Mexique : les ratés de la «protection» des journalistes

La journaliste Sonia de Anda, fait une déclaration alors que les journalistes protestent contre les meurtres de leurs collègues Lourdes Maldonado et Margarito Martinez, devant le siège du C2 de la police de Tijuana à Tijuana, État de Californie, Mexique, le 24 janvier 2022. (Photo, AFP)
La journaliste Sonia de Anda, fait une déclaration alors que les journalistes protestent contre les meurtres de leurs collègues Lourdes Maldonado et Margarito Martinez, devant le siège du C2 de la police de Tijuana à Tijuana, État de Californie, Mexique, le 24 janvier 2022. (Photo, AFP)
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Publié le Mercredi 26 janvier 2022

Mexique : les ratés de la «protection» des journalistes

  • L'onde de choc du double meurtre de Tijuana a dépassé la frontière toute proche avec San Diego en Californie
  • Les Etats-Unis ont réitéré leur soutien aux efforts du Mexique "dans la lutte contre l'impunité", dans un message de leur ambassadeur

MEXICO : L'assassinat de deux journalistes à Tijuana en moins d'une semaine repose la question de la protection des professionnels des médias au Mexique, le pays en paix le plus dangereux du monde pour les reporters avec une centaine d'homicides en 20 ans.

Plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées mardi soir à Mexico devant le siège du ministère de l'Intérieur, sous le slogan "Nous exigeons la justice". Des photos de journalistes assassinés ont été projetées sur les murs du bâtiment.

Des rassemblements de ce type avaient été convoqués dans une quarantaine de villes à travers le pays, dont Tijuana, sous le mot d'ordre: "Ni silence, ni oubli".

L'onde de choc du double meurtre de Tijuana a dépassé la frontière toute proche avec San Diego en Californie. Les Etats-Unis ont réitéré leur soutien aux efforts du Mexique "dans la lutte contre l'impunité", dans un message de leur ambassadeur.

L'Union européenne a aussi exprimé sa "préoccupation face au manque de résultats dans les enquêtes ouvertes pour éclairer les cas antérieurs d'assassinats de journalistes".

Bruxelles a de nouveau demandé au Mexique de faire "tous les efforts possibles pour protéger effectivement les journalistes". "Nous appelons les autorités mexicaines à renforcer la protection des journalistes", a également réagi le secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres à travers son porte-parole.

La journaliste de télévision Lourdes Maldonado, tuée par balle dimanche, et le photoreporter Margarito Martinez, abattu six jours auparavant, avaient sollicité un "Mécanisme de protection" qui existe depuis 2012.

Ce "Mécanisme de protection pour les défenseurs des droits humains et des journalistes" concerne actuellement "496 journalistes, 137 femmes et 359 hommes", lit-on sur le site internet du gouvernement fédéral.

Le Mécanisme prévoit entre autres une protection policière rapprochée et des caméras de surveillance à domicile, se souvient le directeur de l'hebdomadaire Proceso, Jorge Carrasco.

Le journaliste d'investigation en a bénéficié en 2013 après avoir été menacé de mort pour l'enquête sur l'assassinat de l'une de ses collègues et s'être réfugié quelques semaines à Paris.

"Dans mon cas cela a fonctionné", déclare-t-il à l'AFP. Mais, depuis, "le Mécanisme a été dépassé. Il y a eu tellement de cas".

M. Carrasco constate également un "manque d'engagement" d'autres institutions (Parlement, pouvoir judiciaire). "On n'a pas impliqué les gouvernements des (32) Etats", estime-t-il. Le Mexique est un Etat fédéral.

"Il est clair que ce mécanisme ne marche pas", confirme à l'AFP Sonia de Anda, reporter à Tijuana. Le photographe tué à Tijuana avait sollicité une protection en décembre parce qu'il se sentait menacé. Il n'a jamais obtenu de réponse, selon elle.

Tuée dans sa voiture, la journaliste Lourdes Maldonado disposait d'une escorte policière quand elle se promenait à pied. "Il n'y avait évidemment pas de policiers dimanche soir", déplore Sonia De Anda.

Bureaucratie

La représentante de l'ONG Reporters sans frontières (RSF) au Mexique, Balbina Flores, regrette que la demande de protection du photographe de Tijuana se soit perdue dans la paperasse. "Le mécanisme doit apporter une protection immédiate et laisser les procédures pour après".

Manque de personnel, moyens insuffisants, erreurs dans l'application des mesures préventives: RSF énumère les failles d'un mécanisme qui, de plus, ne garantit pas une sécurité absolue. "Au moins quatre journalistes avec des gardes ont été assassinés en trois ans".

Joint par l'AFP, le Mécanisme n'a pas répondu.

