Russell Peters fait pleurer de rire la foule saoudienne

Le comédien canadien Russell Peters a visité le quartier des arts d'Al-Jadidah dans la vieille ville d'AlUla pour explorer ses galeries et ses installations de sculptures. (Photo fournie)
Le comédien canadien Russell Peters a visité le quartier des arts d'Al-Jadidah dans la vieille ville d'AlUla pour explorer ses galeries et ses installations de sculptures. (Photo fournie)
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Publié le Samedi 19 février 2022

Russell Peters fait pleurer de rire la foule saoudienne

  • La star canadienne de la comédie a exprimé son enthousiasme à l'idée d'être de retour au Royaume, même si c'était juste avant son mariage à l'autre bout du monde
  • Je suis venu en Arabie saoudite, même trois jours avant mon mariage. L'Arabie saoudite m'a vraiment manqué, j'ai passé un si bon moment la dernière fois que je suis venu

RIYADH: L’humoriste canadien Russell Peters s'est produit au théâtre Al-Maraya d'AlUla vendredi, quelques jours avant son mariage à Los Angeles.

«Je suis seulement heureux d'être là, je suis littéralement très heureux d'être de retour. La preuve que je suis heureux d'être de retour: je me marie dimanche et je serai ici vendredi», a-t-il déclaré à Arab News.

L'humoriste a exprimé son enthousiasme à l'idée d'être de retour dans le Royaume, même si c'était juste avant son mariage à l'autre bout du monde.

«Je suis venu en Arabie saoudite, même trois jours avant mon mariage. L'Arabie saoudite m'a vraiment manqué, j'ai passé un si bon moment la dernière fois que je suis venu.»

Il a laissé la foule de vendredi en larmes de rire lors de son spectacle de la tournée mondiale «Act Your Age» (Agis selon ton âge). Le spectacle traite du fait de prendre de l’âge et des expériences avec le nouveau monde et les nouvelles générations.

«J'aurai 52 ans cette année, donc me qualifier d'âge moyen signifierait que je vivrais jusqu'à 104 ans et je ne veux absolument pas vivre jusqu'à 104 ans. Il s'agit pour moi d’être plus proche de la démence que de toute autre chose et de faire face au nouveau monde dans lequel nous vivons.»

Il a parlé de son spectacle précédent dans le Royaume, qui remonte à six ans à Riyad.

FAIT MARQUANT

Russell Peters, qui a récemment été désigné par Rolling Stone comme l’un des 50 meilleurs humoristes, a expliqué comment il se prépare mentalement avant chaque spectacle afin d’établir un lien avec la foule. Il a déclaré qu'il tenait à revenir dans la région, en particulier dans le Royaume, à cause de sa grande base de fans. Il s'est également produit aux Émirats arabes unis, en Égypte et en Jordanie.

«Je suis venu ici en janvier 2016, et nous avons fait un spectacle au milieu du désert près de Riyad. C'était assez incroyable. À cette époque, les femmes n’étaient pas autorisées à conduire, et je reviens six ans plus tard, et paf, les femmes conduisent. J'étais triste de ne pas avoir eu l’occasion de revisiter le Royaume depuis si longtemps, alors quand on m’a demandé si je voulais revenir, j'ai immédiatement accepté.»

Il a affirmé qu'il tenait à revenir dans la région, en particulier au Royaume, à cause de sa grande base de fans. Il s'est également produit aux Émirats arabes unis, en Égypte et en Jordanie.

«Certains de mes plus fervents fans sont issus du Moyen-Orient; ils sont toujours là pour moi, alors je serai toujours là pour eux.»

Il a expliqué que lors de ce voyage, il n'aurait malheureusement pas l’occasion de visiter la capitale pour voir les changements qui ont eu lieu dans la ville car son spectacle était à AlUla.

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«Je ne suis pas allé à Riyad lors de ce voyage, mais ce qui est cool, c'est que j’ai l’occasion de découvrir des régions du pays dont j'ignorais l'existence. C’est un endroit assez incroyable. Nous logeons dans un magnifique complexe hôtelier et nous sommes entourés de ces montagnes et structures rocheuses extraordinaires.»

Al-Maraya est un site classé au patrimoine mondial de l'UNESCO. Il est recouvert de 9 740 panneaux irisés qui reflètent les paysages historiques et naturels d'AlUla.

«Je peux littéralement m'asseoir là et simplement regarder le paysage parce qu’on dirait que l’on regarde le passé», a-t-il ajouté.

Il a déclaré qu'il aimait personnaliser et adapter ses spectacles au pays dans lequel il se rendait afin que sa performance n’ait pas l’air d’une vidéo comique écrite au préalable et que les gens regardent en ligne.

