Le couple Trump va vendre des NFT célébrant l'ancien président américain

Donald Trump et son épouse Melania Trump vont vendre 10 000 NFT illustrant des moments-clés du mandat de l'ancien président républicain. (Photo, AFP)
Donald Trump et son épouse Melania Trump vont vendre 10 000 NFT illustrant des moments-clés du mandat de l'ancien président républicain. (Photo, AFP)
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Publié le Vendredi 18 février 2022

Le couple Trump va vendre des NFT célébrant l'ancien président américain

Donald Trump et son épouse Melania Trump vont vendre 10 000 NFT illustrant des moments-clés du mandat de l'ancien président républicain. (Photo, AFP)
  • Les NFT du milliardaire républicain, baptisés «POTUS TRUMP NFT», seront vendus à un prix fixe de 50 dollars chacun, via un site ad hoc (usamemorabilia.com)
  • Melania Trump a lancé l'année dernière sa propre plateforme de NFT, avec, pour commencer, des exemplaires numériques d'une aquarelle représentant ses yeux «bleu cobalt»

SAN FRANCISCO: Donald Trump et son épouse Melania Trump vont vendre 10 000 NFT illustrant des moments-clés du mandat de l'ancien président républicain, a annoncé jeudi Parler, le réseau social conservateur pro-Trump. 

La collection d'objets numériques authentifiés consiste en "10 œuvres d'art numériques originales, mettant en valeur des moments emblématiques de la présidence Trump, comme la visite du 4 juillet au mont Rushmore et Noël à la Maison Blanche", indique le communiqué. 

Les œuvres ne seront révélées qu'après la vente. 

Melania Trump a lancé l'année dernière sa propre plateforme de NFT, avec, pour commencer, des exemplaires numériques d'une aquarelle représentant ses yeux "bleu cobalt". 

Selon le site d'informations Vice, la première vente aux enchères, en janvier, a été décevante et les organisateurs ont eux-mêmes acheté la collection. L'ancienne Première dame a assuré qu'il s'agissait d'une acquisition pour un acheteur tiers. 

Les NFT du milliardaire républicain, baptisés "POTUS TRUMP NFT", seront vendus à un prix fixe de 50 dollars chacun, via un site ad hoc (usamemorabilia.com) - une extension de la plateforme de Melania Trump - le 21 février, un jour férié aux Etats-Unis en l'honneur des présidents américains. 

C'est aussi la date à laquelle le réseau social de Donald Trump, "Truth Social", doit être mis officiellement en ligne, même si des médias américains ont indiqué que le lancement serait repoussé à mars. 

La plateforme a été présentée par l'ex-président comme une alternative à Facebook, Twitter et YouTube, dont il est banni, accusé d'avoir incité ses partisans à la violence avant l'assaut du Capitole, le 6 janvier 2021. 

L'homme d'affaires de 75 ans laisse courir les doutes sur son intention de briguer à nouveau, ou non, l'investiture républicaine. 

Il fait l'objet d'enquêtes sur la gestion de ses impôts, sur la façon dont il aurait tenté de se maintenir au pouvoir après sa défaite en novembre 2020 et aussi sur sa gestion de documents officiels qui auraient dû être transmis aux Archives nationales américaines. 

La vente de NFT de lundi sera en partie gérée par le réseau Parler, qui opère le site de vente et les objets numériques "surprises" seront enregistrés sur la blockchain Solana, base d'une cryptomonnaie qui s'échangeait autour de 95 dollars l'unité vers 18H00 GMT jeudi, selon coinbase.com. 

C'était le seul moyen de paiement accepté pour miser à la vente aux enchères de Melania Trump, qui comportait aussi des objets physiques. 


