Farah el-Kadi: une histoire de mouvement et d'angles

En Cadillac! Photo fournie.
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Publié le Mercredi 02 février 2022

Farah el-Kadi: une histoire de mouvement et d'angles

  • «J'ai toujours voulu vivre en Égypte. Il y a des arcs-en-ciel de créativité que l'on ne trouve nulle part ailleurs»
  • «J’accorde une grande importance au mouvement, à la lumière et aux couleurs»

PARIS: Ce n'est sans doute plus un secret pour nos lecteurs assidus que de constater que l'Égypte est une pépinière de jeunes talents qui ne cesse de se déployer, et ce, dans les différents domaines de l'art et de la culture. Raison de plus pour découvrir le travail de Farah el-Kadi, directrice artistique qui a un penchant particulier pour le design et les angles.

L'art comme mode de vie

La première passion artistique de Farah el-Kadi a été la peinture, et plus précisément, la peinture à l'huile. «Au cours de mon adolescence, j'ai peint des portraits et surtout des danseurs de flamenco. J'adorais saisir le mouvement et les couleurs vibrantes à travers la peinture.»

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Farah el-Kadi, le talent émergent de la mode en Égypte. Photo fournie.

Le mouvement est un élément déterminant de son parcours. Née à Doha, elle est diplômée en architecture et en aménagement d'intérieur de l'université du Commonwealth de Virginie aux États-Unis. Chaque été et chaque hiver, elle visitait le pays de ses origines familiales. «Je passais mes journées avec mon appareil photo à la main, à me balader dans les rues du centre-ville du Caire. » Cet amour de la photographie n'est pas le fruit du hasard. Farah el-Kadi l'a hérité de son père. «Il m'a beaucoup inspiré. Il a su immortaliser nos moments en famille grâce à de nombreuses vidéos à la manière d’un vlog bien avant que ce soit en vogue.»

Cette passion familiale, elle a su la partager en enseignant la photographie dans le domaine du portrait et de la mode en 2019-2020 à l'université du Commonwealth de Virginie. Au même moment, aux États-Unis, ses camarades d'université, qui ont lancé leur propre marque, la contactent pour qu'elle puisse organiser des séances de photographie. Ainsi débuta la carrière de Farah el-Kadi.

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Kahlo Kairo, la marque fondée par Farah el-Kadi. Photo fournie.

Puis, tout naturellement, il y a un peu plus d'un an et demi, elle se met encore en mouvement pour, cette fois-ci, s'installer définitivement en Égypte. «J'ai toujours voulu vivre en Égypte. Il y a des arcs-en-ciel de créativité que l'on ne trouve nulle part ailleurs. Il y a aussi une grande visibilité.»

Dans ce climat favorable, elle prend le chemin de la direction artistique. «L'aménagement d'intérieur m'a beaucoup aidée, car on retrouve des points similaires, notamment en amont, dans la préparation.» C'est un domaine très mouvant. «L'appellation “direction artistique” est assez récente. Il y a encore très peu gens à ce poste.»

Farah el-Kadi, une signature en devenir

Ce retour dans le pays de ses ancêtres est l'occasion pour elle d'exaucer son rêve: que son travail soit connu et reconnu. «J'ai toujours eu comme rêve que les gens reconnaissent mon travail grâce à une signature spécifique. Je veux que les gens ressentent qu'il y a une histoire derrière les photos.» Son rêve est en train de se réaliser, d'autant plus que son travail a été reconnu par de prestigieuses institutions. Une prouesse pour une femme âgée seulement de 25 ans.  En 2020 et 2021, ses photographies ont été sélectionnées par Vogue Italia. Le magazine Elle Arabia a également publié en juin 2021 ses photographies de la collection haute couture du designer Rafik Zaki.

Sa signature est appréciée. «J’accorde une grande importance au mouvement, à la lumière et aux couleurs. Je pense que ce qui me différencie un peu est que l'esthétique globale de mon travail apparaît instable que ce soit en termes d'angles, de poses et de lumières.»

Pour l'année 2022, Farah el-Kadi va consacrer la majeure partie de son temps à la marque qu'elle a fondée – Kahlo Kairo. Là encore, la sensation de mouvement est présente. Sa marque encourage les femmes à porter des pyjamas à l'extérieur. Cette marque est finalement à son image: chic, élégante, en mouvement et infiniment pop. «Le but de la marque et notamment de la nouvelle collection est de proposer aux femmes de s'habiller avec style et confort.»

Briser les codes est synonyme de liberté et, bien entendu, de mouvement!

 


Un programme de formation artisanale lancé dans la région d’Asir

La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
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  • Le programme puise son inspiration dans le patrimoine local
  • L’initiative s’inscrit dans les efforts de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives

ABHA: La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation artisanale dans la région d’Asir, en partenariat avec l’école italienne Alchimia Contemporary Jewellery School.

Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre du programme de formation spécialisée de la banque, propose aux artisans et professionnels indépendants une formation à la création de pièces utilisant le cuivre et la feuille d’or.

Le programme s’inspire du patrimoine local, notamment de l’art Al-Qatt Al-Asiri – inscrit au patrimoine immatériel de l’UNESCO – pour concevoir des produits de qualité, répondant aux exigences du marché et favorisant des opportunités économiques durables.

La cérémonie de lancement a été marquée par la signature d’un accord de coopération stratégique entre la banque et l’école Alchimia. Ce partenariat vise à transférer un savoir-faire international vers le marché local grâce à des formations spécialisées à l’échelle nationale, dans le but de renforcer les compétences des artisans et leur compétitivité.

L’initiative fait partie des actions de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives. Depuis son lancement en 2023, le programme de formation spécialisée a bénéficié à plus de 300 participants à travers 15 programmes, donnant naissance à 250 produits uniques.

Par ailleurs, 30 % des participants ont obtenu un financement, et plus de 150 familles actives dans l’artisanat à domicile ont pu développer leurs activités.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.