La légende du football américain Tom Brady annonce officiellement sa retraite

Tom Brady salue la foule alors qu'il quitte le terrain après avoir vaincu les Patriots de la Nouvelle-Angleterre lors du match au Gillette Stadium à Foxborough, Massachusetts, le 3 octobre 2021. (Photo, AFP)
Tom Brady salue la foule alors qu'il quitte le terrain après avoir vaincu les Patriots de la Nouvelle-Angleterre lors du match au Gillette Stadium à Foxborough, Massachusetts, le 3 octobre 2021. (Photo, AFP)
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Publié le Mardi 01 février 2022

La légende du football américain Tom Brady annonce officiellement sa retraite

Tom Brady salue la foule alors qu'il quitte le terrain après avoir vaincu les Patriots de la Nouvelle-Angleterre lors du match au Gillette Stadium à Foxborough, Massachusetts, le 3 octobre 2021. (Photo, AFP)
  • «J'ai adoré ma carrière en NFL (la ligue professionnelle nord-américaine, ndlr), et maintenant il est temps de concentrer mon temps et mon énergie à d'autres choses qui requièrent mon attention», a écrit sur son compte Instagram le joueur
  • Le monde du sport américain était sens dessous dessus samedi après que ESPN avait annoncé la retraite de cette superstar de la discipline la plus populaire aux Etats-Unis

WASHINGTON/ LOS ANGELES: Le quarterback Tom Brady, largement considéré comme le meilleur joueur de l'histoire du football américain, a officiellement annoncé sa retraite mardi, après avoir entretenu le suspense depuis plusieurs jours. 

« J'ai adoré ma carrière en NFL (la ligue professionnelle nord-américaine, ndlr), et maintenant il est temps de concentrer mon temps et mon énergie à d'autres choses qui requièrent mon attention », a écrit sur son compte Instagram le joueur de 44 ans. 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

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Vainqueur de sept Super Bowls, un record absolu, l'ancien maître à jouer des New England Patriots, entre 2000 et 2019 (six titres), puis des Buccaneers de Tampa Bay en 2020 et 2021 (un titre), aura connu une longévité exceptionnelle, et une carrière saluée à l'unanimité. 

« J'ai fait un gros travail de réflexion la semaine passée, et je me suis posé des questions difficiles. Et je suis si fier de ce que nous avons accompli. Mes co-équipiers, entraîneurs, adversaires, et fans méritent que je sois à 100%, mais à présent, il est mieux que je laisse le terrain à la prochaine génération d'athlètes dévoués et engagés », écrit le quarterback. 

Le monde du sport américain était sens dessous dessus samedi après que ESPN avait annoncé la retraite de cette superstar de la discipline la plus populaire aux Etats-Unis. D'autres médias avaient ensuite affirmé que Tom Brady n'avait pas encore pris sa décision, avant donc que le joueur ne mette définitivement fin au suspense mardi. 

Homme de tous les records, le quarterback --désigné cinq fois MVP du Super Bowl et trois fois de la saison régulière-- possède notamment celui du nombre de touchdowns réussis (624), de yards parcourus à la passe (84.520) et de victoires en saisons régulières (243). 

En-dehors des terrains, il est également connu pour être depuis 2009 l'époux de la top model brésilienne Gisele Bündchen. 

NFL: Tom Brady en cinq moments marquants

Cinq moments mémorables dans la carrière du légendaire Tom Brady, superstar du football américain (NFL) et septuple vainqueur du Super Bowl, qui a pris sa retraite mardi à 44 ans, après une carrière de plus de 20 ans. 

Super Bowl XXXVI 

En ce 3 février 2002, Brady dispute sa première finale du championnat, pour sa deuxième saison professionnelle. Ses Patriots mènent 17-3 face aux Rams de St Louis mais, dans le quatrième quart-temps, la puissante attaque adverse réagit et marque deux touchdowns rapides qui remettent les deux équipes à égalité à 1 min 30 sec de la fin. N'ayant plus de temps mort, les Patriots font le pari d'éviter la prolongation et Brady de devoir remonter le plus possible le terrain, pour s'approcher de la zone des Rams. Propulsé dans le rôle de titulaire en raison de la blessure de Drew Bledsoe au début de la saison, il réussit cinq de ses six passes et remonte 53 yards. Suffisamment près pour permettre au botteur Adam Vinatieri d'envoyer le ballon entre les poteaux, un coup de pied synonyme de victoire (20-17). La première de six à venir pour Brady et les Pats. 