Le monde se rassemble à Helsinki pour s'attaquer aux problèmes climatiques

Il s'agit de la septième édition du Forum mondial de l'économie circulaire au cours de laquelle 20 organisations internationales participent au débat (Photo, Twitter).
Il s'agit de la septième édition du Forum mondial de l'économie circulaire au cours de laquelle 20 organisations internationales participent au débat (Photo, Twitter).
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  • Plus de 2 000 participants de plus de 100 pays participent au Forum mondial de l'économie circulaire
  • L'une des questions abordées concerne l’organisation des ressources et leur utilisation à bon escient

HELSINKI: Le changement climatique, la pollution, l'excès de déchets, les énergies renouvelables et d’autres sujets étaient à l'ordre du jour alors que des experts, des écologistes et des chefs d’entreprise se sont réunis pour s’attaquer aux problèmes de la planète Terre lors de la première journée du Forum mondial de l'économie circulaire à Helsinki.

Les discussions ont porté sur l'économie circulaire et la manière dont les entreprises peuvent l’adopter, sachant que de nombreuses entreprises aimeraient l'adopter mais manquent de connaissances à ce sujet. Elles ont besoin d'exemples pour s'en inspirer et en savoir plus.

L'une des questions abordées concerne l’organisation de nos ressources et leur utilisation à bon escient. À l'heure actuelle, le monde a un excès de ressources mal gérées et une augmentation de l'insécurité alimentaire. Près de 2,3 milliards de personnes – environ 29 % de la population mondiale – sont confrontées à des niveaux dangereux d’insécurité alimentaire.

Le dynamisme et la motivation de ce forum consistaient à doter les entreprises du savoir-faire et de l'enthousiasme nécessaires pour adopter l'économie circulaire.

Avant le forum, Arab News s'est entretenu avec Anne Vasara, l'ambassadrice finlandaise pour l'économie circulaire et l'énergie. «C'est vraiment une semaine exceptionnelle. Nous organisons tellement d'événements autour du Forum mondial de l'économie circulaire parce que, bien sûr, ce forum lui-même est le fleuron de l'économie circulaire d'origine finlandaise, du Fonds d'innovation finlandais, SITRA, et du gouvernement finlandais, et il en est ainsi depuis plusieurs années», a-t-elle affirmé.

Nous savons que ce que nous devons faire, c'est trouver des solutions à de nombreux problèmes environnementaux mondiaux, dont l'un des plus urgents à l'heure actuelle est le changement climatique.

Anne Vasara - Ambassadrice finlandaise pour l'économie circulaire et l'énergie

Elle a expliqué que le forum visait à rassembler «tous les acteurs, organisations, gouvernements, secteurs privés, universités les plus importants, liés à l'économie circulaire... Il y aura une participation record de plus de 2 000 personnes du monde entier. Il s'agit là d'un élément crucial pour l'économie circulaire, car on ne peut pas y arriver seul».

«Il faut une large coopération internationale car il s’agit d’une crise planétaire, et il s’agit de trouver des solutions. Comment, de manière positive, par l'économie circulaire, nous pouvons apporter des solutions au changement climatique, à la perte de biodiversité et à l'épuisement de toutes les ressources naturelles. C’est vraiment une semaine de possibilités et de solutions», poursuit Mme Vasara.

«Cela tombe au bon moment pour Helsinki, car aujourd’hui beaucoup de choses se passent dans l'arène environnementale internationale. La semaine prochaine, nous nous rendrons à la Conférence de Bonn sur le changement climatique, qui préparera la très importante COP28 à venir, qui se tiendra à Dubaï», affirme pour sa part Kerstin Stendhal, l'envoyée spéciale de la Finlande pour le changement climatique, à Arab News.

«Le monde se rassemble… Nous savons que ce que nous devons faire, c'est trouver des solutions à de nombreux problèmes environnementaux mondiaux, dont l'un des plus urgents en ce moment est le changement climatique. C'est pourquoi je pense que c'est aussi vraiment, vraiment bien que nous ayons cette semaine le Forum mondial de l'économie circulaire ici à Helsinki», poursuit-elle.

