«Un grand saut sans parachute»: Laetitia Casta de retour au théâtre

Dans cette photo d'archive prise le 12 juillet 2021, l'actrice française Laetitia Casta arrive pour la projection du film «La Croisade» à la 74e édition du Festival de Cannes, le 12 juillet 2021.. (Valéry Hache/ AFP)
Dans cette photo d'archive prise le 12 juillet 2021, l'actrice française Laetitia Casta arrive pour la projection du film «La Croisade» à la 74e édition du Festival de Cannes, le 12 juillet 2021.. (Valéry Hache/ AFP)
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Publié le Mardi 18 janvier 2022

«Un grand saut sans parachute»: Laetitia Casta de retour au théâtre

  • La comédienne se lance à corps perdu dans un seul en scène où elle incarne la pianiste virtuose Clara Haski
  • Laetitia Casta a fait ses débuts à l'adolescence comme mannequin avant de se révéler en actrice reconnue, enrôlée par les plus grands réalisateurs

PARIS : «La scène est vraiment un endroit où l'on se jette»: pour son retour au théâtre, Laetitia Casta se lance à corps perdu dans un seul en scène où elle incarne la pianiste virtuose Clara Haskil, mais aussi une vingtaine d'autres personnages.

A chaque fois, jouer sur scène représente pour elle «un grand saut sans parachute», affirme à l'AFP la comédienne, à l'affiche dans «Prélude et Fugue», au Théâtre du Rond-Point à Paris.

Et «quand on atterrit à la fin d'une pièce, on ressent comme la fin d'un merveilleux voyage. Cet état-là est une sorte de transe partagée avec les spectateurs. C'est très fort», ajoute la comédienne qui partira en tournée en France, en Suisse et en Grèce.

«Dès mes débuts au théâtre avec +Ondine+ de Jean Giraudoux en 2004, j'ai découvert cette relation si particulière avec le public. La scène est vraiment un endroit où l'on se jette. Le cinéma ne permet pas ce dialogue avec les spectateurs», souligne-t-elle.

Laetitia Casta a fait ses débuts à l'adolescence comme mannequin avant de se révéler en actrice reconnue, enrôlée par les plus grands réalisateurs dont Raoul Ruiz et Patrice Leconte. Outre Ondine, elle avait joué dans «Elle t'attend» de Florian Zeller (2008), dramaturge français devenu mondialement reconnu et oscarisé pour son film «The Father», et dans «Scènes de la vie conjugale» (2017) d'Ingmar Bergman, mise en scène par Safy Nebbou. C'est aussi ce dernier qui met en scène «Prélude et Fugue», une pièce de Serge Kribus.

Accompagnée par quelques interludes au piano, la comédienne raconte à la première personne la vie de la pianiste roumaine et suisse (1895-1960) ainsi que les personnages qu'elle a rencontrés sur sa route.

- Des rôles «rares» -

Au lever de rideau, Laetitia Casta gît sur scène. La pianiste vient de se blesser grièvement en tombant dans les escaliers d'une gare à Bruxelles. Le temps de son agonie, Clara Haskil passe en revue son existence, de sa naissance à son triomphe international chèrement gagné.

«Après une rencontre fortuite dans une boutique, une éditrice de la revue +L'Avant-Scène+ m'a proposée cette pièce. Je l'ai lue et j'ai compris qu'il se passait quelque chose. J'ai été touchée par Clara Haskil, sa détermination et ce qu'elle était», raconte Laetitia Casta.

«J'aime quand les rôles ont des choses importantes à raconter, qui ont du sens et me font grandir. Je reçois beaucoup de propositions mais ces beaux rôles sont rares», ajoute-t-elle.

Muse des grands couturiers, immortalisée en «Marianne» de l'an 2000, Laetitia Casta entend «garder de l'humour par rapport» à son statut d'icône populaire.

«A mes débuts, on m'a dit que je n'étais pas dans les normes de ce que devait être un mannequin... Après, on m'a dit le contraire... Je ne crois pas tout ce qu'on raconte», dit-elle.

Après un court-métrage présenté à Cannes en 2016, Laetitia Casta s'est attelée à un documentaire dont elle ne veut rien dire «tant qu'il n'est pas terminé».

«C'est agréable de raconter des choses autrement. M'attaquer un jour à un long-métrage, c'est une autre histoire», précise l'actrice qui sera le 23 février à l'affiche de «Selon la police», de Frédéric Videau.

Laetitia Casta, vue récemment sur grand écran comme maîtresse de Guillaume Canet dans «Lui» et épouse de Louis Garrel (son mari à la ville) dans «La croisade», va démarrer au printemps le tournage du «Bonheur c'est pour demain», l'histoire d'un amour impossible avec un détenu de longue peine.


