L'invasion de l'Ukraine plombe les marchés, mais Wall Street finit en hausse

Colisée de Rome le 24 février 2022, illuminé aux couleurs du drapeau ukrainien (Photo, AFP).
Colisée de Rome le 24 février 2022, illuminé aux couleurs du drapeau ukrainien (Photo, AFP).
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Publié le Vendredi 25 février 2022

L'invasion de l'Ukraine plombe les marchés, mais Wall Street finit en hausse

  • En Europe, les places boursières ont connu l'une des plus mauvaises séances depuis mars 2020 et la mise en place des confinements, perdant jusqu'à 5% au pire de la journée
  • Le prix du baril de pétrole a dépassé au cours de la journée les 100 dollars, autant pour le baril américain que celui de la mer du Nord, une première depuis 2014

NEW YORK: Les Bourses européennes ont chuté, les matières premières ont flambé, et Wall Street a terminé en hausse, au terme d'une journée folle marquée par l'invasion de l'Ukraine.

En Europe, les places boursières ont connu l'une des plus mauvaises séances depuis mars 2020 et la mise en place des confinements, perdant jusqu'à 5% au pire de la journée. 

Après la clôture, Francfort a perdu 3,96%, Paris 3,83%, Milan 4,14%, Londres 3,88% (chiffre ajusté peu après la clôture) et l'Eurostoxx 50, indice de référence, 3,63%. La Bourse de Varsovie, principale place financière de l'Europe centrale et orientale, a chuté de plus de 10% et celle de Moscou s'est effondrée de plus de 35%.

Wall Street, en revanche, a fait l'élastique et terminé sur une hausse. Le Dow Jones a terminé en hausse de 0,28%, l'indice Nasdaq, fortement influencé par les valeurs technologiques, a lui gagné 3,34%, et l'indice élargi S&P 500 a pris 1,50%.

Le prix du baril de pétrole a dépassé au cours de la journée les 100 dollars, autant pour le baril américain que celui de la mer du Nord, une première depuis 2014. L'aluminium et le blé battaient aussi des records.

Vladimir Poutine a lancé jeudi dans la nuit l'invasion de l'Ukraine, avec frappes aériennes et entrée de forces terrestres depuis plusieurs directions.

L'offensive a suscité un tollé international auquel Moscou reste sourd.

"Les marchés mondiaux n'avaient pas prévu un scénario de guerre et s'adaptent maintenant à l'ampleur de cette action militaire", estiment les analystes d'Amundi dans une note. 

Les investisseurs se ruent vers les valeurs refuges telles que l'or, qui a frôlé les 2.000 dollars l'once, et les obligations d’État. Le rendement de la dette américaine à 10 ans reculait à 1,94%, contre 1,99% mercredi, avec un plus bas à 1,84% à 11H30 GMT.

Les Etats-Unis ont annoncé un nouveau train de sanctions, qui vise notamment les deux premières banques russes et les plus importantes entreprises du pays.

"Le marché était descendu trop bas", a commenté Tom Cahill, de Ventura Wealth Management au sujet du mouvement de fin de séance à New York, "donc le temps était venu d'un rebond."

Par ailleurs, les investisseurs, qui estimaient avoir intégré une invasion de l'Ukraine, se sont repositionnés une fois l'attaque engagée. "Quand il y a un événement géopolitique ou une guerre, "vous achetez aux premiers sons des canons", selon Tom Cahill.

«Beaucoup de pays importateurs de céréales vont être fragilisés», selon un chercheur français

Blé, maïs, tournesol: l'invasion russe en Ukraine pourrait compromettre les exportations d'un des principaux vendeurs de céréales de la planète et ainsi fragiliser de nombreux pays importateurs, avertit Sébastien Abis, directeur général du club de réflexion sur l'agriculture Demeter.

Les premiers concernés par de l'insécurité alimentaire, ce sont les Ukrainiens. Tout théâtre de guerre a des conséquences immédiates sur les vies quotidiennes.

Le blé, le maïs, le tournesol, mais aussi un peu de soja, beaucoup de colza, de l'orge, l'Ukraine est une grande puissance productive.

