Pourquoi l'intérêt pour le cinéma émergent de l'Arabie saoudite explose

Le secteur cinématographique a connu un renouveau considérable en Arabie saoudite depuis que l'interdiction des cinémas, qui courait depuis des décennies, a été levée en 2018. Dans le cadre du programme de réforme Vision 2030, d'énormes investissements contribuent à faire du pays une véritable puissance cinématographique. (Fourni)
Le secteur cinématographique a connu un renouveau considérable en Arabie saoudite depuis que l'interdiction des cinémas, qui courait depuis des décennies, a été levée en 2018. Dans le cadre du programme de réforme Vision 2030, d'énormes investissements contribuent à faire du pays une véritable puissance cinématographique. (Fourni)
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Publié le Mercredi 20 avril 2022

Pourquoi l'intérêt pour le cinéma émergent de l'Arabie saoudite explose

  • Alors que le royaume met en œuvre son programme Vision 2030, il a pour ambition de devenir la locomotive de la production cinématographique au Moyen-Orient
  • Les producteurs internationaux et les studios de Hollywood affluent dans le Royaume pour conclure des accords sur ce nouveau marché fertile

DUBAΪ: Un mari et une femme se disputent; leur mariage se détériore et leur maison est envahie par de «mauvais esprits». Une mariée disparaît pendant son mariage, laissant ses invités dans l'expectative et sa mère en plein désarroi. Une femme enceinte tente de distinguer la réalité des rêves, des délires provoqués par la drogue et des perceptions de la mort.

Ce ne sont là que quelques-unes des intrigues séduisantes proposées par les récents films saoudiens. Le dernier d'entre eux, Rupture, un film de Hamzah Jamjoom, a remporté au mois de décembre dernier le premier prix dans la catégorie des films saoudiens du Festival international du film de la mer Rouge.

Il y a quatre ans, la projection de tels films en Arabie saoudite, où les cinémas ont été interdits pendant plus de trente ans, entre 1983 et 2018, était impensable. Aujourd’hui, avec son programme de réforme Vision 2030, le Royaume entend devenir la nouvelle puissance de l'industrie cinématographique du Moyen-Orient et donner aux Saoudiens le goût de regarder des films et celui de les réaliser.

Jusqu'à présent, le plan fonctionne. Les producteurs internationaux et les studios de Hollywood affluent dans le Royaume pour produire des films et conclure des accords sur ce nouveau marché fertile. Les cinémas connaissent une croissance exponentielle grâce à l'ouverture des salles, dans lesquelles les ménages saoudiens se rendent en nombre. Selon Comscore, les recettes du marché du box-office en Arabie saoudite atteindront 238 millions de dollars en 2021 (1 dollar = 0,88 euro), soit une augmentation de 95% par rapport à 2020.

De nombreux jeunes cinéastes saoudiens ont désormais de quoi les encourager à développer leur art dans leur pays. Le gouvernement saoudien investit des milliards dans la construction d'une industrie cinématographique aux ambitions internationales et régionales.

Lors du Festival du film de la mer Rouge, qui s'est tenu à Djeddah au mois de décembre, le ministère de l'Investissement a annoncé que le Royaume soutiendrait la production de cent films d'ici à 2030.

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Un fan de cinéma saoudien prend un selfie à côté d'un panneau qui présente le logo du Festival du film de la mer Rouge, l'année dernière, à l'entrée du vieux Djeddah. (AFP/File Photo)

Pour de nombreux jeunes Saoudiens, c'est un rêve devenu réalité – même si beaucoup d’entre eux n'en croient pas encore leurs yeux. Jusqu'en 2018, les cinéastes devaient souvent tourner en secret en esquivant la police religieuse pour y parvenir. Les obstacles étaient devenus si frustrants que de nombreux ambitieux sont partis pour produire des films et faire carrière à l'étranger.