En poste à Tijuana depuis les années 90, la journaliste Lourdes Maldonado avait directement demandé en 2019 la protection du président de la République, Andres Manuel Lopez Obrador, affirmant avoir "peur pour sa vie".

Mme Maldonado était en conflit avec son ex-employeur Primer Sistema de Noticias (PSN), une chaîne de télévision qui appartient à l'ex-gouverneur de l'Etat de Basse Californie Jaime Bonilla (2019-2021), l'homme fort du parti présidentiel Morena dans la région. Elle avait finalement gagné son procès quelques jours avant son assassinat.

En 2021, l'AFP a comptabilisé au moins sept assassinats de journalistes, tentant de voir pour chaque cas s'ils ont été tués pour leur travail journalistique.

La question s'est posée pour un homme retrouvé poignardé dans l'Etat du Veracruz mi-janvier, José Luis Gamboa, qui se présentait sur les réseaux sociaux comme le directeur de trois publications en ligne.

"Gamboa avait fortement dénoncé et critiqué les autorités locales pour leurs relations avec le crime organisé", d'après RSF. Il ne travaillait pour aucun autre média, a-t-on appris de source locale.

Une centaine de journalistes ont été tués depuis 2000, d'après des chiffres de la Commission des droits de l'homme.


L'écrivain israélien David Grossman qualifie de "génocide" la situation à Gaza

Des Palestiniens reçoivent de la soupe de lentilles dans un point de distribution de nourriture dans la ville de Gaza, le 1er août 2025. (AFP)
Des Palestiniens reçoivent de la soupe de lentilles dans un point de distribution de nourriture dans la ville de Gaza, le 1er août 2025. (AFP)
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  • Le célèbre écrivain israélien David Grossman a qualifié de "génocide" la manière dont son pays mène la guerre dans la bande de Gaza
  • Allant à contre-courant du gouvernement israélien, M. Grossman affirme rester "désespérément fidèle" à l'idée de deux Etats, la Palestine et Israël

ROME: Le célèbre écrivain israélien David Grossman a qualifié de "génocide" la manière dont son pays mène la guerre dans la bande de Gaza, affirmant en avoir "le cœur brisé", dans une interview publiée vendredi dans le quotidien italien La Repubblica.

"J'ai refusé pendant des années d'utiliser ce terme: "génocide". Mais maintenant je ne peux pas m'empêcher de l'utiliser, après ce que j'ai lu dans les journaux, après les images que j'ai vu et après avoir parlé avec des personnes qui y ont été", dit-il.

"Je veux parler comme une personne qui a fait tout ce qu'elle pouvait pour ne pas en arriver à qualifier Israël d'Etat génocidaire", assure-t-il.

"Et maintenant, avec une douleur immense et le cœur brisé, je dois constater ce c'est ce qui se passe devant mes yeux. "Génocide". C'est un mot avalanche: une fois que tu l'as prononcé, il ne fait que grossir, comme une avalanche. Et il apporte encore plus de destruction et de souffrance", ajoute M. Grossman dont les œuvres ont été traduites en de nombreuses langues, dont le français, l'anglais ou l'italien.

Interrogé sur ce qu'il pensait en lisant les chiffres sur les morts à Gaza, il a répondu: "je me sens mal".

"Mettre ensemble les mots +Israël+ et +famine+, le faire en partant de notre histoire, de notre supposée sensibilité aux souffrances de l'humanité, de la responsabilité morale que nous avons toujours dit avoir envers chaque être humain et non seulement envers les juifs... tout ça c'est dévastateur", poursuit M. Grossman.

Allant à contre-courant du gouvernement israélien, M. Grossman affirme rester "désespérément fidèle" à l'idée de deux Etats, la Palestine et Israël, "principalement parce que je ne vois pas d'alternative", saluant dans ce contexte la volonté du président français Emmanuel Macron de reconnaître en septembre l'Etat palestinien.

"Je pense que c'est une bonne idée et je ne comprends pas l'hystérie avec laquelle elle a été accueillie en Israël", dit-il.

"Il est clair qu'il faudra avoir des conditions précises: pas d'armes. Et la garantie d'élections transparentes dont sera exclu quiconque pense à utiliser la violence contre Israël", a conclu l'écrivain.


L'émissaire de Trump promet davantage d'aides humanitaires après une visite à Gaza

Des Palestiniens de Jabalia, dans le nord de la bande de Gaza, se précipitent vers un avion effectuant un largage d'aide au-dessus du territoire palestinien assiégé par Israël, le 1er août 2025. (AFP)
Des Palestiniens de Jabalia, dans le nord de la bande de Gaza, se précipitent vers un avion effectuant un largage d'aide au-dessus du territoire palestinien assiégé par Israël, le 1er août 2025. (AFP)
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  • L'émissaire américain Steve Witkoff a effectué vendredi une visite dans la bande de Gaza dévastée par la guerre, promettant d'y augmenter l'aide humanitaire
  • L'ONG Human Rights Watch (HRW) a fustigé le système de distribution d'aide mis en place par Israël et les Etats-Unis via la Fondation humanitaire à Gaza (GHF), devenu selon elle un "piège mortel" pour les Gazaouis

Gaza, Territoires palestiniens: L'émissaire américain Steve Witkoff a effectué vendredi une visite dans la bande de Gaza dévastée par la guerre, promettant d'y augmenter l'aide humanitaire, au moment où la pression s'accentue sur Israël face aux pertes humaines dans le territoire palestinien affamé.

