L'Ukraine garde son espace aérien ouvert, Berlin hausse le ton contre Moscou

Des personnes faisant la queue pour l'enregistrement à l'aéroport de Boryspil, Kiev. (Photo, AFP)
Des personnes faisant la queue pour l'enregistrement à l'aéroport de Boryspil, Kiev. (Photo, AFP)
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Publié le Dimanche 13 février 2022

L'Ukraine garde son espace aérien ouvert, Berlin hausse le ton contre Moscou

Des personnes faisant la queue pour l'enregistrement à l'aéroport de Boryspil, Kiev. (Photo, AFP)
  • «L'espace aérien au-dessus de l'Ukraine reste ouvert, l'Etat s'emploie à prévenir les risques pour les compagnies aériennes», a indiqué le ministère des Infrastructures
  • Le ministre britannique de la Défense, Ben Wallace, a jugé dimanche qu'il y avait un « parfum de Munich dans l'air » dans cette crise

KIEV: Le gouvernement ukrainien a promis dimanche de garder son espace aérien ouvert malgré l'inquiétude des Occidentaux face à la menace d'invasion russe, notamment l'Allemagne qui juge la situation « critique » et a haussé le ton vis-à-vis de Moscou. 

« L'espace aérien au-dessus de l'Ukraine reste ouvert, l'Etat s'emploie à prévenir les risques pour les compagnies aériennes », a indiqué le ministère des Infrastructures dans un communiqué publié sur Facebook.  

Samedi, la compagnie néerlandaise KLM a suspendu jusqu'à nouvel ordre tous les vols dans l'espace aérien ukrainien. Un vol prévu samedi soir a été annulé. 

KLM ne survole plus l'est de l'Ukraine depuis le crash du MH17 qui reliait Amsterdam à Kuala Lumpur, abattu dans cette région le 17 juillet 2014, tuant les 283 passagers à bord et les 15 membres d'équipage. Moscou a toujours nié toute implication. 

Membre de la même alliance, Air France continue en l’état de maintenir son programme de vols entre la France et l'Ukraine, soit « deux vols par semaine, le mardi et le dimanche », a déclaré dimanche une porte-parole à l’AFP. 

Pour faire face à une demande éventuellement plus importante, vu les annulations d’autres compagnies, Air France a même « augmenté la capacité des vols » en recourant à des Airbus A321, plutôt que les plus petits A319 habituels. 

Situation « très dangereuse »  

Le contexte n'est guère rassurant avec 130 000 de soldats russes positionnés le long de la frontière ukrainienne et qui mènent des exercices militaires tous azimuts et l'échec jusqu'ici à apaiser les tensions par la voie diplomatique.  

Le ministre britannique de la Défense, Ben Wallace, a jugé dimanche qu'il y avait un « parfum de Munich dans l'air » dans cette crise, en référence à l'accord de 1938 avec l'Allemagne nazie qui n'a pu empêcher la Seconde Guerre mondiale.  

Cette déclaration a agacé l'Ukraine. 

« Ce n'est pas le meilleur moment pour nous d'offenser nos partenaires dans le monde », au moment où « il y a de la panique partout, non seulement dans l'esprit des gens, mais aussi sur les marchés financiers », a déclaré son ambassadeur au Royaume-Uni, Vadim Pristaïko. 

Les responsables allemands se sont également montrés alarmistes dimanche, et ont durci le ton vis-à-vis de la Russie. 

Le chef de l'Etat Frank-Walter Steinmeier a estimé que Moscou portait « la responsabilité » d'un risque de « guerre » en Europe. 

Auparavant, une source gouvernementale allemande, sous couvert d'anonymat, avait jugé la situation « critique » et « très dangereuse ». 

Le chancelier Olaf Scholz, attendu lundi à Kiev et mardi à Moscou, a lui prévenu que les sanctions occidentales à l'égard de la Russie prendraient effet « immédiatement » en cas d'invasion de l'Ukraine par Moscou. 