Super Bowl XLII  

La saison presque parfaite. Intouchables en saison régulière, Brady et les Patriots devaient, en ce 3 février 2008, battre les Giants de New York lors du Super Bowl, pour devenir la première équipe depuis les Dolphins de Miami en 1972 à finir l'exercice invaincu. Au lieu de quoi, le quarterback d'en-face Eli Manning a mené les New-Yorkais à un succès épique (17-14). Menés 14-10 à 2 min 39 de la fin du match, les Giants ont lancé une attaque victorieuse à partir de leur propre ligne des 17 yards, arrachant ainsi la victoire. Preuve que Brady peut aussi perdre, ça lui est d'ailleurs arrivé deux autres fois. 

Finale de conférence 2015 

New England éteint les Colts d'Indianapolis 45-7, le 18 janvier 2015, pour valider son billet pour le Super Bowl. Brady réussit trois touchdowns à la passe et l'attaque des Patriots parcourt presque le double de yards des Colts. Une démonstration de force ombragée par l'affaire du »Deflategate »: les Patriots ont utilisé des ballons qui avaient été dégonflés pour les rendre plus faciles à saisir, selon un rapport arbitral ultérieur. Cela n'empêche pas Brady de mener les siens au titre, deux semaines plus tard, en battant (28-24) les Seahawks de Seattle qui menaient 24-14 à huit minutes du terme. Le quarterback a finalement écopé d'une suspension de quatre matches, purgée au début de la saison suivante. 

Super Bowl LI 

Le chef d'oeuvre de Brady. Menés 28 à 3 par les Falcons d'Atlanta au troisième quart-temps, les Patriots vont réussir le plus grand come-back de l'histoire du Super Bowl, portés par le bras d'acier de « Tom Terrific », surnom qu'il n'a jamais aimé se voir affublé. Toujours est-il que ce 5 février 2017, il efface les 25 points de retard et envoie une passe gagnante pour le touchdown en prolongation (34-28). Au final, Brady a réussi 43 des 62 passes qu'il a tentées, avalant 466 yards, autant de records pour un Super Bowl. Nommé MVP de la finale pour la quatrième fois, un record qu'il portera à cinq, il dépasse l'idole Joe Montana au plus grand nombre de Super Bowls remportés par un quarterback, avec cinq dans son escarcelle. 

Super Bowl LV 

Arrivé à l'intersaison à Tampa Bay, après vingt ans passés à New England, Brady vient de mener, contre toute attente, les Buccaneers, équipe trustant plutôt les profondeurs du classement, à la finale. A 43 ans, ce qui fait de lui le joueur le plus âgé à participer à un Super Bowl, le quarterback n'allait pas s'en contenter. Le 7 février 2021, face à Patrick Mahomes, son successeur désigné et alors tenant du titre avec les Chiefs (31-9), il donne la leçon, réussissant 21 de ses 29 passes pour trois touchdowns sans interception. Cette septième bague fait taire tous les sceptiques quant à son choix initial de quitter les Patriots, qui n'avaient même pas atteint les play-offs sans lui. 


Un médecin syrien condamné à perpétuité en Allemagne pour crimes contre l'humanité sous Assad

L'Allemagne a déjà poursuivi et jugé des auteurs de crimes contre l'humanité et de crimes de guerre commis hors de son territoire, notamment des Syriens et des Irakiens, au nom du principe juridique de compétence universelle. (AFP)
L'Allemagne a déjà poursuivi et jugé des auteurs de crimes contre l'humanité et de crimes de guerre commis hors de son territoire, notamment des Syriens et des Irakiens, au nom du principe juridique de compétence universelle. (AFP)
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  • Agé de 40 ans, il réfutait toutes les accusations, parmi lesquelles celles d'avoir mis le feu aux parties génitales d'un adolescent et d'avoir administré une injection létale à un détenu qui avait résisté aux coups
  • "Il a tué deux personnes et blessé grièvement neuf autres", a affirmé en rendant son verdict le juge Christoph Koller, soulignant que ces actes commis en 2011 et 2012 "s'inscrivaient dans la réaction brutale du régime dictatorial et injuste d'Assad"

FRANCFORT: Un médecin syrien, accusé de tortures d'opposants au régime de Bachar al-Assad, a été condamné à la prison à vie lundi par la justice allemande, après un procès fleuve de plus de trois ans à Francfort.