En amont de cette visite de l'émissaire du président Donald Trump, l'ONG Human Rights Watch (HRW) a fustigé le système de distribution d'aide mis en place par Israël et les Etats-Unis via la Fondation humanitaire à Gaza (GHF), devenu selon elle un "piège mortel" pour les Gazaouis.

Après près de 22 mois d'une guerre dévastatrice déclenchée par une attaque sanglante du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, la bande de Gaza assiégée par Israël est menacée d'une "famine généralisée" selon l'ONU et est totalement dépendante de l'aide humanitaire.

Entretemps, les bombardements et tirs israéliens ont continué dans le territoire palestinien, où la Défense civile a fait état de 22 Palestiniens tués, dont huit qui attendaient de l'aide.

"Qu'ont fait nos fils et nos filles? Qu'ont fait les enfants pour mériter cette famine? Ayez pitié de nous!", se lamente la sexagénaire Yasmine al-Farra à l'hôpital Nasser de Khan Younès (sud), où elle pleure son fils tué.

Steve Witkoff et l'ambassadeur américain en Israël, Mike Huckabee, ont visité dans la matinée un centre de la GHF "afin de connaître la vérité sur les sites d'aide", a indiqué M. Huckabee.

- "Nourrir les gens" -

M. Witkoff a ensuite précisé sur X que leur visite, de "plus de cinq heures", avait pour but "de fournir à @POTUS (le président Trump) une compréhension claire de la situation humanitaire et d'élaborer un plan visant à livrer de la nourriture et une aide médicale aux habitants de Gaza".

Selon le site américain Axios, M. Trump a déclaré travailler sur un plan à Gaza "pour nourrir les gens".

La GHF a lancé ses opérations fin mai, après près de trois mois de total blocus humanitaire imposé par Israël, écartant le système d'aide mis en place par l'ONU.

Depuis, 1.373 Palestiniens qui attendaient de l'aide ont été tués à Gaza, dont 859 près des sites de la GHF, une organisation au financement opaque, "la plupart" par l'armée israélienne, a affirmé l'ONU.

Dans un rapport, HRW a dénoncé un système humanitaire "militarisé" qui a provoqué selon l'ONG des "bains de sang". Elle a qualifié de "crimes de guerre" les "meurtres de Palestiniens en quête de nourriture, par les forces israéliennes".

L'armée israélienne, sollicitée par l'AFP, a dit examiner les rapports faisant état de victimes civiles près des zones de distribution d'aides.

Depuis une semaine, des avions de plusieurs pays ont largué des vivres à Gaza. Les autorités israéliennes ont annoncé que plus de 200 camions d'aide avaient été distribués jeudi par les organisations internationales.

Les agences internationales jugent ces aides insuffisantes et selon l'ONU 6.000 camions attendent le feu vert israélien pour entrer à Gaza.

- Vidéo d'un otage -

M. Witkoff, qui s'était rendu à Gaza en janvier, a rencontré jeudi le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, sous pression à la fois en Israël pour tenir ses engagements à détruire le Hamas et libérer les Israéliens kidnappés le 7-Octobre, et à l'étranger pour faire taire les armes à Gaza.

L'attaque du 7-Octobre a entraîné côté israélien la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de données officielles. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 49 sont toujours otages à Gaza, dont 27 ont été déclarées mortes par l'armée.

L'offensive de représailles lancée par Israël à Gaza, a fait au moins 60.249 morts, en majorité des civils, d'après les données du ministère de la Santé à Gaza, jugées fiables par l'ONU.

Vendredi, le Hamas a diffusé une vidéo d'un otage israélien, identifié par les médias israéliens comme Evyatar David, 24 ans. L'otage y apparaît amaigri et visiblement affaibli, détenu dans un tunnel.

L'AFP n'a pas pu déterminer l'authenticité de la vidéo, ni la date de son enregistrement.

Dans un rapport d'enquête publié vendredi, la chaîne publique britannique BBC a affirmé avoir recueilli des témoignages de membres du personnel médical, de groupes de défense des droits humains et de témoins sur plus de 160 enfants touchés par balle pendant la guerre à Gaza. Elle a ajouté que 95 avaient été touchés à la tête ou à la poitrine et que, selon des témoins, 57 d'entre eux auraient été visés par l'armée israélienne.