«Vous voulez que le spectacle soit spécial pour un comédien qui fait ce métier depuis 33 ans. C'est juste ce que je fais, j'aime ajouter quelques références locales ici et là.»

Peters, qui a récemment été désigné par Rolling Stone comme l’un des 50 meilleurs humoristes, a expliqué comment il se prépare mentalement avant chaque spectacle afin d’établir un lien avec la foule.

«Lorsque je quitte l'Amérique, je dois me faire à l’idée que je dois regarder le reste du monde avec les mêmes yeux que les personnes devant lesquelles je me produis. J'ai réalisé que j'avais fait cette erreur il y a quelques mois lorsque je suis retourné dans la région pour la première fois.»

Ses références et anecdotes personnelles ne peuvent être les mêmes pour chaque pays. «Je faisais mal la comédie», a-t-il ajouté. «Quand j'ai des blagues sur (la société de tests génétiques ADN) 23andMe et Ancestry.com, celles-ci ont beaucoup de sens en Amérique. Ici, tout le monde sait ce qu'elles sont.»

Il a ajouté que s'il demandait aux spectateurs s'ils avaient déjà utilisé Ancestry.com, ils demanderaient pourquoi puisque leur famille n’a jamais quitté le pays et ils n’ont aucune raison d'utiliser le site Web.

L’humoriste a déclaré qu'il souhaitait se rapprocher du public et créer des liens personnels afin que les gens puissent apprécier encore plus le spectacle.

Russell Peters a eu le temps de visiter le quartier des arts d'Al-Jadidah de la vieille ville d'AlUla pour explorer ses galeries et ses installations de sculpture.

À la question de savoir si l’Arabie saoudite pouvait s’attendre à de futures performances de sa part, il a répondu avec un enthousiasme débordant.

«Je veux absolument retourner à Riyad, et je ne suis jamais allé à Djeddah, j’aimerais donc y aller aussi. J’ai la chance de me produire à AlUla pour le moment, nous allons donc donner le meilleur de nous-même ici, puis nous reviendrons et nous nous aventurerons à Riyad et Djeddah.»

Son spectacle faisait partie du festival d’art d’AlUla, qui a débuté le 13 février et se poursuivra jusqu’au 31 mars.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Quatre chanteuses pour une diva: Céline Dion au coeur d'un nouveau spectacle hommage

Céline Dion se bat depuis 2022 contre le syndrome de la personne raide, une maladie neurologique incurable.  Après quatre ans sans se produire en public, elle était réapparue à la tour Eiffel lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024, pour interpréter en mondovision l'intemporel "Hymne à l'amour" d'Édith Piaf. (AFP)
Céline Dion se bat depuis 2022 contre le syndrome de la personne raide, une maladie neurologique incurable. Après quatre ans sans se produire en public, elle était réapparue à la tour Eiffel lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024, pour interpréter en mondovision l'intemporel "Hymne à l'amour" d'Édith Piaf. (AFP)
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  • Pour interpréter les plus grands tubes de Céline Dion, dont les fans espèrent le retour, quatre chanteuses se partagent l'affiche de "Génération Céline", spectacle hommage piloté par Erick Benzi, fidèle arrangeur de la star québécoise
  • Pour "Génération Céline", qui démarre vendredi à Beauvais (Oise) avant Paris ce week-end puis une tournée en 2026, il a écouté les maquettes de plus de 200 chanteuses avant de retenir une vingtaine de candidates pour les castings

PARIS: Pour interpréter les plus grands tubes de Céline Dion, dont les fans espèrent le retour, quatre chanteuses se partagent l'affiche de "Génération Céline", spectacle hommage piloté par Erick Benzi, fidèle arrangeur de la star québécoise.

"Il y a une vraie attente de se retrouver tous ensemble, de chanter, de danser sur les chansons qu'on connaît. Et je pense que Céline, elle incarne ça", s'enthousiasme Erick Benzi, aux manettes de ce "tribute", ou spectacle hommage, un format qui rencontre un vif succès en France comme à l'étranger.

Pour "Génération Céline", qui démarre vendredi à Beauvais (Oise) avant Paris ce week-end puis une tournée en 2026, il a écouté les maquettes de plus de 200 chanteuses avant de retenir une vingtaine de candidates pour les castings.

"D'abord, est-ce qu'on est capable de chanter +All by myself+ ? Il y a des chansons comme ça qui sont des espèces de couperets", lance Benzi, en référence au standard d'Eric Carmen repris par Céline Dion en 1996.

