La neige perturbe à Istanbul et Athènes les trafics aérien et routier

En Grèce, la neige a sévit même sur le littoral. (AFP).
En Grèce, la neige a sévit même sur le littoral. (AFP).
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Publié le Mardi 25 janvier 2022

La neige perturbe à Istanbul et Athènes les trafics aérien et routier

  • Si deux vols ont été autorisés à atterrir à Istanbul mardi matin, la situation restait chaotique à la mi-journée à l'aéroport
  • En Grèce, le parquet d'Athènes a ouvert une enquête pour rechercher les responsabilités des "perturbations et entrave à la circulation"

ATHENES: D'abondantes chutes de neige en Grèce et en Turquie continuaient de chambouler la vie quotidienne mardi, perturbant le réseau routier d'Athènes et d'Istanbul, ainsi que le trafic aérien de l'aéroport turc, l'un des plus fréquentés d'Europe.


Si deux vols ont été autorisés à atterrir à Istanbul mardi matin, la situation restait chaotique à la mi-journée à l'aéroport, où le trafic aérien restait suspendu depuis la veille.

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L'agglomération d'Athènes ainsi que plusieurs villes du centre du pays se sont réveillées mardi sous un épais manteau blanc. (AFP).


La principale compagnie aérienne turque, Turkish Airlines, a annoncé que ses vols au départ d'Istanbul ne reprendraient pas avant mardi minuit.


Des images partagées sur les réseaux sociaux montraient des passagers dormant sur les fauteuils ou par terre dans les terminaux.


"J’ai vu des femmes âgées de 70 ou 80 ans obligées de passer la nuit sur une chaise en plastique, sans couverture, sans eau ni nourriture et sans savoir où aller", a twitté sandycheeks786 qui se dit "absolument dégoutée".


Les axes routiers dans le sud-ouest de la Turquie vers les provinces d’Antalya et Mugla sont restés fermés au trafic mardi tandis des jours chômés ont été décrétés dans plusieurs provinces, à l'exception des services essentiels.


En Grèce voisine, l'agglomération d'Athènes ainsi que plusieurs villes du centre du pays se sont réveillées mardi sous un épais manteau blanc, contraignant le gouvernement à décréter mardi et mercredi jours chômés en Attique et sur certaines îles enneigées.

3.500 automobilistes piégés près d'Athènes

Dans la nuit de lundi à mardi, "3.500 automobilistes" ont dû être évacués après avoir été piégés sur le périphérique d'Athènes par des chutes de neiges "exceptionnelles", selon le ministre de la Protection civile et du Changement climatique Christos Stylianides.

 

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Des milliers d'arbres cassés ont également entravé la circulation. (AFP). 


Couvertures, nourriture, bouteilles d'eau ont été distribués aux automobilistes dont nombreux ont dû abandonner leurs véhicules sur la chaussée recouverte de neige, alors que la température tombait en dessous de zéro.


Certains automobilistes furieux ont appelé les stations de radio pour exprimer "leur colère" et critiquer le gouvernement et la société de gestion du périphérique pour "ce chaos".


Sur Twitter, le hashtag #AttikiOdos du nom du périphérique à péage a explosé: "il faut porter plainte contre Attiki Odos qui aurait dû fermer l'autoroute". Mais les automobilistes "ont payé le péage et sont restés dans le froid. Pourquoi il n'y a pas eu des chasses-neige?", s'interroge ainsi @Afrodit98675861.

"Les évacuations se poursuivaient sur Attiki Odos" mardi matin, a précisé M. Stylianidis, qui comme la veille s'est "excusé" pour les incidents sur le périphérique de 70 km, qui dessert notamment l'aéroport d'Athènes.


Or le ministre a imputé la responsabilité à la société de gestion qui "n'a pas réussi à laisser ouvert cet axe très fréquenté".