La réalisatrice marocaine Asmae El-Moudir rejoint le jury Un Certain Regard à Cannes

Asmae El-Moudir est la réalisatrice du film « La Mère de tous les mensonges » (AFP)
Asmae El-Moudir est la réalisatrice du film « La Mère de tous les mensonges » (AFP)
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  • Le Festival de Cannes a annoncé jeudi que Asmae El-Moudir fera partie du jury Un Certain Regard lors de la 77e édition de l'événement
  • Un Certain Regard met en valeur les films d'art et de découverte d'auteurs émergents

DUBAÏ: Le Festival de Cannes a annoncé jeudi que la réalisatrice, scénariste et productrice marocaine Asmae El-Moudir fera partie du jury Un Certain Regard lors de la 77e édition de l'événement, qui se tiendra du 14 au 25 mai.

Elle sera accompagnée de la scénariste et réalisatrice sénégalaise Maïmouna Doucouré, de l'actrice luxembourgeoise Vicky Krieps et du critique de cinéma, réalisateur et écrivain américain Todd McCarthy.

Xavier Dolan sera le président du jury Un Certain Regard.

L'équipe supervisera l'attribution des prix de la section Un Certain Regard, qui met en valeur les films d'art et de découverte d'auteurs émergents, à partir d'une sélection de 18 œuvres, dont huit premiers films.

Asmae El-Moudir est la réalisatrice du film « La Mère de tous les mensonges », acclamé par la critique.

Le film a remporté les honneurs de la section Un Certain Regard, ainsi que le prestigieux prix L'œil d'Or du meilleur documentaire au festival de 2023. Le film explore le parcours personnel de la réalisatrice, élucidant les mystères de l'histoire de sa famille avec pour toile de fond les émeutes du pain de 1981 à Casablanca.

Asmae El-Moudir n'est pas la seule Arabe à rejoindre l'équipe de Cannes. 

L'actrice maroco-belge Lubna Azabal a été nommée cette semaine présidente du jury des courts-métrages et de La Cinef lors du festival. Les prix La Cinef sont la sélection du festival dédiée aux écoles de cinéma.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


Le plus grand projet de restauration corallienne au monde dévoilé en mer Rouge

La pépinière, construite sur la côte de Neom, dans le nord-ouest de l’Arabie saoudite, devrait transformer les efforts de restauration corallienne grâce à une capacité de production de 40 000 coraux par an. (SPA)
La pépinière, construite sur la côte de Neom, dans le nord-ouest de l’Arabie saoudite, devrait transformer les efforts de restauration corallienne grâce à une capacité de production de 40 000 coraux par an. (SPA)
La pépinière, construite sur la côte de Neom, dans le nord-ouest de l’Arabie saoudite, devrait transformer les efforts de restauration corallienne grâce à une capacité de production de 40 000 coraux par an. (SPA)
La pépinière, construite sur la côte de Neom, dans le nord-ouest de l’Arabie saoudite, devrait transformer les efforts de restauration corallienne grâce à une capacité de production de 40 000 coraux par an. (SPA)
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  • «KCRI est le plus grand projet de restauration corallienne du monde et constitue une étape importante vers la restauration des récifs à l’échelle mondiale»
  • «Les événements récents nous rappellent brutalement la crise mondiale à laquelle sont confrontés les récifs coralliens»

RIYAD: Des scientifiques de l’université des sciences et technologies du roi Abdallah (Kaust), en collaboration avec Neom, ont inauguré la première pépinière de l’Initiative de restauration corallienne de la Kaust (KCRI).

«KCRI est le plus grand projet de restauration corallienne du monde et constitue une étape importante vers la restauration des récifs à l’échelle mondiale. Une première pépinière est officiellement opérationnelle et une seconde est en cours de construction. Elles sont toutes deux situées en mer Rouge», indique un communiqué publié jeudi.

La pépinière, construite sur la côte de Neom, dans le nord-ouest de l’Arabie saoudite, devrait transformer les efforts de restauration corallienne grâce à une capacité de production de 40 000 coraux par an.

Les chercheurs se serviront de cette installation pilote pour lancer des initiatives de restauration corallienne à grande échelle, avec notamment la pépinière de coraux terrestre la plus grande et la plus avancée au monde.

Située sur le même site, cette dernière aura une capacité décuplée et pourra produire 400 000 coraux par an. Le projet devrait être achevé en décembre 2025.

Abritant 25% des espèces marines connues, bien qu’ils couvrent moins d’1% des fonds marins, les récifs coralliens sont le fondement de nombreux écosystèmes marins. Les experts estiment que jusqu’à 90% des récifs coralliens de la planète subiront un stress thermique grave d’ici à 2050.