Moscou  « n'en a rien à foutre » des risques de sanctions occidentales, avait prévenu sans ambages quelques heures plus tôt l'ambassadeur russe en Suède, l'expérimenté diplomate Viktor Tatarintsev, dans un entretien au journal suédois Aftonbladet. 

Au contraire, a-t-il ajouté, « plus l'Occident fait pression sur la Russie, et plus forte sera la réponse russe ». 

La Russie s'est par ailleurs dite « inquiète » de la « relocalisation » de personnel de l'Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe (OSCE) qui étaient jusqu'ici en Ukraine. 

L'OSCE, qui réunit une soixantaine de pays, dont les Etats-Unis, la Russie et les principaux pays d'Europe de l'ouest, est un forum chargé de favoriser le dialogue et la coopération entre tous sur les questions de sécurité. 

Moscou a accusé la mission de cette organisation sur place d'être « délibérément entraînée dans la psychose militariste fomentée par Washington et utilisée comme outil pour une éventuelle provocation » via des retraits de personnel. 

Assurances suspendues  

Samedi, un avion de la compagnie ukrainienne SkyUP reliant Madère, au Portugal, à Kiev a dû atterrir à Chisinau, en Moldavie, le propriétaire de l'avion ayant interdit son entrée dans l'espace aérien ukrainien. 

Toujours selon SkyUP, les grandes compagnies d’assurance ont informé samedi les transporteurs aériens ukrainiens qu'elles suspendaient l'assurance des avions pour les vols dans l'espace aérien de l'Ukraine pendant 48 heures en raison des risques accrus d'hostilités. 

« Nous avons temporairement suspendu la vente des billets pour les vols du 14 au 16 février 2022 », a souligné le PDG de SkyUP Dmitro Serooukhov.  

Le gouvernement ukrainien admet que le problème pourrait venir des assureurs.  

« L'Ukraine est prête à soutenir les transporteurs aériens et les décisions gouvernementales nécessaires seront prises prochainement », a pour sa part déclaré Kyrylo Timochenko, adjoint au chef de l'administration présidentielle.  

« Si nécessaire, l'État assurera le retour de tous les citoyens ukrainiens de l'étranger », a déclaré le ministre des Infrastructures Oleksandre Koubrakov. 


L’Ambassade du Maroc à Tokyo célèbre le 26e anniversaire de l’intronisation du Roi Mohammed VI

L’Ambassade du Maroc à Tokyo a célébré 26 ans de règne de Mohammed VI, mettant en avant les réformes, l’essor économique et l’ouverture du Royaume. (Photo: ANJ)
L’Ambassade du Maroc à Tokyo a célébré 26 ans de règne de Mohammed VI, mettant en avant les réformes, l’essor économique et l’ouverture du Royaume. (Photo: ANJ)
Lors de la célébration du 26e anniversaire de l’intronisation du Roi Mohammed VI à Tokyo, l’Ambassadeur Bouhlal a mis en avant les réformes du Royaume, son rôle croissant en tant que hub régional et ses avancées dans les secteurs de l’énergie, de l’industrie et du tourisme. (Photo: ANJ)
Lors de la célébration du 26e anniversaire de l’intronisation du Roi Mohammed VI à Tokyo, l’Ambassadeur Bouhlal a mis en avant les réformes du Royaume, son rôle croissant en tant que hub régional et ses avancées dans les secteurs de l’énergie, de l’industrie et du tourisme. (Photo: ANJ)
Le ministre japonais KIUCHI Minoru a salué la stabilité et l’ouverture du Maroc, soulignant l’intérêt croissant des investisseurs japonais pour un pays devenu un partenaire stratégique en Afrique. (Photo: ANJ)
Le ministre japonais KIUCHI Minoru a salué la stabilité et l’ouverture du Maroc, soulignant l’intérêt croissant des investisseurs japonais pour un pays devenu un partenaire stratégique en Afrique. (Photo: ANJ)
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  • L’Ambassade du Maroc à Tokyo a célébré 26 ans de règne de Mohammed VI, mettant en avant les réformes, l’essor économique et l’ouverture du Royaume
  • Le Japon a salué la stabilité du Maroc et le renforcement des liens économiques bilatéraux

TOKYO : L’Ambassade du Royaume du Maroc à Tokyo a célébré mercredi le 26e anniversaire de l’intronisation du Roi Mohammed VI.

