Stars, hip-hop, suspense et genou à terre: les temps forts du Super Bowl

Anderson .Paak et Eminem se produisent lors du Super Bowl LVI Halftime Show au SoFi Stadium le 13 février 2022 à Inglewood, Californie. (Photo, AFP)
Anderson .Paak et Eminem se produisent lors du Super Bowl LVI Halftime Show au SoFi Stadium le 13 février 2022 à Inglewood, Californie. (Photo, AFP)
Short Url
Publié le Lundi 14 février 2022

Stars, hip-hop, suspense et genou à terre: les temps forts du Super Bowl

Anderson .Paak et Eminem se produisent lors du Super Bowl LVI Halftime Show au SoFi Stadium le 13 février 2022 à Inglewood, Californie. (Photo, AFP)
  • Après avoir gratifié les fans de son tube «Lose Yourself», hymne aux outsiders qui finalement triomphent et trouvaient un écho chez les Bengals que personne n'avait vu venir, Eminem a terminé sa prestation en mettant le genou à terre
  • The Rock sur la pelouse en Monsieur Loyal pour présenter les équipes, Charlize Theron, Jennifer Lopez, Kanye «Ye» West cagoulé, Jay-Z sur le bord du terrain, Matt Damon ou Mark Wahlberg, le Super Bowl sentait bon le glamour

LOS ANGELES: Un match haletant jusqu'au bout, avec la victoire des Rams (23-20) contre les Bengals, mais aussi le tout show-business au stade, du hip-hop, des publicités et un genou à terre posé par Eminem, le 56e Super Bowl a été riche en temps forts. 

1
The Rock sur la pelouse en Monsieur Loyal pour présenter les équipes. (Photo, AFP)

Pluie de stars à LA 

The Rock sur la pelouse en Monsieur Loyal pour présenter les équipes, Charlize Theron, Jennifer Lopez, Kanye « Ye » West cagoulé, Jay-Z sur le bord du terrain, Matt Damon ou Mark Wahlberg, le Super Bowl sentait bon le glamour. 

L'événement sportif le plus suivi aux Etats-Unis était de retour à Los Angeles pour la première fois depuis 29 ans dans l'écrin flambant neuf du SoFi Stadium, et le gratin du show-business s'est déplacé en masse. 

Mixon, le passeur improbable 

Le football américain est un sport de spécialistes. Mais dimanche, à la surprise générale, le running back de Cincinnati Joe Mixon s'est mué en quarterback. Première passe de sa carrière et premier touchdown peu avant la pause pour le Californien de naissance, ce qui a permis aux Bengals de rester dans le match. 

1
Auteur d'un touchdown, le receveur Odell Beckham Jr était parti pour semer la pagaille pendant tout le match dans la défense des Bengals. (Photo, AFP)

Le genou de Beckham Jr cède 

Auteur d'un touchdown, le receveur Odell Beckham Jr était parti pour semer la pagaille pendant tout le match dans la défense des Bengals. Mais à la réception d'une passe, seul, il s'effondre et agrippe son genou. Il rejoint les vestiaires en boitant. Le match est relancé. 

La « block party » de la mi-temps 

Snoop Dogg, Dr Dre et Eminem: quelques-unes des légendes du rap ont déroulé plusieurs de leurs succès, dans un stade euphorique. Le public a même eu droit à l'apparition surprise de 50 Cent, suspendu par les pieds, ainsi qu'au flow percutant du symbole de la nouvelle génération, Kendrick Lamar. 

Le tout sur les toits d'une rangée de maisons de plain-pied typiques de Los Angeles, des voitures style « lowrider » (à la carrosserie abaissée) garées devant, avec la voix râpeuse de la chanteuse Mary J Blige en contrepoint. 

La réaction enflammée du SoFi Stadium et des réseaux sociaux a rappelé, si besoin était, que le hip-hop était devenu le genre musical dominant aux Etats-Unis. Les titres « The Next Episode » (Dre/Snoop), « California Love » (Dr Dre/2Pac) ou « In Da Club », entonnés dimanche, sont devenus des classiques de la culture américaine. 