«Les cinéastes saoudiens ont toujours été là, fascinés par l’idée du récit. C’est tellement rafraîchissant que le cinéma soit devenu aujourd’hui une industrie en Arabie saoudite», explique à Arab News Sarah Taibah, une actrice et scénariste saoudienne.

«C'est maintenant un rêve surréaliste qui est devenu une réalité et je suis si heureuse de faire partie de cette industrie qui en est à ses balbutiements. Les gens ont maintenant hâte d'entendre nos histoires.»

Le boom incite de nombreux réalisateurs et professionnels saoudiens qui vivent et travaillent à l'étranger depuis des années, à rentrer au pays et à produire chez eux. Ahd Kamel, 41 ans, actrice et cinéaste reconnue, est l'une d'entre eux.

«Les films étaient interdits pendant toute ma vie, c'était tabou», a déclaré Kamel à Arab News. «Quand j'ai commencé à faire des films, on m'a dit: “Absolument pas. Vous ne pouvez pas faire cela.” C’est ailleurs que j'ai dû me définir comme cinéaste. C'est quarante ans de ma vie. C'est déconcertant, étonnant et merveilleux. Quand vous êtes jeune, vous êtes catalogué, mais maintenant, je constate que, au cours d’une vie, les choses peuvent vraiment changer.»

 

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Dans le cadre de son programme de réformes Vision 2030, le Royaume veut devenir la nouvelle puissance cinématographique du Moyen-Orient et inculquer aux Saoudiens le goût de regarder et celui de réaliser des films. (AFP/File Photo)

En 2012, Kamel a joué le rôle d'une enseignante conservatrice dans le film Wadjda, réalisé par Haifaa al-Mansour, le premier long métrage saoudien réalisé par une femme et le premier qui ait été intégralement tourné en Arabie saoudite. Mme Kamel se prépare actuellement à tourner un nouveau film dans le Royaume. Il sera consacré au chauffeur de sa famille, récemment disparu.

Mona Khashoggi, productrice de cinéma et de théâtre qui a vécu à Londres pendant vingt ans, est revenue dans sa ville natale de Djeddah afin de participer à ce qui s'apparente à une révolution culturelle.

«Même lorsque nous n'avions pas de salles de cinéma, nous étions tous très cultivés et de nombreux Saoudiens avaient des cinémas chez eux», indique-t-elle à Arab News. «Ce que je veux voir dans les films saoudiens, ce ne sont pas les films sur l'oppression que l'Occident attend ni les stéréotypes, mais des histoires sur les jeunes et les femmes qui construisent maintenant leur vie dans cette nouvelle réalité du Royaume.»

L'un des principaux attraits pour les investisseurs étrangers réside dans le fait que 70% des 34 millions d'habitants du Royaume ont moins de 30 ans et qu’ils ont de l'argent à dépenser. Telfaz 11, un studio spécialisé dans le contenu local et la culture des jeunes en Arabie saoudite, connaît une croissance rapide grâce aux investissements internes et étrangers.

Alaa Yousef Fadan, Ali al-Kalthami et Ibrahim al-Khairallah ont fondé Telfaz 11, à Riyad, il y a un peu plus de dix ans, et ils ont immédiatement entrepris de révolutionner la création de contenu pour les jeunes via YouTube.

 

EN BREF

  • 138 films ont été projetés au Festival international du film de la mer Rouge en décembre 2021.
  • Les films qui ont été projetés au Festival international du film de la mer Rouge viennent de 60 pays.
  • 36 films saoudiens ont été projetés au Festival du film saoudien à Djeddah en juillet 2021.
     

Au mois de novembre 2020, Telfaz 11 a conclu un accord avec Netflix pour produire huit longs métrages; la plate-forme de streaming cherche à percer sur le marché du Moyen-Orient. En décembre, Telfaz 11 a obtenu une ligne de financement de plusieurs millions de dollars d'un consortium de financiers locaux de premier plan.

Elle a acquis Last Scene Films, une maison de production située également à Riyad, et est en passe de créer Wadi Cinema, une entreprise cinématographique indépendante, en fusion avec Muvi Cinema, la première marque de cinéma locale du Royaume.