De son côté, la société d'Attiki Odos s'est également excusée pour ces "incidents inédits" sur ce grand axe à péage, mais a souligné que "les problèmes de circulation (...) étaient dus soit à des pannes de véhicules, soit au manque d'expérience des automobilistes dont certains ont eu peur".


Sous la pression du gouvernement, elle a promis "2.000 euros" de dommages-intérêts par voiture bloquée sur l'autoroute qu'elle gère.

« C'est la honte »

Le parquet d'Athènes a ouvert une enquête pour rechercher les responsabilités des "perturbations et entrave à la circulation", selon une source judiciaire.


Le périphérique ainsi que d'autres axes majeurs de la capitale restaient mardi fermés à la circulation. 


Le courant a été coupé dans plusieurs coins de l'Attique. 


"Je n'ai pas d'électricité depuis hier soir (lundi), c'est la honte, si j'étais plus jeune, je quitterais la Grèce", s'est indigné auprès de l'AFP Dionyssis Kiourkakis, un Athénien de 79 ans.


La circulation des bus et les trolleys a elle aussi été suspendue dans les rues d'Athènes, jonchées de branches d'arbres et de voitures enneigées.


"Athènes n'est pas habitué à un tel volume de neige", a indiqué à l'AFP Alexia, une quinquagénaire de Néo Psychiko, dans le nord d'Athènes.


Le transport maritime était également perturbé et les liaisons du Pirée, principal port d'Athènes, avec les îles ont été suspendues en raison des vents forts.       


La flottille pour Gaza déterminée à partir malgré une «attaque de drone» au large de Tunis

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  • La Garde nationale tunisienne, l'équivalent de la gendarmerie, a elle démenti toute frappe de drone, assurant que selon ses premières constatations, "aucun" engin n'avait été détecté
  • Elle a jugé possible que le feu ait été déclenché par un mégot de cigarette

TUNIS: La flottille pour Gaza s'est dite mardi plus déterminée que jamais à mettre le cap vers le territoire palestinien assiégé par Israël, malgré "une attaque de drone" dont elle affirme avoir été victime dans la nuit au large de Tunis.

Vidéos à l'appui, la "Global Sumud Flotilla", qui doit prendre la mer avec des militants et de l'aide humanitaire afin de "briser le blocus israélien", a dit qu'un de ses bateaux avait été visé par un drone alors qu'il était ancré au large de Sidi Bou Saïd, près de Tunis.

La Garde nationale tunisienne, l'équivalent de la gendarmerie, a elle démenti toute frappe de drone, assurant que selon ses premières constatations, "aucun" engin n'avait été détecté. Elle a jugé possible que le feu ait été déclenché par un mégot de cigarette.

La flottille a affirmé que les six personnes à bord du "Family" étaient saines et sauves, dénonçant "des actes d'agression visant à faire dérailler (sa) mission".

Charge explosive 

Interrogé par l'AFP sur l'origine de l'attaque rapportée par la flottille, le militant palestinien Saif Abukeshek a indirectement impliqué Israël.

"Aucune partie n'a intérêt à empêcher la flottille (de partir), à part l'Etat occupant", a-t-il déclaré.

L'AFP a sollicité l'armée israélienne pour un commentaire, sans réponse dans l'immédiat.

La Belgique a réclamé une enquête "complète et transparente" sur l'incident.

Le militant portugais Miguel Duarte, qui se trouvait à bord du "Family", a affirmé mardi à la presse dans le centre-ville de Tunis avoir vu un drone lâcher une charge explosive.

"J'étais sur le pont, à l'arrière du navire, et j’ai entendu un drone. Je suis sorti (...) et j'ai vu un drone qui planait à environ 3 ou 4 mètres au-dessus de ma tête", a-t-il décrit.

"J'ai appelé les autres membres de l'équipage. Puis nous avons vu le drone se déplacer vers l'avant du pont. Il est resté quelques secondes au-dessus d'un paquet de gilets de sauvetage, puis a lâché une bombe. La bombe a explosé et il y a eu de grandes flammes, un incendie s'est déclaré immédiatement", a-t-il ajouté.