Le genou d'Eminem se pose à terre 

D'un genou à l'autre, d'une souffrance à d'autres. Après avoir gratifié les fans de son tube « Lose Yourself », hymne aux outsiders qui finalement triomphent et trouvaient un écho chez les Bengals que personne n'avait vu venir, le rappeur de Detroit a terminé sa prestation en mettant le genou à terre. 

Une référence claire au geste du quarterback et militant Colin Kaepernick, qui avait de la sorte protesté contre les violences policières faites au Noirs aux Etats-Unis et avait déclenché une petite révolution en NFL en 2016, insulte de Donald Trump en prime. 

Voitures électriques et cryptomonnaies se font de la pub 

Le Dr Evil du film « Austin Powers », un robot-chien, Arnold Schwarzenegger en Zeus, les constructeurs n'ont pas lésiné pour promouvoir leurs véhicules électriques. C'est la concrétisation du virage radical qu'a pris récemment l'industrie automobile américaine. 

Egalement à l'honneur de la caravane publicitaire du Super Bowl, les géants des cryptomonnaies, avec une mention spéciale pour Crypto.com. La plateforme, qui a récemment fait l'acquisition de l'ex-Staples Center, antre des Lakers dans le Downtown de L.A., a mis en scène la superstar du basket LeBron James dans une rencontre avec le jeune LeBron, recréé par superposition sur le visage du jeune acteur Bentley Green. 

Kupp s'élève et délivre les Rams 

Il n'est pas le plus rapide, pas le plus puissant, mais le receveur Cooper Kupp sait comment attraper une passe. Il l'a prouvé dimanche, captant, en suspension, un lancer du quarterback Matthew Stafford, à 85 secondes de la fin du match. Repassé devant (22-20), Los Angeles ne devait plus être rejoint après ce « twist » (retournement de situation) digne des films hollywoodiens. 


Le 87ème prix Albert Londres sera remis le 25 octobre à Beyrouth

Le journaliste français et président du Prix Albert Londres, Hervé Brusini, s'exprime lors du dévoilement d'une plaque commémorative en hommage au caméraman de l'AFP Arman Soldin, tué en Ukraine, sur l'esplanade du Centre universitaire de Vichy, dans le centre de la France, le 7 mai. (AFP)
Le journaliste français et président du Prix Albert Londres, Hervé Brusini, s'exprime lors du dévoilement d'une plaque commémorative en hommage au caméraman de l'AFP Arman Soldin, tué en Ukraine, sur l'esplanade du Centre universitaire de Vichy, dans le centre de la France, le 7 mai. (AFP)
Short Url
  • La capitale libanaise devait l'an dernier accueillir les délibérations de la plus prestigieuse récompense de la presse francophone, mais les bombardements israéliens sur plusieurs régions du Liban ont obligé le jury à rapatrier ses travaux sur Paris
  • "Il y a d'abord Beyrouth, Beyrouth est une ville heureuse", écrit Albert Londres en novembre 1919, cité par le communiqué de l'association

PARIS: Le 87ème prix Albert Londres, qui récompense le meilleur reportage écrit et audiovisuel francophone de l'année, sera remis le 25 octobre à Beyrouth, a annoncé mercredi l'association.

La capitale libanaise devait l'an dernier accueillir les délibérations de la plus prestigieuse récompense de la presse francophone, mais les bombardements israéliens sur plusieurs régions du Liban ont obligé le jury à rapatrier ses travaux sur Paris.

"Il y a d'abord Beyrouth, Beyrouth est une ville heureuse", écrit Albert Londres en novembre 1919, cité par le communiqué de l'association.

"Mais l'histoire en décida autrement. Quand le journaliste est revenu dans la région dix ans plus tard, les mots massacres et assassinats se sont imposés sous sa plume. Le conflit israélo-palestinien voyait ses premières victimes", poursuit le texte.

"Déjà ! Près de cent ans plus tard, la tragédie est massive. Informer est un enjeu vital malgré les bombes, malgré les murs. Le Prix Albert Londres se devait d'aller y voir. Le propre du reportage, en somme".

L'association Albert Londres a dévoilé la liste des articles, films et livres pré-sélectionnés pour l'édition 2025, sur 134 candidatures.