L'entreprise a de grandes ambitions. Fadan affirme que ses partenaires et lui-même utiliseront les derniers fonds pour «développer leur portefeuille de développement et de production. L'objectif de la société est d'être la première destination pour les cinéastes et les talents du monde entier».

Ces changements sont absolument révolutionnaires. Toutefois, le cinéma n'était pas complètement étranger au Royaume, même à l'époque où il était interdit. Les cinéphiles ont continué à regarder des films en compagnie d'autres passionnés.

Le Festival du film saoudien, qui organisera sa 8e édition au mois de juin 2022, a été fondé en 2008 à Dammam, dans la Province orientale, par Ahmed al-Mulla et ses collègues du club littéraire local.

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Le paysage pittoresque d'AlUla est devenu une destination de tournage exotique, Film AlUla fournissant un écosystème de professionnels qualifiés pour les productions nationales et les projets de films internationaux. (Fourni)

«Dans les années 1980 et 1990, beaucoup de gens, comme moi, aimaient le cinéma, mais il n’y avait pas de salles», se souvient Al-Mulla.

Lorsque Al-Mulla est devenu membre du conseil d'administration du club littéraire, il a commencé à évoquer avec d'autres membres la manière dont on pouvait projeter des films. Pendant près de deux ans, ils ont réussi à proposer discrètement des films, y compris des productions locales, tous les dimanches soir.

«Nous avons eu de nombreux heurts avec ceux qui pensaient que le cinéma était interdit», a-t-il déclaré à Arab News. «Mais nous étions convaincus que nous avions le droit de voir des films; cela fait partie de notre culture et de notre vocation en tant que club littéraire.»

En 2016, deux ans avant la réouverture officielle des cinémas dans le Royaume, le Centre du roi Abdelaziz pour la culture mondiale a rejoint le club en tant que partenaire stratégique et, depuis, la Société saoudienne de la culture et des arts organise le Festival du film saoudien.

La vague actuelle des producteurs, des écrivains et des acteurs doit beaucoup à ces enthousiastes de Dammam qui ont maintenu le cinéma en vie et qui ont encouragé les pionniers du cinéma national.

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L'acteur saoudien Saed Khader (au centre) brandit sa récompense lors de la cérémonie d'ouverture de la 4e édition du Festival du film saoudien, à Dammam. (AFP/File Photo)

 

«Tout se faisait dans la clandestinité. Il n'y avait alors aucune possibilité de filmer ou d'obtenir des financements. Tout émanait d’une initiative individuelle», se souvient Al-Mulla.

Enfin, et ce n'est certes pas le moins important, le retour du cinéma en Arabie saoudite a donné aux femmes, qui ont désormais beaucoup plus de libertés qu'auparavant, une voix beaucoup plus forte.

«Ces dernières années, j'ai reçu de plus en plus de demandes pour faire des films sur les femmes saoudiennes», a ainsi déclaré l'actrice Sarah Taibah à Arab News.

«Les gens souhaitent des films de femmes saoudiennes qui racontent des histoires sur les femmes saoudiennes. Tout cela est très nouveau. Je suis heureuse que cela arrive enfin, car personne ne raconte notre histoire mieux que les femmes saoudiennes», conclut-elle.

 


«Barbie» le film: production grandiose, et pénurie mondiale de peinture rose

Le design de "Barbieland" s'inspire de la maison Kaufmann à Palm Springs, des peintures de Wayne Thiebaud, du film "Pee-wee's Big Adventure" et de "An American in Paris". (Barbie/File)
Le design de "Barbieland" s'inspire de la maison Kaufmann à Palm Springs, des peintures de Wayne Thiebaud, du film "Pee-wee's Big Adventure" et de "An American in Paris". (Barbie/File)
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  • Gerwig, le génie créatif de ce projet, explique que la couleur rose vibrante est indispensable pour préserver l'esthétique enfantine et enchanteresse du film
  • Le film Barbie est accompagné d'une bande originale de haute volée, intitulée à juste titre Barbie: The Album

PARIS : L'ultime extravagance rose! L'emblématique Barbie fait son entrée sur les écrans dans un film en live-action, et Margot Robbie est prête à éblouir le public avec sa splendeur en rose, à la fois en tant qu'actrice et productrice du film.

