L’artiste libanais Nadim Karam explore la nature humaine dans sa nouvelle exposition

Portrait de Nadim Karam. (Photo fournie)
Portrait de Nadim Karam. (Photo fournie)
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Publié le Jeudi 17 février 2022

L’artiste libanais Nadim Karam explore la nature humaine dans sa nouvelle exposition

  • Organisée par Ambika Hindouja Macker, directrice artistique de l’agence de design Impeccable Imagination, l’exposition «The Sublime Nature of Being» explore l’influence de la nature sur l’expérience humaine
  • Nadim Karam est notamment connu pour sa colossale sculpture métallique, The Gesture, créée en hommage à l’explosion traumatique du port de Beyrouth

DUBAÏ: Nadim Karam fait partie des nombreux artistes qui ont été profondément affectés par l’explosion du port de Beyrouth le 4 août 2020.

L’artiste et architecte âgé de 65 ans s’est inspiré de la capitale libanaise tout au long de sa carrière, longue de plusieurs décennies. Sa colossale sculpture métallique, The Gesture, créée un an après la tragédie, était sa façon d’exprimer sa peine et son traumatisme.

«Je ne pouvais pas fonctionner et continuer à vivre sans offrir un geste aux victimes de l’explosion et à la tristesse de Beyrouth», explique M. Karam à Arab News. «Des centaines de personnes sont mortes dans l’explosion, mais je suis encore en vie». La sculpture, réalisée à partir de métal récupéré lors de l’explosion, se dresse actuellement au cœur de Beyrouth. «J’ai créé The Gesture avec une équipe de professionnels bienveillants et nous avons tous donné de notre temps, de notre énergie et de notre expertise pour que ce qui s’est passé ne soit jamais oublié», poursuit M. Karam.
 

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The Gesture est représentatif de l’œuvre de Nadim Karam, qui vise à la fois à faire des déclarations et à soulever des questions. (Photo fournie)

The Gesture est représentatif de l’œuvre de Nadim Karam, qui vise à la fois à faire des déclarations et à soulever des questions, comme en témoigne sa contribution à «The Sublime Nature of Being», une exposition multisensorielle et immersive qui a récemment ouvert ses portes au Dubai International finance center (DIFC) et qui réunit des artistes du monde entier.

Organisée par Ambika Hindouja Macker, qui est la fondatrice et directrice artistique de l’agence de design Impeccable Imagination, l’exposition explore l’influence de la nature sur l’expérience humaine. Les œuvres présentées sont variées, allant des sculptures monumentales aux installations créant des jeux d’ombres.

M. Karam a commencé à esquisser ses idées pour Sublime Silence, qui fait partie de l’exposition, dès 2015. Comme son nom l’indique, il s’agit d’une œuvre basée sur les concepts de parole et de silence. À l’instar de The Gesture, elle a une signification plus profonde que ce qui est suggéré à première vue.

«J’ai l’impression que la communication authentique est écrasée par la quantité de bruit», estime M. Karam. «L’inconvénient de nos réseaux de communication mondiaux instantanés est que l’on cherche trop à attirer l’attention sur les réseaux sociaux. Le silence, qui favorise les pensées et la réflexion profonde, est devenu une denrée rare et précieuse. Pour moi, il est à la source et à l’essence même des choses.»
 

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M. Karam a commencé à esquisser ses idées pour Sublime Silence, qui fait partie de l’exposition, dès 2015.

Memory Lapse, une autre œuvre de Nadim Karam présentée dans l’exposition, porte également sur une dichotomie: celle du vide et du plein. Elle est composée de deux sculptures qui se font face. M. Karam la décrit comme une œuvre expérimentale. «Les sculptures ont des surfaces réfléchissantes, polies et légèrement concaves», explique-t-il. «L’une est remplie de motifs – histoires et souvenirs – et symbolise le passé. L’autre est une surface réfléchissante vide qui représente l’avenir. En se positionnant entre elles, on retrouve le futur et le passé fusionnés dans le présent à travers notre vision.»

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Bien qu’emblématique de sa pratique artistique, Crystal Elephant constitue également une approche nouvelle pour M. Karam. (Photo fournie)

Sa troisième sculpture représente un motif récurrent de son travail: l’éléphant. «Je suis attaché à cet animal, à la fois en raison de ses propriétés physiques qu’à la façon dont il se soucie de sa communauté et a une longue mémoire», dit-il. «En fait, j’utilise l’éléphant pour entamer toute nouvelle idée dans mon travail.»

Bien qu’emblématique de sa pratique artistique, Crystal Elephant constitue également une approche nouvelle pour M. Karam. C’est la première fois qu’il utilise des cristaux dans son travail. «Ils sont réfléchissants et vivants, générant du mouvement au moindre contact, et ils dégagent une belle énergie dans l’espace qui les entoure», souligne-t-il.

Par ailleurs, une de ses œuvres, intitulée On Parade, est exposée en permanence à AlUla. Elle a été réalisée dans le cadre de la première itération de Desert X AlUla, dont la deuxième édition se déroule actuellement.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com
 


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
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  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com