Covid: L'UE actualise ses recommandations pour l'entrée de voyageurs de pays tiers

La Commission sera chargée de réexaminer la situation d'ici au 30 avril, et de supprimer la liste le cas échéant, afin de ne garder qu'une approche purement individualisée (Photo, AFP).
La Commission sera chargée de réexaminer la situation d'ici au 30 avril, et de supprimer la liste le cas échéant, afin de ne garder qu'une approche purement individualisée (Photo, AFP).
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Publié le Mercredi 23 février 2022

Covid: L'UE actualise ses recommandations pour l'entrée de voyageurs de pays tiers

  • Les personnes vaccinées doivent avoir reçu une deuxième dose au maximum neuf mois avant leur arrivée, ou avoir eu une dose de rappel
  • Ces règles visent à tenir compte davantage du statut sanitaire de chaque voyageur plutôt que de son pays de provenance

BRUXELLES: Les pays membres de l'Union européenne (UE) se sont mis d'accord pour s'ouvrir davantage aux touristes de pays tiers qui sont vaccinés contre le Covid-19 ou guéris, en adoptant mardi une recommandation qui commencera à s'appliquer le 1er mars.


Ces règles, qui sont toutefois non contraignantes, ont été actualisées en raison de l'évolution de la pandémie, de la hausse du taux de vaccination et de l'administration de doses de rappel, ainsi qu'à la reconnaissance d'un nombre croissant de certificats de pays tiers équivalents au certificat Covid de l'UE.


Elles visent à tenir compte davantage du statut sanitaire de chaque voyageur plutôt que de son pays de provenance.


La recommandation, adoptée par les ministres des Affaires européennes, prévoit que "les États membres devraient autoriser les déplacements non essentiels pour les personnes vaccinées avec un vaccin approuvé par l'UE ou l'OMS, les personnes rétablies, et toutes les personnes en provenance d'un pays figurant sur la liste de l'UE", selon le communiqué du Conseil de l'UE (organe représentant les Etats).


Pour les personnes vaccinées avec un vaccin approuvé par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) mais pas par l'UE, les Etats membres peuvent toutefois également exiger un test PCR négatif, tout comme pour les personnes rétablies après avoir contracté la Covid-19.


Les personnes vaccinées doivent avoir reçu une deuxième dose au maximum neuf mois avant leur arrivée, ou avoir eu une dose de rappel. Les personnes rétablies doivent avoir contracté la Covid dans les 180 jours précédant leur voyage.


La liste de pays dont les voyageurs peuvent venir dans l'UE, même non vaccinés, comprend actuellement quatorze pays (Bahreïn, Chili, Colombie, Indonésie, Koweït, Nouvelle-Zélande, Qatar, Pérou, Rwanda, Arabie saoudite, Corée du Sud, Émirats arabes unis et Uruguay. La Chine y figure aussi, sous réserve de réciprocité d'une telle mesure --ce qui n'est pas encore le cas).


Le texte adopté mardi prévoit que des pays peuvent figurer sur cette liste, régulièrement actualisée, s'ils ont un nombre de cas de Covid inférieur à 100 pour 100 000 habitants au cours des 14 derniers jours, et un taux de dépistage hebdomadaire de 600 pour 100 000 habitants.


La Commission sera chargée de réexaminer la situation d'ici au 30 avril, et de supprimer la liste le cas échéant, afin de ne garder qu'une approche purement individualisée.


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.