Mais, coup de théâtre: le tournage de ce film n'a pas été sans conséquence et a provoqué une véritable pénurie de peinture rose.  En effet, le prochain film de Greta Gerwig, Barbie, a nécessité une quantité de peinture rose si étonnante qu'elle a épuisé tout le stock mondial d'une célèbre entreprise de peinture.

La talentueuse décoratrice du film, Sarah Greenwood, a récemment révélé au magazine américain Architectural Digest que la quantité de peinture rose de la société Rosco utilisée pour cette production a été si élevée qu'elle a complètement épuisé les stocks de la société de peinture dans le monde entier. Tout cela pour donner vie à l'un des personnages de fiction les plus célèbres.

De son côté, Lauren Proud, vice-présidente du marketing mondial chez Rosco, la société de peinture impliquée, a partagé son point de vue avec le Los Angeles Times.

Elle a confirmé que le film a effectivement «épuisé les stocks de peinture dont nous disposions», faisant la lumière sur les circonstances qui ont contribué à cette pénurie. Les répercussions de la pandémie de Covid-19 sur la chaîne d'approvisionnement mondiale, combinées à des conditions météorologiques extrêmes au Texas, ont affecté la disponibilité des matériaux nécessaires à la production de la peinture.

Pourquoi cette obsession pour la peinture rose? Gerwig, le génie créatif de ce projet, explique dans une interview accordée à Architectural Digest que la couleur rose vibrante est indispensable pour préserver l'esthétique enfantine et enchanteresse du film. Il semble qu'aucune nuance de rose n'ait été épargnée pour donner vie au monde de Barbie sur grand écran.

Le film Barbie est, par ailleurs, accompagné d'une bande originale de haute volée, intitulée à juste titre Barbie: The Album et met en scène des stars parmi les plus célèbres, dont Nicki Minaj, Ava Max, Charli XCX, Dominic Fike et Khalid. La chanteuse Dua Lipa devrait également faire une apparition dans le film, après avoir partagé sur les réseaux sociaux le premier extrait de l'album, son single Dance the Night.

Malgré les craintes initiales concernant d'éventuelles interdictions au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, la maison de production a confirmé que le film Barbie, très attendu, sortira dans les salles de cinéma du monde entier le 21 juillet.

Avec Margot Robbie enfilant les talons hauts de Barbie et Ryan Gosling jouant Ken, le film promet d'emmener le public dans un voyage captivant à travers la crise existentielle de Barbie, alors qu'elle s'embarque dans le monde réel.

 


Apple débarque dans le métavers avec un casque à 3500 dollars

Le nouveau casque de réalité virtuelle Vision Pro d'Apple est exposé lors de la Conférence mondiale des développeurs d'Apple (WWDC) sur le campus d'Apple Park à Cupertino, en Californie, le 5 juin 2023. (Photo, AFP)
Le nouveau casque de réalité virtuelle Vision Pro d'Apple est exposé lors de la Conférence mondiale des développeurs d'Apple (WWDC) sur le campus d'Apple Park à Cupertino, en Californie, le 5 juin 2023. (Photo, AFP)
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  • Le nouvel appareil sera commercialisé à partir de 3 499 dollars en début d'année prochaine
  • Les utilisateurs pourront aller dans des univers parallèles (paysages méditatifs, vidéos personnelles, jeux vidéo, visioconférences...) et choisir le degré d'immersion

CUPERTINO, ETATS UNIS: Apple a présenté lundi son premier casque de réalité "mixte" (virtuelle et augmentée), baptisé "Vision Pro", un terrain où le fabricant de l'iPhone était attendu depuis des années, actuellement dominé par son voisin Meta (Facebook, Instagram, Quest).

