Bella Hadid: Les femmes musulmanes sur Instagram souffrent de discrimination

La mannequin âgée de 25 ans a partagé une série de publications, la première photo montrant des femmes joyeuses issues de différents milieux culturels et portant le voile. (AFP)
La mannequin âgée de 25 ans a partagé une série de publications, la première photo montrant des femmes joyeuses issues de différents milieux culturels et portant le voile. (AFP)
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Publié le Samedi 19 février 2022

Bella Hadid: Les femmes musulmanes sur Instagram souffrent de discrimination

  • Ses publications sur Instagram font suite à l’incident impliquant Hoda al-Jamaa, 17 ans, qui a été battue et dont le voile a été arraché dans un lycée de Nouvelle-Zélande
  • «J’exhorte la France, l’Inde, le Canada, la Belgique et tous les autres pays qui discriminent des femmes musulmanes à repenser les décisions qu’ils ont prises», a écrit la mannequin

DUBAÏ: Cette semaine, la top-modèle d’origine palestinienne, Bella Hadid, a dénoncé sur Instagram la discrimination à l’égard des femmes musulmanes et a appelé les pays à agir.

La mannequin de 25 ans, qui est également d’origine néerlandaise, a partagé une série de publications, la première photo montrant des femmes joyeuses issues de différents milieux culturels et portant le voile.

Elle a déclaré que, bien que le voile commence à faire son apparition dans la mode, les femmes qui le portent sont toujours régulièrement confrontées à des «violences, des abus et de la discrimination». «Chaque femme est libre de faire ce qu’elle veut de son corps. Ce n’est la décision de PERSONNE d’autre», écrit-elle à ses 49,4 millions d’abonnés.

La mannequin a déclaré qu’elle avait été témoin de la discrimination dont sont victimes les personnes de couleur et les musulmanes dans l’industrie de la mode. «Je sais que la plupart de mes sœurs musulmanes ont été confrontées à des projections injustes de la part des autres. Ces projections sont biaisées, empreintes de préjugés et carrément racistes», affirme-t-elle.

Son message s’adresse ensuite aux pays du monde entier: «J’exhorte la France, l’Inde, le Canada, la Belgique et tous les autres pays qui discriminent des femmes musulmanes à repenser les décisions qu’ils ont prises ou qu’ils souhaitent prendre à l’avenir concernant un corps qui n’est pas le leur», écrit Hadid.

«Ce n’est pas à vous de dire aux femmes ce qu’elles doivent ou ne doivent pas porter, surtout lorsqu’il s’agit de foi et de sécurité», ajoute-t-elle. La mannequin a expliqué à ses abonnés que les femmes voilées en France «ne sont pas autorisées à porter leur hijab à l’école, pour faire sport, pour nager, et même sur leur photo d’identité».

«Vous ne pouvez pas être fonctionnaire ou travailler dans un hôpital avec un hijab. Pour obtenir un stage, la plupart des universités diront que le «seul moyen d’en obtenir un est de l’enlever. C’est ridicule et cela montre vraiment à quel point le monde est islamophobe sans même le reconnaître», poursuit-elle.

Bella Hadid a toujours exprimé son opinion sur les réfugiés, les personnes de couleur, les Arabes et les musulmans. Ses publications font suite à l’incident impliquant Hoda al-Jamaa, 17 ans, qui a été battue et dont le voile a été arraché dans un lycée de Nouvelle-Zélande alors que d’autres élèves la filmaient.

«Cela me met en colère et me dégoûte», s’indigne Hadid dans sa troisième publication commentant l’incident. «Nous devons apprendre à nos amis, nos enfants, nos parents et nos familles que porter un voile, être musulman ou être autre chose que blanc en général, ne constitue pas une menace et ne nous rend pas différents des autres.»

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com
 


Un programme de formation artisanale lancé dans la région d’Asir

La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
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  • Le programme puise son inspiration dans le patrimoine local
  • L’initiative s’inscrit dans les efforts de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives

ABHA: La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation artisanale dans la région d’Asir, en partenariat avec l’école italienne Alchimia Contemporary Jewellery School.

Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre du programme de formation spécialisée de la banque, propose aux artisans et professionnels indépendants une formation à la création de pièces utilisant le cuivre et la feuille d’or.

Le programme s’inspire du patrimoine local, notamment de l’art Al-Qatt Al-Asiri – inscrit au patrimoine immatériel de l’UNESCO – pour concevoir des produits de qualité, répondant aux exigences du marché et favorisant des opportunités économiques durables.

La cérémonie de lancement a été marquée par la signature d’un accord de coopération stratégique entre la banque et l’école Alchimia. Ce partenariat vise à transférer un savoir-faire international vers le marché local grâce à des formations spécialisées à l’échelle nationale, dans le but de renforcer les compétences des artisans et leur compétitivité.

L’initiative fait partie des actions de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives. Depuis son lancement en 2023, le programme de formation spécialisée a bénéficié à plus de 300 participants à travers 15 programmes, donnant naissance à 250 produits uniques.

Par ailleurs, 30 % des participants ont obtenu un financement, et plus de 150 familles actives dans l’artisanat à domicile ont pu développer leurs activités.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.