CAN: Un choc Salah-Mané pour la finale Égypte-Sénégal

Les stars de Liverpool Mohamed Salah et Sadio Mané s'affrontent, pour la huitième CAN de l'Égypte ou la première du Sénégal, dimanche à Yaoundé. (Photo, AFP)
Les stars de Liverpool Mohamed Salah et Sadio Mané s'affrontent, pour la huitième CAN de l'Égypte ou la première du Sénégal, dimanche à Yaoundé. (Photo, AFP)
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Publié le Dimanche 06 février 2022

CAN: Un choc Salah-Mané pour la finale Égypte-Sénégal

  • Pour l'instant ils sont vraiment à égalité: une Premier League (2020) et une Ligue des champions (2019) avec les Reds et une finale de Coupe d'Afrique perdue chacun. Les deux dernières
  • Si le duel attire toute l'attention, l'histoire est en jeu aussi. L'Égypte vise à étendre encore sa domination sur l'épreuve, alors que le Sénégal court après un premier titre

YAOUNDÉ : Ils sont champions d'Europe ensemble, mais un seul sera champion d'Afrique: les stars de Liverpool Mohamed Salah et Sadio Mané s'affrontent, cette fois, pour la huitième CAN de l'Égypte ou la première du Sénégal, dimanche à Yaoundé.

Pour l'instant ils sont vraiment à égalité: une Premier League (2020) et une Ligue des champions (2019) avec les Reds et une finale de Coupe d'Afrique perdue chacun. Les deux dernières.

"Mo Salah" s'est incliné contre le Cameroun (2-1) en 2017, "Ballonbuwa" ("le sorcier du ballon") contre l'Algérie (1-0) en 2017.

"Ce sont deux grands joueurs, deux grands du foot africains en train de marquer leur temps, forcément cette comparaison va arriver", sourit Aliou Cissé, le sélectionneur du Sénégal, pas surpris des nombreuses questions sur le match dans le match entre Salah et Mané.

"Nous jouons contre tout le Sénégal, pas seulement Sadio", prévient l'Égyptien.

"Demain nous sommes adversaires, mais après le match nous serons coéquipiers à nouveau. Je lui ai envoyé un message après son coup à la tête (contre le Cap-Vert, NDLR) pour savoir comment il allait, et nous nous sommes dit que nous espérions nous rencontrer en finale, c'est tout", ajoute Salah.

Pour l'entraîneur adjoint de l'Égypte, Wael Gomaa (Carlos Queiroz est suspendu, NDLR), "Mohamed Salah a démontré qu'il est le vrai leader de cette sélection dans les matches difficiles. J'espère qu'il pourra gagner ce titre et après celui de meilleur joueur du monde".

"Sadio Mané a une part très importante dans notre effectif, mais il n'y a pas que lui sur le terrain, enchaîne Cissé. C'est un projet collectif, pas personnel. Ce qui important n'est pas forcément que lui brille mais qu'ensemble on soit au rendez-vous de cette finale."

Koulibaly rêve de la Coupe

Car si le duel attire toute l'attention, l'histoire est en jeu aussi. L'Égypte vise à étendre encore sa domination sur l'épreuve, alors que le Sénégal court après un premier titre.

Aliou Cissé connaît cette histoire par cœur: il a perdu les deux finales jouées par les Lions de la Teranga, celle de 2002 comme joueur, où il a raté le dernier tir au but contre le Cameroun (0-0, 3 t.a.b. à 2), et celle de 2017 comme coach.

Et il ne risque pas de l'oublier, la question est revenue à chacune de ses conférences de presse, sans que jamais il ne se départisse de son calme pour y répondre.

"Tout ça appartient au passé, nous revenons avec un autre effectif, meilleur qu'en 2002 et qu'en 2019", assure Aliou Cissé, "très excité à l'idée de jouer cette deuxième finale consécutive".

Il estime son staff et ses joueurs "capables de gérer (leurs) émotions, avec l'expérience et le vécu" qu'ils ont.

Son capitaine, Kalidou Koulibaly, suspendu pour la finale il y a deux ans et demi, ne craint pas non plus de malédiction, il ne s'interdit pas de se voir soulever la coupe dans le ciel de Yaoundé. "C'est comme ça qu'on rêve, c'est une image qu'on doit avoir dans un coin de nos têtes", assure-t-il.

Les Sénégalais ne croient pas non plus à la fatigue des Égyptiens, qui ont joué presque un match de plus qu'eux, avec trois prolongations, et ont un jour de repos de moins.

"Je peux vous garantir que ce ne sera pas une équipe affaiblie, elle a énormément de caractère et de qualité", assure Cissé.

"C'est une finale, personne ne va penser à la fatigue", confirme Salah, prêt pour son duel au sommet avec son ami Mané.


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.