«Les événements récents nous rappellent brutalement la crise mondiale à laquelle sont confrontés les récifs coralliens. Nous avons donc pour ambition de trouver un moyen de faire passer les efforts de restauration actuels, à forte intensité de main-d’œuvre, à des processus industriels afin d’inverser le rythme actuel de dégradation des récifs coralliens», a expliqué le professeur Tony Chan, président de la Kaust.

Cette initiative s’aligne sur la Vision 2030 de l’Arabie saoudite et sur ses efforts pour renforcer la conservation marine en tirant parti des recherches réalisées par la Kaust sur les écosystèmes marins et en servant de plate-forme pour tester des méthodes de restauration innovantes.

«Grâce à notre partenariat de longue date avec la Kaust, nous mettrons également en lumière le rôle des récifs coralliens, qui comptent parmi les systèmes environnementaux marins les plus importants, ainsi que l’importance de leur préservation pour les générations futures», a confié le PDG de Neom, Nadhmi al-Nasr.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’Istituto Marangoni de Milan va ouvrir un campus à Riyad

Au centre, Stefania Valenti, directrice générale mondiale de l’Istituto Marangoni, et Burak Cakmak, directeur général de la Commission saoudienne de la mode. (Photo fournie)
Au centre, Stefania Valenti, directrice générale mondiale de l’Istituto Marangoni, et Burak Cakmak, directeur général de la Commission saoudienne de la mode. (Photo fournie)
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  • La mission de l’institut en Arabie saoudite sera d’explorer de nouvelles voies pour l’accompagnement des talents locaux et de générer des possibilités d’emploi
  • L’institut possède des campus à Milan, à Florence, à Dubaï, à Paris, à Londres et à Miami

RIYAD: L’Istituto Marangoni, basé à Milan, en collaboration avec la Commission saoudienne de la mode, ouvrira à Riyad un institut de formation supérieure proposant des cours spécialisés dans la mode et le luxe, avec l’intention de l’inaugurer en 2025. 

Selon un communiqué, la mission de l’institut en Arabie saoudite sera d’explorer de nouvelles voies pour l’accompagnement des talents locaux et de générer des possibilités d’emploi dans les secteurs concernés. 

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Le nouvel institut de Riyad proposera des diplômes de niveau avancé d’une durée de trois ans, dans des domaines spécifiques, comme la création de mode, la gestion de la mode, les produits de mode, le stylisme de mode et la direction créative, ainsi que la gestion des parfums et cosmétiques et le design d’intérieur. (Photo fournie) 

«Nous sommes très heureux d’établir un partenariat avec l’Istituto Marangoni. Il s’agit de l’un des principaux établissements d’enseignement mondiaux axés sur la mode et le design. Il possède de nombreux campus à travers le monde, mais c’est la première fois qu’il en ouvre un en Arabie saoudite. Il s’agit également du premier établissement d’enseignement au Royaume en tant que destination d’investissement direct étranger, ce qui montre son engagement vis-à-vis du potentiel du marché saoudien, en particulier pour les créateurs et les entreprises. Grâce à ce partenariat, nous serons en mesure de former tous les créateurs locaux en Arabie saoudite et de leur proposer des emplois», déclare à Arab News Burak Cakmak, directeur général de la Commission de la mode du ministère de la Culture d’Arabie saoudite. 

Le nouvel institut de Riyad proposera des diplômes de niveau avancé d’une durée de trois ans, dans des domaines spécifiques, comme la création de mode, la gestion de la mode, les produits de mode, le stylisme de mode et la direction créative, ainsi que la gestion des parfums et cosmétiques et le design d’intérieur. Les étudiants pourront choisir de suivre leurs études à Riyad, avec la possibilité d’intégrer le marché de la mode grâce à un stage de six mois au cours de la dernière année d’études, ou de poursuivre leurs études de licence dans n’importe quel campus international de l’Istituto Marangoni. 

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La mission de l’institut en Arabie saoudite sera d’explorer de nouvelles voies pour l’accompagnement des talents locaux et de générer des possibilités d’emploi dans les secteurs concernés. (Photo fournie) 

L’institut possède des campus à Milan, à Florence, à Dubaï, à Paris, à Londres et à Miami. 

Dans un communiqué, Stefania Valenti, directrice générale mondiale de l’Istituto Marangoni, déclare: «Nous avons établi cet important partenariat avec la Commission saoudienne de la mode parce que nous sommes convaincus qu’elle élaborera un programme solide en vue de créer un système de luxe et de mode en Arabie saoudite.» 

«Nous voulons mettre nos connaissances et nos compétences à la disposition de la nouvelle génération. Les jeunes générations – notamment les femmes – veulent pouvoir suivre des études en Arabie saoudite et non pas seulement à l’étranger», ajoute-t-elle. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com