Tous les enregistrements et certificats dont vous avez besoin pour visiter l'Arabie saoudite

Des citoyens saoudiens scannent leurs documents à une porte numérique d'immigration à l'aéroport international du Roi Khaled de Riyad, en Arabie saoudite, le 16 mai 2021. (Photo, REUTERS)
Des citoyens saoudiens scannent leurs documents à une porte numérique d'immigration à l'aéroport international du Roi Khaled de Riyad, en Arabie saoudite, le 16 mai 2021. (Photo, REUTERS)
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Publié le Mercredi 26 janvier 2022

Tous les enregistrements et certificats dont vous avez besoin pour visiter l'Arabie saoudite

  • N'ayant pas suivi de près les directives de voyage des autorités saoudienne, les visiteurs ont fait face à des files d'attente et à la quarantaine
  • «Tout ce que nous avons fait, c'est suivre de près les réglementations de voyage des autorités saoudiennes»

RIYADH: Les Saoudiens, les expatriés et les touristes doivent remplir certaines conditions pour entrer en Arabie saoudite.

La principale exigence est un certificat de test négatif de réaction en chaîne par polymérase après transcription inverse (RT-PCR), délivré par un laboratoire accrédité au plus tard 72 heures avant le départ vers le Royaume.

Les voyageurs devront également présenter des certificats de vaccination délivrés par l’application Tawakkalna et s’inscrire sur les plate-formes Muqeem (résident) et Quddum (arrivée).

À leur arrivée, tous les voyageurs verront leur température contrôlée et ils devront être enregistrés comme immunisés contre la Covid-19.

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Une employée de l'aéroport vérifie la température d'une passagère à l'aéroport international du Roi Khaled de Riyad. (Photo fournie)

EN BREF

Quddum permet aux visiteurs de s'enregistrer et de mettre à jour leurs données de santé liées à la Covid-19 au moins 72 heures avant leur arrivée.

L’immunité peut être prouvée pour les citoyens non-saoudiens et les non-résidents en tant que personne de plus de 12 ans entièrement vaccinée avec une dose de rappel de vaccins certifiés par le Royaume d’Arabie saoudite et l'Organisation mondiale de la santé, tels que Pfizer, AstraZeneca et Moderna, ou une dose d'inoculation de Johnson et Johnson.

Tous les visiteurs doivent fournir la preuve de leur vaccination via la plate-forme Quddum, qui a été lancée dans le but de faciliter les procédures d'entrée.

Quddum permet aux visiteurs de s'enregistrer et de mettre à jour leurs données de santé liées à la Covid-19 au moins 72 heures avant leur arrivée.

L'immunité des citoyens saoudiens est définie par leur statut sur l'application Tawakkalna, tandis que pour les expatriés, elle nécessite une vaccination complète, à condition que toutes les doses reçues en dehors du Royaume soient enregistrées via la plate-forme du ministère de la Santé sur https://eservices.moh.gov.sa/CoronaVaccineRegistration.

S'adressant à Arab News à propos de son expérience de voyage, Jennesse John, qui travaille à l'Université du Roi Saoud, a déclaré: «Je suis récemment rentré du Kerala, en Inde, en Arabie saoudite avec ma famille. Tout s'est très bien passé puisque nous avons reçu deux doses de vaccin en Arabie saoudite avant de partir en vacances.»

Il a ajouté: «Nous n’avons fait que suivre de près les réglementations de voyage des autorités saoudiennes.»

Hanouf Albalawi, habitante de Riyad, a revelé à Arab News: «Ma collègue a fait une erreur, elle ne s'est pas inscrite à la plate-forme Muqeem avant de visiter le Royaume. Elle a affirmé qu'elle ne savait pas qu'elle devait le faire.»

«Quand elle est arrivée en Arabie saoudite, elle a dû créer une nouvelle application Tawakkalna, alors qu’elle ne restait que pour une semaine. Le problème auquel elle a donc été confrontée était que son statut sur l'application Tawakkalna n'a pas changé pendant tout son séjour, qui n’était que de cinq jours.