L'Ukraine, c'est 12% des exportations mondiales de blé, en maïs quasiment 20%, en colza 20%. En tournesol, c'est la moitié de l'exportation mondiale!

L'invasion russe en Ukraine peut-elle compromettre la sécurité alimentaire mondiale?

Nous étions déjà avec des prix extrêmement élevés, de la volatilité ces derniers mois. Il y aura forcément des impacts sur les prix moyens parce qu'il n'y a pas beaucoup d'alternatives en termes d'origines et donc beaucoup de pays importateurs vont être fragilisés.

Est-ce qu'il faut s'attendre à des pénuries dans certains pays importateurs?

Est-ce que les volumes ukrainiens qui restaient à sortir cette année en maïs ou en blé vont pouvoir sortir? En maïs, il y avait encore 9 millions de tonnes à sortir, en blé 6 à 7 millions de tonnes. 
Si les ports sont détruits, si la circulation, le transport logistique ne sont pas permis, on peut avoir de la casse. Tout cela va évidemment avoir un impact sur la stabilité des approvisionnements agricoles mondiaux, les prix. 
Je n'oublie pas non plus les engrais, parce que la Russie produit beaucoup d'ammoniaque et d'urée, l'Ukraine aussi. 
Le tout, c'est de savoir jusqu'où des pays vont pouvoir payer très cher une nourriture qui est déjà très élevée. L’Égypte, par exemple, fait venir 90% de son blé de Russie et d'Ukraine. 

Des pays comme les États-Unis ou la France ont-ils des stocks qui permettraient de servir en urgence des pays comme le Liban ou l'Egypte ?

On a toujours des stocks de sécurité, dont les volumes ne sont pas connus. Sur du très court terme, sans doute que les volumes pourraient le permettre.

Sur le blé, assurément, encore qu'il faut voir. La France, pas toute seule, c'est certain, donc il faudrait une coalition pour satisfaire les besoins.

En revanche, sur des marchandises comme le maïs, le tournesol, là, il y a un problème. La moitié du maïs européen importé vient d'Ukraine.

Si tout cela perdure et s'aggrave, si demain l'Ukraine ne produit pas et ne peut pas exporter, qui la remplace ?

Les matières premières s'embrasent

La Russie et l'Ukraine sont des pays essentiels pour l'approvisionnement en pétrole, gaz, blé et autres matières premières cruciales.

"Les approvisionnements en pétrole et en gaz ne sont pas encore affectés par l'escalade actuelle", mais Michael Hewson, analyste de CMC Markets, craint qu'"ils soient coupés" en cas de sévères sanctions de la part des Occidentaux.

Le cours du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril, référence de l'or noir en Europe, qui s'envolait de 8,78% à 105,34 dollars en matinée, a clôturé en hausse de 2,27% à 99,08 dollars.

À New York, le baril de West Texas Intermediate (WTI) pour livraison en avril, qui plus tôt grimpait de 8,66% à 100,10 dollars, a terminé en progrès de 0,77% à 92,81 dollars.

Du côté du gaz naturel, le marché de référence en Europe a explosé de 33% par rapport à la veille.

"La flambée des prix de l'énergie est un gros casse-tête pour l'Europe, puisque 40% de son gaz naturel et 30% de son pétrole viennent de Russie", explique une analyste de Swissquote.

Les groupes miniers fortement liés à la Russie se sont effondrés à Londres: Polymetal de près de 40%, Ferrexpo de plus de 42%, Evraz de 30% et Petropavlovsk de 27%.

Les groupes ayant des activités en Russie étaient particulièrement touchés sur les marchés. A Francfort, Uniper, lié au gazoduc Nord Stream 2, a baissé de 13,95%.

Les valeurs de la défense étaient les rares à échapper au marasme, comme Thalès (+4,87%) à Paris, ou BAE Systems (+5,16%) à Londres ou Leonardo (+4,34%) à Milan. 

Les banques pénalisées

Les banques et le secteur financier ont été visés par les premières sanctions prononcées par l'Union européenne et les Etats-Unis. A Moscou, Sberbank a dégringolé de 36,61%, VTB Bank de 41,25%. A Vienne, Raiffeisen a cédé plus de 23%.