Quatre chanteuses ont été sélectionnées pour interpréter des tubes en français et en anglais, tels que "On ne change pas", "I'm alive" ou "My heart will go on", le thème du "Titanic" de James Cameron. Catherine Pearson - chanteuse québecoise qui officie déjà dans le spectacle "Passion Céline" au Canada -, Magali Ponsada, Chiara Nova et Virginie Rohart unissent leurs voix, aux ressemblances troublantes avec celle de leur idole.

Plutôt que de faire incarner la star par une seule artiste, il a préféré opter pour "le fun d'une soirée" où "on raconte sa vie musicale" comme "un groupe de fans", explique le directeur de ce show produit par Richard Walter, l'un des spécialistes des "tributes" (Queen, Pink Floyd).

"Populaire" 

"Je connais bien Céline, parce que j'ai fait quatre albums avec elle, donc je sais un peu comment raconter cette histoire-là sans la trahir, sans mettre quoi que ce soit en péril", assure Erick Benzi, qui a notamment œuvré sur son album culte "D'Eux", avec Jean-Jacques Goldman.

Mais "il faut être bien conscient qu'on ne peut pas remplacer Céline: ce n'est pas qu'une des cinq meilleures chanteuses du monde - déjà ça, c'est difficile à trouver - mais c'est aussi une icône de mode, un conte de fées", s'exalte celui qui fut aussi proche de son mari et mentor René Angélil, décédé en 2016.

Céline Dion se bat depuis 2022 contre le syndrome de la personne raide, une maladie neurologique incurable.

Après quatre ans sans se produire en public, elle était réapparue à la tour Eiffel lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024, pour interpréter en mondovision l'intemporel "Hymne à l'amour" d'Édith Piaf.

L'amour du public tient en partie à sa musique, "à la fois très exigeante au niveau vocal et en même temps très populaire", relève Erick Benzi.

"Tribute to Céline Dion", "Entre-D'eux", "Destin": les spectacles-hommages à la star sont légion, portés par un répertoire qui reste une valeur sûre et la demande d'un public jamais rassasié.

D'autant que son éventuel retour, en concert ou à travers un nouvel album studio, alimente les rumeurs mais reste hypothétique à ce stade.

Les fans se consolent avec l'anniversaire de l'album "D'eux", sorti il y a 30 ans avec des chansons ("Pour que tu m'aimes encore", "Je sais pas") écrites par Goldman et devenues cultes. Il est encore le disque francophone le plus vendu au monde, à environ 10 millions d'exemplaires.

"Quand je serai plus là", déclarait la chanteuse de 57 ans dans un documentaire diffusé fin août sur M6, "je pense sincèrement qu'il sera encore joué et qu'il sera encore chanté".

 


Diriyah: écrin d’histoire, une exposition qui transporte les parisiens au cœur de l’Arabie Saoudite

D’emblée, l’exposition plonge le public dans une expérience multisensorielle. Les projections géantes des portes sculptées des maisons de la cité, décorées de pigments minéraux aux motifs simples et joyeux, rappellent le raffinement discret de l’architecture locale. (Photo Arlette Khouri)
D’emblée, l’exposition plonge le public dans une expérience multisensorielle. Les projections géantes des portes sculptées des maisons de la cité, décorées de pigments minéraux aux motifs simples et joyeux, rappellent le raffinement discret de l’architecture locale. (Photo Arlette Khouri)
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  • D’emblée, l’exposition plonge le public dans une expérience multisensorielle
  • Les projections géantes des portes sculptées des maisons de la cité, décorées de pigments minéraux aux motifs simples et joyeux, rappellent le raffinement discret de l’architecture locale

PARIS: À peine franchi le seuil du Grand Palais Immersif à Paris, le visiteur de l’exposition « Diriyah : un écrin d’histoire » quitte le tumulte parisien pour se retrouver transporté au cœur de l’Arabie saoudite.
Le parcours débute par un long couloir aux murs sobres, délicatement éclairés, recouverts de tapis tissés artisanalement et ponctués de chants d’oiseaux.
À son terme, une porte massive en bois brut, sculptée selon la tradition ancestrale de Diriyah : l’immersion commence, dans une atmosphère d’apaisement et de sérénité.

D’emblée, l’exposition plonge le public dans une expérience multisensorielle. Les projections géantes des portes sculptées des maisons de la cité, décorées de pigments minéraux aux motifs simples et joyeux, rappellent le raffinement discret de l’architecture locale.
Plus loin, un salon inspiré des habitations traditionnelles accueille les visiteurs. Assis au son apaisant du oud, ils dégustent café et figues, un goûter authentique qui évoque l’hospitalité saoudienne.