L’événement a rassemblé des parlementaires éminents, des personnalités politiques japonaises, des diplomates, des chefs d’entreprise ainsi que des responsables gouvernementaux, conférant à la célébration une dimension solennelle et prestigieuse.

L’Ambassadeur Rachad Bouhlal a accueilli les invités en soulignant les réformes visionnaires et cohérentes menées par le Roi Mohammed VI tout au long de ses 25 années de règne. Ces réformes ont largement contribué à faire du Maroc « un pays moderne, ouvert et inclusif », tout en favorisant son développement économique et social, le positionnant comme un modèle pour d'autres nations.

L’Ambassadeur a également adressé ses salutations à l’Empereur et l’Impératrice du Japon, à la Famille impériale ainsi qu’au Gouvernement et au peuple japonais.

Il a mis en avant le rôle du Maroc en tant que hub régional d’investissement et d’innovation, notamment dans les secteurs industriel et des infrastructures. Il a notamment cité le port de Tanger-Med, aujourd’hui le plus grand port de la Méditerranée, ainsi que l’expansion de la ligne à grande vitesse Al Boraq, première du genre en Afrique.

L’Ambassadeur Bouhlal a souligné que le Maroc figure parmi les premiers pays africains à adopter les énergies renouvelables, ce qui lui permet d’attirer des industries à forte valeur ajoutée. Il a précisé que le Royaume est désormais le premier constructeur de voitures particulières en Afrique, avec un rôle déterminant joué par les entreprises japonaises reconnues pour leur expertise technologique, renforçant ainsi les liens économiques entre les deux pays.

Par ailleurs, le Maroc et le Japon ont signé un mémorandum d’entente pour la promotion de l’investissement et du commerce. Selon les données du tourisme international des Nations unies, le Maroc a accueilli 17,4 millions de touristes en 2024, soit une hausse de 20 % par rapport à 2023, ce qui en fait la première destination touristique du continent africain.

Le ministre japonais de la Sécurité économique, KIUCHI Minoru, a salué les avancées du Maroc sous le leadership du Roi Mohammed VI. Il a exprimé l’admiration du Japon pour les réformes marocaines en faveur de la modernisation et de la justice sociale. Le ministre a souligné que la stabilité politique et l’ouverture du Royaume en font un partenaire de confiance, attirant un nombre croissant d’investissements japonais.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.jp


L'écrivain israélien David Grossman qualifie de "génocide" la situation à Gaza

Des Palestiniens reçoivent de la soupe de lentilles dans un point de distribution de nourriture dans la ville de Gaza, le 1er août 2025. (AFP)
Des Palestiniens reçoivent de la soupe de lentilles dans un point de distribution de nourriture dans la ville de Gaza, le 1er août 2025. (AFP)
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  • Le célèbre écrivain israélien David Grossman a qualifié de "génocide" la manière dont son pays mène la guerre dans la bande de Gaza
  • Allant à contre-courant du gouvernement israélien, M. Grossman affirme rester "désespérément fidèle" à l'idée de deux Etats, la Palestine et Israël

ROME: Le célèbre écrivain israélien David Grossman a qualifié de "génocide" la manière dont son pays mène la guerre dans la bande de Gaza, affirmant en avoir "le cœur brisé", dans une interview publiée vendredi dans le quotidien italien La Repubblica.