Arrivé en Allemagne en 2015, où il a exercé comme chirurgien orthopédique jusqu'à son arrestation en 2020 après avoir été reconnu par d'autres réfugiés syriens, Alaa Moussa était jugé pour de multiples crimes sur des détenus dans des hôpitaux militaires de Damas et de Homs durant la guerre civile en Syrie.

Agé de 40 ans, il réfutait toutes les accusations, parmi lesquelles celles d'avoir mis le feu aux parties génitales d'un adolescent et d'avoir administré une injection létale à un détenu qui avait résisté aux coups.

"Il a tué deux personnes et blessé grièvement neuf autres", a affirmé en rendant son verdict le juge Christoph Koller, soulignant que ces actes commis en 2011 et 2012 "s'inscrivaient dans la réaction brutale du régime dictatorial et injuste d'Assad" aux manifestations des opposants.

Dénonçant "une violation massive des droits de l'Homme" par l'accusé, le juge a souligné que le verdict était aussi une façon de montrer "que la souffrance des victimes n'est pas oubliée".

"Outre les difficultés inhérentes à un délai de 12 ans, le régime syrien a tenté jusqu'à sa chute (en décembre 2024, ndlr) d'exercer une influence sur la procédure" allemande, a-t-il poursuivi, évoquant des menaces sur des proches des témoins.

Etant donné la gravité des faits, la condamnation à la perpétuité d'Alaa Moussa a été assortie d'une peine de sûreté pour une durée non encore définie (qui sera décidée au bout de quinze ans d'incarcération).

Lors de son procès commencé le 19 janvier 2022, entouré de hautes mesures de sécurité, Alaa Moussa avait été confronté à plus d'une cinquantaine de témoins et d'anciennes victimes.

Certains avaient témoigné masqués et beaucoup avaient fait état de menaces et d'intimidation à l'encontre de leur famille restée au pays alors que l'ombre des services secrets syriens planait sur les audiences.

Une situation qui s'est détendue après la chute, durant le procès, du dictateur Bachar al-Assad, renversé en décembre 2024 et désormais réfugié en Russie.

Parmi les témoins, un ancien lieutenant d'Alep, âgé aujourd'hui d'une quarantaine d'années, emprisonné après avoir refusé de tirer sur des manifestants en novembre 2011.

"Puni pour ses actes" 

Il avait affirmé avoir vu Alaa Moussa infliger des injections à des malades allongés sur le sol, qui sont décédés peu après, dans l'hôpital militaire où il sévissait.

"Aucun tortionnaire, quel que soit le lieu où il a commis son crime, ne peut être certain d'échapper à la justice. Il devra toujours s'attendre à être puni pour ses actes", a asséné le juge Christoph Koller lors de son verdict.

L'Allemagne a déjà poursuivi et jugé des auteurs de crimes contre l'humanité et de crimes de guerre commis hors de son territoire, notamment des Syriens et des Irakiens, au nom du principe juridique de compétence universelle.

Il y a deux semaines, la justice allemande avait ainsi condamné à la prison à vie un ancien chef d'une milice syrienne soutenant l'ex-président Bachar al-Assad, reconnu coupable notamment de meurtre, d'actes de torture et de séquestration entre 2012 et 2014.

Lors du premier procès au monde sur des exactions du régime de Bachar al-Assad tenu en Allemagne, Anwar Raslan, un ex-gradé des services de renseignement syriens, avait été condamné en janvier 2022 à la prison à vie pour le meurtre de 27 prisonniers et des faits de torture sur au moins 4.000 autres, en 2011 et 2012, dans la prison Al-Khatib.

Des procès sur les crimes commis en Syrie ont également eu lieu ailleurs en Europe, notamment en France et en Suède.

