Les contraintes, «seul impact détectable» du Brexit pour les entreprises

La publication de son rapport intervient quelques heures à peine après la nomination d'un secrétaire d’État chargé des «opportunités du Brexit et de l'efficacité gouvernementale», en la personne du député conservateur Jacob Rees Mogg. (AFP)
La publication de son rapport intervient quelques heures à peine après la nomination d'un secrétaire d’État chargé des «opportunités du Brexit et de l'efficacité gouvernementale», en la personne du député conservateur Jacob Rees Mogg. (AFP)
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Publié le Mercredi 09 février 2022

Les contraintes, «seul impact détectable» du Brexit pour les entreprises

  • «L'une des grandes promesses du Brexit était de libérer les entreprises britanniques pour leur donner plus d'espace pour maximiser leur productivité et leur contribution à l'économie»
  • La promesse du gouvernement de créer d'ici à 2025 «la frontière la plus efficace du monde» est une «ambition qui mérite d'être notée», mais jugent qu'elle est "optimiste", étant donné la situation actuelle

LONDRES: Frais supplémentaires, paperasse, retards à la frontière... Pour l'heure, le "seul impact détectable" du Brexit pour les entreprises britanniques est d'alourdir leur fardeau, estime une commission parlementaire mercredi.


Un peu plus d'un an après la sortie effective du Royaume-Uni du marché unique et de l'union douanière européens, le Public Accounts Committee, chargé de surveiller les dépenses publiques, a dressé un tableau peu reluisant du Brexit tant vanté par le Premier ministre Boris Johnson.


La publication de son rapport intervient quelques heures à peine après la nomination d'un secrétaire d’État chargé des "opportunités du Brexit et de l'efficacité gouvernementale", en la personne du député conservateur Jacob Rees Mogg.


S'il est difficile de déterminer précisément la part de la sortie de l'UE par rapport aux autres facteurs, au premier rang desquels la pandémie de Covid-19, il est "clair" que le Brexit a eu "un impact" sur la baisse des échanges, d'après le rapport.


"L'une des grandes promesses du Brexit était de libérer les entreprises britanniques pour leur donner plus d'espace pour maximiser leur productivité et leur contribution à l'économie - dont la nécessité se fait d'autant plus criante à présent sur la longue route de la reprise après la pandémie", a déclaré la présidente de la commission, Meg Hillier. 


Mais "pour l'heure, le seul impact détectable, ce sont des coûts plus élevés, des formalités administratives et des retards à la frontière", étrille la députée travailliste (opposition).


Dans son rapport, la commission met en garde contre un accroissement des difficultés à la frontière avec à la fois le retour complet à la normale qui s'annonce cette année, et la mise en œuvre complète des contrôles.


"Il est temps que le gouvernement soit honnête au sujet des problèmes plutôt que de faire des promesses à outrance", a ajouté Meg Hillier.


Les auteurs du rapport soulignent que la promesse du gouvernement de créer d'ici à 2025 "la frontière la plus efficace du monde" est une "ambition qui mérite d'être notée", mais jugent qu'elle est "optimiste", étant donné la situation actuelle. "Et nous ne sommes pas convaincus qu'elle soit étayée par un plan détaillé pour y parvenir", notent-ils.


Les députés soulignent également le risque de fraude induit par le report de la mise en œuvre du dispositif permanent des contrôles à l'importation.


En attendant 2023, les marchandises arrivant par camion au port de Douvres ne sont effectivement contrôlées qu'à une centaine de kilomètres de là, laissant ainsi ouverte la possibilité que des marchandises soient débarquées avant ces contrôles.


Les ministres saoudien et syrien se rencontrent à Riyad pour stimuler la coopération numérique

Le ministre saoudien des communications et des technologies de l'information, Abdullah Al-Swaha, a reçu son homologue syrien, Abdulsalam Haykal, à Riyad. (SPA)
Le ministre saoudien des communications et des technologies de l'information, Abdullah Al-Swaha, a reçu son homologue syrien, Abdulsalam Haykal, à Riyad. (SPA)
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  • Haykal est en visite au Royaume avec une délégation de haut niveau pour participer au Symposium mondial des régulateurs
  • Les discussions ont porté sur le renforcement des partenariats techniques stratégiques et sur l'avancement des initiatives conjointes dans les domaines de l'infrastructure numérique, de l'innovation et de l'entrepreneuriat

RIYADH : Le ministre saoudien des communications et des technologies de l'information, Abdullah Al-Swaha, a reçu son homologue syrien, Abdulsalam Haykal, à Riyad.

Haykal est en visite dans le Royaume avec une délégation de haut niveau pour participer au Symposium mondial des régulateurs, qui se tient à Riyad jusqu'au 3 septembre.

Les discussions ont porté sur le renforcement des partenariats techniques stratégiques et sur l'avancement des initiatives conjointes dans les domaines de l'infrastructure numérique, de l'innovation et de l'entrepreneuriat, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Les deux ministres ont également insisté sur la nécessité de donner aux jeunes les moyens de contribuer à la construction d'une économie numérique prospère qui soutienne le développement durable.

Mohammed Abu Nayan, président du Conseil d'affaires saoudo-syrien, ainsi que des hauts fonctionnaires et des cadres de l'économie numérique, de l'espace et de l'écosystème de l'innovation de l'Arabie saoudite, ont assisté à la réunion.