Dans l'une des vidéos publiées par la flottille, présentée comme ayant été prise depuis un autre bateau, on voit une masse lumineuse frapper un navire.

Dans une autre vidéo, provenant d'une caméra de surveillance du bateau lui-même selon la flottille, on entend un vrombissement. Puis on peut voir un homme lever les yeux, s'exclamer et reculer avant qu'une explosion ne se fasse entendre. Un éclair de lumière illumine ensuite la zone.

"Le message est très clair: nous restons soudés et déterminés à partir demain" mercredi, a dit à Tunis l'eurodéputée franco-palestinienne Rima Hassan, tandis qu'un organisateur tunisien, Ghassen Henchiri, affirmait que les militants étaient "plus déterminés (que jamais) à briser le blocus contre Gaza".

"Sûreté de l'Etat" 

Interrogés par la presse sur la version de l'incident donnée par les autorités tunisiennes, les membres de la flottille ont dit préférer ne pas s'exprimer en raison de la sensibilité du sujet.

"Nous n'allons pas présenter de données sur cette affaire (...) qui touche la sûreté de l'Etat", a ainsi dit le militant tunisien Wael Naouar.

"S'il est confirmé qu'il s'agit d'une attaque de drone, ce serait (...) une agression contre la Tunisie et la souveraineté tunisienne", a dit dans la nuit la rapporteure de l'ONU Francesca Albanese, qui vit à Tunis, devant des journalistes au port.

Le port de Sidi Bou Saïd se trouve non loin du palais présidentiel de Carthage.

La bande de Gaza est le théâtre d'une guerre dévastatrice, déclenchée par l'attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas sur le sol israélien le 7 octobre 2023.

Les Nations unies ont déclaré en août l'état de famine à Gaza, avertissant que 500.000 personnes se trouvent en situation "catastrophique".

Des navires de la Global Sumud Flotilla ("sumud" signifie "résilience" en arabe) sont arrivés ces derniers jours en Tunisie d'où ils doivent partir cette semaine pour Gaza.

Ils avaient initialement prévu d'atteindre le territoire palestinien à la mi-septembre afin d'y acheminer de l'aide humanitaire et "briser le blocus israélien", après deux tentatives bloquées par Israël en juin et juillet.


Ukraine: 24 morts lors d'une frappe russe sur une distribution d'allocations de retraite

Au moins 24 personnes ont été tuées et 19 autres blessées, a indiqué le ministère de l'Intérieur. Un précédent bilan faisait état d'au moins 20 morts. (AFP)
Au moins 24 personnes ont été tuées et 19 autres blessées, a indiqué le ministère de l'Intérieur. Un précédent bilan faisait état d'au moins 20 morts. (AFP)
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  • Au moins 24 personnes ont été tuées et 19 autres blessées, a indiqué le ministère de l'Intérieur. Un précédent bilan faisait état d'au moins 20 morts
  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a diffusé une vidéo montrant des corps jonchant le sol, près d'une camionnette très endommagée de la poste publique ukrainienne, Ukrpochta

KIEV: Un bombardement russe en Ukraine a tué mardi au moins 24 personnes venues percevoir leurs allocations de retraite dans un village proche du front de la région de Donetsk, dans l'est du pays, selon les autorités.

"Les Russes ont largué une bombe aérienne guidée sur le centre du village alors qu'une file de civils s'étaient rassemblés" pour recevoir leurs allocations de retraite, a écrit sur Telegram le ministre de l'Intérieur, Igor Klymenko.

Au moins 24 personnes ont été tuées et 19 autres blessées, a indiqué le ministère de l'Intérieur. Un précédent bilan faisait état d'au moins 20 morts.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a diffusé une vidéo montrant des corps jonchant le sol, près d'une camionnette très endommagée de la poste publique ukrainienne, Ukrpochta.