«Ce que nous devons faire également, c'est que, bien que nous reconnaissions les problèmes et que nous les connaissions très bien – le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat nous a parlé des défis du changement climatique auxquels nous sommes confrontés – nous savons que nous avons de nombreuses solutions. Et c’est sur elles que nous devrons communiquer pour à la fois combattre, réduire les émissions, s'adapter à un monde qui change, qu'on le veuille ou non. Et aussi pour préparer un monde meilleur pour nos générations futures et nos enfants», ajoute Mme Stendhal.

Il s'agit de la septième édition du Forum mondial de l'économie circulaire au cours de laquelle 20 organisations internationales participent au débat. Environ 2 000 participants de plus de 100 pays assistent en personne au Forum, et 6 000 autres en ligne.

Le forum de l'année dernière s'est tenu à Kigali, au Rwanda. La ministre rwandaise de l'Environnement, Dr Jeanne d'Arc Mujawamariya, a déclaré dans un discours prononcé lors de l'événement de cette année: «Nous avons vu des solutions circulaires novatrices venant d’Afrique. Le mouvement mondial de l'économie circulaire se développe. Le forum de l'année dernière a lancé un plan d'action et une feuille de route. La mise en œuvre est en cours.»

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


L’Algérie au cœur des enjeux gaziers

De son côté, Sonatrach a programmé un nouveau plan quinquennal (2023-2027) d’investissement de 40 milliards de dollars (1 dollar = 0,93 euro) afin de conforter son avantage concurrentiel sur le marché international. (Photo, AFP)
De son côté, Sonatrach a programmé un nouveau plan quinquennal (2023-2027) d’investissement de 40 milliards de dollars (1 dollar = 0,93 euro) afin de conforter son avantage concurrentiel sur le marché international. (Photo, AFP)
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  • L’Algérie figure en bonne place en raison de sa proximité géographique avec l’Europe, de son potentiel gazier et de sa fiabilité reconnue de tous
  • Les planètes s’alignent pour l’Algérie, qui n’en espérait pas tant

PARIS: Impactée par la crise russo-ukrainienne, notamment dans le domaine énergétique, l’Union européenne (UE) se tourne vers l’Algérie pour remplacer le gaz russe. Cette alternative est-elle envisageable à court terme et dans quelle proportion? 

En se privant de la manne gazière russe, l’UE a frôlé la récession. Malgré les risques prévisibles d’un effet boomerang, elle a misé sur un effondrement rapide de l’économie russe, faisant fi de ses propres vulnérabilités. Surprise par la capacité de résilience de la Russie et sans véritable plan B, l’UE tente dans la précipitation de trouver d’autres possibilités. Cette quête s’est vite heurtée à la réalité d’un marché où l’offre est déjà sous tension. Liés par des contrats à long terme, les producteurs – même réunis – ne disposent pas de capacités supplémentaires suffisantes pour remplacer un flux de 170 milliards de m3 par an, soit 40% des besoins européens.

Parmi les pays convoités, l’Algérie figure en bonne place en raison de sa proximité géographique avec l’Europe, de son potentiel gazier et de sa fiabilité reconnue de tous. Plus de 80% de ses exportations achèvent déjà leur course dans les terminaux européens, la classant au troisième rang des fournisseurs derrière la Russie et la Norvège. Néanmoins et malgré sa position de premier exportateur africain et septième mondial de gaz, l’Algérie ne peut répondre que partiellement à la nouvelle demande européenne, en raison de ses engagements contractuels en cours, de ses besoins internes en hausse et de l’insuffisance des investissements en amont.

Dans l’immédiat, c’est l’Italie qui a remporté la course au gaz algérien en préemptant la quasi-totalité du surplus de production. En plus des 21 milliards de m3 par an qu’elle capte déjà via le gazoduc Enrico Mattei (ou Trans-Mediterranean Pipeline), elle a su négocier une montée en puissance de 9 milliards de m3 en 2023 et autant en 2024. La prouesse de l’Italie n’est pas fortuite, elle résulte du rapprochement exceptionnel des deux pays couronné par la conclusion – entre autres accords – de deux protocoles stratégiques entre la compagnie italienne Eni et la compagnie algérienne Sonatrach en janvier 2023. 