A Paris, Société Générale, présente en Russie via Rosbank, a perdu 12,15%. A Milan, UniCredit a lâché 13,69%, sanctionnée pour son exposition à la Russie. A Francfort, Deutsche Bank a chuté de 12,54% et Commerzbank de 13,11%.

«important risque économique» pour la région et le monde, alerte la patronne du FMI

La directrice générale du FMI et le président de la Banque mondiale alertent sur "un important risque économique pour la région et le monde", selon les mots de Kristalina Georgieva.

Le Fonds était en train de déployer un programme d'aide de 2,2 milliards de dollars pour l'Ukraine, d'ici juin, avait rappelé Mme Georgieva début février, précisant que le Fonds se tenait prêt à apporter une aide supplémentaire si nécessaire pour l'Ukraine et les autres pays qui seraient affectés par le conflit.


Le patron de la Banque mondiale, David Malpass, s'est pour sa part dit "horrifié par la violence choquante et les pertes en vies humaines à la suite des événements qui se déroulent en Ukraine". 


"Nous sommes un partenaire de longue date de l'Ukraine et sommes aux côtés de son peuple en ce moment critique", a ajouté le président de la Banque mondiale précisant se coordonner avec le FMI pour "évaluer les coûts" de l'impact social et économique de l'attaque.


"Nous sommes prêts à fournir un soutien immédiat à l'Ukraine et préparons des options pour un tel soutien, y compris un financement à décaissement rapide", a encore indiqué M. Malpass dans un communiqué.

Chute du rouble, bond du dollar 

Le rouble restait proche de son plus bas historique, atteint plus tôt à 90 roubles pour un dollar, mais se stabilisait (84,31 roubles) après l'intervention de la Banque centrale russe pour "stabiliser la situation". 

L'euro perdait 0,99% face au dollar américain, à 1,1194 dollar, après être descendu à son plus bas depuis juin 2020.

Le bitcoin se reprenait un peu et gagnait 2,46% à 38.503 dollars.


CMA CGM annonce la reprise de la compagnie aérienne cargo en faillite Air Belgium

CMA CGM a décidé de conserver la marque Air Belgium, "compagnie emblématique du paysage aérien belge", et les appareils resteront basés en Belgique. (AFP)
CMA CGM a décidé de conserver la marque Air Belgium, "compagnie emblématique du paysage aérien belge", et les appareils resteront basés en Belgique. (AFP)
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  • Le groupe marseillais, qui a lancé CMA CGM Air Cargo en mars 2021 pour proposer une offre de fret aérien, va mettre la main sur les quatre avions cargo d'Air Belgium
  • L'offre de reprise du transporteur maritime avait été validée par le tribunal de l'entreprise du Brabant wallon fin mars. Air Belgium accumulait les difficultés depuis 2023, après avoir tenté de lancer une activité passager qui n'a jamais été rentable

PARIS: Le transporteur maritime français CMA CGM a annoncé mercredi qu'il reprenait la compagnie aérienne belge Air Belgium qui était placée en liquidation en raison d'un passif important accumulé pendant la pandémie de Covid, en promettant de sauvegarder 124 emplois sur 401.

Le groupe marseillais, qui a lancé CMA CGM Air Cargo en mars 2021 pour proposer une offre de fret aérien, va mettre la main sur les quatre avions cargo d'Air Belgium. Il totalisera dès lors neuf appareils effectuant plusieurs liaisons depuis la France, la Belgique et les Etats-Unis. Sa flotte doit doubler d'ici 2027.

L'ajout des quatre appareils d'Air Belgium - deux Airbus A330F et deux Boeing B747F - "permet de renforcer immédiatement nos capacités aériennes tout en répondant aux défis logistiques actuels", s'est réjoui le vice-président exécutif de la division aérienne de CMA CGM, Damien Mazaudier.

L'offre de reprise du transporteur maritime avait été validée par le tribunal de l'entreprise du Brabant wallon fin mars. Air Belgium accumulait les difficultés depuis 2023, après avoir tenté de lancer une activité passager qui n'a jamais été rentable.