Interrogée à ce sujet, l'armée israélienne a déclaré que "toute atteinte intentionnelle aux civils, et en particulier aux enfants, est strictement interdite" par l'armée israélienne et le droit international.


Washington cible l'Autorité palestinienne, en plein débat sur la reconnaissance d'un Etat de Palestine

Le président de l'Autorité palestinienne Mahmud Abbas. (File/AFP)
Le président de l'Autorité palestinienne Mahmud Abbas. (File/AFP)
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  • Les Etats-Unis ont annoncé jeudi des sanctions contre des responsables de l'Autorité palestinienne et de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), en pleine offensive en faveur d'un Etat de Palestine

WASHINGTON: Les Etats-Unis ont annoncé jeudi des sanctions contre des responsables de l'Autorité palestinienne et de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), en pleine offensive en faveur d'un Etat de Palestine.

L'annonce des sanctions américaines survient en effet au moment où de nombreux Etats, dont la France et le Canada, ont promis de reconnaître un Etat de Palestine en marge de l'Assemblée générale de l'ONU en septembre, provoquant la colère d'Israël et des Etats-Unis qui parlent d'une "récompense" faite au Hamas dans la bande de Gaza.

La France et l'Arabie saoudite ont co-présidé lundi et mardi à l'ONU une conférence internationale, plaidant ainsi pour la solution à deux Etats, israélien et palestinien, seul chemin pour parvenir à la paix au Proche-Orient.

Washington, qui rejette toute reconnaissance unilatérale d'un Etat palestinien, a décrit la conférence comme étant une "insulte" faite aux victimes de l'attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023.

Dans un communiqué jeudi, le département d'Etat américain a fait part de sanctions contre des responsables de l'Autorité palestinienne et de l'OLP, sans les identifier, accusés notamment d'"internationaliser le conflit avec Israël".

Washington reproche aux deux institutions de "soutenir des actions au sein d'organisations internationales qui sapent et contredisent les engagements antérieurs" notamment à travers la Cour internationale de justice (CIJ) et la Cour pénale internationale (CPI).

Washington avait sanctionné en juin quatre magistrates de la CPI, estimant que leurs procédures visant l'exécutif israélien étaient "illégitimes" et "politisées".

Washington, principal allié d'Israël, accuse aussi l'OLP et l'Autorité palestinienne de "continuer à soutenir le terrorisme, y compris par l'incitation et la glorification de la violence" dans les livres scolaires, une accusation de longue date.

Les sanctions consistent en un refus de visa pour des membres des deux institutions.

- "Distorsion morale" -

"Il est dans l'intérêt de notre sécurité nationale d'imposer des sanctions et de tenir l'OLP et l'Autorité palestinienne responsables du non-respect de leurs engagements et de la remise en cause des perspectives de paix", a indiqué le département d'Etat.

Le ministre israélien des Affaires étrangères, Gideon Saar, s'est aussitôt félicité de cette décision, jugeant que "l'Autorité palestinienne doit payer le prix de sa politique actuelle consistant à verser des indemnités aux terroristes et à leurs familles pour les attentats commis et pour l'incitation à la haine contre Israël dans les écoles, les manuels scolaires, les mosquées et les médias palestiniens".

Il a également relevé, sur X, que cette mesure "met en évidence la distorsion morale de certains pays qui se sont empressés de reconnaître un Etat palestinien virtuel tout en fermant les yeux sur le soutien de l'Autorité palestinienne au terrorisme et à l'incitation à la haine".

L'Autorité palestinienne, dont le président est Mahmoud Abbas, administre la Cisjordanie occupée, tandis que l'OLP, créée en 1964, est le mouvement fondateur représentant les Palestiniens, longtemps dirigée par leur leader historique Yasser Arafat.

L'OLP rassemble la majorité des mouvements politiques palestiniens mais pas le mouvement islamiste Hamas, qui s'est emparé du pouvoir à Gaza en 2007.

Des pays arabes et occidentaux voudraient voir l'Autorité palestinienne, très affaiblie, jouer un rôle dans la gouvernance de la bande de Gaza après la guerre qui y fait rage depuis octobre 2023.

Depuis son retour au pouvoir en janvier, le président Donald Trump, qui a accueilli le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu par trois fois à la Maison Blanche, plus qu'aucun autre dirigeant étranger, a apporté un soutien inconditionnel à Israël, tout en oeuvrant sans succès pour un cessez-le-feu à Gaza.

Mais il s'est montré peu disert sur l'Autorité palestinienne, décriée pour le manque de réformes et la corruption.

Parmi ses premiers décrets, le président Trump avait levé des sanctions imposées sous son prédécesseur Joe Biden visant des colons israéliens extrémistes en Cisjordanie, en proie à une recrudescence des violences.