La poste utilise notamment ce type de véhicules pour distribuer les allocations de retraite dans des zones rurales.

Cette frappe, dont il a dénoncé la "brutalité", visait des "civils ordinaires", a souligné Volodymyr Zelensky.

"De telles frappes russes ne doivent pas être laissées sans une réponse appropriée", a-t-il dit, exhortant notamment l'Europe et les Etats-Unis à réagir.

L'attaque s'est produite dans le village de Iarova, situé à moins de dix kilomètres du front et qui comptait environ 1.800 habitants avant l'invasion russe de l'Ukraine à grande échelle déclenchée en février 2022.

La région de Donetsk forme avec celle, voisine, de Lougansk le Donbass, un bassin industriel limitrophe de la Russie et vu comme une priorité par le Kremlin.

Elle est l'une des quatre régions ukrainiennes dont Moscou revendique l'annexion, en plus de la péninsule de Crimée annexée en 2014.

Enquête pour crime de guerre 

Le parquet général ukrainien a annoncé avoir ouvert une enquête pour crime de guerre.

Au moins 13 corps, placés dans des sacs mortuaires noirs, ont été acheminés vers une morgue de la région de Donetsk, ont constaté des journalistes de l'AFP sur place.

A l'intérieur du bâtiment, des proches endeuillés tentent de se consoler, tandis que d'autres quittent le bâtiment en pleurs.

Une postière a été blessée et hospitalisée, a dit à l'AFP le directeur de la branche d'Ukrpochta dans la région de Donetsk, Maksym Soutkovy.

En Ukraine, la poste distribue les retraites à plus de deux millions de personnes.

Les postiers peuvent être chargés de procéder au paiement des retraites dans la campagne, y compris dans les zones près du front, où les services publics et les banques ont dû fermer face au danger.

La distribution peut être organisée par groupes dans une rue du village, par souci d'efficacité par rapport à un passage maison par maison.

L'arrivée du postier, qui n'est généralement pas quotidienne, est souvent très attendue par la population, selon des journalistes de l'AFP.

En plus de la distribution des retraites, des lettres et des colis, les employés de la poste vendent nourriture et produits de première nécessité dans ces localités où les magasins sont rares.

Attaques sur les zones civiles 

La région industrielle de Donetsk est la zone où les combats entre les forces russes et ukrainiennes sont les plus intenses.

Les troupes russes en tiennent à ce jour environ 79%, selon une analyse de l'AFP.

Le président Zelensky a affirmé fin août que "jusqu'à 100.000" soldats russes étaient concentrés près de Pokrovsk, une ville clé de la région de Donetsk, tandis que les initiatives internationales en faveur de la paix semblent dans l'impasse.

Depuis le début de l'invasion, les zones d'habitation ukrainiennes sont régulièrement bombardées.

Dans la nuit de samedi à dimanche, l'Ukraine a subi la plus grande attaque de drones et de missiles depuis le début de la guerre, qui a fait au moins cinq morts - dont une jeune femme et son bébé à Kiev - et a touché pour la première fois le siège du gouvernement.

L'attaque sur Iarova rappelle une frappe russe qui avait tué plus de cinquante personnes venues participer à une cérémonie funéraire dans le petit village de Groza, en octobre 2023.


Trump menace la Russie de nouvelles sanctions après l'attaque record contre l'Ukraine