Ce partenariat gagnant-gagnant dépasse la simple fourniture de gaz, la partie italienne s’engageant à investir dans plusieurs projets d’envergure. Outre la prospection et le développement de nouveaux gisements, il vise la réalisation d’un nouveau gazoduc (Gazoduc Algérie-Sardaigne-Italie ou Galsi), l’installation d’un câble électrique sous-marin, ainsi que l’extension de la capacité de liquéfaction du gaz naturel. Un autre volet concerne le développement de projets communs dans la transition énergétique, la décarbonatation, les énergies renouvelables, l’hydrogène vert, ainsi que la capture et de stockage de dioxyde de carbone.

Pionnière mondiale de la liquéfaction, l’Algérie entend également prendre toute sa part dans la production de gaz naturel liquéfié (GNL), un secteur qui remporte un vif succès depuis la crise ukrainienne.

De son côté, Sonatrach a programmé un nouveau plan quinquennal (2023-2027) d’investissement de 40 milliards de dollars (1 dollar = 0,93 euro) afin de conforter son avantage concurrentiel sur le marché international. Cette enveloppe sera principalement consacrée à l'exploration et à la production de gaz avec l'objectif d'augmenter ses capacités à court et à moyen terme.

Pionnière mondiale de la liquéfaction, l’Algérie entend également prendre toute sa part dans la production de gaz naturel liquéfié (GNL), un secteur qui remporte un vif succès depuis la crise ukrainienne. Il devrait compter pour moitié dans les échanges gaziers internationaux à l’horizon 2050. Pour avoir abrité la première usine de liquéfaction au monde (Arzew, 1964), Sonatrach a acquis une expertise pour opérer les différents procédés de production, du gisement jusqu’au méthanier. Le groupe dispose aujourd’hui de plusieurs complexes de liquéfaction d’une capacité – non saturée – de 56 millions de m3 par an qu’elle prévoit d’étendre. Pour le seul premier trimestre 2023, les exportations de GNL ont enregistré une croissance de 16,3%. Autre atout non négligeable, Sonatrach possède sa propre flotte de méthaniers. Ce qui lui permet de réduire les coûts induits par les affrètements et d’éviter les aléas liés à la disponibilité des navires.

Après une année 2022 faste, l’énergéticien algérien a annoncé la découverte de six gisements, en effort propre, au cours du premier trimestre 2023, dont deux sont déjà en exploitation dans le bassin d’Amguid Messaoud. Une aubaine pour le pays qui compte atteindre progressivement une capacité à l’export de 100 milliards de m3.

À plus long terme, l’Algérie est destinée à devenir le grand hub gazier sud-méditerranéen en recevant le gaz nigérian et nigérien. Cela se concrétisera dès l’achèvement du projet de gazoduc transsaharien (TSGP) qui doit – dans un délai prévu de trois ans – la relier au Nigeria via le Niger. Dans une deuxième phase, la Libye ainsi que de nouveaux entrants comme la Mauritanie et le Sénégal pourraient se connecter aux infrastructures algériennes pour alimenter l’Europe.

Forte de ces nombreux atouts, l’Algérie compte bien tirer profit de la nouvelle donne. Désormais, elle ambitionne de s’affranchir de sa condition de simple exportateur pour devenir un acteur énergétique de premier plan. L’objectif est de multiplier les partenariats sur le modèle de celui noué avec l’Italie. Ses réserves inexploitées, ses facteurs essentiels de succès et l’amélioration du climat des affaires renforcent son pouvoir de négociation avec les grands investisseurs dans le domaine des hydrocarbures comme dans celui de l’énergie verte.

Les planètes s’alignent pour l’Algérie, qui n’en espérait pas tant. Saura-t-elle saisir cette formidable occasion qui, peut-être, ne se représentera jamais?