Club Med fête ses 75 ans: de la cabane en paille au luxe durable

Des modestes paillotes de Majorque aux resorts luxueux de l’Exclusive Collection, Club Med a su se réinventer au fil des décennies, tout en restant fidèle à son esprit originel. (AFP)
Des modestes paillotes de Majorque aux resorts luxueux de l’Exclusive Collection, Club Med a su se réinventer au fil des décennies, tout en restant fidèle à son esprit originel. (AFP)
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  • Quand Gérard Blitz fonde Club Med en 1950, rapidement rejoint par Gilbert Trigano, il imagine une nouvelle façon de voyager : des séjours tout compris, synonymes de liberté, convivialité et partage
  • Le concept séduit immédiatement et s’impose comme une petite révolution dans le monde du tourisme

DUBAI:  Pionnier des vacances tout compris, Club Med célèbre cette année son 75ᵉ anniversaire. Né sur les plages de Majorque en 1950, le groupe s’est imposé comme un leader mondial du tourisme haut de gamme et durable, avec 70 resorts premium et de luxe dans 40 pays.

Une success-story née d’une vision révolutionnaire

Quand Gérard Blitz fonde Club Med en 1950, rapidement rejoint par Gilbert Trigano, il imagine une nouvelle façon de voyager : des séjours tout compris, synonymes de liberté, convivialité et partage. Le concept séduit immédiatement et s’impose comme une petite révolution dans le monde du tourisme.

Des modestes paillotes de Majorque aux resorts luxueux de l’Exclusive Collection, Club Med a su se réinventer au fil des décennies, tout en restant fidèle à son esprit originel.

« Notre 75ᵉ anniversaire rend hommage à l’innovation qui a toujours porté Club Med », explique Anne Browaeys, PDG de Club Med EMEA et Amérique du Nord.
« De l’invention du tout compris à notre transformation premium, nous restons fidèles à nos valeurs de liberté et de bonheur. »

L’Esprit Libre, ADN de la marque

Pour marquer l’événement, Club Med lance une campagne mondiale baptisée “75 Years of L’Esprit Libre”, célébrant son héritage d’innovation et de joie de vivre.

Un film met en parallèle images d’archives et scènes contemporaines, rappelant le rôle précurseur de la marque :

« Nous n’avons pas inventé la détox digitale, les réseaux sociaux ou les influenceurs… mais nous avons inventé les lieux où vous pouviez vraiment les vivre », souligne la campagne.

 


La Bourse de Paris prudente, entre budget et Nvidia

"Les regards se tournent vers la publication des résultats de Nvidia, considérée comme un test décisif pour la dynamique du secteur de l’intelligence artificielle", relève John Plassard, responsable de la stratégie d'investissement chez Cité Gestion Private Bank. (AFP)
"Les regards se tournent vers la publication des résultats de Nvidia, considérée comme un test décisif pour la dynamique du secteur de l’intelligence artificielle", relève John Plassard, responsable de la stratégie d'investissement chez Cité Gestion Private Bank. (AFP)
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  • La Bourse de Paris évolue sans entrain mercredi, dans l'attente des résultats trimestriels du géant américain des semi-conducteurs Nvidia
  • Il reprend des couleurs, après avoir cédé 1,70% la veille, deuxième chute consécutive, plombée par les perspectives d'instabilité politique et budgétaire en France, après l'intervention de François Bayrou en début de semaine

PARIS: La Bourse de Paris évolue sans entrain mercredi, dans l'attente des résultats trimestriels du géant américain des semi-conducteurs Nvidia, fer de lance de l'intelligence artificielle sur les marchés, tout en surveillant la situation politique en France.

Vers 09H40 (heure de Paris), le CAC 40 gagnait 0,30% à 7.732,59 points.

Il reprend des couleurs, après avoir cédé 1,70% la veille, deuxième chute consécutive, plombée par les perspectives d'instabilité politique et budgétaire en France, après l'intervention de François Bayrou en début de semaine.

"Les regards se tournent vers la publication des résultats de Nvidia, considérée comme un test décisif pour la dynamique du secteur de l’intelligence artificielle", relève John Plassard, responsable de la stratégie d'investissement chez Cité Gestion Private Bank.

Le géant américain publiera ses résultats après la fermeture de Wall Street (22H00).

Les places boursières sont portées ces dernières années par un engouement  autour de l'intelligence artificielle. Nvidia, qui fournit les semi-conducteurs à cette industrie investissant des milliards tous azimuts pour se développer, en est la figure de proue.

Il "représente désormais environ 8% du S&P 500. Ses résultats, ou la réaction du marché à ceux-ci, pourraient donc fortement influencer le marché", résume Ipek Ozkardeskaya, analyste pour Swissquote Bank.

D'ici là, "les investisseurs continueront à faire preuve de prudence", estime Andreas Lipkow, analyste indépendant.

La dette française sur le grill

La situation politique et budgétaire en France inquiète les investisseurs, depuis que François Bayrou a annoncé lundi qu'il solliciterait la confiance de l'Assemblée nationale le 8 septembre prochain, avec peu de chances de l'obtenir.

Le chef du gouvernement a promis mardi de se battre et demandé aux oppositions de "réfléchir" et de renoncer à leurs "réflexes spontanés", les appelant à choisir entre le "chaos" et "la responsabilité".

Après avoir été sous pression ces deux derniers jours, le taux d'intérêt à dix ans de la dette française se stabilisait mercredi, à 3,50% vers 09H40, au même niveau que la veille.

Mais il reste proche de celui imposé à l'Italie (3,56%), longtemps vue comme la lanterne rouge, mais qui bénéficie depuis plusieurs mois d'une meilleure perception des investisseurs en termes de croissance  et de limitation des dépenses.

Et l'écart entre le taux d'intérêt français et son équivalent allemand référence en Europe, baptisé le "spread", atteignait lui 0,78 point, contre 0,70 point en début de semaine avant l'intervention de M. Bayrou.

Nouvelle commande pour Alstom

Le géant français Alstom (-0,38% à 20,75 euros) ne profitait pas de la commande annoncée mardi de "quelques centaines de millions d'euros" pour fournir une ligne de métro à Mumbai en Inde.