«Elle n'a pu visiter aucun des endroits qu'elle avait en tête. Nous avons contacté le service client de Tawakkalna pour demander s’il y avait un moyen d’accélérer ce processus, mais malheureusement, il n'y avait rien à faire.»

Faiz al-Najdi, ingénieur à Riyad, a déclaré à Arab News: «Je suis récemment rentré de vacances avec ma femme depuis ma ville natale de Karachi, au Pakistan. À Riyad, les procédures de départ de l'aéroport se sont déroulées sans problème. J'ai dû leur montrer des copies de PCR, des détails de vaccination, des copies de Tawakkalna et Sehaty. Cependant, à l'arrivée à Karachi, c'était la pagaille.

«Ils ont demandé à voir les détails de la vaccination en ligne sur Tawakkalna, mais cela ne fonctionnait pas; nous n'avons pas réussi à ouvrir l’application. Beaucoup de gens comme nous ont souffert de ce problème. J'ai eu une longue dispute avec eux pour savoir pourquoi ils exigeaient de voir les détails de la vaccination en ligne alors que je leur montrais les photocopies de Tawakkalna. Je leur ai dit que nous avions voyagé depuis Riyad, où les autorités avaient vérifié et autorisé notre voyage, et qu’ils étaient satisfaits. Ils n’ont pas eu de réponse mais nous ont permis d’entrer», a-t-il expliqué.

«À l'arrivée à l'aéroport de Riyad, tout s’est bien passé. La fonctionnaire du bureau d'immigration était polie. Elle a vérifié les papiers PCR et Tawakkalna. J’avais ces documents sur moi, elle a tamponné nos passeports et nous a laissés entrer», a-t-il ajouté.

Ayman Hassan, un expatrié égyptien travaillant à Riyad, a déclaré à Arab News: «Beaucoup de mes amis et collègues sont récemment rentrés d'Égypte. Selon eux, les procédures à l'aéroport se sont très bien déroulées. Elles n'ont pas pris trop de temps puisqu'ils avaient déjà pris les deux doses de vaccin en Arabie saoudite avant de partir en vacances. Tout ce qu'ils ont eu à faire, c’est de suivre attentivement les directives de voyage: le rapport RT-PCR de la Covid-19 négatif, les certificats de vaccination de Tawakkalna et l’inscription sur la plate-forme Muqeem.»

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Gaza: la Défense civile annonce 20 personnes tuées par des tirs israéliens en allant chercher de l'aide

Une série d'événements meurtriers se sont produits depuis l'ouverture le 27 mai à Gaza de centres d'aide gérés par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), une organisation au financement opaque soutenue par les Etats-Unis et Israël. (AFP)
Une série d'événements meurtriers se sont produits depuis l'ouverture le 27 mai à Gaza de centres d'aide gérés par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), une organisation au financement opaque soutenue par les Etats-Unis et Israël. (AFP)
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  • "Vingt martyrs et plus de 200 blessés du fait de tirs de l'occupation (armée israélienne, NDLR), dont certains dans un état grave, ont été transférés" vers des hôpitaux de la bande de Gaza, a déclaré à l'AFP le porte-parole de la Défense civile
  • Compte tenu des restrictions imposées aux médias dans la bande de Gaza et des difficultés d'accès sur le terrain, l'AFP n'est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les bilans annoncés par la Défense civile

GAZA: La Défense civile de Gaza a indiqué que 20 personnes avaient été tuées lundi par des tirs de l'armée israélienne en allant chercher de l'aide humanitaire dans le territoire palestinien ravagé par les bombardements après plus de vingt mois de guerre.

Contactée par l'AFP, l'armée israélienne a dit qu'elle se renseignait.

"Vingt martyrs et plus de 200 blessés du fait de tirs de l'occupation (armée israélienne, NDLR), dont certains dans un état grave, ont été transférés" vers des hôpitaux de la bande de Gaza, a déclaré à l'AFP le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal, ajoutant que ces personnes étaient rassemblées près d'un site de distribution d'aide.