Partenariat stratégique sino-algérien
Par Cherif Lahdiri -
L'Italie est un marché clé pour l'Algérie
Par Zhor Hadjam -

L’ancien directeur commercial de Google X prône un contenu de meilleure qualité dans le monde arabe

Mo Gawdat reconnaît les possibilités que l’intelligence artificielle fournit aux auteurs et chercheurs. (AFP)
Mo Gawdat reconnaît les possibilités que l’intelligence artificielle fournit aux auteurs et chercheurs. (AFP)
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  • Mo Gawdat se dit préoccupé par la rareté du contenu arabe riche en ligne
  • Il exhorte les chercheurs et les créateurs de contenu à reconsidérer leurs stratégies

LONDRES: Les programmes d’intelligence artificielle (IA) comme ChatGPT devraient être davantage alimentés en contenu arabe de haute qualité, c’est ce que déclare l’écrivain et entrepreneur égyptien Mo Gawdat.

S’exprimant lors de la Conférence internationale sur l’édition arabe et les industries créatives à Abu Dhabi, M. Gawdat se dit préoccupé par la rareté du contenu arabe riche en ligne.

L’auteur de La formule du bonheur: des résolutions pour être heureux, qui a été directeur commercial de Google X, la branche expérimentale de l’entreprise, explique que, du fait de ce constat, les applications d’intelligence artificielle pourraient avoir du mal à fournir des informations précieuses sur le monde arabe.

«Le contenu arabe disponible en ligne est souvent très creux», déplore M. Gawdat. «Les versions initiales de l’IA sont le reflet de ce que nous publions.»

Même s’il estime que les futures itérations de l’IA deviendront suffisamment intelligentes pour faire la distinction entre «les informations réelles et celles qui sont sans substance», il soutient que le manque de contenu de qualité devrait être résolu le plus tôt possible.

M. Gawdat appelle les créateurs de contenu, les éditeurs et les établissements d’enseignement en arabe à produire des documents plus judicieux que les outils d’IA pourraient analyser.

«Le problème auquel nous sommes confrontés est que nous donnons l’impression que la connaissance du monde arabe est superficielle par rapport à l’incroyable sagesse qu’il recèle», insiste-t-il.

«Nous devons créer du contenu avec plus de profondeur et de valeur intellectuelle.»

M. Gawdat ajoute que les futurs systèmes d’IA s’appuient de plus en plus sur des sources crédibles, ce qui fait devrait inciter les établissements d’enseignement à rendre davantage de contenu arabe accessible en ligne.

«Compte tenu du fait que l’IA utilise le contenu arabe que nous mettons en ligne, il est de notre responsabilité de publier les informations adéquates», souligne-t-il.

«Cela déterminera en fin de compte la qualité du contenu arabe généré par l’intelligence artificielle.»

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L’écrivain et entrepreneur égyptien Mo Gawdat. (Photo fournie).

M. Gawdat compare cette responsabilité au rôle parental, décrivant le processus comme une nécessité de prendre conscience de la manière dont les enfants apprennent à interagir avec le monde.

Il exhorte également les chercheurs et les créateurs de contenu à reconsidérer leurs stratégies, puisque la révolution menée par ChatGPT dans l’accès à l’information et la création de contenu a le potentiel de menacer les auteurs humains.

Cependant, M. Gawdat a également reconnu les possibilités qu’apporte l’IA.

«En tant qu’auteur, j’ai appris à ne plus me définir comme quelqu’un qui est censé écrire des mots sur du papier», confie-t-il.

«Mon travail consiste désormais à apporter des perspectives humaines intéressantes et de l’inspiration sur certains sujets.»

«Grâce à toutes les connaissances dont je dispose, sous quelque forme que ce soit, j’essaie de trouver un moyen d’établir des liens avec d’autres humains et de transmettre ce que je pense devoir communiquer.»

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com