Les liens entre Air Belgium et CMA CGM sont anciens puisque la compagnie belge était chargée de l'exploitation de quatre Airbus A330F appartenant à CMA CGM Air Cargo basés à Liège, avant que la compagnie n'obtienne son certificat de transporteur aérien français et ne rapatrie ses appareils à l'aéroport de Paris-Charles de Gaulle.

CMA CGM a décidé de conserver la marque Air Belgium, "compagnie emblématique du paysage aérien belge", et les appareils resteront basés en Belgique. Deux d'entre eux effectuent une liaison régulière entre Bruxelles et la Chine, tandis que les deux autres sont exploités pour le compte de tiers, a indiqué Damien Mazaudier.

Parallèlement, le groupe marseillais a annoncé son intention de renforcer sa flotte basée à Chicago, où stationnent déjà deux Boeing B777F, "auxquels viendront s'ajouter trois autres appareils" du même modèle.

Ce hub permet d'effectuer des liaisons entre les Etats-Unis, la Chine et l'Asie du Sud-Est. CMA CGM n'a pas souhaité commenter l'impact de la guerre commerciale en cours entre Pékin et Washington sur cette activité.

"Ces avions renforceront la présence du groupe sur les routes transpacifiques et soutiendront l'expansion de ses activités cargo sur le marché américain", a expliqué CMA CGM.

En Europe, CMA CGM Air Cargo dispose déjà de liaisons régulières depuis Paris vers Hong Kong, Shanghai et Zhengzhou.


L’autorité portuaire saoudienne renforce l’attractivité de Dammam avec une zone logistique ambitieuse

La zone logistique de Dammam fait partie d'un plan d'investissement plus large de 10 milliards de SR visant à établir 20 centres logistiques intégrés à travers le Royaume.
La zone logistique de Dammam fait partie d'un plan d'investissement plus large de 10 milliards de SR visant à établir 20 centres logistiques intégrés à travers le Royaume.
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  • L'Autorité portuaire générale d'Arabie saoudite, connue sous le nom de Mawani, a signé un nouvel accord pour développer une zone logistique d'une valeur de 300 millions de riyals saoudiens (79 millions de dollars) dans le port Roi Abdulaziz de Dammam
  • Le projet renfore l'ambition du Royaume de devenir une plaque tournante mondiale de la logistique

RIYAD : L'Autorité portuaire générale d'Arabie saoudite, connue sous le nom de Mawani, a signé un nouvel accord pour développer une zone logistique d'une valeur de 300 millions de riyals saoudiens (79 millions de dollars) dans le port Roi Abdulaziz de Dammam, renforçant ainsi l'ambition du Royaume de devenir une plaque tournante mondiale de la logistique.

Le projet, lancé en partenariat avec Alissa International Motors - une filiale du groupe Abdullatif Alissa Holding - couvrira 382 000 mètres carrés. La nouvelle installation servira de plaque tournante pour l'importation et la réexportation de véhicules et de pièces détachées, a indiqué l'autorité dans un communiqué.

Cette initiative s'aligne sur les objectifs de la stratégie nationale de l'Arabie saoudite en matière de transport et de logistique, qui vise à améliorer l'efficacité de la chaîne d'approvisionnement et à attirer les investissements étrangers et nationaux. La zone logistique de Dammam fait partie d'un plan d'investissement plus large de 10 milliards de RS visant à établir 20 centres logistiques intégrés à travers le Royaume sous la supervision de l'autorité.

La nouvelle installation comprendra un entrepôt de 7 000 mètres carrés consacré au stockage des pièces détachées et conçu pour accueillir plus de 13 000 véhicules.

"Ce développement renforcera l'avantage concurrentiel du port et sa position en tant que centre logistique régional en fournissant des services logistiques de haute qualité", selon Mawani.

L'autorité a également souligné que le projet contribuerait à la diversification de l'économie et renforcerait la participation du secteur privé à la croissance du Royaume.