Le conflit en Syrie, déclenché par des protestations pacifiques violemment réprimées en 2011, a fait plus d'un demi-million de morts, déplacé des millions de personnes et ravagé l'économie et les infrastructures du pays.


Ukraine: l'aide européenne compense le désengagement américain, selon le Kiel Institute

Gabriel Felbermayr, économiste autrichien et président de l'Institut de Kiel pour l'économie mondiale, participe à une conférence de presse le 11 mars 2020 à Berlin afin de commenter l'impact économique et politique de l'épidémie du nouveau coronavirus. (Photo de Tobias SCHWARZ / AFP)
Gabriel Felbermayr, économiste autrichien et président de l'Institut de Kiel pour l'économie mondiale, participe à une conférence de presse le 11 mars 2020 à Berlin afin de commenter l'impact économique et politique de l'épidémie du nouveau coronavirus. (Photo de Tobias SCHWARZ / AFP)
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  • « L'Europe comble largement le retrait de l'aide américaine », écrit l'institut dans un communiqué, qui recense l'aide militaire, financière et humanitaire promise et livrée à l'Ukraine depuis l'invasion russe du 24 février 2022.
  • Début 2025, les données du Kiel Institute montrent que « la récente augmentation de l'aide européenne a été tirée par un petit groupe de pays », au premier rang desquels se trouvent « les pays nordiques et le Royaume-Uni ».

PARIS : Selon l'institut de recherche allemand Kiel Institute, une hausse de l'aide des pays européens à l'Ukraine a permis début 2025 de combler le vide laissé par le désengagement de la nouvelle administration américaine de Donald Trump.

« L'Europe comble largement le retrait de l'aide américaine », écrit l'institut dans un communiqué, qui recense l'aide militaire, financière et humanitaire promise et livrée à l'Ukraine depuis l'invasion russe du 24 février 2022.

Alors que « les États-Unis, qui étaient auparavant le plus gros donateur à l'Ukraine, n'ont pas annoncé de nouvelle enveloppe depuis début janvier », l'Ukraine a tout de même reçu plus d'aide de janvier à avril 2025 qu'en moyenne les années précédentes sur la même période. 

« Reste à savoir s'il s'agit d'une hausse temporaire ou du début d'une évolution plus durable du rôle de l'Europe en tant que principal soutien de l'Ukraine », a déclaré Christoph Trebesch, qui dirige l'équipe du Kiel Institute chargée de suivre les engagements en faveur de l'Ukraine, cité dans le communiqué.

Début 2025, les données du Kiel Institute montrent que « la récente augmentation de l'aide européenne a été tirée par un petit groupe de pays », au premier rang desquels se trouvent « les pays nordiques et le Royaume-Uni ».

En revanche, « il est frappant de constater le peu d'aide allemande allouée ces derniers mois », a-t-il commenté. « Au lieu d'augmenter son soutien après l'arrivée de Trump au pouvoir, nous observons une forte baisse de l'aide allemande par rapport aux années précédentes. »

« La tendance est la même pour l'Italie et l'Espagne », a-t-il précisé. 

Au 30 avril 2025, 294 milliards d'euros au total ont été alloués à des dépenses précises en faveur de l'Ukraine (sur 405 milliards promis), selon les derniers chiffres du Kiel Institute. Les 111 milliards restants ont été promis à long terme, mais pas encore alloués.

Sur la somme déjà donnée, 140 milliards d'euros correspondent à de l'aide militaire, 133 milliards à de l'aide financière et 21 milliards à de l'aide humanitaire.

Les principaux donateurs sont l'Union européenne et ses membres (131 milliards d'euros donnés ou alloués), les États-Unis (115 milliards) et le Royaume-Uni (19 milliards).

En matière d'aide militaire, l'Europe, le Royaume-Uni compris, « dépasse pour la première fois depuis juin 2022 les États-Unis », selon le Kiel Institute. Les Européens ont déjà donné ou alloué 72 milliards d'euros d'aide militaire à l'Ukraine depuis le début de la guerre, contre 65 milliards pour les États-Unis. 