Pour le 87ème prix de la presse écrite, ont été choisis : Eliott Brachet (Le Monde), Julie Brafman (Libération) , Emmanuel Haddad (L'Orient-Le Jour), Iris Lambert (Society, Libération), Ariane Lavrilleux (Disclose), Célian Macé (Libération), Matteo Maillard (Libération, Jeune Afrique) et Arthur Sarradin (Libération, Paris Match).

Pour le 41ème prix audiovisuel, ont été retenus : Solène Chalvon-Fioriti pour "Fragments de guerre" (France 5), Marianne Getti et Agnès Nabat pour "Tigré : viols, l'arme silencieuse" (Arte), Jules Giraudat et Arthur Bouvart pour "Le Syndrome de La Havane" (Canal+), Julien Goudichaud pour "Calais-Douvres, l'exil sans fin" (LCP), Louis Milano-Dupont et Elodie Delevoye pour "Rachida Dati, la conquête à tout prix" (France 2) et Solène Oeino pour "Le Prix du papier" (M6).

Pour le 9ème prix du livre, ont été désignés Charlotte Belaich et Olivier Pérou pour "La Meute" (Flammarion), Siam Spencer pour "La Laverie" (Robert Laffont), Quentin Müller pour "L'Arbre et la tempête" (Marchialy) et Elena Volochine pour "Propagande : l'arme de guerre de Vladimir Poutine" (Autrement).

L'an dernier, la journaliste du Monde Lorraine de Foucher avait remporté le prix pour l'écrit pour ses reportages et enquêtes sur les viols de Mazan, les migrantes violées et encore les victimes de l'industrie du porno.

Le prix de l'audiovisuel avait été décerné à Antoine Védeilhé et Germain Baslé pour leur film "Philippines: les petits forçats de l'or" (Arte) et le prix du livre avait couronné Martin Untersinger pour "Espionner, mentir, détruire" (Grasset), une enquête sur les attaques dans le cyberespace.

Créé en 1933 en hommage au journaliste français Albert Londres (1884-1932), père du grand reportage moderne, le prix est doté de 5.000 euros pour chacun des candidats, qui doivent avoir moins de 41 ans.


Des projets architecturaux saoudiens parmi les 15 finalistes du nouveau prix RIBA

Le Wadi Safar Experience Center est une porte d'entrée vers le développement plus large de Wadi Safar et s'inspire du style vernaculaire Najdi. (Fourni)
Le Wadi Safar Experience Center est une porte d'entrée vers le développement plus large de Wadi Safar et s'inspire du style vernaculaire Najdi. (Fourni)
Short Url
  • Deux projets innovants situés à Riyad – le parc King Salman et le centre d’expérience de Wadi Safar – ont été sélectionnés parmi les 15 finalistes du nouveau prix RIBA
  • Ce prix célèbre des projets ayant un impact social fort et une vision durable

DUBAÏ : Riyad s'impose comme un centre du design de pointe, alors que le Royal Institute of British Architects (RIBA) a dévoilé les 15 finalistes de son tout premier prix des bâtiments les plus transformateurs du Moyen-Orient.

Cette nouvelle distinction récompense les projets architecturaux récents ayant le plus d’impact social et de transformation à travers le Golfe, et deux des candidats les plus remarquables se trouvent dans la capitale saoudienne.

Au cœur de la contribution de Riyad figure le parc King Salman, une vaste opération de réhabilitation de l’ancien aéroport de la ville, réalisée par Gerber Architekten, Buro Happold et Setec. Ce projet ambitieux transforme une relique de l’ère aérienne en une oasis urbaine immense, offrant aux habitants et visiteurs un réseau de jardins, de plans d’eau et d’espaces de loisirs. Il met en œuvre des techniques novatrices de régénération des sols désertiques, d’utilisation durable de l’eau et de plantation résistante au climat.

Non loin de là, le centre d’expérience de Wadi Safar sert de porte d’entrée au développement plus large de Wadi Safar. Conçu par Dar Al Omran – Rasem Badran, il s’inspire du style vernaculaire najdi, avec des cours intérieures et un aménagement paysager en bermes de terre créant une atmosphère fraîche et contemplative tout en valorisant le patrimoine régional.