"J'ai refusé pendant des années d'utiliser ce terme: "génocide". Mais maintenant je ne peux pas m'empêcher de l'utiliser, après ce que j'ai lu dans les journaux, après les images que j'ai vu et après avoir parlé avec des personnes qui y ont été", dit-il.

"Je veux parler comme une personne qui a fait tout ce qu'elle pouvait pour ne pas en arriver à qualifier Israël d'Etat génocidaire", assure-t-il.

"Et maintenant, avec une douleur immense et le cœur brisé, je dois constater ce c'est ce qui se passe devant mes yeux. "Génocide". C'est un mot avalanche: une fois que tu l'as prononcé, il ne fait que grossir, comme une avalanche. Et il apporte encore plus de destruction et de souffrance", ajoute M. Grossman dont les œuvres ont été traduites en de nombreuses langues, dont le français, l'anglais ou l'italien.

Interrogé sur ce qu'il pensait en lisant les chiffres sur les morts à Gaza, il a répondu: "je me sens mal".

"Mettre ensemble les mots +Israël+ et +famine+, le faire en partant de notre histoire, de notre supposée sensibilité aux souffrances de l'humanité, de la responsabilité morale que nous avons toujours dit avoir envers chaque être humain et non seulement envers les juifs... tout ça c'est dévastateur", poursuit M. Grossman.

Allant à contre-courant du gouvernement israélien, M. Grossman affirme rester "désespérément fidèle" à l'idée de deux Etats, la Palestine et Israël, "principalement parce que je ne vois pas d'alternative", saluant dans ce contexte la volonté du président français Emmanuel Macron de reconnaître en septembre l'Etat palestinien.

"Je pense que c'est une bonne idée et je ne comprends pas l'hystérie avec laquelle elle a été accueillie en Israël", dit-il.

"Il est clair qu'il faudra avoir des conditions précises: pas d'armes. Et la garantie d'élections transparentes dont sera exclu quiconque pense à utiliser la violence contre Israël", a conclu l'écrivain.


L'émissaire de Trump promet davantage d'aides humanitaires après une visite à Gaza

Des Palestiniens de Jabalia, dans le nord de la bande de Gaza, se précipitent vers un avion effectuant un largage d'aide au-dessus du territoire palestinien assiégé par Israël, le 1er août 2025. (AFP)
Des Palestiniens de Jabalia, dans le nord de la bande de Gaza, se précipitent vers un avion effectuant un largage d'aide au-dessus du territoire palestinien assiégé par Israël, le 1er août 2025. (AFP)
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  • L'émissaire américain Steve Witkoff a effectué vendredi une visite dans la bande de Gaza dévastée par la guerre, promettant d'y augmenter l'aide humanitaire
  • L'ONG Human Rights Watch (HRW) a fustigé le système de distribution d'aide mis en place par Israël et les Etats-Unis via la Fondation humanitaire à Gaza (GHF), devenu selon elle un "piège mortel" pour les Gazaouis

Gaza, Territoires palestiniens: L'émissaire américain Steve Witkoff a effectué vendredi une visite dans la bande de Gaza dévastée par la guerre, promettant d'y augmenter l'aide humanitaire, au moment où la pression s'accentue sur Israël face aux pertes humaines dans le territoire palestinien affamé.

En amont de cette visite de l'émissaire du président Donald Trump, l'ONG Human Rights Watch (HRW) a fustigé le système de distribution d'aide mis en place par Israël et les Etats-Unis via la Fondation humanitaire à Gaza (GHF), devenu selon elle un "piège mortel" pour les Gazaouis.

Après près de 22 mois d'une guerre dévastatrice déclenchée par une attaque sanglante du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, la bande de Gaza assiégée par Israël est menacée d'une "famine généralisée" selon l'ONU et est totalement dépendante de l'aide humanitaire.