Le port Roi Abdulaziz, qui constitue déjà un lien vital entre l'Arabie saoudite et les marchés internationaux, offre des infrastructures et des capacités logistiques de pointe, ce qui en fait une destination attrayante pour les entreprises de commerce international.

Par ailleurs, Mawani a signé un autre contrat avec Sultan Logistics pour l'établissement d'une zone logistique supplémentaire dans le port du roi Abdulaziz, d'une valeur de 200 millions de RS. D'une superficie de 197 000 mètres carrés, l'installation comprendra 35 000 mètres carrés d'espace d'entreposage, des bureaux administratifs, des parcs de stockage pour les conteneurs secs et réfrigérés, ainsi qu'une zone de réexportation dédiée.

"Ces installations amélioreront la qualité des services logistiques offerts dans le port et soutiendront le commerce grâce à une efficacité opérationnelle accrue", a ajouté Mawani.

La création de ces nouvelles zones devrait considérablement renforcer la capacité opérationnelle et la compétitivité du port Roi Abdulaziz.

En 2024, l'Arabie saoudite a lancé, développé et inauguré huit zones et centres logistiques, soutenus par environ 2,9 milliards de RS d'investissements du secteur privé. Ces efforts s'inscrivent dans le cadre d'une stratégie plus large visant à consolider la position du Royaume en tant que puissance logistique mondiale de premier plan.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Moody’s et Fitch attribuent des notes de qualité à AviLease, société du PIF

Détenue par le Fonds d'investissement public d'Arabie saoudite, la société AviLease a annoncé que Moody's lui avait attribué la note Baa2 avec une perspective stable et que Fitch lui avait attribué la note BBB avec une perspective stable. (Photo fournie)
Détenue par le Fonds d'investissement public d'Arabie saoudite, la société AviLease a annoncé que Moody's lui avait attribué la note Baa2 avec une perspective stable et que Fitch lui avait attribué la note BBB avec une perspective stable. (Photo fournie)
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  • Les deux agences ont mis en avant le portefeuille de haute qualité d'AviLease, composé d'avions de nouvelle technologie, ainsi que la solidité de son bilan et sa trajectoire de croissance
  •  Elles ont noté que la société devrait devenir l'un des principaux acteurs du secteur mondial du leasing d'ici à 2030

RIYAD: La société saoudienne AviLease a reçu des notations de crédit de premier ordre de la part des agences Moody’s et Fitch Ratings, alors qu’elle poursuit l’expansion de son portefeuille et renforce son rôle stratégique dans le secteur aéronautique du Royaume.

Détenue par le Fonds d'investissement public d'Arabie saoudite, AviLease a annoncé que Moody's lui avait attribué la note Baa2 avec une perspective stable et que Fitch lui avait attribué la note BBB avec une perspective stable.

Les deux agences ont mis en avant le portefeuille de haute qualité d'AviLease, composé d'avions de nouvelle technologie avec une forte combinaison de crédit, ainsi que la solidité de son bilan et sa trajectoire de croissance.

Elles ont noté que la société devrait devenir l'un des principaux acteurs du secteur mondial du leasing d'ici à 2030.

«Les notations ouvrent la voie à une flexibilité financière encore plus grande, car nous pourrons accéder aux marchés des capitaux de la dette non garantie», a déclaré Edward O'Byrne, PDG d'AviLease, dans un communiqué de presse.

Il poursuit: «L'obtention d'une notation de qualité en moins de trois ans depuis notre création est un exploit remarquable, et nous pensons qu'elle positionne AviLease dans un groupe restreint de bailleurs de l'industrie en un temps record.»

Les notations reconnaissent également le rôle stratégique d'AviLease dans le soutien des initiatives du secteur de l'aviation du PIF dans le cadre de la Vision 2030 de l'Arabie saoudite.

«Ces notations permettront à AviLease d'accéder aux marchés de capitaux mondiaux pour financer ses stratégies commerciales, en se positionnant à l'avant-garde de l'industrie du leasing d'avions, en parfaite adéquation avec la stratégie nationale de l'aviation et la Vision 2030 de l'Arabie saoudite», a déclaré Fahad al-Saif, président d'AviLease.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com