"Mélanger les contenus numériques avec le monde réel va permettre de créer de nouvelles expériences, comme nous n'en avons jamais vues", a lancé Tim Cook, le patron d'Apple, avant de dévoiler ce "nouveau produit révolutionnaire", avec l'emphase habituelle du géant américain des technologies.

Le nouvel appareil sera commercialisé à partir de 3 499 dollars en début d'année prochaine.

"Si vous achetiez un nouveau téléviseur dernier cri, des enceintes performantes, un ordinateur puissant avec plusieurs écrans haute définition, une caméra sophistiquée et plus encore, vous n'arriveriez pas au niveau de ce qu'apporte le Vision Pro", a assuré Richard Howarth, le vice-président du groupe chargé du design.

Le Vision Pro - qui n'est pas sans-fil, contrairement aux récents modèles de Quest (Meta) ou Vive (HTC) - a été lancé lors du WWDC, la conférence annuelle d'Apple pour les développeurs.

Les utilisateurs pourront aller dans des univers parallèles (paysages méditatifs, vidéos personnelles, jeux vidéo, visioconférences...) et choisir le degré d'immersion, grâce à une molette qui permet d'ajuster l'écran de la réalité augmentée (surimposition des éléments virtuels sur la réalité) à la réalité virtuelle (immersion complète).

"Vision Pro est un nouveau type d'ordinateur qui augmente la réalité en mélangeant de façon fluide le réel et le numérique", a résumé Tim Cook.

 "Représentation naturelle" 

Les utilisateurs contrôleront les applications et les écrans virtuels grâce aux mouvements des yeux, à certains gestes avec les mains et par commande vocale.

Le casque comporte des capteurs qui permettent de "créer votre image numérique" grâce à un programme d'intelligence artificielle entraîné sur des vidéos de "milliers d'individus divers", a expliqué Richard Howarth.

Cette image offre "une représentation naturelle qui reproduit dynamiquement vos mouvements du visage et des mains" lors des appels vidéo, a-t-il précisé.

Les dirigeants ont insisté sur des usages potentiels liés au travail, à la communication et au divertissement, avec notamment un partenariat avec Disney.

"Apple espérait sortir un produit plus proche d'une paire de lunettes que d'un casque de jeux vidéo", a récemment commenté Yory Wurmser, analyste d'Insider Intelligence.

Mais "ils veulent que des passionnés et des ingénieurs s'en servent et commencent à construire un écosystème d'applications dédiées", avant de concevoir des appareils plus légers et moins chers pour le grand public, selon lui.

Meta et métavers 

C'est le lancement de produit le plus important pour Apple depuis que la marque a dévoilé sa montre connectée, l'Apple Watch, en 2015.

Cette entrée en fanfare dans la réalité virtuelle pourrait créer de nouvelles tensions avec Meta. Les relations entre les deux voisins de la Silicon Valley se sont dégradées depuis qu'Apple a changé ses règles de confidentialité des données des utilisateurs, compliquant le ciblage publicitaire pour Facebook et Instagram.

La réalité virtuelle est actuellement dominée par le géant des réseaux sociaux - les casques de sa marque Quest représentaient plus de 80% du marché fin 2022, selon le cabinet Counterpoint.

Jeudi, le patron du groupe, Mark Zuckerberg, a lancé un nouvel appareil, le Quest 3, le "premier casque grand public avec réalité mixte en couleurs haute résolution", qui sera commercialisé à partir de 500 dollars aux Etats-Unis à l'automne.

Fin 2021, Facebook est devenu Meta dans l'idée de devenir une entreprise du métavers, décrit par Mark Zuckerberg comme l'avenir d'internet, après le web et le mobile.

Mais les efforts du géant des réseaux sociaux n'ont pour l'instant pas débouché sur une adoption notable par le grand public.

