CAN: Mané et le Sénégal dans le dernier carré, comme Salah

L'attaquant sénégalais Sadio Mane heureux après avoir remporté le match de football de quart de finale de la Coupe d'Afrique des Nations (CAN) 2021 entre le Sénégal et la Guinée équatoriale au stade Ahmadou Ahidjo de Yaoundé le 30 janvier 2022. (Photo, AFP)
L'attaquant sénégalais Sadio Mane heureux après avoir remporté le match de football de quart de finale de la Coupe d'Afrique des Nations (CAN) 2021 entre le Sénégal et la Guinée équatoriale au stade Ahmadou Ahidjo de Yaoundé le 30 janvier 2022. (Photo, AFP)
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Publié le Lundi 31 janvier 2022

CAN: Mané et le Sénégal dans le dernier carré, comme Salah

  • Toujours à la poursuite de leur première CAN, les Sénégalais retrouveront le Burkina Faso, mercredi, pour une place en finale
  • Accélérations foudroyantes, passes de l'extérieur du pied, crochets diaboliques, Mané a joué une première demi-heure de haut vol

YAOUNDE : Le Sénégal a mis fin au rêve de la Guinée équatoriale (3-1) et poursuit le sien, Sadio Mané et ses "Lions" se qualifiant pour les demi-finales de la Coupe d'Afrique des nations quelques heures après l’Égypte de Mohamed Salah, dimanche à Yaoundé.

Toujours à la poursuite de leur première CAN, les Sénégalais retrouveront dans cette même enceinte le Burkina Faso, mercredi, pour une place en finale.

Et après un début de tournoi souffreteux, ils commencent à jouer vraiment comme les favoris annoncés, même s'ils ont encaissé leur premier but de la compétition.

L'épatant "Nzalang Nacional" a en effet vendu chèrement sa peau, Jannick Buyla (57e) annihilant le but inscrit en première période par Famara Dhiédiou (28e) sur un service de Mané.

Mais les "Lions de la Teranga" ont imposé leur supériorité, par Cheikhou Kouyaté (68e) et Ismaïla Sarr (78e), tous les deux sortis du banc du stade Omnisports Amadou Ahidjo.

L'enceinte a vu bien des stars africaines depuis sa construction en 1972, François M'Pelé (Congo), Roger Milla, Georges Weah (au Tonnerre Yaoundé) ou Samuel Eto'o. Dimanche soir il a eu droit au duo de Liverpool Mohamed Salah-Sadio Mané.

Après le numéro de l’Égyptien - un but et une passe géniale contre le Maroc dans le premier quart de finale de la journée (2-1 a.p.) -, le Sénégalais a régalé à son tour les spectateurs de Yaoundé, mais avec plus de parcimonie.

Accélérations foudroyantes, passes de l'extérieur du pied, crochets diaboliques, Mané a joué une première demi-heure de haut vol.

La ressource de la Guinée équatoriale

Touché dans un choc à la tête contre le Cap-Vert (2-0) en 8e de finale, il a ensuite un peu perdu en acuité, mais toujours ordonné le jeu de son équipe.

Ses partenaires ont parfois négligé ses offrandes, mais Famara Dhiédiou a parfaitement exploité son service dans la profondeur pour ouvrir le score d'une frappe sur le petit côté du gardien.

Mais cette équipe de Guinée équatoriale a décidément de la ressource et du talent et s'est bagarrée jusqu'au bout.

"El Picaro" ("le Filou") Iban Salvador a bien essayé d'obtenir un penalty, sa passe allant vers la main de Kalidou Koulibaly, collée à son short. Mais après avoir consulté la vidéo, l'arbitre sud-africain Victor Miguel de Freitas est revenu sur sa décision.

Les représentants de Bata et Malabo, voisines du Cameroun, ont égalisé au bout d'un épatant triangle fermé par la frappe de Jannick Buyla, déclenchant la folie dans le virage de ses supporters, de nombreux Équato-Guinéens vivant à Yaoundé.

Le superbe parcours du "Nzalang Nacional" s'arrête là, après avoir battu l'Algérie et éliminé le Mali, mais sa touche espagnole a embelli la CAN.

Il est malheureux, après toute cette bravoure, qu'elle soit éliminée sur une mauvaise défense, le capitaine Carlos Akapo et Saul Coco se gênant pour servir bien involontairement Cheikhou Kouyaté, plus rapide que le gardien Jesus Owono.

Mais c'était le soir d'autres "Reds", Mané et Salah, qui peuvent toujours se retrouver en finale, avant de se disputer en mars une place en Coupe du monde dans un barrage électrique.


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.