L’exposition déroule ensuite une série d’images monumentales retraçant la vie quotidienne d’autrefois : cavalerie, danses, vannerie et artisanats. Mais le point d’orgue du parcours est une immersion totale d’environ quatre minutes dans les rues de Diriyah.
Le spectateur se retrouve au milieu des habitants, partagé entre marchés animés, activités agricoles et scènes de fête : une expérience surprenante, qui donne l’impression de voyager sans quitter Paris.

Diriyah ne se limite pas à son passé. Située aux portes de Riyad, elle est aujourd’hui au cœur de la Vision 2030 de l’Arabie saoudite, un vaste plan de développement qui fait du patrimoine et de la culture des leviers de rayonnement international.

Cette exposition n’est pas seulement une prouesse visuelle : elle incarne l’esprit d’une cité majeure de l’histoire saoudienne. Diriyah, berceau de l’État saoudien, est en effet le lieu où la dynastie Al Saoud a vu le jour au XVIIIᵉ siècle, au sein du site d’At-Turaif.
Inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO, At-Turaif est un ensemble exceptionnel de palais et de demeures en briques de terre crue, restaurés avec soin et visités aujourd’hui par des millions de personnes. Il permet de revivre les origines politiques et culturelles du Royaume.

Mais Diriyah ne se limite pas à son passé. Située aux portes de Riyad, elle est aujourd’hui au cœur de la Vision 2030 de l’Arabie saoudite, un vaste plan de développement qui fait du patrimoine et de la culture des leviers de rayonnement international.
Diriyah s’étend sur 11,7 km² et se compose de quartiers mêlant espaces résidentiels, commerciaux et culturels. Le projet de développement prévoit plus de 30 hôtels, des parcs, des zones de loisirs, ainsi que la création de 178 000 emplois.

Depuis son ouverture au public en 2022, Diriyah a déjà attiré plus de trois millions de visiteurs.

Parmi ses joyaux contemporains, les terrasses de Bujairi séduisent par leurs restaurants raffinés et leurs boutiques, tandis que le wadi Hanifa, une vallée verdoyante transformée en oasis moderne, invite à la promenade entre arbres nouvellement plantés, pistes cyclables et sentiers équestres.
Ce mélange de patrimoine et de modernité fait de Diriyah une destination unique, alliant mémoire historique, innovation et respect de l’environnement.

« Nous voulons que les visiteurs s’imprègnent pleinement de la vie de Diriyah, qu’ils ressentent son passé, son présent et son avenir », explique Saeed Abdulrahman Metwali, directeur général de la stratégie d’orientation touristique et du design.
Selon lui, l’expérience immersive proposée à Paris est une manière de donner un avant-goût de la richesse culturelle et humaine que Diriyah réserve à ses visiteurs : « À travers ces images, on découvre les habitants, les marchés, les maisons et l’âme de la cité. L’idée est d’offrir une perception vivante et authentique, qui incite à venir découvrir Diriyah sur place. »

Les chiffres confirment d’ailleurs cet engouement : depuis son ouverture au public en 2022, Diriyah a déjà attiré plus de trois millions de visiteurs.
L’objectif est ambitieux : en accueillir 50 millions d’ici 2030, grâce à une offre hôtelière et culturelle sans cesse enrichie.

L’exposition parisienne, de courte durée (du 12 au 14 septembre), illustre la volonté de Diriyah de s’ouvrir à l’international et témoigne de sa stratégie visant à se positionner comme un lieu mondial du tourisme culturel, où se conjuguent tradition et modernité.


Un documentaire met en lumière le patrimoine environnemental des monts Al-Arma

La chaîne de montagnes Al-Arma est située dans la réserve royale du roi Khalid, au nord-est de Riyad. (SPA)
La chaîne de montagnes Al-Arma est située dans la réserve royale du roi Khalid, au nord-est de Riyad. (SPA)
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  • Le film présente de superbes images panoramiques des montagnes d'Al-Arma
  • Le film sera diffusé sur la chaîne Thaqafiya et disponible sur la plateforme Shahid

RIYAD: L'Autorité de développement de la réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed a annoncé la production d'un nouveau film documentaire sur les monts Al-Arma, un point de repère environnemental situé dans la réserve royale du roi Khalid, au nord-est de Riyad.

Sami Al-Harbi, directeur de la communication de l'autorité, a déclaré que le film présente des images panoramiques époustouflantes des monts Al-Arma, ainsi que des points de vue d'experts et de chercheurs qui discutent de leur importance environnementale et historique particulière.

Il a ajouté que le film sera diffusé sur la chaîne Thaqafiya et disponible sur la plateforme Shahid.

M. Al-Harbi a déclaré que cette production médiatique s'inscrivait dans le cadre des efforts déployés par l'autorité pour sensibiliser à l'environnement et promouvoir l'écotourisme durable, conformément aux objectifs de la Saudi Vision 2030.