GARMISCH-PARTENKIRCHEN, Allemagne :La rigueur des précautions anti-Covid aux Jeux de Pékin et la peur d'être testé positif au dernier moment génère "un stress permanent", a reconnu la descendeuse française Romande Miradoli.
"On essaie que ça nous en génère le moins possible, mais c'est un stress permanent parce que tous les jours on reçoit des mails, tous les jours on nous dit de ne pas oublier de faire ceci, de faire cela", a témoigné la skieuse vendredi à Garmisch-Partenkirchen, où elle venait de réussir le meilleur temps de la descente d'entraînement avant l'épreuve de Coupe du monde de samedi.
"C'est vrai que c'est du stress dont on n'a pas vraiment besoin", ajoute la Française, qui se dit néanmoins "très heureuse" de participer à ses deuxièmes Jeux olympiques, alors qu'elle a repris le ski seulement début décembre, un an après une rupture du ligament croisé du genou gauche.
Pour éviter toute contamination de la population locale, les participants aux Jeux seront confinés dans une bulle sanitaire plus contraignante qu'à Tokyo l'an passé pour les JO d'été.
En début de semaine, les organisateurs ont cependant aligné la sensibilité de leurs tests anti-Covid sur les standards occidentaux, face aux inquiétudes des premières délégations, parmi lesquelles des tests chinois s'était révélés positifs alors qu'ils étaient négatifs la veille dans le pays de départ.