L'Ukraine compte "sur une réponse forte de la part des Etats-Unis", a souligné sur les réseaux sociaux le président ukrainien Volodymyr Zelensky. "De tels meurtres aujourd'hui, quand la diplomatie réelle aurait pu commencer il y a longtemps, sont un crime délibéré et une prolongation de la guerre", avait-il auparavant déclaré. (AFP)
L'Ukraine compte "sur une réponse forte de la part des Etats-Unis", a souligné sur les réseaux sociaux le président ukrainien Volodymyr Zelensky. "De tels meurtres aujourd'hui, quand la diplomatie réelle aurait pu commencer il y a longtemps, sont un crime délibéré et une prolongation de la guerre", avait-il auparavant déclaré. (AFP)
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  • Interrogé à la Maison Blanche par un journaliste sur le fait de savoir s'il était prêt à lancer une nouvelle phase de sanctions contre la Russie, le président américain a répondu: "Oui, je le suis"
  • "Je ne suis pas content. Je ne suis pas content de la situation dans son ensemble", a par la suite insisté M. Trump auprès de journalistes qui l'interrogeaient sur l'attaque survenue dimanche matin

WASHINGTON: Le président américain Donald Trump s'est déclaré prêt dimanche à imposer de nouvelles sanctions contre la Russie après une attaque aérienne d'une ampleur sans précédent contre l'Ukraine qui a touché pour la première fois le siège du gouvernement.

Interrogé à la Maison Blanche par un journaliste sur le fait de savoir s'il était prêt à lancer une nouvelle phase de sanctions contre la Russie, le président américain a répondu: "Oui, je le suis".

"Je ne suis pas content. Je ne suis pas content de la situation dans son ensemble", a par la suite insisté M. Trump auprès de journalistes qui l'interrogeaient sur l'attaque survenue dimanche matin, ajoutant: "Je ne suis pas ravi de ce qui se passe là-bas".

Dans la nuit de samedi à dimanche, la Russie a tiré 810 drones et 13 missiles sur l'Ukraine, selon l'armée de l'air ukrainienne. Il s'agit de l'attaque aérienne la plus importante depuis le début de la guerre en février 2022.

Plusieurs autres régions du pays ont été touchées. Au total, six personnes ont été tuées, dont trois à Kiev. Au moins deux autres personnes ont trouvé la mort dans des attaques locales séparées, selon les autorités.

L'attaque contre Kiev a endommagé pour la première fois le bâtiment où siège le gouvernement ukrainien, au coeur de la capitale.

L'armée russe, comme elle le fait généralement, a assuré n'avoir visé que "des sites du complexe militaro-industriel ukrainien et des infrastructures de transport".

Elle a affirmé avoir frappé des sites de production de drones et des aérodromes militaires dans l'est, le sud et le centre de l'Ukraine, ainsi que deux entreprises industrielles à la périphérie de Kiev.

"Crime délibéré" 

L'Ukraine compte "sur une réponse forte de la part des Etats-Unis", a souligné sur les réseaux sociaux le président ukrainien Volodymyr Zelensky. "De tels meurtres aujourd'hui, quand la diplomatie réelle aurait pu commencer il y a longtemps, sont un crime délibéré et une prolongation de la guerre", avait-il auparavant déclaré.

La Première ministre ukrainienne, Ioulia Svyrydenko, a dit que "le monde doit répondre à cette destruction non seulement par des mots, mais par des actions."

"Nous devons renforcer la pression des sanctions, principalement contre le pétrole et le gaz russes", a-t-elle plaidé, réclamant également des "armes".

Dimanche, le ministre américain des Finances Scott Bessent a assuré que les Etats-Unis étaient "prêts à faire monter la pression" sur la Russie, appelant les Européens à faire de même.

Donald Trump a notamment menacé de s'en prendre aux pays qui achètent des hydrocarbures à la Russie afin de saper le financement de son effort de guerre, et a déjà frappé l'Inde de surtaxes douanières importantes pour ce motif.

Le président américain est "très mécontent" des achats de pétrole russe par des pays de l'UE, a par ailleurs affirmé Volodymyr Zelensky jeudi.

"Si les Etats-Unis et l'UE peuvent se mettre d'accord sur davantage de sanctions, sur des droits de douane sur les pays qui achètent le pétrole russe, l'économie russe va s'effondrer. Et cela va mener le président Poutine à la table des négociations", a insisté Scott Bessent dimanche.