La liste des finalistes met également en lumière l’excellence dans tout le Moyen-Orient. Aux Émirats arabes unis, le sanctuaire des tortues et de la faune de Khor Kalba (Hopkins Architects) soutient la réhabilitation des tortues et oiseaux en danger dans la mangrove ancestrale de Sharjah, avec des pavillons arrondis se fondant dans le paysage côtier. À Dubaï, le centre Jafar du Dubai College (Godwin Austen Johnson) offre un espace STEM flexible, baigné de lumière naturelle, où l’acoustique et l’efficacité énergétique sont prioritaires.

À Doha, le centre Al-Mujadilah et sa mosquée pour femmes (Diller Scofidio + Renfro) réinterprètent de manière contemporaine un espace sacré, avec un toit percé de plus de 5 000 puits de lumière diffusant une lumière naturelle apaisante dans les salles de prière et les espaces communautaires.

Plusieurs projets revisitent les formes patrimoniales dans un contexte contemporain. À Sharjah, The Serai Wing, Bait Khalid Bin Ibrahim (ANARCHITECT) transforme deux maisons familiales des années 1950, autrefois propriétés d’un marchand de perles, en un hôtel boutique alliant préservation du patrimoine et design contemporain.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Cate Blanchett sera à l’honneur au Festival du film d’El Gouna

Cate Blanchett sera l'invitée d'honneur de cette année et recevra le prix Champion de l'humanité. (Getty Images)
Cate Blanchett sera l'invitée d'honneur de cette année et recevra le prix Champion de l'humanité. (Getty Images)
Short Url
  • L’actrice australienne sera l’invitée d’honneur du festival égyptien et recevra le Champion of Humanity Award pour son engagement humanitaire auprès des réfugiés en tant qu’ambassadrice du HCR
  • Reconnue pour ses rôles marquants au cinéma et son implication sur scène, Blanchett est aussi saluée pour son action sur le terrain dans des camps de réfugiés, incarnant la vision du festival : le cinéma au service de l’humanité

DUBAÏ : L’actrice et productrice australienne Cate Blanchett sera mise à l’honneur lors de la 8e édition du Festival du film d’El Gouna, en Égypte, qui se tiendra du 16 au 24 octobre.

Elle sera l’invitée d’honneur de cette édition et recevra le Champion of Humanity Award (Prix de la Championne de l’Humanité).

« De ses rôles emblématiques dans Elizabeth, Blue Jasmine et TÁR, à ses collaborations remarquables avec les plus grands réalisateurs, Cate Blanchett a laissé une empreinte indélébile sur le cinéma mondial », a publié le festival sur Instagram.

« Au-delà de son art, elle continue de défendre des causes humanitaires urgentes en tant qu’ambassadrice de bonne volonté mondiale pour le HCR, reflétant ainsi la vision du festival : le cinéma au service de l’humanité », ajoute le communiqué. « Pour saluer son engagement en faveur des réfugiés et des personnes déplacées de force, Cate Blanchett recevra le Champion of Humanity Award du Festival du film d’El Gouna. »

Cate Blanchett est également connue pour son travail sur scène, ayant été co-directrice artistique de la Sydney Theatre Company. Elle est aussi cofondatrice de Dirty Films, une société de production à l’origine de nombreux films et séries récompensés.

View this post on Instagram

A post shared by El Gouna Film Festival (@elgounafilmfestivalofficial)

Depuis 2016, elle occupe le rôle d’ambassadrice de bonne volonté pour le HCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés. À ce titre, elle utilise sa notoriété pour sensibiliser à la cause des réfugiés et encourager le soutien international. Elle a visité des camps de réfugiés et des communautés hôtes dans des pays comme la Jordanie, le Liban, le Bangladesh, le Soudan du Sud, le Niger et le Brésil.

En 2018, elle a reçu le Crystal Award lors du Forum économique mondial en reconnaissance de son engagement humanitaire.

Amr Mansi, fondateur et directeur exécutif du Festival d’El Gouna, a déclaré : « C’est un immense honneur d’accueillir une artiste du calibre de Cate Blanchett. Son talent exceptionnel fascine le public depuis des décennies, et son engagement humanitaire à travers le HCR est véritablement inspirant.

Ce partenariat avec le HCR et la Fondation Sawiris, ainsi que sa venue, illustrent parfaitement la mission essentielle de notre festival : utiliser la force du cinéma pour promouvoir un changement positif et soutenir l’humanité. »

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com