'ici, attendent une explication.


Quelle peut être la part de responsabilité de la professeure ? Pourquoi n'a-t-elle pas compris à temps ?


"Royan, la professeure de français", à l'affiche du Théâtre de la Ville, a été créée lors du dernier Festival d'Avignon, avec un an de retard en raison de la pandémie.


"Ce rôle, c'est avant tout la rencontre avec un texte puissant. C'est un tournant dans ma carrière. Je suis très honorée que Marie Ndiaye s'essaye à l'aventure en écrivant pour moi", confie à l'AFP Nicole Garcia, 75 ans.


« Comme en garde à vue »

"Ce texte évoque cette masse de brutalité, de haine et de sauvagerie qu'on porte en nous et que l'on doit cadenasser pour vivre les uns avec les autres. Mon personnage est comme en garde à vue, essayant de se convaincre qu'elle n'est pour rien dans ce qu'on lui reproche", ajoute l'actrice et réalisatrice, à l'affiche de quelques-uns des plus grands films français depuis la fin des années soixante ("Le Corps de mon ennemi", "Que la fête commence", "Un Papillon sur l'épaule", "Mon oncle d'Amérique"...).


Arrivée d'Algérie en France à l'adolescence, Nicole Garcia a commencé sur les planches, puis sur grand écran comme actrice, avant de passer à la réalisation.


"Amants", son neuvième film derrière la caméra, "un polar romantique", est sorti en novembre.


"La pièce parle de la peur que les enseignants peuvent avoir aujourd'hui des parents ou même des élèves. Un lycée peut être une société très violente avec des harceleurs et des bouc-émissaires...", souligne Nicole Garcia, mise en scène par son fils, Frédéric Bélier-Garcia, qui a déjà monté plusieurs oeuvres de Marie Ndiaye, prix Goncourt 2009.


Nicole Garcia confie aimer particulièrement la scène "pour le creuset que sont les répétitions qui n'existent pas ou peu au cinéma, ce temps long et précieux où le rôle vient peu à peu...".


"Je ressens beaucoup d'excitation d'être seule en scène. On porte seule un spectacle entier. Le public devient un réel partenaire. Je m'appuie sur les silences suspendus au fil de l'histoire", ajoute l'actrice. "A la fin, ce qui est rendu par le public est encore plus fort".


Nicole Garcia raconte "vivre toujours en +mode projets+", comme disent les ados: après la théâtre, elle compte revenir au cinéma avec la réalisation "d'un portrait de femme, dont un enfant a grandi loin d'elle".


Un programme de formation artisanale lancé dans la région d’Asir

La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
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  • Le programme puise son inspiration dans le patrimoine local
  • L’initiative s’inscrit dans les efforts de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives

ABHA: La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation artisanale dans la région d’Asir, en partenariat avec l’école italienne Alchimia Contemporary Jewellery School.

Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre du programme de formation spécialisée de la banque, propose aux artisans et professionnels indépendants une formation à la création de pièces utilisant le cuivre et la feuille d’or.

Le programme s’inspire du patrimoine local, notamment de l’art Al-Qatt Al-Asiri – inscrit au patrimoine immatériel de l’UNESCO – pour concevoir des produits de qualité, répondant aux exigences du marché et favorisant des opportunités économiques durables.

La cérémonie de lancement a été marquée par la signature d’un accord de coopération stratégique entre la banque et l’école Alchimia. Ce partenariat vise à transférer un savoir-faire international vers le marché local grâce à des formations spécialisées à l’échelle nationale, dans le but de renforcer les compétences des artisans et leur compétitivité.

L’initiative fait partie des actions de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives. Depuis son lancement en 2023, le programme de formation spécialisée a bénéficié à plus de 300 participants à travers 15 programmes, donnant naissance à 250 produits uniques.

Par ailleurs, 30 % des participants ont obtenu un financement, et plus de 150 familles actives dans l’artisanat à domicile ont pu développer leurs activités.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.