"Elles attendaient de pouvoir accéder au centre d'aide américain à Rafah pour obtenir de la nourriture, lorsque l'occupation a ouvert le feu sur ces personnes affamées près du rond-point d'al-Alam", dans le sud de la bande de Gaza, a détaillé M. Bassal en indiquant que les tirs avaient eu lieu de 05H00 et 07H30 (02H00 et 04H30 GMT).

Il a ajouté que les victimes avaient été transférées vers des hôpitaux du sud du territoire palestinien, lesquels ne fonctionnent plus que partiellement depuis des jours en raison des combats et des pénuries de fournitures médicales.

Compte tenu des restrictions imposées aux médias dans la bande de Gaza et des difficultés d'accès sur le terrain, l'AFP n'est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les bilans annoncés par la Défense civile.

Une série d'événements meurtriers se sont produits depuis l'ouverture le 27 mai à Gaza de centres d'aide gérés par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), une organisation au financement opaque soutenue par les Etats-Unis et Israël.

L'ONU refuse de travailler avec cette organisation en raison de préoccupations concernant ses procédés et sa neutralité.

Des photographes de l'AFP ont constaté ces derniers jours que des Gazaouis se réunissaient à l'aube près de sites de distribution d'aide, malgré la crainte de tirs lors des rassemblements.

La bande de Gaza est menacée de famine, selon l'ONU.

 


Ehud Barak : seule une guerre totale ou un nouvel accord peut arrêter le programme nucléaire iranien

Israël et l'Iran ont échangé des coups de feu après le déclenchement par Israël d'une campagne de bombardements aériens sans précédent qui, selon l'Iran, a touché ses installations nucléaires, "martyrisé" des hauts gradés et tué des dizaines de civils. (AFP)
Israël et l'Iran ont échangé des coups de feu après le déclenchement par Israël d'une campagne de bombardements aériens sans précédent qui, selon l'Iran, a touché ses installations nucléaires, "martyrisé" des hauts gradés et tué des dizaines de civils. (AFP)
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  • S'adressant à Christiane Amanpour sur CNN, M. Barak a déclaré que la capacité d'Israël à freiner le programme de Téhéran était limitée
  • M. Barak a déclaré que les frappes militaires étaient "problématiques", mais qu'Israël les considérait comme justifiées

LONDRES : L'ancien Premier ministre israélien Ehud Barak a prévenu que l'action militaire d'Israël ne suffirait pas à retarder de manière significative les ambitions nucléaires de l'Iran, décrivant la république islamique comme une "puissance nucléaire de seuil".

S'adressant à Christiane Amanpour sur CNN, M. Barak a déclaré que la capacité d'Israël à freiner le programme de Téhéran était limitée.
"À mon avis, ce n'est pas un secret qu'Israël ne peut à lui seul retarder le programme nucléaire de l'Iran de manière significative. Probablement plusieurs semaines, probablement un mois, mais même les États-Unis ne peuvent pas les retarder de plus de quelques mois", a-t-il déclaré.

"Cela ne signifie pas qu'ils auront immédiatement (une arme nucléaire), ils doivent probablement encore achever certains travaux d'armement, ou probablement créer un dispositif nucléaire rudimentaire pour le faire exploser quelque part dans le désert afin de montrer au monde entier où ils se trouvent.

M. Barak a déclaré que si les frappes militaires étaient "problématiques", Israël les considérait comme justifiées.

"Au lieu de rester les bras croisés, Israël estime qu'il doit faire quelque chose. Probablement qu'avec les Américains, nous pouvons faire plus".

L'ancien premier ministre a déclaré que pour stopper les progrès de l'Iran, il faudrait soit une avancée diplomatique majeure, soit un changement de régime.

"Je pense que l'Iran étant déjà ce que l'on appelle une puissance nucléaire de seuil, le seul moyen de l'en empêcher est soit de lui imposer un nouvel accord convaincant, soit de déclencher une guerre à grande échelle pour renverser le régime", a-t-il déclaré.