Entretemps, les bombardements et tirs israéliens ont continué dans le territoire palestinien, où la Défense civile a fait état de 22 Palestiniens tués, dont huit qui attendaient de l'aide.

"Qu'ont fait nos fils et nos filles? Qu'ont fait les enfants pour mériter cette famine? Ayez pitié de nous!", se lamente la sexagénaire Yasmine al-Farra à l'hôpital Nasser de Khan Younès (sud), où elle pleure son fils tué.

Steve Witkoff et l'ambassadeur américain en Israël, Mike Huckabee, ont visité dans la matinée un centre de la GHF "afin de connaître la vérité sur les sites d'aide", a indiqué M. Huckabee.

- "Nourrir les gens" -

M. Witkoff a ensuite précisé sur X que leur visite, de "plus de cinq heures", avait pour but "de fournir à @POTUS (le président Trump) une compréhension claire de la situation humanitaire et d'élaborer un plan visant à livrer de la nourriture et une aide médicale aux habitants de Gaza".

Selon le site américain Axios, M. Trump a déclaré travailler sur un plan à Gaza "pour nourrir les gens".

La GHF a lancé ses opérations fin mai, après près de trois mois de total blocus humanitaire imposé par Israël, écartant le système d'aide mis en place par l'ONU.

Depuis, 1.373 Palestiniens qui attendaient de l'aide ont été tués à Gaza, dont 859 près des sites de la GHF, une organisation au financement opaque, "la plupart" par l'armée israélienne, a affirmé l'ONU.

Dans un rapport, HRW a dénoncé un système humanitaire "militarisé" qui a provoqué selon l'ONG des "bains de sang". Elle a qualifié de "crimes de guerre" les "meurtres de Palestiniens en quête de nourriture, par les forces israéliennes".

L'armée israélienne, sollicitée par l'AFP, a dit examiner les rapports faisant état de victimes civiles près des zones de distribution d'aides.

Depuis une semaine, des avions de plusieurs pays ont largué des vivres à Gaza. Les autorités israéliennes ont annoncé que plus de 200 camions d'aide avaient été distribués jeudi par les organisations internationales.

Les agences internationales jugent ces aides insuffisantes et selon l'ONU 6.000 camions attendent le feu vert israélien pour entrer à Gaza.

- Vidéo d'un otage -

M. Witkoff, qui s'était rendu à Gaza en janvier, a rencontré jeudi le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, sous pression à la fois en Israël pour tenir ses engagements à détruire le Hamas et libérer les Israéliens kidnappés le 7-Octobre, et à l'étranger pour faire taire les armes à Gaza.

L'attaque du 7-Octobre a entraîné côté israélien la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de données officielles. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 49 sont toujours otages à Gaza, dont 27 ont été déclarées mortes par l'armée.

L'offensive de représailles lancée par Israël à Gaza, a fait au moins 60.249 morts, en majorité des civils, d'après les données du ministère de la Santé à Gaza, jugées fiables par l'ONU.

Vendredi, le Hamas a diffusé une vidéo d'un otage israélien, identifié par les médias israéliens comme Evyatar David, 24 ans. L'otage y apparaît amaigri et visiblement affaibli, détenu dans un tunnel.

L'AFP n'a pas pu déterminer l'authenticité de la vidéo, ni la date de son enregistrement.

Dans un rapport d'enquête publié vendredi, la chaîne publique britannique BBC a affirmé avoir recueilli des témoignages de membres du personnel médical, de groupes de défense des droits humains et de témoins sur plus de 160 enfants touchés par balle pendant la guerre à Gaza. Elle a ajouté que 95 avaient été touchés à la tête ou à la poitrine et que, selon des témoins, 57 d'entre eux auraient été visés par l'armée israélienne.

Interrogée à ce sujet, l'armée israélienne a déclaré que "toute atteinte intentionnelle aux civils, et en particulier aux enfants, est strictement interdite" par l'armée israélienne et le droit international.