Le nombre d'utilisateurs de tels équipements a bondi en 2021, pendant la pandémie et les confinements, mais il progresse plus faiblement depuis, d'environ 5 à 6% par an, selon Insider Intelligence.

D'après ce cabinet d'études, quelque 35 millions de personnes utilisent désormais un casque de VR au moins une fois par mois aux États-Unis, soit environ 10% de la population.


La mannequin britannique d’origine marocaine Nora Attal pose pour Chanel Beauty

Nora Attal, qui a défilé à maintes occasions pour Chanel, a posé cette semaine pour Chanel Beauty. (Getty Images/Instagram)
Nora Attal, qui a défilé à maintes occasions pour Chanel, a posé cette semaine pour Chanel Beauty. (Getty Images/Instagram)
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  • Les photographies, prises par le photographe belge Quentin De Briey, montrent Nora Attal portant une paire de lunettes de soleil Chanel
  • Nora Attal, une incontournable de Chanel, a défilé à maintes occasions sur le podium de la célèbre marque au fil des ans

DUBAÏ: La mannequin britannique d’origine marocaine Nora Attal a partagé cette semaine sur Instagram des photos d'elle posant pour Chanel Beauty.

Les photographies, prises par le photographe belge Quentin De Briey, montrent Nora Attal portant une paire de lunettes de soleil Chanel. On voit également la mannequin tenant une crème Chanel pour les mains de petit format, allongée au milieu de l’herbe verte avec des lunettes surdimensionnées de la marque.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

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Nora Attal été dans le passé la vedette d’un certain nombre de campagnes de la maison de mode et de beauté française, et notamment sa dernière campagne de saison festive en décembre.

La marque de luxe a lancé une campagne festive sur le thème de l'espace, dans laquelle une pléthore de mannequins ont été représentés en train de s'envoler vers la Lune de façon très élégante.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

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Dans le clip, un groupe de mannequins s'envolent vers la Lune sur une tour Eiffel scintillante. Une fois qu’elles se sont posées, on voit Nora Attal explorer le paysage lunaire tandis qu'un robot grave le célèbre logo de la maison sur la surface de la Lune.

«Je suis allée sur la Lune avec @chanel», a écrit Nora Attal comme légende à une série d'images de cette campagne.

Nora Attal, une incontournable de Chanel, a défilé à maintes occasions sur le podium de la célèbre marque au fil des ans.

Elle a défilé pour Chanel en octobre dernioer, lors de la Fashion Week de Paris, où elle a porté plusieurs tenues dans le cadre de la présentation printemps-été 2023 de la marque. Ces ensembles faisaient partie d'une collection de 71 pièces conçue par la directrice artistique de la maison de couture, Virginie Viard.

L’année 2022 a été une année marquante pour la mannequin. En juin dernier, elle a offert à ses fans d’Instagram un instantané des célébrations de son 23e anniversaire, notamment en assistant à un concert de la rappeuse américaine Megan Thee Stallion au Primavera Sound Festival à Barcelone, en Espagne.

Ces célébrations d'anniversaire ont suivi de près un moment d’émotion pour Nora Attal, alors que la star des défilés épousait son partenaire, le photographe Victor Bastidas, basé en Grande-Bretagne. Le mariage s'est déroulé sur fond d'orangers et de palmiers, en présence de leurs proches à Ibiza, en Espagne.

Nora Attal a été découverte pour la première fois par Jonathan Anderson, le fondateur de la marque de mode JW Anderson. Elle a participé à une campagne pour la maison de couture britannique en 2014 avant même d'avoir fait ses premiers pas sur un podium.

Elle est depuis devenue une figure incontournable des podiums. Basée à Londres et ayant signé avec Viva Model Management, Nora Attal a travaillé avec de nombreux créateurs et stylistes de renom. Elle a défilé pour de grandes maisons de couture, notamment Tom Ford, Tory Burch, Tiffany & Co., Fendi, Burberry et Valentino, pour n'en nommer que quelques-unes.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com