"C'est quelque chose que nous pouvons faire avec les États-Unis.

Mais il a ajouté qu'il ne pensait pas que Washington avait l'appétit pour une telle action.

"Je ne crois pas qu'un président américain, ni Trump ni aucun de ses prédécesseurs, aurait décidé de faire cela".

Israël a déclenché des frappes aériennes à travers l'Iran pour la troisième journée dimanche et a menacé de recourir à une force encore plus grande alors que certains missiles iraniens tirés en représailles ont échappé aux défenses aériennes israéliennes pour frapper des bâtiments au cœur du pays.

Les services d'urgence israéliens ont déclaré qu'au moins 10 personnes avaient été tuées dans les attaques iraniennes, tandis que les autorités iraniennes ont déclaré qu'au moins 128 personnes avaient été tuées par les salves israéliennes.


La fondation Morooj présente ses projets au salon néerlandais « GreenTech »

Morooj a mis en avant ses capacités techniques et opérationnelles, ainsi que ses solutions environnementales innovantes basées sur les meilleures pratiques. (SPA)
Morooj a mis en avant ses capacités techniques et opérationnelles, ainsi que ses solutions environnementales innovantes basées sur les meilleures pratiques. (SPA)
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  • Morooj a mis en avant ses capacités techniques et opérationnelles, ainsi que ses solutions environnementales innovantes basées sur les meilleures pratiques et les normes internationales.
  • À terme, Murooj vise à devenir une plateforme interactive pour le transfert et l'application des connaissances, afin d'avoir un impact environnemental et social significatif dans le Royaume.

RIYAD : La Fondation pour le développement de la couverture végétale, connue sous le nom de Morooj, a présenté ses projets phares lors du salon Greentech Amsterdam, un salon international dédié à l'horticulture qui s'est tenu du 10 au 12 juin dans la capitale néerlandaise, dans le cadre de la délégation saoudienne.

Morooj a mis en avant ses capacités techniques et opérationnelles, ainsi que ses solutions environnementales innovantes basées sur les meilleures pratiques et les normes internationales.

La fondation a également présenté des exemples de ses partenariats stratégiques avec divers secteurs publics et privés, ainsi qu'avec des organisations internationales. 

Les projets présentés comprenaient la plantation de millions de mangroves, le verdissement des zones autour des mosquées, la promotion de la participation communautaire aux campagnes d'assainissement environnemental et les efforts de réhabilitation des réserves naturelles dans diverses régions du Royaume, tous relevant de l'Initiative verte saoudienne.

Le PDG de la fondation, Wael Bushah, a déclaré que sa participation à GreenTech démontrait une fois de plus la détermination du Royaume à renforcer son leadership dans le secteur environnemental à l'échelle internationale.

L'exposition est l'un des principaux événements mondiaux consacrés aux innovations environnementales et aux technologies agricoles durables. Elle est également l'occasion de nouer de nouveaux partenariats et d'échanger des connaissances sur les dernières innovations en matière d'agriculture durable, de reboisement et de restauration des écosystèmes. 

À terme, Murooj vise à devenir une plateforme interactive pour le transfert et l'application des connaissances, afin d'avoir un impact environnemental et social significatif dans le Royaume.

Le rôle de la fondation, qui consiste à renforcer sa présence internationale et à échanger des expériences fructueuses avec diverses entités et organisations environnementales mondiales, a été essentiel pour atteindre les objectifs de l'Initiative verte saoudienne, fondée dans le cadre de la Vision 2030 de l'Arabie saoudite.

La SGI, qui a célébré son deuxième anniversaire au début de cette année, a renforcé l'ambition du Royaume de devenir un contributeur clé aux efforts mondiaux de lutte contre le changement climatique et d'amélioration de la durabilité environnementale, notamment en promouvant les énergies renouvelables, en protégeant les zones terrestres et marines, et en atteignant la neutralité carbone au niveau national d'ici 2060, entre autres initiatives. 

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com