Les dirigeants du G7, dont Trump, se rejoignent au Canada tandis qu'un conflit oppose l'Iran et Israël

Le logo du G7 2025 est visible sur la pelouse devant le centre des médias de Banff, à l'approche du sommet du Groupe des Sept (G7) qui se tiendra à Kananaskis, dans la province canadienne de l'Alberta, le 16 juin 2025. (Photo : Ben Sheppard / AFP)
Le logo du G7 2025 est visible sur la pelouse devant le centre des médias de Banff, à l'approche du sommet du Groupe des Sept (G7) qui se tiendra à Kananaskis, dans la province canadienne de l'Alberta, le 16 juin 2025. (Photo : Ben Sheppard / AFP)
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  • Les pays du G7 ont entamé dimanche des négociations dans l'espoir de trouver un langage commun concernant le conflit entre l'Iran et Israël.
  • La priorité absolue pour tous sera d'éviter les drames, malgré les nombreux sujets de frictions, des droits de douane imposés par Donald Trump à la guerre en Ukraine, ou encore à celle du Moyen-Orient.

KANANASKIS, CANADA : Les pays du G7 ont entamé dimanche des négociations dans l'espoir de trouver un langage commun concernant le conflit entre l'Iran et Israël, alors que leurs dirigeants, dont le président américain, se retrouvent pour un sommet sous tension dans les Rocheuses canadiennes.

Il s'agit du premier grand sommet depuis que Donald Trump est revenu au pouvoir en janvier, ce qui a fragilisé l'unité du club des grandes démocraties industrialisées (Allemagne, Royaume-Uni, Canada, États-Unis, France, Italie et Japon).

Le président américain, qui n'a cessé de menacer le Canada ces derniers mois, est arrivé en fin de journée dans ce pays, avec sur la tête une casquette blanche portant son slogan « Make America Great Again » (« Rendre sa grandeur à l'Amérique »).

Pour cette réunion qui se déroule à Kananaskis, dans le parc national de Banff, dans l'ouest du Canada, il retrouvera ses alliés du G7 ainsi que les dirigeants de nombreux autres pays invités : l'Inde, l'Ukraine, le Mexique, l'Afrique du Sud et l'Australie seront notamment présents.

La priorité absolue pour tous sera d'éviter les drames, malgré les nombreux sujets de frictions, des droits de douane imposés par Donald Trump à la guerre en Ukraine, ou encore à celle du Moyen-Orient.

Mais parviendront-ils à parler d'une voix commune, notamment sur cette région du monde ?

Israël a stupéfié le monde vendredi en ouvrant un nouveau front avec une campagne militaire surprise et massive contre l'Iran.

Selon une source gouvernementale citée par l'AFP, les dirigeants du G7 travaillent à une déclaration commune. Reste à décider s'il s'agit d'appeler à la désescalade ou simplement de soutenir Israël en affirmant que le pays a le droit de se défendre. 

Mais cette guerre n'est pas le seule enjeu des discussions à Kananaskis. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky est parmi les invités et doit s'entretenir avec Donald Trump

Le président américain, qui s'est rapproché de façon spectaculaire de Moscou, a de nouveau eu un entretien téléphonique samedi avec le président russe Vladimir Poutine. Ce dernier lui a dit être prêt à un nouveau round de négociations.

De leur côté, les Européens tentent de convaincre Donald Trump de promulguer de nouvelles sanctions contre Moscou, ciblant plus précisément les ventes de pétrole russe. 

Tous les pays souhaitent par ailleurs aborder l'aspect commercial avec le président Trump. En imposant des taxes douanières d'au moins 10 % sur la plupart des produits entrant aux États-Unis, ce dernier a dévié le cours de la mondialisation et menacé l'économie mondiale d'un ralentissement général. 

Ce sommet du G7 est la première visite du président américain sur le sol canadien depuis qu'il a menacé son voisin du nord, estimant qu'il serait préférable qu'il devienne le 51^e État américain.

Le Premier ministre canadien, Mark Carney, et Donald Trump se rencontreront lundi matin lors d'un tête-à-tête. Outre MM. Carney et Zelensky, le dirigeant américain doit aussi rencontrer la présidente mexicaine Claudia Sheinbaum.